Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
| Lun 15 Avr - 16:31 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Rappel du premier message :Bonjour, Aujourd'hui je vous propose une nouvelle réédition (pour celles (ceux) qui étaient sur Kazesub). Mais pour vous offrir un petit plus... Voici une illustration d'ouverture. Au delà des Apparences est une fic où Arashi est Arashi. L'histoire commence fin 2009 début 2010. Je n'ai jamais complètement situé la chronologie des événements à l'époque de l'écriture. | | |
Dim 1 Déc - 10:57 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonsoir.... Je suis en retard, gomennnnnnnnnn. - Chapitre 31: point de départ:
J’étais devant le bureau de Johnny-san avec maître Sakurai que j’avais retrouvé il y avait 20 minutes dans la loge de son cousin. Il avait fallu là-bas, toute mon énergie et beaucoup de persuasion à ce dernier, pour convaincre Nino qu’il n’était, pour l’heure, pas nécessaire de nous accompagner. Mais maintenant que je m’apprêtais à signer ce contrat je ne pouvais m’empêcher de stresser car je l’avais décidé, je signerais même si nous ne pouvions faire modifier cette clause bizarre. - Vous êtes prêtes ? me demanda ma compagne. - Non,… mais allons-y ! décidai-je un frappant à la porte du secrétariat avant d’entrer. Bonjour, nous avons rendez-vous avec Johnny-san, dis-je en direction du bureau. - Attendez, un instant il va vous recevoir, me répondit la voix de la secrétaire qui, quelques semaines auparavant, m’avait conduite ici pour la première fois. Maitre Sakurai me guida jusqu’à un fauteuil et s’installa à mes côtés. Pour me détendre j’allumai discrètement mon i-pod et laissai la musique m’isoler momentanément du reste du monde. Mon esprit s’évada et je repensai à ces derniers jours.
J’avais été impressionnée par l’organisation et le professionnalisme de tous les membres de la Johnny’s. Sur ces quelques jours j’avais croisé non seulement les musiciens avec lesquels je travaillais et vivais près de 10 heures par jour mais aussi les stylistes, maquilleurs, et la troupe des back-dancers ainsi que les techniciens et l’ensemble du staff. Chacun avait son rôle à jouer petit ou grand mais indispensable. Et tout ce monde ne travaillait que dans un objectif : rendre les concerts le plus grandiose possible afin de donner aux fans qui allaient venir la possibilité de le vivre au mieux. Arashi n’était pas en reste d’ailleurs ; entre les essayages, les répétitions avec les danseurs, avec nous également ou les mises aux points diverses de la mise en scène, ils ne travaillaient pas seulement 10 heures mais 14 ou 16. J’avais eu également l’occasion d’assister à des disputes et des fous rires mémorables, et j’avais l’impression de vivre le rêve de toutes fans : découvrir la face cachée de nos idoles. Une main se posa sur mon avant-bras. C’était Maître Sakurai qui me rappellait à la réalité, nous étions à présent attendues par Johnny-san. En entrant dans le bureau, nous fîmes s’interrompre une discussion entre mon futur employeur et … une voix féminine que je reconnus sans hésitation, celle de Kanno Sensei. - Emmanuelle-chan, me dit-elle, je suis ravie de ce développement de ta carrière. Je suis sûre que tu y trouveras une nouvelle forme d’épanouissement. Tout en disant ces mots elle s’était approchée de moi et m’avait enlacée. Puis elle murmura pour moi seule : « Etant en quelque sorte ta marraine ici, je me devais d’être présente en ce jour où tu vas emprunter cette nouvelle voie. Sache que tu pourras toujours m’appeler si tu as un problème. » - Bien, déclara une voix grave, si nous en venions à ce pourquoi nous sommes réunis. Sensei, Maître, Mademoiselle veuillez prendre place. Avant de signer ce contrat qui n’est pas négociable, avez-vous des questions ? - Oui. Qu’entendez-vous par l’interdiction d’avoir des relations sentimentales entre collègues pendant les tournées ? demandé-je d’une petite voix. - Exactement cela. Les tournées sont des périodes de fortement chargées émotionnellement. Il y aura des moments d’excitations, d’autres de colères. Pour éviter des dissensions, que pourraient provoquer des amourettes à ces moments, je les interdis. Si vous passez outre et que cela provoque un problème quelconque pour la cohésion et le fonctionnement de la tournée cela peut devenir un motif de renvoi pur et simple. Cela est valable pour tous depuis l’assistant aux éclairages à Ninomiya-san, ajouta-t-il après un instant de silence. Une autre précision ? - Non, merci. - Alors, nous signons ? - Hai. Quelques instants plus tard, je signai donc ce contrat qui faisait de moi un membre de la JE et par conséquence une « collègue » de celui dont j’étais tombée amoureuse. Après avoir serré la main de mon nouveau patron, je sortis de son bureau, encadrée par la cousine de Sho-kun et la bonne fée qui était à l’origine de tout. - Que faites-vous à présent ? nous demanda-t-elle une fois que nous fûmes dans le couloir. - Je vais rentrer à l’étude qui m’emploie dès que j’aurai salué mon cousin déclara Sakurai-chan. Emmanuelle-san, tu m’accompagnes ? Je pense qu’ils sont tous impatients de connaître le résultat de ce rendez-vous. - Allons-y, déclara mon mentor. J’ai très envie de rencontrer celui qui est à l’origine de ton changement de carrière, du moins provisoirement… Sans me demander plus mon avis, cette dernière me prit le bras et nous suivîmes Sakurai-chan. Quelques minutes plus tard nous nous arrêtâmes devant une porte où malgré l’insonorisation de chaque pièce traversa une voix exaspérée : - Nino je t’en supplie arrête de tourner comme un lion en cage. Va prendre ta DS ou je ne sais quoi mais ASSIEDS-TOI ! - Je n’y crois pas, murmurai-je. Je n’aurai jamais cru entendre Jun-san prononcer ces mots un jour… Vu le silence qui suivis sa déclaration je crois que Matsujun s’était surpris lui-même. Sakurai-chan frappa alors à la porte et nous pénétrâmes dans la loge suite à leur invitation.
Alors ça vous a plu? | | | Sam 7 Déc - 2:12 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui je suis à l'heure!!!! - Chapitre 32:Kanno-sensei:
- Alors ? Ça y est t’as signé ? Ça veut dire quoi cette clause ? Il sait pour nous ? En voyant Mina pénétrer dans la pièce, Aëlle-chan à sa suite, Nino, que Jun avait réussi à convaincre de s’asseoir sur une chaise, c’était immédiatement redressé et avait bondi en direction de cette dernière l’attrapant aux épaules et en la secouant tel le prunier moyen. - Nino, calme-toi ! tenta Ohno. - Ano… Nino-chan, balbutia Aëlle, s’il te plait arrête… Une main attrapa soudain le col du Tee-shirt de l’excité et le tira fermement en arrière. Nino se retourna alors brutalement prêt à mordre la main de celui qui l’avait écarté de sa victime, quand il se figea, ouvrant des yeux grands comme des soucoupes en s’apercevant que la poigne de fer qui l’avait maîtrisé n’est pas celle de l’un de ses amis mais celle d’une petite femme à la coupe au carré et un chapeau sur la tête de paille sur la tête. En effet, devançant Jun et Ohno de quelques secondes grâce à sa proximité avec l’action, la troisième femme qui avait pénétré dans la loge venait d’intervenir. - Toi, tu te calmes ! Imposant, par sa voix ferme et posée, le silence au gamer. Je me tournais vers ma cousine cherchant dans son regard une réponse à la question que chacun de nous se posait : Qui est-elle ? Pourtant sa silhouette ne m’était pas totalement inconnue mais… Mina, elle, sourit ouvertement devant la scène à laquelle nous avions assistée puis se pencha vers Aëlle et lui murmura quelques mots. - C'est à moi de faire les présentations ? demanda alors Aëlle qui semblait avoir repris son souffle après l’assaut qu’elle venait de subir. - Oui, certainement ma chère, affirma l’inconnue. Mais avant… Là, sous nos yeux ébahit elle attrapa l’oreille de Nino qui n’avait pas bougé depuis qu’il avait fait face à l’inconnue et le faisant s’agenouiller déclara : - Ninomiya-san, Emmanuelle-chan est une jeune femme fragile pas un de vos camarades de jeux. Si vous vous avisez à la traiter de nouveau de la sorte en ma présence je la récupérerai et m’arrangerai pour que plus jamais vous n’ayez la possibilité de l’approcher à moins de 10 mètres. A ses mots la lumière jaillit dans mon esprit : je savais à présent qui était l’inconnue. Kanno-sensei permit alors à Nino de se relever et celui-ci se réfugia aux côtés d’Aiba-chan ne sentant aucune possibilité de réconfort auprès d’un Riida mort de rire et estimant sans doute trop dangereuse la proximité manifeste entre Aëlle-san et son bourreau. Quelques minutes plus tard, Aëlle ayant présenté officiellement son mentor au groupe et inversement, nous commençâmes à bavarder.
************ Comment Aëlle-chan pouvait-elle apprécier cette sorcière me demandai-je, me frottant encore discrètement l’oreille 15 minutes après la fin de mon purgatoire. D’ailleurs, tous semblaient l’apprécier… et … en y réfléchissant deux secondes… sa réaction bien qu’elle me semblât toujours excessive, était de la même nature que celle qu’aurait pu infliger ma mère à celui qui était, aujourd’hui, l’époux de ma sœur, s’il s’était comporté ainsi avec ma frangine il y a quelques années, la première fois qu’elle l’avait rencontré. Alors … je … suis … un crétin. Ben oui, tous ces après midi passés avec elle, on avait eu le temps de discuter et j’avais pourtant remarqué le lien qu’elles avaient créé Aëlle et Kanno-san. A travers les histoires d’Aëlle, il était évident que cette dernière considérait son mentor comme un membre de sa famille et devant l’attitude de cette celle-ci face à mon « débordement » il était évident que l’affection portée par Aëlle était réciproque. Bon ben logiquement, plutôt que de bouder et de me braquer dans mon coin, ce que je devais avoir l’air de faire depuis tout à l’heure, je n’avais plus qu’à conquérir le dragon, ou du moins, le convaincre que je ne représentais pas un danger pour sa protégée…
*********** Nous étions là depuis maintenant un bon quart d’heure à rire et plaisanter tous les sept. Après que Sho-chan, Masaki-kun, Jun-san, Aëlle-chan et même de temps à autre Ohno-kun nous aient raconté les anecdotes liées aux répétitions pour les prochains concerts où j’avais pu ajouter mon grain de sel pour vanner mon cousin les fois où il était vraiment trop baka, Kanno-san nous avait, à son tour, raconté quelques unes de ses aventures. Maintenant malheureusement, il allait falloir que je me quitte ces doux-dingues pour retourner à ma dure réalité…, un travail passionnant (après tout c’est celui que j’avais choisi) mais avec des collègues nettement moins drôle … - Gomen, mina, il faut que j’y aille. Amusez-vous bien… Sho-chan, Masaki-kun, à la prochaine… Tiens étrange, pas d’exclamation de surprise de la part du Geek. Il fallait dire qu’il boudait ferme depuis tout à l’heure… assis au côté d’Aiba-chan, enfoncé au plus profond et collé contre le bras du canapé, les bras entourant ses genoux, il n’avait pas desserré les dents depuis qu’il s’était fait mater par la célèbre compositrice. -Hééé ? fit soudain Ohno-kun pourquoi tu t’adresses à Aiba-chan comme s’il faisait parti de ta famille ? Qu’est ce que j’ignore encore ? dit-il en se tournant vers mon cousin qui me fusilla du regard, puis vers Aiba-chan qui se mit à étudier brutalement les rayures de son pantacourt. - Je croyais que tu devais partir bosser, déclara brutalement Sho, alors vas-y ! Tu connais le chemin. Ja ! Jetée quasiment dans le couloir je n’avais plus qu’à repartir… ma prochaine bagarre avec lui ne tarderait pas puisque j’avais l’une de ses place VIP avec accès aux Back stage pour le concert de demain….
**********
Je la retenais cette sale peste. Lancer une bombe comme ça, ici, et devant la fouine, Marvelous en mode commère et une étrangère car même si elle était en quelque sorte la famille nipponne d’Aëlle-san. Kanno-san n’était pas de la notre… Et l’autre endormi qui s’était réveillé pour ça … il aurait pas pu continuer sa sieste à ce moment là… Enfin si cette dernière affichait un sourire qui en disait long sur ses pensées, elle eut la politesse de les garder pour elle. Matsujun afficha un sourire identique et, s’il se taisait maintenant, je ne doutais pas que nous risquions un interrogatoire poussé plus tard. Quant à Nino, il n’avait pas réagi ce qui m’inquiètait un peu, parce que ça signifiait qu’il n’était plus en train de bouder mais plutôt de cogiter… Cogiter au point qu’il s’était totalement isolé du monde extérieur. J’espérais simplement que ce serait fructueux pour lui… Aëlle, elle, avait parfaitement suivi la scène et bien que ne pouvant voir les réactions de chacun d’entre nous elle devait avoir un sixième sens car elle souriait dans ma direction avant de se tourner vers la femme assise sur le fauteuil à côté d’elle. - Shishou, voulez-vous venir saluer avec moi mes collègues musiciens ? Nous avons rendez-vous dans une demi-heure pour travailler donc ils sont en train d’arriver maintenant. - Avec plaisir,… Arashi, je suis ravie d’avoir fait plus ample connaissance avec vous tous. Et je suis sûre que j’aurai encore l’occasion de le faire à d’autres occasions ajouta-t-elle en regardant affectueusement sa « filleule » et d’un air plus moqueur que sévère Nino-chan. Puis elle se leva en disant à Aëlle « je sors devant. Prends ton temps, je dois m’isoler un instant … ». Une fois Kanno-san sortie, Aëlle se leva à son tour à sans un mot mais d’un pas assuré se dirige vers le canapé où étaient installés Aiba et Nino, ce dernier toujours prostré. - Nino-chan ? murmura-t-elle face à celui-ci. Ce simple mot suffit à sortir notre statufié de sa transe. Il leva vers elle un regard plein de remord et lui dit : - Aëlle-chan, je suis désolée pour tout à l’heure. Je ne t’ai pas fait mal au moins ? - Non, non, ne t’inquiète pas. Je ne suis pas en verre plutôt en… Nino lui attrapa l’avant bras et le lui pressa doucement - …enfin … c’est à moi de te demander Shishou ne t’a pas fait trop mal au moins ? Le « tirage » d’oreille est sa punition suprême pour les élèves qu’elle juge inattentif. Elle dit que si l’oreille est plus grande la leçon entrera plus facilement. - Je dois avouer que ce n’est pas agréable. Mais je suppose que je l’avais mérité puisque je n’étais pas attentif envers toi. Il faut aussi que je me présente correctement à elle. Où est-elle ? - Dehors. Nous allons au studio. Ma répétition est dans peu de temps maintenant. - Soka… Les gars, je reviens tout de suite, j’accompagne ces dames jusqu’à l’ascenseur. Sur ces derniers mots Nino et Aëlle sortirent. Je regardai le reste du groupe et vis de large sourire sur le visage de nos amis. La scène à laquelle nous venions d’assister nous avait montré une facette du gamer que nous voyions rarement, bien que plus souvent ces derniers temps. Soudain je sentis un changement dans le regard de Matsujun et son sourire se teinta d’un je ne savais quoi angoissant quand il me regarda. - Dis, Sho-chan, je ne l’ai pas relevé tout à l’heure mais … que signifie la dernière remarque de Mina-san ?
