Le futur des groupes japonais : de Arashi à Snow Man, la Johnny’s enfin dans l’air du temps.
De l’imminence de la séparation d’un groupe phare à la mort du patriarche et un drastique virage dans la tactique de promotion, le meilleur producteur de groupe japonais, Johnny&Associates, a une année turbulente et dynamique.
Ces dernières semaines l’un des plus grands coups qui a choqué et ravi les fans du monde entier est le lancement de la chaîne officielle YouTube et instagram juste 20 ans après leur début.
Ancien de la puissante agence Johnny & Associates (connue en tant que Johnny’s) Arashi (tempête en japonais) a sorti son premier single et le thème de la chanson pour la coupe du monde de Volleyball en 1999. Le groupe composé de Satoshi Ohno, Sho Sakurai, Masaki Aiba, Kazunari Ninomiya and Jun Matsumoto, à un succès modéré aux côtés des autres groupes de la Johnny au début des années 2000 avant de devenir le nom phare de la maison.
Comme ils approchaient de leur dixième anniversaire, les crédits dans des séries populaires, les émissions les plus suivies et les publicités se sont accumulées et au sommet des classement des meilleures ventes et des concerts dispendieux en Asie. Une autre dizaine d’années de succès à suivie en tant que leur pop radio, leur style divertissant joyeux et amical à conquis petit à petit le coeur de tous du jardin d’enfants aux grands-parents, supplantant le grouep SMAP et prenant la couronne de chouchous du pays.
Alors pourquoi ont-ils mis tant de temps à rejoindre les grands réseaux sociaux du monde ?
La vie sous contrôle des idoles japonaises :
Dans le but de comprendre l’impact culturel de l’arrivée sur les réseaux sociaux, vous devez d’abord comprendre ce que veut dire être une idole au Japon. L’attrait et l’omniprésence des idoles en Asie est fréquemment mal comprise et sous-estimée mais en termes simples, la culture d’idoles opère entièrement en tant qu’entité bien loin devant le genre musical.
Le talent d’homme-orchestre allant du chant, à la danse en passant pour le jeu d’acteur et le divertissement- même si aucun d’entre eux n’a besoin d’être fait vraiment bien, tant que les efforts et le charme sont visibles.
Alors qu’il y a beaucoup de fans simplement là pour leur musique, la majorité des consommateurs, des habitués aux hardcore, investissent et participent à un système donnant- donnant, où un soutien sans faille et une consommation régulière est récompensée par des contenus supplémentaires (des émissions de télévision à une apparition en personne ) et le sentiment de partager les objectifs. Le premier boulot des artiste est de reflété la « personnalité » que les fans voient, qui est donc perpétrée et cultivée pour être encore plus attractive. C’est le même principe que l’on voit maintenant avec les générations d’influenceurs et de Youtubers qui utilisent les plateformes pour atteindre un large public et développer une carrière lucrative (sans tenir compte des talents, lieu ou expérience).
À la lumière de tout ceci, il est intriguant que l’un des plus grand producteur de boy band à utiliser son pouvoir, tant de temps, pour garder ses talents en ne les partageant pas en ligne.
Alors que l’industrie de la pop coréenne a sauter sur l’occasion pour atteindre un public mondial, diffusant les images et les vidéos via les réseaux sociaux et même en offrant des interactions directes entre les fans et les stars, la Johnny’s maintenait un contrôle serré absurde. Aucun MV entier n’était montré en dehors des DVD officiel, aucun compte personnel sur un réseau social n’était autorisé en dehors de blogs limités seulement accessibles aux membres du fanclub, et une interdiction lourde du droit à l’image qui était tellement stricte que vous ne pouvez même pas trouver la moindre petite image d’un seul Johnny’s sur leur propre site jusqu’en 2011.
Pendant des années ses restrictions ont bien fonctionné sur le marché local, piégeant les fan dans un système garantissant de bon score télé et de constant profits par le biais de la vente de magazines, de billets de concerts et d’abondantes marchandises, mais comme internet s’est rapidement développé, diffusant beaucoup d’images, le marketing des réseaux sociaux et la tendance virale devenue la norme, La Johnny’s était en danger de devenir désuète et une curiosité archaïque de la culture pop ( et pas seulement à cause de leur penchant à habiller les jeunes garçons en plumes et paillettes).
Du changement à l’horizon
La nouvelle de la chaîne You Tube n’a été le plus le plus gros choc à frapper les fans d’Arashi, cette année. La compagnie a annoncé de manière inattendue que le groupe et son fanclub (pas loin de 2 millions et demi de membres) arrêteraient ses activités à la fin de l’année 2020. Le leader du groupe, Ohno a exprimé son souhait de quitter le groupe et d’essayer de vivre une vie ordinaire- ce qui peut se comprendre pour quelqu’un qui a rejoint l’agence à l’âge de 13 ans.