Et ci dessous voici Kanno sensei, la seule, l'unique, qui est vraiment une pianiste japonaise qui a travaillé avec certains Johnny's.. A samedi prochain! | | | Sam 14 Déc - 2:21 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le chapitre du jour, bon week end! - Chapitre 33: Confidence:
- Dis, Sho-chan, je ne l’ai pas relevé tout à l’heure mais … que signifie la dernière remarque de Mina-san ? Pourquoi cette phrase mettait-elle Sho-chan aussi mal à l’aise. Ce n’était pas comme si on avait quelque chose à se reprocher du moins lui… Ben quoi, il était bien foutu non ? - Ben c’est pas compliqué, j’étais à l’anniversaire de Shu, elle aussi et au nouvel an comme Sho n’avait pas envie d’être seul pour affronter la réception réunissant les partenaires commerciaux des Sakurai et que vous êtes tous défilés pour être en famille ou autre je me suis dévoué. Ce sont les deux dernières fois ou j’ai vu Mina-chan. - Soka… C’est à ce moment que revint Nino, accompagné de Manager-san. Celui-ci vint nous donner les dernières informations à propos du concert de demain et du début de la tournée puis il nous libéra. En effet nous avions exceptionnellement quartier libre jusqu’à demain 10h00 où nous devions être au dôme pour les derniers réglages. Après le départ de Manager-san, Nino vint se réinstaller à mes côtés le sourire aux lèvres et sa DS à la main. - Tu fais quoi aujourd’hui ? - J’attends la fin de la réunion d’Aëlle et après nous allons déjeuner avec Kanno-san, annonça-t-il comme s’il s’agissait de la chose la plus normale qui soit. Puis prévenant ainsi la question qui pointait sur les lèvres de chacun d’entre-nous il ajouta. - Vous aurez droit à un rapport. …. Ou pas. Finit-il dans un murmure que seule notre proximité me permet d’entendre. Puis il alluma sa moitié et se plongea dans Mario. - Jun ? Tu peux me ramener vu que, visiblement, je ne suis pas invité, demanda Oh-chan. - Hai. Allons-y. J’ai rendez-vous tout à l’heure et je veux passer chez moi avant. Les deux sortirent rapidement après que Riida ait demandé à Nino de le prévenir quand il saurait s’il serait là pour le dîner. Après le départ de Jun et Oh-chan je m’étais allongé la tête reposant sur les genoux du gamer me laissant bercer par le bruit des pages du journal de Sho et les bips et exclamations de Nino qui seuls troublaient le silence de la loge. Soudain, ce dernier éteignit la console et lâcha sa bombe : - Au fait, je me suis aperçu que je me rappelais des confidences que vous avez pu me faire plus ou moins volontairement quand je dormais et que vous me veilliez à tour de rôle, alors je ne veux pas être indiscret mais… vous devriez vraiment vous parler tout les deux… Puis il rangea sa DS, attrapa sa veste et se dirigea vers la sortie en disant « Ittekimasu… »
************
Quelque part vu la bombe qu’il venait de nous lâcher on pourrait remercier Nino de ne pas l’avoir fait en présence de Jun et Riida. Mais j’étais mauvaise langue là, parce que je savais depuis des années que Nino avait toujours été le confident de Masaki, et c’était la première fois que le maître de l’illusion révélait des confidences de ce type.
Flash-back
Après que nous fûmes tous restés à son chevet le premier jour nous avons vu débarquer, en début de soirée, Manager-san qui a exigé au nom du grand patron que nous rentrions tous nous reposer. Mais nous n’étions pas prêts à céder à cette demande. Nous avions prévu et préparé un plan de secours : nous nous engagions à tenir tous nos engagements individuels si nous avions l’autorisation de rester avec Nino 24h/24 à tour de rôle. En effet nous refusions de laisser Nino seul jusqu’à son réveil. C’était donc le troisième jour que la marmotte hibernait et si la veille j’avais travaillé en restant à ses côtés, je ne m’en sentais pas capable ce matin là. J’étais en effet crevé, ayant passé une partie de la nuit à calmer Aiba qui avait fini par craquer après avoir passé le relais à Oh-chan. Et si Masaki s’était endormi dans mes bras sur le coup de 3h00 du matin, cela n’avait pas été le cas pour moi qui l’avait gardé serré contre moi, allongé sur mon lit et essuyant régulièrement les larmes qui continuaient à couler malgré son sommeil. Je m’étais donc mis ce matin là, à raconter cette histoire à Nino, en me disant que, peut-être, cela le réveillerait s’il se rendait compte de combien nous nous inquiétions. A partir de ce jour, là j’avais pris l’habitude de lui raconter mes états d’âmes et en particuliers ceux qui étaient liés à son ami d’enfance, pour lequel j’avais développé des sentiments ambigus au fil des années.
Fin du Flash back
- Heu, Ma-kun, dis-je lentement, je me pose une question depuis un moment… - Laquelle ? , me demande-t-il en capturant mon regard. - Lefaitquetumerejoignessystématiquementquandtuviensdormiràlamaisonc’estdélibéréoupas? Débitai-je d’une traite et à toute vitesse. - Hein ? Quoi ? Tu peux parler plus lentement et dis-tinc-te-ment. Déclare-t-il en se redressant du canapé où il était toujours étendu. Allais-je avoir le courage de reposer cette question ? Oui. Après tout, si Nino avait prononcé ces mots, ce n’était certainement pas pour rien. Il y avait forcément de l’espoir, ne ? J’inspirai bruyamment l’air qui m’entourait et recommençai : - Le fait que tu me rejoignes dans mon lit les nuits où tu dors chez moi c’est délibéré, ne ? - … Cette fois Masaki se mit à rougir puis lâcha : - Pas la première fois… mais depuis… Aiba se tut brusquement. Son regard qui n’avait pas lâché le mien se voila soudainement : - Gomen, Sho-chan, je ne voulais pas… mais puisque tu faisais semblant de ne rien voir… Puis, avant que j’aie le temps de réagir, il se leva, attrapa son blouson et s’échappa dans le couloir. De mon côté, je me sentis cloué à mon siège devant cette révélation : La première fois, c’était il y avait 10 ans, pendant un orage dans la maison de vacances de la famille où le groupe passait ses premiers congés, la seconde, la nuit suivante… alors que les étoiles brillaient dans le ciel… Puis je réalisai ma réaction, ou plutôt mon absence de réaction, avait fait fuir mon ami. Et qu’il était venu ce matin en moto…
Voilà... | | | Sam 21 Déc - 11:56 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| C'est samedi. Demain je pars pour Hokkaido pour 10 jours... Du coup je ne peux pas vous promettre de poster samedi prochain mais je ferai de mon mieux. En attendant, voici le chapitre du jour. Dozo - Chapitre 34:Intentions:
Une fois sortie de la pièce, abandonnant mes deux amis en souhaitant qu’ils se parlent enfin, je pars rejoindre Aëlle et son mentor quelques étages plus bas. A l’approche du studio, j’entendis la voix de Yamada. Il couvrait d’éloges et d’admiration Kanno-san en faisant tellement de foin que je pus pénétrer dans la salle sans me faire remarquer. Je casai alors mon petit gabarit dans un recoin du studio, histoire d’observer le groupe en toute discrétion. Suite à une remarque de Sensei, Yamada finit par ouvrir la répétition non sans avoir invité cette dernière à rester. Plus qu’une répétition, il s’agissait plus d’une réunion de mise au point après l’écoute de l’enregistrement de la dernière répétition, afin d’être le plus juste possible dans la balance entre la musique et nos voix. Car, si c’est en partie le rôle des techniciens, les musiciens peuvent intervenir eux aussi en modifiant la répartition de leur rôles ou en augmentant ou diminuant le nombre d’instrument pour tel ou tel morceau… Au bout d’une demi-heure ils avaient fait le tour de la question et Yamada libéra ses troupes en leur rappelant le rendez-vous du lendemain : 10h00 au dôme ou 9h00 ici même pour ceux qui souhaitaient profiter de la navette de la Jimusho. Rapidement l’ensemble des musiciens se dispersa et il ne resta plus qu’Aëlle qui n’avait pas quitté sa banquette. Elle fut rapidement rejointe par Kanno-san qui l’invita à partir mais… Aëlle-chan se tourna dans ma direction et dit un sourire moqueur illuminant son visage : - Kazu-chan, quand vas-tu te décider à sortir de ton trou ? Ton inspection t’a satisfait ? - Tu m’avais entendu entrer ? Répondis-je en sortant de ma cachette et me dirigeant vers elles. - Pas tout à fait. J’ai bien perçu le bruit de la clenche quand la porte s’est refermée mais j’ai surtout reconnu ton odeur : celle citronnée de ton gel douche et une que je déteste mais qui imprègne tes vêtements après le boulot une odeur de clope. - C’est pas moi ! Bon d’accord, c’était récent mais j’avais arrêté en sortant de l’hôpital ou plutôt je n’avais pas repris… - Je sais que tu ne fumes plus parce qu’autrement je l’aurais senti ailleurs que sur tes vêtements mais il y a au moins deux fumeurs dans le groupe ne ? - C’est vrai, on y va ? proposai-je autant pour changer de sujet que parce que l’heure pour laquelle j’avais réservé le restaurant approchait. - Hai. Dix minutes plus tard, les deux femmes papotant à l’arrière de ma voiture, je démarrai quand j’aperçus dans le rétroviseur un éclair vert.
************
Cela faisait maintenant quelques instants que nous étions installés à la table d’un restaurant, réputé pour la qualité de ses mets et son respect de l’intimité de ses convives. L’alcôve où nous avions été installés était d’ailleurs fort agréable, et, grâce à un ingénieux mur de verdure nous aurions pu croire que nous étions les seuls convives des lieux. L’idole dont ma filleule semblait être tombée amoureuse faisait peut-être trop souvent la une des torchons au goût du vieux Johnny mais il savait aussi choisir de bonnes tables. En même temps, Emmanuelle ne succomberait surement pas à un homme totalement dépourvu de qualité. Après que le maître d’hôtel nous ait apporté des cocktails accompagnés de sympathiques hors d’œuvre, j’ouvris le feu des questions comme le ferait la mère de la pianiste si elle était présente. - Ninomiya-san, quels sont vos intentions à l’égard d’Emmanuelle ? - Sensei… gémit Aëlle. - Sensei ne veut que te protéger Aëlle-chan, déclara le brun jeune homme en posant sa paume un instant sur le poing que cette dernière avait serré sur la table à ma question. Puis me regardant bien en face il me répondit. Je ne veux que le bonheur d’Aëlle-san et j’espère que celui-ci peut coïncider avec le mien. Les sentiments que je lui porte ne sont qu’à leur balbutiement. Sincèrement, je ne souhaite que protéger … C’est à ce moment qu’un portable résonna émettant une version instrumentale de « Believe » Le chanteur fronça soudainement les sourcils et hésitait visiblement quand … - Décroche, si c’est Sho-kun c’est que ça doit être important. - Hai. Moshi, moshi, Sho-chan? Quel est le problème ? - (…) - Il ne répond pas, tu dis ! OK, je vais essayer à mon tour ne t’inquiète pas outre mesure il ne ferait rien qui risquerait de compromettre la tournée tu sais. - (…) - Ecoute, je te rappelle ensuite d’accord ? Raccrochant, il cherchait déjà un numéro dans son répertoire quand la main d’Emmanuelle l’arrêta en se posant simplement sur son bras. - Quel est le problème ? - Rien, enfin je crois mais comme c’est en partie de ma faute, il vaut mieux que je m’en assure. Kanno-sensei, je suis désolé mais je dois partir. Je vous en prie profitez de ce repas avec Aëlle-san et puis pourriez-vous la raccompagner ? Je suis sincèrement désolé. J’espère vous revoir bientôt et je vous promets entre temps de faire passer le bien-être Aëlle-san avant le mien. Il se leva alors, se pencha à l’oreille d’Emmanuelle le temps d’une seconde, ce qui fut suffisant pour la faire rougir, puis il s’inclina dans ma direction et sortit d’un pas rapide. - Ano…, sensei…, ça vous dérangerait si nous rentrions chez moi plutôt que de déjeuner maintenant ? Je voudrais être au plus près des nouvelles. J’acceptai la proposition de la jeune femme à la vue de son regard inquiet et hélai un serveur pour lui signaler notre désir de partir.
Voilà pour aujourd'hui... | | | Sam 28 Déc - 0:01 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Hi! On est samedi et je poste!!!! Voici une photo prise lundi à Otaru (petite ville d'Hokkaido) Yeah!!! - Chapitre 35:Cache-cache:
Ayant garé ma voiture sur sa place je sortis du parking pour regagner mon appartement, mais une fois dans l’ascenseur l’idée de me retrouver entre ces murs, à présent vidés de toutes vies me déprima et je regagnais la rue, errant dans le quartier. Je finis par m’asseoir sur les marches d’un escalier menant à petit square. Une fois de plus, mes pensées s’envolèrent et je repensai aux événements de la journée …
Flash-back
Après le départ de mon ‘Ninoreiller’ je m’étais rallongé en utilisant cette fois l’accoudoir comme appui tête, tout en me demandant comment suivre les conseils de ce dernier. Et puis, au bout d’un moment, j’avais entendu Sho replier son journal soigneusement et, ayant rassemblé son courage à travers une profonde inspiration, Sho-chan avait osé rompre le silence en premier, perçant ainsi le secret que je lui avais si longtemps dissimulé. Au début j’avais cru pouvoir espérer et c’est presque confiant que j’avais osé lui révéler l’entière vérité. Mais son mutisme à la suite de celle-ci, m’avait convaincu de mon erreur, et, ne pouvant lui faire face plus longtemps, je m’étais enfui, errant dans un premier temps dans les couloirs. Puis j’avais reçu un mail de ma mère me demandant à quelle heure je comptais lui déposer mes compagnons, alors je m’étais précipité pour récupérer mon destrier et avait regagner mon appartement. Une fois à l’intérieur, j’avais été accueilli par mes compagnons à quatre pattes. Après un câlin à chacun et m’étant rapidement changé je les avais embarqués dans ma voiture pour les emmener au restaurant familial, où ils furent réceptionnés par mes parents comme à chaque fois que nous partions en tournée.
Fin du Flash-back
J’avais maintenant le visage caché dans les paumes, des perles roulant le long de mes joues. J’aurais vraiment du me taire. Maintenant je n’avais plus qu’à aller présenter mes excuses à mon rappeur favori, et, lui assurer que plus jamais je ne recommencerais à l’importuner avec ces sentiments inappropriés. J’espérais, malgré tout, conserver son amitié et lui promettrais de ne plus mettre en péril le groupe avec mes bêtises. Et il fallait le faire rapidement car la tournée débutait demain avec les concerts au dôme. En aucun cas, je ne devais la perturber avec mes états d’âmes. Ayant essuyé rapidement mes larmes d’un revers de la main, je la plongeais alors dans la poche de mon jeans pour récupérer mon portable… Il n’y était pas. Rapidement je contrôlais le reste de mes poches, confirmant par là que je venais d’égarer pour la énième fois cet indispensable objet de survie. Je me levai alors pour rentrer afin de le joindre depuis la maison.
**********
Il allait m’entendre ce baka ! Qu’il ne réponde pas à Sho, vue la situation je pouvais le concevoir, mais qu’il refuse mes appels et qu’il ne me rappelle pas ça j’avais du mal à l’avaler. Et je commençais à m’inquiéter, d’autant que l’autre idiot m’appellait, lui, toutes les 5 minutes pour savoir si je l’avais trouvé. Depuis l’appel de Sho et mon départ précipité du restaurant, ce qui allait encore, jouer contre moi dans la balance de Kanno-san je le sentais bien, j’étais à la recherche du grand dadais. M’étant rappelé l’avoir vu filer sur sa moto, j’avais été rassuré de constater que celle-ci était garée et à priori intacte devant son immeuble. Mais il n’avait pas répondu quand j’avais tambouriné sur sa porte le sommant d’ouvrir. En désespoir de cause, j’avais fini par descendre à la loge où j’avais du charmer la gardienne 20 bonnes minutes pour qu’elle accepte de m’ouvrir l’appartement de ce dernier. C’est l’absence des compagnons d’Aiba qui me mena sur une nouvelle piste : les parents. Alors que je m’apprêtais à appeler Sho-kun pour le tenir au courant de mes dernières découvertes, j’entendis la sonnerie du portable d’Aiba qui me guida jusqu’à la chambre et à la poche arrière d’un pantalon qui gisait au sol. Pas étonnant qu’il ne réponde pas à mes appels dans ces conditions, je répondis en voyant qu’il s’agissait de Sho. -Moshi, moshi, Sho-kun. -Nino ? C’est toi que j’ai appelé ? Excuse-moi je croyais avoir sélectionné le numéro d’Aiba-chan. -Sho-chan, calme-toi, j’ai l’impression d’entendre Masaki au bout du fil, commençai-je. Tu ne t’es pas trompé mais ce baka a laissé son portable chez lui. Ne t’inquiète pas je crois savoir où il est allé. Je vérifie et je te rappelle ensuite. Ja. Je raccrochai. Glissai le portable de Masaki dans une poche puis perdis cinq minutes de plus à remercier la logeuse. Je dévalai ensuite quatre à quatre les marches de l’escalier menant au parking souterrain où Masaki garait le « char » avec lequel il transportait ses cinq bestioles. Notant l’absence de celui-ci je validai ainsi mon hypothèse et regagnant la surface je composai le numéro du restaurant familial. - ‘Aiba chinese food’ que puis-je pour vous ? - Yusuke, c’est Nino, dis-je reconnaissant la voix du petit frère de Masaki. Est-ce que ton frère est encore là ? - Non il vient de repartir Nii-no-chan, dit-il, il y a un problème. - Non, il a juste oublié son portable et comme je dois lui demander un truc pour demain je tentai ma chance à tout hasard. Salue tes parents de ma part et travaille bien. A bientôt. Bon je n’avais plus qu’à l’attendre chez lui il devrait plus tarder… Mais une heure plus tard il n’était toujours pas là. Par contre, j’avais vu débarquer Sho-kun qui tournait à présent en rond dans le salon me racontant pour la quatrième fois leur discussion et ce qui en avait résulté. A bout de nerf, je finis par le laisser dans l’appartement et je redescendis pour constater que la voiture était de retour. Aiba avait dû partir faire un tour dans le quartier et je décidai d’en faire autant. C’est alors que la nuit tombait que je l’aperçus, assis sur les dernières marches d’un escalier fouillant avec nervosité ses poches. Soulagé de le voir en forme, je descendis calmement vers lui. Alors que j’arrivai à sa hauteur, il se retourna et manqua de dévaler les trois marches qui restaient avant de regagner la terre ferme. J’eus juste le temps de le rattraper puis, une fois stabilisé, je sortis son portable et lui agitai sous le nez : - C’est ça que tu cherches ? - Il était où ? - Dans le pantalon qui traine dans ta chambre. Sho cherche à te joindre depuis que t’es parti de la Jimusho. T’aurais pas pu attendre deux minutes de plus pour qu’il digère ce que tu lui avais balancé ? Franchement, je sais pas lequel est le pire des deux… On rentre chez toi et cette fois-ci, laisse-le s’exprimer par pitié. Je remorquai mon ami jusqu’à son appartement, puis m’étant assuré que Sho et lui était dans la même pièce je les quittai pour me précipiter à ma voiture et rouler jusqu’à l’immeuble où devait m’attendre Aëlle.
Voilà pour aujourd'hui. Bonnes fêtes! | | | Dim 5 Jan - 12:31 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Oups... J'avais oublié de poster hier... Du coup je décale mes posts de 24h...Voici le chapitre du jour... bonne lecture! - Chapitre 36:Moshi Moshi:
En arrivant devant son immeuble Riida m’avait proposé de déjeuner avec lui et j’avais accepté à condition que ce soit rapide. Sortant de l’immeuble deux heures plus tard, je croisai Emmanuelle et son mentor qui descendaient d’un taxi. - Aëlle-san ? Où est Nino ? Il ne devait pas vous rejoindre pour le déjeuner ? - Si, si mais Sho-kun l’a appelé et il a dû partir. Du coup nous allons déjeuner chez moi et Nino nous rejoindra dès qu’il le pourra. - Soka. Qu’est ce que c’est que cette histoire encore ? Après avoir quitté les deux femmes j’appelais Nino pour en savoir plus mais son portable me bascula directement sur la messagerie. Sur le chemin de mon salon je retentai sans succès. Un peu inquiet, j’appelai alors Riida pour qu’il prenne le relais puis j’entrai juste à l’heure pour ma séance de détente avant le début de la tournée. - Matsumoto-san, bienvenue. Vous pouvez vous installer… Nous commençons par un massage du cuir chevelu ? ***********
Après l’appel de Jun, je tentai à mon tour de joindre Nino sans plus de succès que lui. Puisqu’il n’était pas joignable, je n’avais plus qu’à attendre un peu et le rappeler plus tard s’il ne m’appelait pas avant. Je décidai alors de profiter de mon après midi pour dessiner un peu. Je m’installai sur la terrasse avec mon chevalet et ne relevai la tête de mon ouvrage que lorsqu’une sonnerie persistante atteignit mon cerveau : celle de Jun. - Moshi, moshi, Jun ? Je te manque déjà ? - (…) - Nino ? Je n’ai pas réussi à le joindre toute à l’heure… je comptais réessayer un peu plus tard. - (…) - Quoi? L’heure ? Il est presque… 17h00 … hein déjà !? - (…) - OK, je vais me renseigner. Après avoir raccroché je rentrai mon matériel rapidement puis je traversai le palier pour frapper à la porte de ma voisine. Quelques instants plus tard, le piano se tut et la voix d’Aëlle se fit entendre de l’autre côté de la porte. - Oui ? Qui est-ce ? - Ohno desu. A ces mots je l’entendis déverrouiller la porte, puis son visage apparut et je repris - Excuse-moi Aëlle-chan, mais, as-tu eu des nouvelles de Nino ? - Non, pas encore. - Un problème avec votre ami ? demanda la voix de Kanno-san ; celle-ci apparaissant à son tour dans l’entrée. - Non, je ne crois pas, enfin je ne sais pas. C’est vous qui êtes les dernières à l’avoir vu aujourd’hui je crois. Je voulais savoir si vous aviez plus de renseignement. Jun-kun a essayé de le joindre mais sans succès depuis que vous l’avez croisé toute à l’heure. - Excusez-moi de me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais, vous ne pouvez pas le laisser respirer. Tout ce que nous pouvons vous dire c’est qu’il avait très certainement une bonne raison pour qu’Aëlle l’ait laissé partir ce midi. Et nous ne la lui avons pas demandée. Si Aëlle lui fait confiance, vous pouvez peut-être en faire autant, non ? - Sensei… soupira-t-elle en souriant, puis se tournant vers moi elle ajouta : Ohno-kun, veux-tu l’attendre avec nous ? Ce disant, elle m’invita à entrer et nous nous installâmes dans le salon. Pendant qu’elle partit dans la cuisine chercher de quoi nous hydrater, je regardai autour de moi et souris en voyant l’importance de la musique dans la pièce. Quelque part, elle m’évoquait vraiment l’appartement de Nino et je comprenais pourquoi il avait pu se sentir si bien, ici. Ils avaient bien plus en commun tous les deux, que ce que l’on pouvait croire. De retour dans le salon, Aëlle-chan déposa devant moi un verre de jus de fruit et reprit : - Je suis sûre que s’il ne nous a pas contacté, c’est qu’il n’en avait pas le temps. Je connais Nino depuis moins longtemps que toi, mais … - … mais tu as raison et c’est juste qu’avec la tournée, Jun est encore plus stressant et stressé que d’habitude. Il a peur qu’un problème ne surgisse. - … je crois … que justement, c’est ce que Nino-chan est parti résoudre. Faisons lui confiance. Puisqu’il n’y rien d’autre à faire si ce n’est attendre, autant le faire en agréable compagnie. C’est ainsi qu’après avoir brièvement appelé Jun pour le tenir au courant et le rassurer, je me retrouvais à discuter avec les deux musiciennes.
***********
Yabaï ! Avec tout ça j’ai oublié d’appeler Oh-chan à propos du dîner de ce soir. Profitant d’un feu rouge, j’attrapai mon portable qui avait cessé de sonner depuis que Sho m’avait rejoint chez Masaki et ce fut en voulant lancer l’appel que je m’aperçus que je n’avais plus de batterie. Maugréant contre cette dernière, je branchai le chargeur sur l’allume-cigare et me fis klaxonner par la voiture de derrière : le feu était passé au vert. Je démarrai et, au feu suivant, pus enfin rallumer mon portable. Re- Yabaï 15 appels en absence, dont 13 de Jun, il allait faire tout un foin je sentais. Bon d’abord appeler Riida ensuite Jun. - Moshi, moshi, Riida ? Gomen je n’ai pas vu l’après midi passer. Je voulais te dire pour ce soir… - (…) - Hein on est invité chez Aëlle ? Comment tu sais ça toi ? Bon de toute façon j’arrive dans un quart d’heure si je continue à me prendre tout les feux… Je dois encore appeler Jun je sais pas pourquoi mais il a essayé de me joindre toute l’aprèm. Ja ! Cette bonne chose de faite, je composai le numéro de Marvelous. Il décrocha à la première sonnerie et commença par me noyer sous une avalanche de questions et de reproches que je n’écoutai qu’à moitié. Le flot passé, ayant saisi l’essentiel mais ne voulant pas mêler Jun aux problèmes du Sakuraiba, je noyai le poisson et raccrochai enfin en vue de l’immeuble.
Une fois sur le palier, je regardai les deux portes me demandant par laquelle commencer quand j’entendis le rire d’Oh-chan jaillir de l’appartement d’Aëlle. Je souris et me dirigeai alors résolument vers celui-ci. Je frappai, puis entre sans attendre de réponse, entrai. J’eus juste le temps de lancer un « Tadaïma » avant qu’un voile noir passa devant mes yeux et que je m’effondrai essayant, sans grand succès, de me rattraper au meuble à chaussures. A demi conscient, je réalisai qu’à part une tasse de café et un yaourt ce matin, je n’avais rien avalé depuis hier soir, les émotions de l’après midi faisait le reste.
Voilà... A plus... :bye: | | | Sam 11 Jan - 13:11 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Je suis à l'heure cette semaine! et le nouveau chapitre aussi Alors Enjoy! - Chapitre 37: Malaises...:
- Nino ? Je me levai et me dirigeai précipitamment vers l’entrée sous le regard étonné de mes invités. Couvert par le bruit de nos voix j'étais apparemment la seule à avoir entendu l’arrivée de ce dernier. - Nino-kun ? Daijobu ? Seul le souffle d’une respiration à peine audible me répondit, heureusement je perçus les pas d’Ohno-kun derrière moi. Celui-ci avait dû se lever quand j’avais appelé Kazu pour la seconde fois comprenant qu’il y avait quelque chose d’étrange. - Nino ! Oh ! A quoi tu joues ? C’est pas drôle ! - Pas mangé, sucre… murmura soudain la source de notre inquiétude. Pendant que Riida soutenait son gamer de colocataire jusqu’au canapé je me dirigeai vers la cuisine et revins rapidement avec un verre de jus de fruit. Ayant confié au plus vieux la tache de le faire absorber à son ami je retournai dans la cuisine préparer de quoi nourrir mes invités et accessoirement remettre sur pied l’idiot, pardon, l’idole de ma vie. Au passage, j’avais récupéré mon portable dans le but de joindre le seul autre Arashi dont j’avais le numéro : Aiba-kun ; mais un bruit de pas m’interrompit dans mon projet. - Aëlle, à quoi vous jouez tous ? C’est quoi cette histoire ? Est-ce que le fait que vous ayez été tous inquiet pour Ninomiya cet après midi a un lien avec son malaise ? Peux-tu m’… - Sensei, gomen. Je voudrais justement essayer d’en savoir plus à propos de cet après midi. - Bien, je vais vous laisser pour ce soir alors. Mais n’oublie pas de parler des conditions avec lui, et n’oublie pas de m’appeler pour me donner des nouvelles, ou si vous avez un problème, ne ? Sur ce, elle m’enlaça. Je l’entendis ensuite saluer les idoles qui se trouvaient dans mon salon, puis la porte se referma. Quelques instants plus tard, je portais mon téléphone à l’oreille et, après un certain temps la voix d’Aiba se fit entendre. « Yo ! Je ne suis pas disponible pour le moment mais laissez-moi vos coordonnées et je vous rappellerai quand j’aurai ce message. Ja » Arrgh un répondeur… je les haïssais… Par réflexe, je coupai la communication sans même attendre le bip puis je fis le point. Si je voulais des réponses il fallait, soit interroger Nino, et il n’était pas en état, soit interroger Sho-kun, et pour cela récupérer son numéro. Et comme Aiba-chan ne répondait pas je n’avais plus qu’à le demander à Ohno-kun. Ce fut à ce moment que l’objet que j’avais dans la main se mit à vibrer tout en braillant « Aiba ! Aiba !... » Je décrochai. - Moshi, moshi ? - Aëlle-chan ? Pourquoi m’as-tu appelé ? Désolé j’étais… occupé. J’entendis au loin une exclamation rapidement étouffée. - Excuse-moi, tu sembles être en bonne compagnie alors je ne te dérangerai pas longtemps. Pourrais-tu me donner le numéro de Sho-kun ? - Pas la peine me dit-il. Puis éloignant le téléphone de sa bouche il dit à la personne se trouvant dans la pièce « c’est pour toi ». - Moshi, moshi ? - Sho-kun ? C’est Aëlle. Je voulais savoir … Est-ce que tu peux me parler de l’urgence de ce midi ? … - Je sais que normalement je ne devrais pas m’en mêler mais Nino était avec moi quand tu as appelé, et il vient d'arriver pour tomber d’inanition dans mon entrée donc… - Quoi il a recommencé ? C’est pas vrai… - Non, c’est pas grave je crois, ne t’inquiète pas… - J’ai compris. C’est de ma faute, j’ai appelé ce midi parce que je n’arrivais pas à joindre... une connaissance commune avec laquelle j’avais eu des mots, ou plutôt un malentendu. Par la suite Nino m’a aidé à la retrouver et une fois cela fait, il est reparti. Dis-lui que tout s’est arrangé s’il te plait. - Ok, bonne soirée à… vous deux, dis-je avant de raccrocher le sourire aux lèvres. Pour ces deux-là les fictions semblaient être devenue réalité…
************ - Qu’est-ce qu’elle te voulait Aëlle-chan ? me demanda mon ami en me collant pire que Nino dans ses grands jours de « gluage ». - Savoir … je m’arrêtai dans mes explications. J’hésitais à lui en dire d’avantage car si je m’en voulais déjà pour n’avoir pas fait attention à Nino. Pour Masaki, ça allait forcément être pire… Mais ma réaction parlait pour moi, et si Aiba-chan avait une réputation de baka, ce n’était pas par manque d’intelligence ou de sensibilité ; il enchainait donc déjà. - ça a un rapport avec Nino-chan, c’est ça ? Il a un problème ? C’est à cause de nous ? - D’après ce que j’ai compris, il a fait un malaise en arrivant chez Aëlle-chan. A ces mots, Aiba se décolla de ma personne et fila dans l’entrée d’où il me cria : - Allons-y ! Je veux le voir. Je me levai et à mon tour me dirigeai vers l’entrée prenant le portefeuille et les clés de mon ami qui étaient posés sur la table basse. Puis une fois dehors nous nous dirigeâmes vers ma voiture. Flash back
Après le départ de Nino nous étions restés debout face à face mal à l’aise, Aiba baissant obstinément la tête. Après avoir soupiré secouant mes épaules de lassitude je m’avançai vers lui et l’obligeai à me regarder en face. - Masaki, écoute-moi. Ce midi je n’ai pas réagi et j’en suis désolé mais je ne m’attendais pas à ce que tes sentiments datent d’aussi loin. Les miens sont tellement récents en comparaison … Excuse-moi. … Le regard d’Aiba s’était illuminé à mes paroles jusqu’à mes derniers mots où l’inquiétude réapparut. Comprenant qu’il risquait de mal comprendre le sens de ces excuses je lui souris puis pris son visage entre mes mains. Enfin, délicatement, je déposais sur ses lèvres un baiser aussi léger que le battement d’aile d’un papillon, puis m’écartais pour observer sa réaction. Celle-ci fut rapide : il mit une main derrière ma nuque et à son tour m’embrassa. Cependant, lui mit toute sa passion dans ce baiser et nous retrouvâmes un peu plus tard essoufflé et affalé l’un sur l’autre en travers du canapé. Quand le téléphone nous surprit nous étions de nouveau en train de nous dévorer et Aiba n’eut pas le temps de répondre avant que celui-ci n’envoie le correspondant sur la messagerie.
Fin du Flash back
20 minutes plus tard, nous étions devant l’immeuble et Aiba se précipitait vers la porte de celui-ci à peine la voiture garée devant chez Riida.