Pour conserver l’image de franche camaraderie du groupe, les quatre autres membres ont opté pour ne pas continuer sans lui, et ils continueront ainsi en poursuivant leur carrière individuelle. Malgré l’annonce de leur séparation, la tempête Arashi a continué de captiver : Ils vont célébrer leur 20ème anniversaire avec un album Best Of, et 50 date pour le Dome Arena Tour et même un large palier d’apparitions dans le pays jusqu’à l’an prochain.
Le geste de la Johnny’s donnant soudain accès à des morceaux du groupe prolifique de 20 ans de carrière et de présenter leur dernier MV publiquement est un énorme développement pour cette compagnie insulaire notable qui tient le monopole sur l’industrie japonaise du divertissement et un strict contrôle de l’image de ses artistes depuis plusieurs décennies. Peut-être qu’en créant maintenant, des archives numériques c’est un remerciement pour les fans, quelque chose pour adoucir l’imminente séparation, mais cimentant et montrant l’héritage d’Arashi semble aussi un bon moment pour montrer l’achèvement de la compagnie qui vient tout juste d’investir dans le potentiel de l’utilisation du net.
Derniers évènements : Johnny Kitagawa est mort mais le spectacle doit continuer
Plus tôt en 2018 la Johnny’s avait encore augmenter son interdiction de médias, n’autorisant que les photographes de presse a publier des photos de leurs artistes, et seulement quelques mois après ça ils annoncent le lancement de la chaîne officielle You Tube dans le but de promouvoir les futurs talents. Les Juniors de la Johnny’s qui ont débutés dans le domaine de la musique. Classer dans la vingtaine et la dizaine, recrutés lors d’auditions de masse patientent jusqu’à leur vingt et quelques en espérant que leur groupe soit enfin fixé, Ils travaillent d’abord en tant que danseurs pour les concerts, les émissions spéciales et les comédies musicales auprès des aînés plus renommés, et apparaissent aussi dans leur émission télé toutes les semaines et des streamings récents recrutant une fanbase loyale avant même d’avoir fait la moindre sortie de CD.
Les débutants de la Johnny’s ont rejoint les légendes des boy bands et idoles du début des années 60 incluant Four Leaves, Hikaru Genji, V6, Kinki Kids, News, Kanjani 8, KAT-TUN, Hey! Say! JUMP, Sexy Zone et plus récemment King & Prince, tous ceux qui ont été repéré et dirigé par le fondateur de la compagnie le très controversé magnat Johnny Kitagawa, qui est décédé à l’âge de 87 ans en juin 2019.
Si, même avant la disparition du patriarche des grands changements avaient déjà commencé au royaume de la la Johnny’s, en supplément de ce revirement sur les photos partager et les activités You Tube, le populaire talent de la Johnny’s Hideaki Takizawa ancien membre de Tackey & Tsubasa a établit une sous-division, avant d’être promu vice-président de Johnny & Associates, satisfaisant ainsi une prophétie ancienne.
Mieux vaut tard que jamais
Avec « Tackey » désormais à la tête (au moins aux yeux du public) et 50 ans plus jeune que son prédécesseur, la compagnie a rajeunie son image et son « mieux vaut tard que jamais » développement moderne ont brillamment séduit les jeunes et les vieux fans pour découvrir et investir dans ses stars en devenir. La chaîne Johnny’s concentre son contenu sur cinq jeunes groupes établis donc SixTones (prononcer « Stones » et Snow Man qui ont fait leur début simultannément le 22 janvier dernier sous, respectivement, le label Sony Music et Avex. Néanmoins, la nouveauté de cette double rivalité amicale entre les deux plus grand label du pays est de loin moins remarqué que le potentiel et le curieux futur de cette nouvelle génération des groupes de la Johnny’s qui ont déjà le droit de faire de la promotion et d’interagir via les réseaux sociaux.
Le contenu de la Chaîne Johnny’s Jr YouTube de l’an passé ne ressemble en rien aux précédents de la Johnny’s. Pour la plus grand part c’est un budget peu coûteux, modeste et étonnamment accessible. Au lieu de fouillé sur le web pour quelques miettes de tournages ou de courtes apparitions dans des émissions de fameux comédiens, vous pouvez maintenant voir les gars dans des défis vidéos et des jeux, les voir danser lors des répétitions et apprécier des mini-épisodes documentaires. Cela créer de l’intimité et l’illusion que ce contenu est gratuit, à la demande et en haute définition.
Il reste encore quelques vieilles méthodes théâtrales intrinsèques à l’oeuvre de la Johnny’s mais alors que le nombres de téléspectateurs diminue et que le streaming sur les réseaux sociaux est infini et prévaut, reconnaissant le fait que les stars du futur doivent être modernes, spontanés et indépendants c’est un mouvement intelligent tant attendu et cela ne fait pas de mal s’ils continuent de faire des backflips et des claquettes.
The Arashi Exhibition “Journey” continues at Sony Music Roppongi until November 30 2019
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