A la semaine prochaine! | | | Sam 18 Jan - 9:41 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le nouveau chapitre... - Chapitre 38:Tragi-comédie:
C’était quoi ce coup de fil vaseux. D’abord il n’avait absolument pas répondu à mes questions, ensuite je pouvais renifler un problème à des kilomètres à la ronde quand il s’agissait du groupe et là j’étais sûr qu’il y en avait un. Je te jure ! à moins de 24h du début de la tournée ils allaient me rendre fou. Bon il n’y avait qu’un moyen pour le découvrir soumettre à la question ce petit cachottier. Je pris donc quelques affaires. Au bas de mon immeuble, je décidai de rejoindre à pied plutôt qu’en voiture celui d’Oh-chan afin de me laisser le temps de contrôler l’exaspération qui me gagnait quand je pensais à ce sale gosse et ses mystères. A peine un quart d’heure plus tard, j'étais arrivé devant l’immeuble et alors que je m’apprêtais à taper sur digicode je fus assailli par derrière. - Jun, toi aussi tu viens aux nouvelles ? C’est Riida qui t’as prévenu ? - Aiba, descends de mes épaules s’il te plait. ... Et, je ne comprends rien à ce que tu racontes d’abord. - Nino a fait un nouveau malaise, semble-t-il, et Masaki s’est précipité jusqu’ici. Vu son état, je ne pouvais que venir aussi… Je regardai les deux compères et ne pus ignorer la flamme nouvelle brillant dans les yeux de Sho quand il regardait Aiba. … …Oh non ! Ne me dites pas que… Comme si on n’avait pas assez de problèmes avec les histoires de Nino… Nous finîmes par monter et je vis mes amis se diriger non pas vers l’appartement de Riida mais vers celui Aëlle-chan. « Et ça continue… » soupirai-je. Bon. Restons calme pour le moment, et voyons de quoi il en retourne avant tout. Pas la peine de déclencher une dispute maintenant, ne… ! Arrivé devant la porte, Sho se retourna et me fit signe de les rejoindre alors qu’Aiba se jetait sur la sonnette. - Hai ! Qui est-ce ? - C’est nous ! Ouvre, Riida. A peine la porte était-elle entre ouverte, que l’hyperactif fonça droit vers le salon et nous arrivâmes à temps pour le voir se jeter sur un Nino blafard mais totalement conscient. Aëlle était assise à ses côtés. Une assiette d’Onigiri placée devant lui sur la table basse. - Qu’est ce qui s’est encore passé avec l’autre animal ? demandai-je à Oh-chan après l’avoir coincé à l’entrée du salon. - Cet idiot a encore oublié de se nourrir … hier et ce matin. Il a dit qu'il se sentait trop inquiet à cause du rendez-vous. Et por finir, ce midi, il a filé avant même de déjeuner à la suite d’un appel de Sho si j’ai bien compris. A ces mots, Sho qui n’était pas bien loin, pâli. - Nino, gomen. C’est de ma faute. … - Mais non, t’inquiète, c’est pas grave et puis j’aurai pu avaler un truc quand on poireautait chez Masaki… tu l’as bien fait toi … - J’aurai pu t’ob… - CA SUFFIT !! Ça y est j’ai explosé. J’exige que l’on m’explique ce qu’il se passe ici ! Nino explique-toi. Je vis ce dernier prendre cette attitude butée qui m’exaspérait tant… car on ne pouvait plus rien obtenir de lui quand il s’y enfermait. RHAA ! J’ai trop mal joué sur ce coup là ! Mais bon, moi aussi j’ai mon caractère… Soudain je l’entendis cracher. - Je ne dirai rien, ça ne te regarde pas !
************
Yabe ! Ils ne allaient pas recommencer leur guéguerre ces deux là. En plus c’était vraiment de ma faute toute cette histoire… Et cette andouille de Nino qui continuait à garder notre secret. Je regardai Masaki, qui, sentant mon regard, se retourna et lisant la question muette sur mon visage, pâlit, hésita un instant puis finit par acquiescer. Je ne savais pas si ça allait résoudre quelque chose mais au moins il n’y aurait plus de secret au sein du groupe. - En fait, dis-je en me rapprochant de Masaki, ce dernier ayant enfin quitté Nino pour faire de même. Aiba-chan et moi on … - JE NE VEUX PAS ENTENDRE CA ! Je te préviens Sho si tu oses dire ce que je crois que tu vas dire tu ne me verras pas demain ! - Demo… - Riida… Onegaï, dit soudain Nino. Ohno acquiesça et prit Jun par les épaules pour l’entraîner vers son propre appartement. Aiba et moi résumâmes rapidement les événements de la journée pour Aëlle et Nino; et surtout nous racontâmes ce qu’il s’était passé après le départ de celui-ci. - Bon, dit Nino se tournant vers Aiba et moi, alors ça y est vous avez enfin discuté et réalisé tant mieux mais les gars il va falloir faire gaffe. Pas que vous d’ailleurs… pour moi c’est pareil. La consigne de Johnny-san, c’est pas de vague pendant la tournée ou je vire les concernés, moi compris. Ne Aëlle ? - C’est exactement ça. Si on a une relation avec un quelconque membre de la tournée et que celle-ci entraîne la moindre vague les « perturbateurs » seront virés. C’est ce que m’a annoncé le président devant la cousine de Sho et Sensei… Alors, que devons-nous faire ? - A chaque fois, c’est la même chose mais il y a eu un scandale dernièrement à la JE pendant la tournée d’un autre groupe et du coup ça nous retombe dessus. - Surtout que c’est une longue tournée, donc, s’il y a un problème, ça risque de gripper la machine gravement, dit soudain une voix nasillarde derrière nous. Alors qu’avez-vous décidé ?
**********
Pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe ? Hein ! Qu’est ce que j’ai fait dans ma vie précédente pour devoir systématiquement m’occuper de ces deux gamins : le capricieux ou le colérique quand ils étaient en crise. Est-ce que c’était parce que c’était mon rôle en tant que leader ? En attendant, me voilà, une fois de plus, en train de servir de calmant à l’excité du moment. Dans un premier temps, je laissai Marvelous s’exprimer sans rien dire, mais en le regardant intensément. Comme attendu ce dernier se tut soudainement et me regarda. Là, je pus lire toute l’inquiétude qu’il éprouvait au sujet du groupe et de sa survie si un scandale venait à nous éclabousser. Je le pris alors dans mes bras et lui dis : - Ne penses-tu pas que les autres sont tout aussi inquiets ? Ne crois-tu pas que si Sho et Aiba n’avaient jamais osé se parler jusque là c’était en partie à cause de cela ? Et puis, tu connais Nino. Tu crois vraiment qu’il mettrait le groupe en danger bêtement. Je pense que ces trois là, ... non, ces quatre là ont pesé le pour et le contre avant de prendre leur décision. - Je sais mais c’est tellement risqué… Oh-chan j’ai peur… - Ma, qu’est ce qu’on risque si on reste soudé ? Je doute que Johnny-san prenne le risque de nous voir tous partir ? D’ailleurs, c’est aussi ce que pense Kanno-sensei, et elle le connaît depuis 25 ans, elle… Alors t’es prêt retrouver les autres ? - Oui il le faut de toute façon.
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- Jun-san, je suis désolée. Quelque part tout est de ma faute, j’en ai l’impression en tout cas. - Non. Ne t’inquiète pas, j’ai un sale caractère et puis ce n’est pas de ta faute. Tomber amoureux c’est magique non ? Bravo ! Vive Riida ! Il était vraiment bon dans ce rôle là. Je le savais puisqu’il utilisait aussi ses techniques de maître Jedi avec moi. - Notre tournée débutait demain et nous partions réellement dans 5 jours. C’est à ce moment là que les problèmes risquaient de commencer et qu’il faudrait être prudent. - A ce moment là, on restera chacun dans nos chambres promis. Les amitiés sont encore autorisées non ? Alors on pourra se voir quand même. Par contre, il ne faudra pas oublier les autres membres du staff. - Tout le monde est d’accord ? - Haï. - Bon, les gars je propose qu’on s’arrête là pour ce soir. Soyez prudent en rentrant ajouta-t-il en souriant au Sakuraiba. Puis après avoir jeté un coup d’œil à Ohno qui acquiesça discrètement, il me dit : Ton lit est occupé par moi ce soir, alors je veux bien le partager sauf si tu trouves un autre endroit pour t’accueillir. Puis, volant un Onigiri, il se dirigea nonchalamment vers la sortie, suivit de près par Oh-chan.
Voilà pour aujourd'hui | | | Ven 24 Jan - 12:55 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voilà le chapitre du jour... - Chapitre 39: Jeux interdits:
La sonnette retentit. J’ouvris et tombai nez à nez avec Jun. - Dépêche ! La voiture est là. On vient de sonner chez Riida. - OK. Bonjour quand même. - Ouais c’est ça. Grouillez. Je retournai dans le salon, laissant Matsujun devant la porte ouverte. - AËLLE ! T’es prête ? - J’arrive. Demo, tu es sûr que ça ne va pas poser de problèmes ? - T’es la voisine d’Ohno oui ou non ? - Oui. - C’est un secret à la J.E. ? Ou pour Johnny-san ? - Non. - Bon alors je vois pas pourquoi tu pourrais pas venir vu qu’on va au même endroit. - Peut-être parce que c’est la voiture des ‘Stars’ pas le bus du reste du groupe… - On s’en fout. Allez, viens. Je l’attrapai par la main et l’entraînai sur le palier où nous attendaient déjà Ohno et Matsujun. Ce dernier me lança un sac en plastique dans lequel j’aperçus quelques T-shirts et pantalons, de quoi me changer entre deux répétitions. Je le glissai dans mon sac et nous prîmes l’ascenseur. A quatre à l’intérieur, on fut bien obligé de se serrer et je profitai de nos derniers instants de répit pour déposer sur les lèvres d’Aëlle un baiser avant de l’enlacer. Dans le miroir du fond je vis se refléter Ohno qui après nous avoir jeté un coup d’œil, fixa le plafond un sourire rêveur aux lèvres. Quant à Jun il secoua la tête, soupira d’un air désabusé puis s’apercevant que je l'avais vu, il me fusilla du regard. - Aëlle, Nino, je vous rappelle qu’à l’instant où nous sortirons de l’ascenseur, je ne veux plus vous voir comme ça ou même vous tenir la main. - Mais, il faut bien que je guide Aëlle jusqu’à la voiture… - C’est moi qui m’en chargerai déclara Riida en nous obligeant à nous séparer au moment où les portes de l’ascenseur s’ouvraient.
***********
La main du Leader d’Arashi avait glissé sous mon avant bras et nous nous dirigeâmes vers la porte d’entrée. Quelques dizaines de pas plus loin nous nous arrêtâmes. Un frottement m’indiqua l’ouverture d’une porte et, toujours guidé par Riida, je me trouvai bientôt installée près d’une fenêtre. Ohno-kun se plaça à côté de moi tandis que j’entendis Nino ronchonner. - Pourquoi je dois m’asseoir à côté d’Oh-chan ? - Parce que c’est TA place. Pousse-toi, je passe derrière. Aah !... j’aimerais vraiment voir la tête de chacun d’entre eux. Rien que de l’imaginer je sentais un sourire se dessiner sur mon visage. Ce sourire s’accentua quand je sentis une main passer doucement dans mon dos et le caresser doucement. - Ne Aëlle-chan, qu’est-ce qui te fait sourire comme ça ? demanda une voix un rien railleuse venant de derrière. - Eto, Jun-san comment sais-tu que je souris ? - J’ai une parfaite vue de ce qu’il se passe devant moi grâce au rétroviseur. Oh-chan, fais ton boulot, s’il te plait. - Gomen Nino, tu as l’obligation, aujourd’hui, de garder tes mains sur ta console quand on n’est pas sur scène. Et ce, dès maintenant. - C’est pas juste. Il retira néanmoins sa main et j’entendis un zip puis le bip m’indiquant qu’il avait obtempéré et sorti puis allumé sa DS. Ce fut 20 minutes plus tard que nous nous arrêtâmes devant ce que Riida m’annonçait être l’immeuble de Sho-kun.
**********
- Ohayô ! - Ohayô mina ! Les deux compères grimpèrent dans la voiture leurs mains jouant à se frôler mais ce qu’ils ne savaient pas c’est que c’était la dernière fois de la journée qu’ils pourraient le faire. - Jun décale-toi s’il te plait. - Non. Il y a deux places vous pouvez choisir Sho tu préfères être à ma droite ou à ma gauche ? demandai-je en battant des cils et sourire de circonstance sur le visage. Et bien oui, si je ne pouvais pas les empêcher de tomber amoureux les ou les autres, je pouvais, au moins, les empêcher d’avoir un quelconque comportement suspect en ma présence et je n’avais pas l’intention de lâcher ces deux là de la journée… Et hier soir…j’avais fait promettre à Riida de surveiller Nino. En attendant Aiba-chan me jettait des regards de chien battu depuis que je l’avais empêché d’attraper les mains de Sho à trois reprises l’incendiant du regard en même temps. Sho, lui, s’était retranché derrière son journal. Quant à Nino il boudait devant sa DS et Aëlle en plus d’être aveugle était devenue sourde puisqu’elle s’était enfoncé des écouteurs dans les oreilles. La situation maitrisée, je pouvais enfin me détendre et allumais à mon tour mon mp3.
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Bon Jun avait décidé de nous garder dans le droit chemin. Si je comprenais ses intentions, je ne pouvais résister au regard triste de Masaki. Planqué derrière mon journal je sortis mon portable et tapai le message suivant : «Ma-kun, souris ! Aujourd’hui, c’est le premier jour de la tournée. Je … » Je m’arrêtai de taper devais-je vraiment l’écrire… Jusque là je ne lui avais pas encore dit ces mots là… Ah! j’avais trouvé : « … suis là ;-) » Satisfait, j’envoyai le mail et observai sa réaction par-dessus mon journal. Je le vis sursauter puis se mettre à sourire. Puis j’observai mes amis devant et je réalisai que Nino et Aëlle n’étaient pas côte à côte non plus. Etait-ce de leur volonté propre ou aussi une manigance de Marvelous. Dans tout les cas, cela ne faisait pas plaisir à Nino puisqu’il boudait manifestement depuis que nous étions arrivés. Il ne jouait même pas pour de vrai avec sa DS. Je me penchai soudain vers le siège devant moi où se trouvait Aëlle et, quand j'eus signalé ma présence en posant une main sur son épaule, elle retirera l’un de ses écouteurs. Je me penchai vers son oreille et lui chuchotai : « On vous a séparés aussi ? » Pour toute réponse elle hocha la tête. J’ajoutai alors ? « Si ça peut vous aider Riida s’est endormi il s’est écrasé sur l’épaule de Nino… » Puis je me renfonçai dans mon siège et repris mon journal et mon espionnage. Souriant en voyant soudain les mains du gamer reprendre vie sur la console et lui s’efforçant de maintenir un air boudeur et concentré.
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Jun et ses plans. Il m’énervait autant que son amitié m’était précieuse, et ce n’était pas peu dire. Que ce fut Aëlle et moi, ou Sho et Masaki, nous n’étions pas stupides au point d’avoir une attitude qui pourrait poser un quelconque problème devant le reste du staff. D’ailleurs nous en avions longuement discuté Aëlle et moi et avions décidé que la nuit dernière était la dernière fois que je serai dans son appartement avant la fin de la tournée. Alors, pourquoi avait-il décidé de nous fliquer comme ça. C’était ce genre de réaction qui me donnait envie de braver les interdits et j’étais sûr de ne pas être le seul dans ce cas là. En plus, le maton qu’il nous avait refilé n’était pas d’une efficacité à toute épreuve puisqu’il venait de s’endormir en s’affalant, comme d’habitude, sur moi. Cependant, je sentais encore un regard sévère fixer mes mains je ne pouvais donc pas reprendre mon petit jeu de tout à l’heure… Dommage… Aëlle, comme moi, avait l’air d’apprécier. Soudain je sentis quelque chose frôler mes reins. Réprimant un frisson et un piaillement je me statufiai. Puis la présence dans mon dos se fit plus ferme et je réalisai qu’une main s’y était glissée. Ma mauvaise humeur s’envola immédiatement et j’eus même une pensée reconnaissante pour Jun ; sans lui, Aëlle aurait-elle osé faire cela ? Durant la fin du voyage, je jouai frénétiquement pour ne pas trahir la main d’Aëlle me caressant le dos aux yeux toujours fixés sur moi.
A plus | | | Sam 1 Fév - 2:18 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Enjoy! - Chapitre 40:Blues feelings:
Nous étions partis de Tokyo depuis déjà une semaine et je commençais à me faire au rythme de la tournée. Les heures de voyage en avion, car ou Shikansen, les hôtels où nous ne faisions pratiquement que dormir avant de repartir. Heureusement qu’Ami-chan, la flutiste avec laquelle je m’étais liée d’amitié, partageais ma chambre, parce qu’autrement je passerais mon temps à me perdre. Depuis que nous avions quitté Tokyo je passai beaucoup moins de temps avec Arashi, ou, plus exactement, je passai exactement le même temps avec eux qu’Ami, Yamada ou les autres. On répétait, on jouait avec eux pendant le show, on déjeunait ensemble parfois, et à l’occasion on allait boire un verre. Ce que les autres ne savaient pas, c’était les heures que Kazu et moi, passions au téléphone, en direct parfois, mais le plus souvent en différé. Moi qui, jusqu’ici, détestais les répondeurs me étais mise à adorer le sien, et surtout le mien car à chaque pause, je pouvais y trouver un nouveau message. BONHEUR !!! Ce n’était pas toujours Nino d’ailleurs, Aiba m’en laissait régulièrement depuis qu’il avait réalisé que m’envoyer des mails ne servait à rien… Pourquoi communiquions-nous par répondeur … surtout parce que j’avais failli me faire griller par Ami dès le deuxième soir. Je m’étais installée dans la salle de bain, persuadée qu’elle dormait, pour discuter tranquillement de la journée quand elle était entrée s’inquiétant de ne pas me trouver dans mon lit et ayant vu de la lumière sous la porte. J’avais raccroché précipitamment, mais c’était trop tard, elle avait entendu le «J’ai envie de passer du temps juste avec toi » qui avait précédé son exclamation de surprise en me trouvant assise dos à la baignoire en train de bêtifier. De retour dans la chambre, j’avais été obligée d’avouer.
Flash back
- Alors t’as un petit ami. Comment il est ? Il fait quoi dans la vie. - Heu… - Quoi t’as quelque chose à cacher ? C’est pas quelqu’un du staff au moins ? - Non, non, c’est pas ça. Aucun risque. Un soupir de soulagement s’échappa des lèvres d’Ami. - Pourquoi y a quelqu’un qui te plait à toi, dans l’équipe ? - Heu… oui … mais c’est pas le problème … … Alors, raconte. - En fait on s’est rencontré il n’y a pas très longtemps et comme c’est le début de notre relation, c’est assez dur de ne pas le voir à cause de la tournée.
Fin du Flash back
Encore ce soir, nous venions de rentrer à l’hôtel après avoir mis au point les concerts de demain. Le sujet d’enquête préféré d’Ami revint sur la table à savoir en découvrir le plus possible sur mes amours.
- Propose-lui de nous rejoindre lundi prochain puisque c’est notre jour de relâche. - Impossible. Complètement inenvisageable, il ne peut pas venir : il bosse. Je me sentis rougir. Mais heureusement Ami ne pouvait pas le voir puisque nous nous étions couchées. - Je te repose ma première question alors. Il fait quoi dans la vie ? - Il est musicien. - Lui aussi. Soka. soupira-t-elle. - Pourquoi lui aussi ? Bon fini pour moi, à toi maintenant ; c’est qui celui qui te plait dans le groupe. Allez, avoue je suis sûre que c’est un des mecs de Mountblast. - C’est vrai mais lui ne me voit pas, il ne voit que toi. - Ah bon ? Vu que moi je peux pas le voir, c’est pas bien grave. Alors c’est qui ? - Non, je le dirai pas, du moins ce soir. En plus, on n’a pas le droit n’est ce pas ? - Comme tu veux. Oyasumi Ami. - Oyasumi Aëlle.
**************
Aahh !! Depuis qu’on s’était fait prendre par sa colloc’ nous communiquions surtout par boîte vocale mais cela ne m’empêchait pas d’attendre un appel de sa part. Moi j’étais tranquille puisque nous avions chacun notre chambre et là j’étais confortablement installé dans la mienne, vautré sur le lit fixant bêtement mon portable. Lundi on était de relâche est-ce qu’on allait pouvoir sortir tranquillement ou est-ce qu’on allait être fliqué… ? - Nino… Je venais de faire un arrêt cardiaque là. Comment il avait fait pour rentrer ? Pourquoi il débarquait comme ça dans ma chambre et à cette heure en plus. - Aiba-chan ? Va plutôt embêter Sho, là, j’ai sommeil. - Gomen. La voix mouillée de mon ami me fit réagir. Je me tournai et lui attrapai le bras avant qu’il ne disparaisse par la porte. - Matte ! Gomen. Tu as un problème ? Vas-y raconte. Je t’écoute. - … - C’est Sho-kun ? Vous vous êtes disputés ? - Non. Mais… c’est devenu impossible de le voir ou presque. J’en ai marre… Là encore j’ai voulu passer un moment avec lui mais arrivé devant sa chambre quand j’ai ouvert j’ai trouvé Jun sur le lit et Sho devant l’ordi. J’ai senti que j’étais de trop alors… C’est un Aiba sanglotant que je pris dans mes bras pour le consoler. - Baka… Tu sais quoi, je vais occuper Jun lundi et vous irez vous balader tous les deux à Tokyo, puisue le soir, Sho à son show. (OK elle est mauvaise mais là je suis crevé…) D’accord ? - Merci, Kazu. Dis, je peux rester ici cette nuit ? - Haï. Oyasumi, dis-je en me pelotonnant dans un coin du lit pendant que Masaki étalait sa carcasse de l’autre côté, heureux de ne pas être seul une nouvelle nuit.
*********** - Jun, tu vas squatter encore combien de temps ? Râlai-je dans l’espoir de le voir enfin dégager. Ça faisait maintenant 45 minutes qu’il était entré, soit disant pour me tenir compagnie, mais surtout pour empêcher Aiba de rester si l’envie lui prenait de débarquer. Et ça n’avait pas loupé. Il y avait deux minutes, la porte s’était ouverte et s’était refermée presqu’aussitôt. - Haï, Haï, j’y vais… Bonne soirée. Ne travaille pas trop quand même. Il était enfin sorti. J’attendis trois minutes guettant les bruits qui m’indiquerait que le casse-pied était bien couché de l’autre côté de la cloison. Et sortant à mon tour de la chambre, je me dirigeai vers celle d’Aiba. Je frappai mais personne ne répondit et la porte était verrouillée. Je tentai de le joindre sur son portable ‘love so sweet’ se mit à résonner de l’autre côté de la porte. Quel baka alors ! Mais tellement mignon… Le sourire niais qui s’était dessiné sur mon visage s’effaça quand je me rendis compte qu’à part la sonnerie il n’y avait aucun bruit qui sortait de la pièce. Il n’était pas là. Je fis demi-tour mais au lieu de rejoindre ma chambre et mon travail je frappai à celle de Riida. Celui-ci m’accueillit, m’invita à entrer et m’offrit une bière que j’acceptai. Assis face à face, chacun sur un lit, le silence se prolongeait jusqu’à ce que je me décide à le briser. - On est vraiment si peu discret pour que Jun se comporte ainsi ? - Je ne dirais pas tout à fait ça du moins pour toi. Mais Aiba ne fait pas dans la demi-mesure. Il est toujours tout sourire sauf quand il est en larme, et là, c’est encore pire. - Tu as raison. Je pense d’ailleurs qu’il est en train de pleurer chez Nino là tout de suite. - Si tu le sais, pourquoi tu n’y vas pas ? - Parce que Nino aussi a besoin de compagnie je pense. - Je peux y aller si tu veux ? - Non, parce que t’aurais aussi des problèmes, par contre, tu voudrais pas faire quelque chose pour lundi… j’aimerais bien me balader avec Aiba tranquillement. - On verra. Sans plus s’occuper de ma présence Oh-chan s’allongea sur le lit posant la canette sur la table de chevet et s’endormit dans les secondes qui suivirent. Quant à moi, ce furent mes réflexions qui firent que je me réveillai le lendemain dans cette même chambre. Quand je posai les pieds au sol je commençai par shooter dans la canette que j’avais fait tomber en m’endormant.
Voilà... | | | Ven 7 Fév - 0:56 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voilà J'ai eu l'envie alors sans plus attendre voici la suite de l'histoire et vivement ce soir (pour moi) j'ai un week end de 4 jours!!! - Chapitre 41: Fugue en DoM:
Alors que je venais de jouer mes dernières notes de la soirée, je me levai rapidement et me dirigeai vers la loge pour être la première sous la douche. J’avais beau ne pas être sous les feux de la rampe cela faisait 4h00 que je subisssais la chaleur des projecteurs et je ne tenais pas à subir de remarques désagréables pendant les deux heures qu’allait durer le trajet qui allait me ramener à Tokyo. Par contre, je n’avais qu’un quart d’heure pour être à la sortie où m’attendait un taxi : je volai donc à travers les couloirs, attentive aux bruits m’entourant pour ne pas heurter quelqu’un par inadvertance. 10 minutes plus tard, je sortais de la loge un sac de voyage à l’épaule pour me diriger vers le hall quand je fus arrêtée par Ami que je pris par le bras et tirai vers la sortie pour ne pas perdre de temps. - Aëlle, tu es sûre que tu ne veux pas que je t’accompagne au moins jusqu’à la gare ? - Haï. - Mais tu ne connais pas la gare… - Je demanderai de l’aide si jamais je me perds… - Aëlle-chan, Ami-san, Otsukare sama deshita, prononça une voix grave derrière nous alors que nous atteignions le hall. - Otsukare sama deshita. - Vous partez déjà, Sakurai-kun ? - Oui je dois prendre le train pour Tokyo ce soir. J’ai News Zero demain et des choses avant… - Soka. … Ano, vous pourriez peut-être escorter Aëlle-chan jusqu’au train alors. - Tu pars aussi ? - Oui. Un rendez-vous… - … Avec son petit ami me coupa Ami. Il l’attend à l’arrivée. Ne Aëlle-chan ? - Haï, fis-je en me mordant les lèvres. Cette comédie me mettait de plus en plus mal à l’aise et Sho-kun dut s’en apercevoir car il reprit la parole. - Allons-y alors ! Je vous promets de prendre soin d’Aëlle-chan, Ami-san. - Osaki ni shitsurei shimasu - Appelle-moi quand tu seras arrivée et quand tu sauras quand tu reviens, d’accord ? - Oui, maman. Et fuyant vers la sortie je grimpai rapidement dans le taxi qui nous attendait, Sho et moi devant la porte.
************
Ayant établi un plan depuis quelques jours et avec le soutien muet mais pratique de Riida ; Sho, Masaki, Aëlle et moi prévoyions de nous évader à la barbe du grand Matsujun et du staff le temps d’une journée et deux nuits. Pour ne pas éveiller les soupçons, Aëlle et Sho devaient partir devant. Tous deux avaient des autorisations officielles pour s’absenter. Pour Aiba et moi nous jouions le tout sur notre évasion. Le staff n’avait rien à dire mais Jun n’allait pas être aveuglé par le jeu d’Oh-chan très longtemps je le craignais. Enfin on verrait. Le tout c’était de partir avant qu’il ne s’en aperçoive. Depuis hier, Aiba et moi avions décidé d’occuper la seconde loge du groupe. Jun, ayant encore Sho sous la main, n’avait rien pu objecter et d’ailleurs n’avait rien essayé. Dès la fin du concert nous filâmes donc dans celle-ci et, dès que nous eûmes remis nos costumes aux mains des stylistes nous eûmes le champ libre. Quand, 20 minutes plus tard, nous franchîmes la porte de la loge j’entendis Oh-chan proposer à Jun une balade en mer pour le lendemain. - Pour que tu reviennes noir comme la dernière fois ? Pas question. - Alors que dirais-tu de faire un tour au centre commercial Matsuzakaya ? Après tout c’est ici la ville d’origine de l’enseigne. - Pourquoi pas ? Aiba croisa mon regard et un même sourire éclaira nos visages. Jun adorait faire du shopping il n’aurait définitivement pas le temps de s’occuper de nous avant demain soir. Quant à cette nuit j’avais tout à l’heure « officiellement » proposé à Masaki d’aller boire un verre pour noyer nos chagrins respectifs. Après un rapide passage dans la loge des deux autres pour leur signaler notre départ et leur souhaiter une bonne nuit. Nous partîmes vers la sortie, où, cachés sous des chapeaux nous prîmes un taxi pour rejoindre la gare avec pour tout bagage celui que nous avions habituellement après nos concerts.
***********
Arrivés à la gare je me dirigeai vers un guichet pour acheter 2 billets pour le dernier Shinkansen et échanger le mien et celui d’Emmanuelle afin que nous soyons tous les quatre ensemble. Une fois cela fait nous n’avions plus qu’à attendre nos amis et pour cela je la guidai vers une chaîne de café américaine dont la boutique était, dans cette gare, ouverte jusqu’au départ du dernier train qui était justement le nôtre. - Ano Sho-kun ? Tu penses vraiment qu’on a le droit ? - C’est évident que non, mais du moment qu’on ne se fait pas remarquer, qui peut nous reprocher quelque chose ? Dis-moi Aëlle-chan, quelle est la première chose que tu as appréciée chez Nino ? demandai-je pour changer de sujet et parce que ma curiosité à propos de cette histoire était sans borne. Elle rougit adorablement, et finit par répondre. - Sa voix. Oui je sais ; c’est bateau puisque vous êtes chanteurs, mais c’est le premier de vous cinq dont la voix m’a charmée. - Et ce qui te plait le plus chez lui ? Tu n’as pas le droit à deux fois la même réponse. - Ses mains. - Ah bon ce n’est pas son sale caractère ? - Rhooo Je ris et Aëlle se joignit à moi quand nous fûmes coupés par un air de piano jaillissant du téléphone d’Aëlle. - Moshi, moshi ? - (…) - 5 minutes ? Ok je transmets. A tout de suite. - C’était Nino ? - Haï. Ils sont à 5 minutes de la gare on doit les retrouver devant l’entrée sud. - Allons-y alors. Au fait je pensais que tu aurais mis un de ses solos comme sonnerie. - C’est ce que j’avais fait avant. Mais j’ai changé depuis le début de la tournée. Ça pourrait être bizarre si je recevais sans arrêt des appels de Niji non ? Ami aurait tout deviné depuis longtemps autrement. Cette sonnerie aussi a du sens d’ailleurs…
En discutant j’avais récupéré le sac d’Aëlle que j’avais mis en bandoulière après avoir remis mon ordinateur sur mon dos confiant à Aëlle le petit sac contenant mes tenues de rechange. 10 minutes plus tard, je le récupérais après avoir remis celui d’Aëlle à Nino et deux par deux, mains dans la main nous montâmes dans notre train.
***********
Arrivés à la gare de Tokyo, nous réajustâmes casquettes et lunettes par habitudes puis sortîmes pour trouver des taxis. Au moment de nous quitter Sho et moi nous murmurons un "sois prudent" réciproque puis j’entrai dans la voiture : Direction l’appartement d’Aëlle. Une fois dans l’ascenseur je pris ses lèvres et ne m’en détachai que lorsque les trépidations de l’ascenseur s’arrêtèrent et que la porte s’ouvrit à notre étage. Là, enlacés et dans la pénombre je la laissai nous diriger vers la porte de son appartement quand je trébuchai sur un obstacle et m’étalai de tout mon long entrainant Aëlle avec moi. - Ite ! - Aïe ! - Aïe !
To be continued.... ... Mais comment? A vos stylos pour hypothétiser... | | | Ven 14 Fév - 15:58 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le nouveau chapitre en cette toute toute fin de journée... (23h51) - Chapitre 42:Fabien:
- Fabien ? Qu’est ce que tu fais là ? - Oui c’est moi, ça fait des heures que je t’attends et il fait froid même ici. Ce que je fais là ? Je t’ai appelé et laissé un message il y a deux jours pour confirmer ma venue que je t’avais annoncé dans un mail il y a 10 jours. - Je suis absente depuis pratiquement 3 semaines j’ai pas accès à mes mails, désolée.
Bon je faisais quoi moi, c’était qui cet étranger avec qui Aëlle discutait depuis notre chute… Je ne comprenais pas un mot de ce qu’ils racontaient puisqu’ils discutaient à toute vitesse et … en français je supposais… Mais avec elle, rien était sure. Comme ils semblaient avoir oublié mon existence je décidai de leur rappeler, mais d’abord allumer la lumière. Je me ramassai et me dirigeai vers le point lumineux qui indiquait la présence d’un interrupteur. La lumière se fit et, à 3h00 du matin, elle me transperça les rétines. Un gémissement de douleur comparable à celui que j’avais retenu se fit entendre et je constatai que l’inconnu était tout aussi sensible à la luminosité que moi. - Ano Aëlle-chan, c’est qui ? - Oh Nino. Gomen. Tu ne t’es pas fait mal en tombant ? - Non. Mais t’as pas répondu à ma question. - Entrons à la maison et je ferai les présentations, décida-t-elle. Elle se releva à son tour et se dirigea précautionneusement vers la porte pour l’ouvrir. - Dozo. L’étranger et moi pénétrâmes dans l’appartement. Il n’était pas très grand pour un européen moins d’1,75 m, un peu trapu, cheveux châtains et les yeux chaussés de lunettes furent mes premières impressions. Une fois dans l’appartement, je me déchaussai et attrapai dans le placard deux paires de pantoufles avant d'en tendre une à l’invité. Puis je me dirigeai vers le salon pour m’installer dans le canapé. Aëlle, suivie de l’autre, s’avança à son tour et me rejoignit. - Fabien, Ninomiya Kazunari Nino, Fabien Hochsee mon grand frère… Un soupir de soulagement s’échappa involontairement de ma poitrine, c’était son frère… - Asseyez-vous tous les deux je vais faire du thé. - Non j’y vais. Retrouvez-vous tous les deux…
*********** - Aëlle, c’est qui ce nain ? - Fab’ t’arrête tout de suite ou je te fous dehors. - C’est pas des manières pour accueillir son frère quand on l’a pas vu depuis 6 mois… - Peut-être, mais je ne te permets pas d’insulter mes… amis. - Ce n’est vraiment qu’un ami ? - A ton avis à trois heures du mat’ ? - OK question stupide… Mais justement… - Fabien !!! D’ailleurs t’as pas répondu à ma question de tout à l’heure. Nous discutions dans cette langue qui nous était propre à mon jumeau et moi mêlant français, allemand et aussi d’autres langues des pays où nous avions vécu mais jamais celle du pays dans lequel nous étions. Même les parents avaient renoncé à nous comprendre, mais j’étais sûr que Nino devait bouillir de ne pas savoir ce que nous racontions… - On devrait parler japonais puisque Nino est là repris-je. - Demo… - Justement et réponds ! Pourquoi débarques-tu comme ça à l’improviste ? - Parce que j’avais quelque chose d’important à t’annoncer et que je ne voulais pas le faire au téléphone. Et qu’en plus, je n’arrivais pas à te joindre. Alors Ninomiya-san que faites-vous dans la vie ? Je suis sûr de vous avoir déjà vu quelque part pourtant… Nino, venait de rentrer dans la pièce et Fabien me le signalait ainsi, invitant mon ami à nous rejoindre. Je sentis un mug m’être inséré entre les mains puis le canapé s’enfonça légèrement à mes côtés - Je suis une idole, annonça-t-il comme d’autres annonceraient qu’ils travaillaient dans un bureau, et vous ? - Informaticien. 3…2…1… J’entendis mon frère s’étouffer avec sa tasse. Il venait de réaliser ce que Kazu lui avait jeté au visage mine de rien. Je lui tapotai le dos et pour l’aider et relançai aussitôt la conversation. - C’est aussi un vrai Geek. J’ai dû subir son amour pour les jeux vidéos et l’informatique depuis qu’on nous a offert notre première game-boy. - Et moi tes gammes, tes arpèges et tes crises de rage quand tu n’y arrivais pas. - Heu… si je suis de trop je vais aller me coucher chez Riida. - Non reste. Tu fais quoi, Ni-chan ? - Moi non plus, je ne suis pas seul… Je rentre à l’hôtel. On pourrait se voir dans quelques heures ? - Haï, je propose un brunch vers 13h00 ici ça te convient ? - Oui, à tout à l’heure. Après m’avoir embrassé, et salué Nino, mon frère partit, enfin. Pour la première fois depuis des semaines, je me retrouvai seule avec Nino dans cet appartement. Le silence s’était établi entre nous et pour le rompre je demandai : - Tu veux te doucher en premier ou après ? - Vas-y d’abord. Je dois récupérer quelques fringues chez Oh-chan. Je reviens vite. Il se leva et quelques instants plus tard la porte de l’entrée se referma doucement. Je me levai à mon tour, et me dirigeai pensivement vers la salle de bain, quand je pensai à mon sac de linge dans l’entrée. Je passai le récupérer, le vidai dans la machine, lançai celle-ci puis allai finalement sous la douche.
************
10 minutes plus tard, j'étais de retour chez elle. Ces quelques minutes m’avaient permis de faire le point. Alors Aëlle avait un jumeau. C’est vrai qu’ils se ressemblaient. Ils avaient les mêmes yeux bleus entre autres. Par contre, était-ce vraiment une bonne idée ce repas demain… De toute façon je n’avais pas le choix. J’écoutai les bruits de l’appartement pour déterminer l’emplacement de mon amie. Un ronron provenait de la buanderie et un bruit de cascade de la salle d’eau. Je m’approchai de ce dernier et frappai à la porte. - Tadaima - (…) - Aëlle ? Le bruit de la douche s’arrêta. - Je peux entrer ? - Un instant je m’habille. Dozo. Je poussai la porte et vis Aëlle recouverte d’un peignoir en éponge blanc Je m’approchai et lui susurrai « tu ne voudrais pas me rejoindre ? » puis je m’éloignai et m’effeuillai avant d’entrer dans la cabine. Une petite voix timide murmura alors : « Je peux ? »
Voilà pour aujourd'hui... Alors vos impressions?? N'hésitez pas , laissez un comm' | | | Ven 21 Fév - 15:21 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Comment ça va? Voici le chapitre du jour!!! et la réponse à certaines questions ou pas... Dozo - Chapitre 43: Brunch sur les chapeaux de roues:
Une lueur agressait mes rétines malgré mes paupières closes, cependant je ne bougeais pas. Je me contentais de me rapprocher du corps qui reposait à mes côtés afin d’enfouir mon visage dans sa chevelure. Cependant une idée fit peu à peu surface déchirant les dernières brumes du sommeil : Quelle heure était-il pour que le soleil tape ainsi sur une fenêtre exposée plein sud ? Soudain inquiet, j’ouvris un œil et regardai le réveil qui trônait à quelques dizaines de centimètres de moi. 12h45. -12h45 !! Je secouai alors ma compagne, en proie à une panique soudaine. - Aëlle-chan ! Aëlle, réveille-toi ! J’ai une question extrêmement importante à te poser. - Nani ? grogne-t-elle. - Ton frère est-il aussi ponctuel que toi ? Car si c’était le cas on était mal : Aëlle n’était jamais à l’heure, elle était toujours… … en avance de cinq, dix minutes. - Non, il tient de mon père il est toujours à la bourre surtout quand il a rendez-vous avec moi d’ailleurs. Nande ? répondit-elle toujours enfouie sous les draps les yeux clos - Parce qu’il est sensé arriver dans moins d’un quart d’heure. Mon annonce lui fit l’effet d’un électrochoc et la jeune femme alanguie sous les draps la seconde précédente fit place à un cyclone. Elle se jeta d’abord sur le réveil dont elle actionna la voix, qui lui confirma mes propos, puis, se drapant dans le drap elle partit à la recherche de son peignoir qui se trouvait au sol au pied du lit. Ainsi vêtue elle m’annonça : -T’as 5 minutes pour te doucher et 2 de plus pour t’habiller pendant ce temps je fais le point de mes réserves et une liste de courses que tu iras faire pendant que je passerai à mon tour dans la salle de bain. Grouille, il sera peut-être en retard, mais s’il est avec qui je crois, ce ne sera pas de plus de 5 minutes. Puis, filant vers la cuisine, Aëlle m’abandonna ; abasourdi par cette facette d’elle que je ne connaissais pas encore. Me secouant, j’obéis néanmoins et quand je sortis de la salle de bain elle m’attendait un MP3 à la main. - La liste est dedans ; appuie sur play pour l’avoir. Puis me fourrant ce dernier dans la main droite et un sac dans l’autre, elle me poussa en direction de l’entrée avant d’entrer à son tour dans la salle de bain où j’entendis l’eau couler avant même d’atteindre la porte. Une fois sur le trottoir, je mettais mes écouteurs tout en me dirigeant vers le supermarché le plus proche : « Kazu-chan, dirige-toi immédiatement au rayon frais et prends-y des œufs, du lait, du jus d’orange, et enfin du beurre salé. » Du beurre salé ? On trouve ça ici ? Ayant déconnecté pendant une seconde, mais la voix d’Aëlle ne s’étant pas arrêtée pour autant, je remis le message au début et écoutais la suite. « …salé. Ensuite va chercher un sac de pain de mie et va payer, l’argent est dans le sac. En passant devant le rayon primeur prends une laitue et des tomates-cerises. Sur le chemin du retour, passe par la boulangerie pour acheter une grande brioche. Je t’aime, fais-vite. » Une fois dans le supermarché, je constate que le circuit d’Aëlle était parfaitement calculé. L’ordre des produits correspondait à celui de sa liste et c’était en un temps record que j’exécutai ses ordres : moins d’un quart d’heure après ma sortie de l’appartement, j’étais de retour devant l’immeuble… mais pas tout seul… un couple y est arrivé également. - Konnichi wa. - Konnichi wa Hochsee-san, Mademoiselle. - Konnichi wa, bredouilla la demoiselle accrochée au bras du frangin, les yeux vissés au sol et rougissant telle une écrevisse plongée dans l’eau bouillante. Quelque chose me disait que je n’étais pas un inconnu pour elle. Nous montâmes dans un silence pesant, un sourire indéchiffrable et déplaisant s’étant dessiné sur le visage du frère d’Aëlle quand il avait remarqué la présence du sac de course à mon bras. Arrivé au sommet de l’immeuble, nous fûmes assaillis par ‘Crazy moon’. Là, prenant soudain la direction des opérations, le jumeau décrocha son amie de son bras et se bouchant les oreilles pénétra dans l’appartement. 5 secondes plus tard, la musique se calma laissant apparaître le ronron de l’aspirateur qui se tut à son tour quelques instants plus tard. - Nii-chan ! Hélène est avec toi, on dirait… - Comment le sais-tu ? Non, ne dis rien, je suis presque à l’heure c’est pour ça. - Gagné. Hélène comment vas-tu ? - Bien et toi ? - Attends deux secondes… dit-elle une fois l’avoir enlacée. Nino-chan, merci pour les courses, dit-elle en se dirigeant droit vers moi. Elle me prit le sac des mains puis se retourna vers nos invités. Hélène, je suppose que tu sais qui est le jeune homme derrière moi, n’est ce pas… Nino voici une fan française d’Arashi, ma meilleure amie et la fiancée de mon frère : Hélène. Les garçons, allez jouer dans le salon pendant que nous, on se met au repas. Ça vous va ? Je vis Aëlle entrainer son amie dans la cuisine, et cinq secondes plus tard un cri vite étouffé suivi de deux gloussements nerveux, se fit entendre. Alors que je levai les yeux au ciel, je m’aperçus que mon compagnon d’infortune en avait fait autant. - C’est toujours comme ça quand elles sont ensembles… depuis qu’Aëlle est ici. - Vous vous connaissez depuis longtemps ? - Avec Aëlle ? Depuis toujours, on est jumeaux, répondit-il me défiant du regard de reposer la question. Et vous, comment avez-vous rencontré MA petite sœur ? Holà, le grand frère se réveillait après la marraine. Je croyais les européens plus libérés mais en même temps cette famille semblait assez atypique... Je racontai donc l’essentiel, c’est à dire l’emménagement de Riida nos rencontres devant l’ascenseur et plus particulièrement la seconde qui fut celle où nous avions vraiment fait connaissance, enfin le contrat et la tournée. Puis il m’interrogea sur mon travail et mes loisirs et là, la conversation prit petit à petit une tournure plus détendue, jusqu’au moment où les filles revinrent, nous invitant à les aider à mettre la table. Café, Œufs brouillés, toasts, crêpes faites maison et d’autres mets s’étalaient à présent sur la table et un grondement de mon estomac me fit réaliser que j’avais faim. ************* - Aëlle, comment as-tu pu me cacher ça ? - Très facilement vu que nous sommes à des milliers de Km l’une de l’autre, répondis-je à ma meilleure amie. - Et alors tu aurais pu me l’écrire dans un de tes mails. - Et je suis sûre que j’aurai entendu ton hurlement jusqu’ici riai-je. Non, non, c’était bien trop risqué surtout que c’est confidentiel, je t’explique : il n’y a que la Johnny’s et Kanno-sensei qui soient au courant du fait que je suis la voisine de palier de Riida. Quant à la relation privilégiée que j’entretiens avec Nino, il n’y a que 5 personnes au courant plus vous deux maintenant ; si plus de personnes le découvraient, nous perdrions tous les deux nos emplois. - N’empêche c’est génial. Tu vis le rêve de tellement de fans… - Alors quelle est la nouvelle que Fabien voulait m’annoncer tellement urgemment qu’il a passé la moitié de la nuit devant mon appartement, et … pour laquelle vous êtes venus ? - Il y en a plusieurs. La première c’est à lui de t’en parler, la seconde c’est à nous deux la troisième tu dois me promettre de n’en parler à personne. Même lui n’est pas au courant pour l’instant… Hélène baissa la voix d’un ton : Je suis enceinte. J’en ai eu la confirmation juste avant de partir. Je plaquai mes mains devant ma bouche oubliant momentanément une crêpe qui carbonisa dans la poêle. - Félicitation. J’attendrai pour les autres nouvelles, parce qu’autrement je vais mettre le feu à l’appartement sous le choc. Nous terminâmes la préparation du brunch, puis nous installâmes tous les quatre à table.
Voilà... | | | Sam 29 Fév - 8:14 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le chapitre du jour... - Chapitre 44: Jour de repos (partie 1)" :
Ayant accepté de couvrir la fugue des quatre amoureux il me fallait maintenant occuper le grand Matsujun et surtout ne pas le faire attendre pour qu’il n’ait pas envie d’aller trouver Nino ou Aiba. Nous avions décidé de nous retrouver à 10h30 pour déjeuner avant de partir pour notre marathon shopping et pour ne pas manquer le rendez-vous j’avais demandé à la réception d’être réveillé une demi-heure avant. Sans les débarquements et/ou appels impromptus des trois autres je parvins me préparer en un temps record et quand je rejoignis le restaurant, son altesse n’était pas encore arrivée. Pourtant je savais qu’il avait dû se lever une bonne heure avant moi… Regardant ma montre je m’aperçus qu’il était 10h29 et une minute plus tard Matsujun débarquait. Je le vis explorer la salle du regard, sans doute à ma recherche ou à celle des deux autres, du coup je me dépêchai de me signaler à sa présence en lui envoyant un mail : « au fond à droite » Je le vis sortir son portable de sa poche ; et après avoir lu il plissa son regard de myope dans ma direction. Je me fendis d’un sourire et agitai la main pour l’aider. Quand je vis un sourire se dessiner sur son visage je sus qu’il m’avait enfin repéré. - Je ne m’attendais pas à te voir… Je cherchais plutôt Nino ou Aibaka. - Nino a décidé de passer une journée en amoureux dans sa chambre… - Nani ? - … avec sa DS chéri Baka !! Quant à Aiba-chan, il est parti, il y a 10 minutes, pour visiter l’aquarium. - T’aurais pas préféré l’accompagner me demanda-t-il surpris ? - Non, les poissons je préfère les pécher, répondis-je du tac au tac. - Soka. Tu voyais rien du tout mon pote et c’était tant mieux. Espérons que ça allait durer… Un groupe de juniors débarqua soudain envahissant le hall alors que nous terminions de déjeuner. Ils étaient encadrés par une partie du staff et partaient pour l'Universal Studio, Le parc d’attraction d’Osaka. Quelques minutes plus tard nous vidions à notre tour les lieux en direction du centre commercial. ************ Je ne savais pas ce qu’ils avaient tramé tous les quatre mais j’étais certain qu’un truc clochait. Mais bon je m’en foutais, j’avais décidé de faire comme si je ne voyais rien et de profiter de cette journée avec Ohno. Si Nino voulait se griller le cerveau avec ses jeux, ou si Aiba voulait se noyer avec des requins ce n’était pas mon problème, moi j’allais faire les boutiques avec Riida et ce n’était pas si souvent que je pouvais le faire. Une fois dans le hall, nous nous dirigeâmes vers les toilettes ou nous nous habillâmes : casquettes, lunettes de soleil… - Alors ça va tu crois ? Sans répondre je m’approchai de mon ami et remis en place son col. - Là, c’est parfait. - Merci, sourit-il. Nous sortîmes et hélâmes un taxi. Une fois à destination nous payâmes et à sa demande, signâmes un autographe au chauffeur, puis nous descendîmes. Alors que je refermai la porte je l’entendis murmurer « Tsugoï, 4 Arashi sur 5 en moins d’une journée… » Cela faisait deux heures que nous arpentions les boutiques. Je sentais qu’Oh-chan commençait à fatiguer, il était de plus en plus à la traîne alors pour le remercier je me dirigeai vers l’escalator afin d’atteindre l’étage des restaurants pour restaurer l’énergie de mon Leader ; arrivé deux étages plus loin, nous nous dirigeâmes vers un salon de thé. En attendant l’arrivée de nos pâtisseries et boissons, nous observions la foule des clients jouant à un jeu idiot : « D’après ses fringues avec lequel d’entre nous serait-elle la mieux assortie ? » - Regarde celle-là, vue son look BCBG c’est Sho au féminin. - Tu dis ça de toutes les filles en tailleurs. C’est trop facile… Notre commande arriva et Oh-chan se jetta dessus comme s’il n’avait pas mangé depuis quinze jours. Je souris en le voyant engloutir son gâteau en moins de deux et le voyant loucher sur ma part je lui en donnai la moitié. Maintenant je savais pourquoi Nino ne finissait jamais ses bentos quand il était à côté de lui… comment résister à ce regard, il avait quelque chose d’irrésistible quand il regardait l’assiette de son voisin… Alors que nous achevions nos desserts, je sentis un regard fixé sur moi. Derrière mes verres fumés, je cherchai la personne qui nous scrutait. Et soudain j’aperçus la camarade d’Emmanuelle, se diriger vers nous. - Ano, Ohno-kun, Matsumoto-kun, puis-je vous poser une question ? - Bien sur, Ami-san. Ami… merci Oh-chan de toujours faire attention aux autres… parce que là j’avais totalement oublié le prénom de l’ombre d’Aëlle. - Est ce que vous savez si Aëlle-chan est bien arrivée à Tokyo ? Elle m’avait promis d’appeler hier soir mais elle ne l’a toujours pas fait… - Non. Mais je peux appeler pour me renseigner si tu veux ? Joignant le geste à la parole Oh-chan sortit son portable et tapa un mail. Je louchai sur l’écran et lus : « Nino, Aëlle n’a pas appelé Ami-chan. Peux-tu lui demander de le faire s’il te plait. Amuse-toi bien. S. » Tiens, tiens, quelque chose me disait qu’il n’était pas dans sa chambre… Deux minutes plus tard, le portable d’Ami sonna. Elle sembla surprise en voyant le numéro qui s’afficha, s’inclina en nous remerciant et s’éloigna pour décrocher. - Toi, tu t’es ligué contre moi pour les aider, dis-je à Riida les sourcils froncés. Pour la peine c’est toi qui paye et on repart immédiatement faire les boutiques, alors accroche-toi ! A 400 km de là, Aëlle se confondait en excuse pour son oubli.
| | | Sam 7 Mar - 11:21 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| おはよ !! Voici le nouveau chapitre du jour... - Chapitre 45: Règlement de compte et confidences:
- … En fait cet idiot croyait que je n’arrivais que le lendemain matin. - … Oui il m’avait assuré qu’Aëlle arrivait le jeudi alors qu’en relisant le message elle avait précisé le mercredi 12 juillet… - Conclusion j’ai attendu 3h00 dans l’aéroport le temps que Nii-chan se prépare et arrive. - Ça suffit ! C’est pas que de ma faute j’étais en pleine partie sur mon PC quand Aëlle m’avait contactée. Je peux pas toujours tout retenir. - Ouais mais non seulement elle te l’avait dit mais je t’avais demandé trois fois si tu étais sûr de la date. Je crois que sur ce coup là j’avais pitié de Fabien-san. Ça faisait 10 minutes qu’il se faisait charrier par les deux filles. Elles étaient terribles ensemble. En tant que Geek moi aussi, je me devais de tenter d’aider mon camarade. - Heu, Fabien-san, pour quelles raisons êtes-vous venus au Japon. Vous avez pris des congés ? - Oui nous sommes là pour deux semaines. Mais ce ne sont pas de simples vacances, … Aëlle je vais bientôt m’installer à Tokyo. Nous sommes venus pour trouver un logement pour notre installation dans 3 mois. - C’était ça la nouvelle qu’il devait m’annoncer Hélène ne ? Alors qu’elle est l’autre nouvelle, celle que vous devez m’annoncer ensemble ? - Hélène ?! … - J’ai rien dit… enfin presque, ajouta-t-elle en baissant la tête semblant soudain au bord des larmes. En même temps son sourire s’éteignait et qu’elle se mit à verdir. - Aëlle, … les toilettes ? - Au fond du couloir à droite, répondit-elle. Hélène-san se lèva précipitamment et traversa le salon en courant en direction du couloir. - Désolé, je crois qu’elle a choppé froid pendant le voyage parce qu’elle est malade depuis qu’on est arrivé. - Ah, les mecs, soupira Aëlle se levant à son tour pour rejoindre Hélène. Au passage elle flanqua une calotte à l’arrière du crâne de son frère. - Je crois qu’elle sait quelque chose qu’on ignore. - Je le crois aussi. A cet instant mon portable se mit à vibrer. C’était un mail de Satoshi. ****************
- Hélène ? Ça va ? - Oui, oui, ne t’inquiète pas c’est normal. Ça va passer, me dit-elle en sortant des toilettes. La salle de bain est à côté ? - Oui. Nous y pénétrâmes et pendant qu’Hélène se rafraichissait le visage, je sortis une brosse à dent et une serviette d’un placard. - Merci. - Aëlle ? - Oui ? - Tu ne devais pas appeler quelqu’un hier par hasard ? Je réfléchis 10 secondes et me souvins. - Mince, Ami. - Exactement. Elle vient de croiser Riida. - OK. Je l’appelle de suite. Fab’, si tu t’occupais de ta moitié pour changer ? appelai-je. - Pas la peine de hurler je suis là, me répondit-il en entrant dans la pièce me poussant dehors. Nino me donna un téléphone et je composai le numéro d’Ami. - Moshi, moshi, Ami-chan ? Gomen j’ai eu un imprévu et j’ai totalement oublié de t’appeler. - (…) - A oui c’est celui de … d’un ami. Il me l’a prêté. Ecoute, je reviens demain et ne t’inquiète pas Sho-kun prendra le même train. On se retrouve directement au dôme. Ja ne. Je raccrochai et appellai : - Kazunari… ? Quel est le portable que tu m’as donné pour appeler Ami-chan ? - Ben le mien… Yabe ! - Je ne te le fais pas dire Baka ! Je te préviens, je ne suis pas sur qu’Ami ait cru à mon histoire. C’est à ce moment que les voix d’’Hélène et Fabien se firent entendre, émergeant du couloir. - Pour de vrai ? C’est pas une blague ? Tsugoi ! Génial ! Mais il faut que tu te reposes. Assieds-toi dans le canapé… - Mais calme-toi, Fab’. Aha… Vous n’êtes pas jumeau pour rien… - Quoi ? - A ton avis pourquoi il y avait une odeur de cramé tout à l’heure ? - He hem ! Je propose que les garçons aillent faire la vaisselle et nous on décide de l’activité de cet aprèm’. OK ? - Très bonne idée. - C’est pas juste, gémirent en cœur les deux Geek d’une même voix.
************* Bon, ben, nous voici relégués aux basses besognes selon le bon vouloir de ma frangine. Nino-kun et moi nous retrouvâmes devant l’évier. - Tu préfères laver ou essuyer et ranger ? - Vu que tu dois mieux connaître le contenu des placards que moi je me dévoue. Alors que j’ouvre le mitigeur le piano d’Aëlle se fit entendre. Et après quelques instants une voix se mit à fredonner à mes côtés. - C’est une de tes chansons, n’est-ce pas ? - Oui. Il se remit à chanter mi-voix. Je compris pourquoi Aëlle avait craqué pour lui. Elle avait toujours aimé les voix assez hautes et sans chichi. Et depuis l’accident, sa sensibilité aux voix s’était encore affinée comme elle ne pouvait plus se fier à l’apparence. En fait, pour ça aussi, elle avait fait le bon choix … mais je lui dirai pas je étais sûr qu’Hélène (et le Japon entier) s’en était chargée de toute façon. En un quart d’heure, le chanteur et moi avions remis la cuisine en état et nous rejoignions les filles au salon. Aëlle étaitt toujours devant le piano, Hélène s’étaitt assise au sol, adossée à un mur non loin du piano et elles papotaient à mi-voix pendant que ma sœur laissait ses mains courir sur le clavier improvisant des airs de jazz. Nous entendant arriver ma sœur arrêta de jouer et ma fiancée prit la parole. - Aëlle et moi avons décidé que vous alliez nous emmener à l’aquarium. D’abord parce que j’adore ça, ensuite parce que Nino-kun devrait y être tranquille grâce à la relative obscurité des lieux en général et puis comme il s’est mis à pleuvoir... on sera à l’abri. Je vis l’idole se tourner vers la fenêtre et regardant à mon tour je m’aperçus que le ciel relativement dégagé à notre arrivée c’est à présent assombrit et que de grosses gouttes s’écrasaient sur le sol en bois de la terrasse. - Toi, tu t’entendrais parfaitement avec Aiba-chan. A chaque fois que nous avons un jour de congé il faut toujours qu’il essaye de nous trainer dans un zoo, un aquarium ou autre parc similaire.
A bientôt | | | Dim 15 Mar - 10:32 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Oups... Aurais-je oublié de poster hier.... effectivement... J'ai une excuse... Je déménageais. Enfin voici le chapitre pour aujourd'hui et demain je posterai Jinsei Enjoy! - Chapitre 46: Jour de repos (Partie2):
« Ne Sho-chan, tu vas passer ta journée sur ton ordinateur ? » demandai-je à mon ami qui n’avait pas bougé, alors que ce que cela faisait dix bonnes minutes que je m’étais installé à ses côtés. Dix minutes que je le regardais taper, jouer avec la souris et pester quand l’engin n’était pas aussi rapide que son cerveau et donc n’était pas capable de suivre les directives aussi rapidement que le souhaitait le journaliste. Je m’étais réveillé un peu plus tôt pour ne découvrir à mes côtés que la trace de son corps, déjà froide et des draps repoussés sur moi. Je l’avais appelé mais il ne m’avait pas répondu. Un coup d’œil au réveil m’avait indiqué qu’il était plus de 11h00, j’avais perdu la moitié de la journée à dormir, au lieu de profiter de la présence de Sho. Rapidement, j’avais attrapé quelques affaires dans l’armoire puis je m’étais glissé sous la douche. Après un dernier détour par la cuisine pour me verser une tasse de café et prendre un paquet de biscuit je l’avais rejoint, le dos calé contre le canapé, assis à même le sol. - Sho-chan ? Il cliqua encore quelques instants sur le mulot puis rabat l’écran de son portable sur le clavier avant de se tourner tout sourire vers moi. « KAWAÏ !!! » Je fondis et souris en miroir. - Alors que veux-tu faire aujourd’hui ? Je ne travaillais que pour te permettre de te reposer. - Honto ? - Haï. Je suis tout à toi jusqu’à 20h00. - Alors… Je veux aller me promener avec toi. Je veux être ton unique préoccupation jusque là. Il éclata de rire m’embrasse tendrement puis m’ébouriffa avant de se lever et de me tendre la main. - On y va ? - Hai ! Je sautai sur mes pieds et me précipitai vers la porte, poursuivit par son rire.
*********** A le voir si enthousiaste, je ne pouvais résister aux rires qui me démangeaient. Il n’y avait que lui qui me faisait ressentir autant d’émotions. A mon réveil, tout à l’heure, il était tellement mignon et sexy dans son sommeil que pour résister à la tentation de lui sauter dessus je m’étais rapidement levé, douché et habillé. A mon retour dans la chambre, il n’avait pas bougé d’un millimètre et j’avais fui en direction de la cuisine pour allumer la cafetière. Comme je m’en doutais, nos retrouvailles de la nuit dernière avait fini de l’achever et je devais le laisser se reposer. Pour ne pas me laisser tenter, je sortis mon ordinateur de son sac et je m’installais sur le tapis devant sa table basse où je posais le portable. Rapidement, je plongeai dans le travail attendant que la belle au bois dormant se réveilla.
Je rejoignis Masaki dans l’entrée. Il était déjà chaussé et trépignait devant la porte. J’avais l’impression d’avoir un gosse de 4 ans devant moi. Pour compenser son attitude je pris le temps de mettre une veste, ma casquette et posai mes lunettes par-dessus celle-ci, puis ayant vérifié que mon portefeuille se trouvait bien sur moi je mis mes chaussures. Enfin je lui vissai une casquette sur le crâne en lui déposant un baiser sur les lèvres et j’ouvris la porte et le tirai après moi vers la sortie. - Alors, tu traines ? Viens je t’emmène manger d’abord. Une fois dans la rue j’hèlai un taxi et tendis au chauffeur un papier avec une adresse inscrite, lui faisant signe de ne pas faire de commentaire. Pendant la durée du trajet je m’employai à occuper Aiba de sorte qu’il ne se rendis pas compte de l’endroit où je l’emmenais bien que lui me harcelait me demandant où nous allions nous restaurer. - HI-MI-TSU !!! Enfin le taxi s’arrêta et je laissai Masaki découvrir notre destination pendant que je règlai la somme faramineuse que m’avait couté le voyage. - Sho-chan, pourquoi sommes-nous devant le restaurant de mes parents ? - Parce que je ne les ai pas vus depuis une éternité et que tu as faim non ? Puis le poussant à l’intérieur j’observai la scène qui s’y joua. -Tadaima. - Bienvenue. … fit une voix provenant du bar. Aniki ? Qu’est-ce que tu fais là ? Kaa-chan, chef, Aniki est là ! Deux secondes plus tard, la mère d’Aiba se jettait au coup de mon grand baka, rejointe quelques secondes plus tard par son cadet et son mari sortit à son tour de la cuisine. La mère d’Aiba m’enlaça à mon tour quelques instants plus tard, me demandant comment j’allais. Les effusions ne se terminèrent que bien plus tard quand nous nous retrouvâmes devant un assortiment des plats préférés d’Aiba. J’aimais cette famille chaleureuse qui, le jour où Masaki nous avait emmené pour la première fois, nous avait déclaré qu’ils avaient donc trois nouveaux fils. Pourquoi trois ? Parce que Nino, l’ami d’enfance, en faisait déjà partie. Quand deux heures plus tard, alors que nous quittions la famille, la pluie s’était mise à tomber. « Pourtant vous ne chantez-pas aujourd’hui… », nous avait taquinés Yusuke invitant son frère à une nouvelle bagarre un peu plus tôt. Alors plutôt que de l’emmener au zoo comme j’en avais initialement l’intension nous partons pour l’Aquarium…
Alors que nous pénétrions, billets en main, dans la première salle Aiba me souffla : - Arigato Sho-chan ? - Pourquoi ? - Parce que grâce à toi je n’ai pas menti à Jun. Je suis vraiment à l’aquarium. - Baka ! On n’est pas à Osaka pourtant. - Bon alors seulement à moitié, c’est moins grave que complètement. - Si tu le dis… Nous passâmes de bassins en bassins. Et très vite Aibaka retrouva son excitation coutumière. Il tomba sous le charme de chaque poisson poussant des glapissements de bonheur devant le moindre corail. Je devais avouer que j’étais parfois gêné. Soudain je me rendis compte qu’il n’était pas le seul à manifester ainsi son enthousiasme. A quelques mètres derrière nous, des cris semblables se firent entendre. Je me retournai et constatai qu’ils provenaient d’un groupe de quatre personnes. Deux couples étroitement enlacés nous suivaient. La femme de l’un d’entre eux, était celle qui faisait écho à Masaki alors que son compagnon, qui semblait tout aussi mal à l’aise que moi, tentait de la calmer. Pour l’autre couple l’homme planqué sous une casquette était penché à l’oreille de son amie ne cessant de lui raconter, je ne savais quoi.
- Sho-chan, ne, ne regarde comme il est mignon… Il tira sur ma manche pour ramener mon attention sur lui et sur le poisson-clown qui se trouvait de l’autre côté de la paroi de verre. - Gomen, Aiba, tu disais ? - Regarde, il est trop kawaï !!!! - Oui il est très beau. - Tu crois que je pourrais en avoir un ? - NON. Je le tirai vers l’aquarium suivant quand nous fûmes rejoints par les deux couples. - Kawaï, Fabien je veux un bébé Nemo. - Hélène, ça suffit. Arrête ton cirque ! Le couple derrière parlait remarquablement bien japonais même si l’accent de la jeune femme et leurs noms ne laissaient aucun doute sur leurs origines étrangères. Puis il se retourna vers l’autre couple. - Aidez-moi, j’en peux plus… pitié… L’autre couple éclata de rire … et je me figeai. Je reconnaitrais ce rire n’importe où, parce que je le connaissais depuis des années. Aiba aussi car il se retourna et brailla - Nino ? Qu’est-ce que vous faites-là tous les deux ? - Aiba-chan ? Vous aussi vous visitez ? - Hai, j’ai mon Sh… Je bâillonnai cette andouille de la main, il allait finir par alerter les autres visiteurs et nous ne pouvions pas nous le permettre. Déjà quelques personnes s’étaient retournées. D’un signe j’alertai Nino et nous entrainâmes notre petit monde loin de la foule de curieux qui commençait à se rassembler. Dix minutes plus tard, nous étions, tous les six, entassés dans la voiture de Nino et ce dernier nous annonçait que nous allions chez Emmanuelle.
Joyeux dimanche! | | | Ven 20 Mar - 12:23 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Le chapitre de la semaine avec un peu d'avance - Chapitre 47: Actions...:
Pour la troisième fois en moins de 24h le programme de cette journée venait de changer radicalement. D’abord nos retrouvailles avaient été perturbées par l’arrivée inopinée du frangin. ... Il n’aurait pas pu appeler en voyant qu’Aëlle ne répondait pas à ses mails ? Ensuite, au lieu d’une journée tranquille en amoureux, nous voilà à faire un double-date comme des lycéens. Et pour finir, cerise sur le gâteau, Aiba et sa discrétion légendaire nous obligeait à fuir précipitamment le lieu de notre sortie. Conclusion, j’étais à présent assis derrière mon volant, Aibaka et ses grandes jambes à mes côtés tandis qu’Aëlle et les trois autres s’étaient entassés sur la banquette arrière. Dans le rétroviseur je pouvais voir grimacer Fabien-kun et Sho-chan coincés contre les portières les deux filles au centre. Si le silence régnait dans le clan nippon pendant le premier quart d’heure du trajet, on pouvait entendre Aëlle et son frère chuchoter tentant de calmer la frenchy-fan en pleine surchauffe émotionnelle due à la présence de mes deux collègues à moins d’un mètre d’elle. Aiba ne cessait de jeter des coups d’œil mi-paniqué mi-perdu dans ma direction quand je me rendis compte que ni lui ni Sho ne connaissaient la raison de la présence des français à nos côtés. - Au fait, dis-je, rompant ainsi le silence; voici le frère d’Aëlle et sa fiancée. En jetant un nouveau coup d’œil dans le rétro en direction de Sho je pus voir un éclair de compréhension traverser son regard. A mes côtés, Aiba cessa enfin de s’agiter. Le silence relatif se réinstalla et je tournai le bouton de la stéréo histoire qu’il s’allège. ************
Alors c’était la famille d’Aëlle… Je me demandais un peu qui s’était. Bon OK, pas qu’un peu… Suite à sa déclaration Nino avait allumé la radio coupant ainsi toutes possibilités de poursuivre cette intéressante conversation dans l’immédiat. Et pourtant j’avais un milliard de questions à poser. Vivement qu’on arrive parce que plus le temps s’écoulait plus les questions se multipliaient. Enfin, grâce à son intervention, certains mystères s’étaient résolus d’eux-même comme, pourquoi les deux étrangers étaient dans la voiture avec nous… La voiture s’arrêta et Kazu coupa enfin le moteur, j’ouvris les yeux : nous étions garés devant l’immeuble d’Oh-chan. Sho se rua dehors en gémissant alors que je n’avais même pas encore détaché la boucle de ma ceinture de sécurité. Je me dépêchai de le rejoindre pendant que les autres s’extrayaient à leur tour du véhicule. - Nino, tu devrais investir dans un monospace… - Si t’en veux un, TU investis dedans. Désolé mais j’avais pas prévu de servir de minibus ce matin… Nous suivîmes Aëlle et Nino vers l’appartement. Celui-ci déverrouillé, le frère d’Aëlle, à peine déchaussé, exhorta son amie à aller se reposer dans le salon, et cette dernière obéit en soupirant. Pendant ce temps, Nino s’était éclipsé dans la cuisine et Aëlle nous invita à rejoindre les autres. - Bonjour (re), je suis Fabien Hochsee, le jumeau d’Emmanuelle et voici ma fiancée Hélène, déclara le frère en s’inclinant. Nous nous présentâmes à notre tour. Hélène-san était maintenant totalement muette. Nous fixant comme si nous étions des extra-terrestres. - Hélène-san est une fan si vous ne l’aviez pas encore compris, annonça Nino en revenant un plateau à la main de thé à la main. Et là, je crois qu’elle a fini par bugger, déclara-t-il en agitant la main devant son visage, une fois le plateau posé. Il faut dire, Aiba-chan, que tu es son préféré. A ces mots la jeune femme se mit à rougir brusquement, lançant un regard noir à celui qui avait révélé cette information. Nous éclatâmes de rire. ************
Il était plus de 19h00 quand nous franchîmes la porte du hall de l’hôtel. Derrière moi, se trainait un Riida complètement exténué, croulant sous les divers paquets que je lui avais fait porter. Quant à moi, je me sentais totalement revigoré par cette journée et je prévoyais maintenant de passer à la contre attaque. Alors que nous prenions l’ascenseur, la colocataire d’Aëlle y pénétra également. - Bonsoir, avez-vous réussi à joindre Aëlle-san ? - Oui, merci. C’est elle d’ailleurs qui m’appelait quand je vous ai quitté. - Vraiment ? Vous aviez eu l’air perplexe pourtant devant le numéro. - C’est parce que ce n’était pas le sien mais celui d’un ami. - Soka… Les portes s’ouvrirent. La jeune femme nous salua et sortit pour regagner sa chambre, nous laissant seuls, Ohno et moi. - Oh-chan,… grincé-je. - Oui… gémit-il. - Combien y a-t-il de chance pour que le numéro de téléphone soit celui de Nino ? - De gran… Je ne sais pas. - C’est cela oui. Continue à me prendre pour un crétin. Nous arrivâmes enfin à notre étage et nous dirigeâmes vers ma chambre. Une fois mes emplettes posées le pauvre Riida s’effondra sur mon lit et ferma les yeux. - Juste cinq minutes souffla-t-il. 30 secondes plus tard, un léger ronflement m’indiqua qu’il s’était endormi. Je sortis alors de ma chambre pour confirmer mon hypothèse à propos du gamer. Devant sa chambre, je frappai et bien entendu personne ne répondit. D’ailleurs, aucun bruit électronique n’en émanait. Je retournai vers mes appartements quand un doute s’insinua dans mon esprit me faisant bifurquer vers la porte face à la mienne : celle d’Aiba. Alors que seul le silence me répondit quand j’avais frappé à celle-ci, une employée de l’hôtel passa et je l’arrêtai. - Excusez-moi, mademoiselle, fis-je en lui adressant mon plus charmant sourire. - Matsumoto-sama, que puis-je faire pour vous ? - Heu… il se trouve que j’ai oublié ma carte magnétique dans ma chambre, pourriez-vous m’aider ? - Bien sur, rougit-elle. Immédiatement elle sortit son pass et déverrouilla la porte du baka. - Merci beaucoup dis-je en m’inclinant. Puis j’entrai dans la chambre, allumai la lumière et constatai l’absence d’indice indiquant la présence récente de mon ami.
Un passage dans la salle de bain me confirma son départ. Je sortis et rejoignis ma chambre pour réveiller Ohno un sourire sadique aux lèvres.
Vos impressions... | | | Dim 29 Mar - 0:23 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour à tous et à toutes. Comment allez-vous? Je pense bien à vous pendant ce confinement. Ici au Japon je ne suis pas concernées réellement même si on est invité à ne pas faire Hanami par exemple et que la plus part des musées sont fermés. Avec u peu de retard voici le nouveau chapitre.... Mais si vous regardez on est presque à la fin ... plus que 3 chapitres... XD Voici la suite - Chapitre 48: Réactions!:
« Nous arriverons en gare d’Osaka dans quelques instants, Osaka terminus de ce train… Chers passagers veillez à ne rien oublier dans le train… » La voix métallique de l’enregistrement me fit ouvrir les yeux que j’avais clos pour mieux me souvenir de nos dernières heures. Aëlle, n’avait, elle, pas bougé ; sa tête reposant sur mon épaule depuis le début du voyage, elle dormait. Face à moi, je vis Aiba secouer Sho avec précaution. Lui aussi s’était assoupi pendant le voyage, il fallait dire qu’il n’avait pas eu l’occasion de se reposer cette nuit puisque nous étions repartis 4h00 après la fin de Zero avec le premier Shinkansen. - Aëlle, réveille-toi. Nous sommes arrivés, il faut que se préparer à descendre. - Mmm… Je déposai un baiser de prince charmant sur ses lèvres et elle ouvrit les yeux en me souriant avant de capturer mes lèvres à son tour. - Pitié pas dès le réveil, gémit le rappeur. Je me détachai d’Aëlle et tirai la langue à celui qui s’était plaint avant de répondre. - T’avais qu’à pas regarder ou à en faire autant de ton côté. L’avantage de prendre le premier train c’est qu’il n’y avait personne dans notre wagon, donc on pouvait se mettre à l’aise sans risquer d’être déranger par des gens nous reconnaissant. Maintenant pour sortir il fallait de nouveau s’équiper et donc se bouger. Le train s’immobilisa enfin et nous dirigeâmes tous les quatre vers la porte Aiba en tête, moi fermant la marche. Pour plus de prudence nous avions décidé de reprendre 2 taxis au cas où nous croiserions des membres du staff déjà levé dans le hall, car le temps que nous arrivions il serait plus de 6 heures. Nous descendîmes du train et nous dirigeâmes vers la sortie quand une silhouette se dressa soudain devant nous nous figeant net. Par réflexe, je lâchai la main d’Aëlle qui s’immobilisa à son tour, surprise. Je n’eus pas le temps de souffler le moindre mot d’explication qu’une voix sèche grondait d’une colère contenue : - Vous quatre, en voiture et plus vite que ça ! Nous suivîmes Marvelous têtes basses jusqu’à un des mini-bus du staff au volant duquel il s’installa. Nous grimpâmes à l’intérieur pour découvrir un Leader aux yeux bouffis de sommeil, qui nous souffla un « gomen, il m’a piqué mon portable… », avant de se taire devant le regard noir de Jun. *********** Les voici tous les quatre debout face à Moi dans ma chambre. Comme sa punition était une interdiction de dormir jusqu’au retour des fugueurs je l’avais levée et après un dernier regard aux autres il est parti se coucher. Je voulais quand même qu’il dorme quelques heures pour être en état tout à l’heure. Aëlle, elle, titubait d’épuisement, et Aiba était venue la soutenir. Nino me lança un regard de défi. Très bien il voulait jouer, nous pouvions commencer… - C’est comme ça que vous tenez votre promesse ? Pas de relations autres que professionnelles pendant la tournée ! - C’était relâche… - … Et on est parti d’Osaka exprès. - Gomen, Matsumoto-san. Termina Aëlle au bord des larmes. Sa béquille n’était pas en meilleure forme. - Aëlle va te coucher ! Et interdiction de téléphoner à Nino jusqu’à nouvel ordre. Ton portable s’il te plait. - Non ! - Comment ça ? - Je ne l’appellerai pas et si tu veux, je refuserai ses appels mais je ne te passe pas mon portable. J’en ai besoin, mon frère est chez moi je veux pouvoir lui répondre s’il m’appelle. Puis elle sortit de la pièce après avoir remercié Nino et les deux autres pour « ces bons moments ». Je tendis alors la main vers Nino. - Portable et DS. Je filtre tes appels ; ta DS … tu la reverras peut-être… …ou pas. Je plongeai mon regard dans sien et remportai le duel car il se savait en tort. Puis je me tournai vers le Sakuraiba. Vous deux, pas de soirée en tête à tête ou c’est sur les autres que ça retombera. J’ai déjà récupéré la canne à pêche de Riida et j’ai la DS et le portable de Nino n’oubliez pas. Maintenant allez vous reposez et chacun chez soi. Sur ces dernières paroles je les éjectai de mes appartements et une fois la porte close me jettai sur le lit pour quelques heures de sommeil réparateur. **************
- Gomen, Nino-chan. - Mais non t’y es pour rien. Ou plutôt on était tous conscient que ça pouvait arriver. - Oui, mais pour Aëlle ? - De toute façon, elle finit cette partie de la tournée avec nous. Et il ne reste que 8 jours… - Aiba ne te met pas martel en tête. Jun va se calmer. - Oui, il a juste pas digéré de s’être fait avoir pour notre départ. Nous étions tous les trois dans le couloir. Dans 4h00, il faudrait se lever pour l’avant dernier concert à Osaka. Après demain, nous repartirions pour le dernier dôme de cette première partie de tournée et dans une semaine nous serions de retour à Tokyo et nous reprendrions nos activités habituelles en préparant les concerts au Kokuritsu de la fin de l’été. Après un dernier Oyasumi, nous entrâmes chacun dans notre chambre. Je sortis mon ordi et mon appareil photo de mon sac, la fatigue s’abattant brutalement sur moi, je m’allongeai sur le couvre-lit et m’endormai sans même avoir le temps de me glisser sous les draps. ***********
En sortant de la chambre du grand inquisiteur, je tentai de prendre de me retrouver. Tout à l’heure, entre la fatigue, la main qui me guidait et l’atmosphère pesante, j’avais totalement oublié de prendre des repères et je ne savais même plus si la chambre se trouvait à droite ou à gauche de l’ascenseur… - Je peux t’aider ? - Oh… ! Ohno-kun ! Tu m’as surprise. - Gomen. - Non, non c’est à moi de m’excuser. Tu t’es retrouvé embarqué dans nos histoires alors que tu n’as rien fait. - Ben, c’est en partie de ma faute si vous vous êtes faits griller. Jun a lu le mail que j’ai envoyé à Nino et ensuite je me suis endormi au lieu de l’occuper. - T’inquiète ; de toute façon on avait prévu de tout lui avouer au petit-déjeuner si on n’avait pas été pris avant. Par contre, on ne s’attendait pas à vous trouver à la gare… Tout en discutant Riida me guida jusqu’à l’ascenseur et après s’être assuré que je savais me retrouver jusqu’à la porte de ma chambre il me laissa pour intégrer son propre lit. Arrivée devant la porte, je sortis la carte magnétique et l’insérai dans le boitier. Un bip m’indiqua le déverrouillage et je pénétrai dans cette dernière le plus silencieusement possible pour ne pas éveiller Ami. Je me glissai dans la salle de bain pour une douche rapide et un brossage de dents salutaires. Dix minutes plus tard, je sortis en peignoir et alors que je plongeai sous la couette une voix s’éleva. - Aëlle ? T’es bien rentrée ? - Haï ! Dors. Je vais en faire autant. - Avant, il était à qui le téléphone sur lequel tu m’as appelée ? - Pourquoi ? - Parce que Matsumoto-kun me l’a demandé. - Soka. A mon frère. Je l’ai trouvé sur mon palier en arrivant hier très tard dans la nuit. Et quand j’ai voulu t’appeler, je me suis trompée d’appareil. - Soka. Oyasumi. Ami se retourna et se rendormit. Moi, le sommeil me fuyait malgré mon épuisement et je repensais aux différentes annonces et demandes qui m’avaient été faites ces dernières heures.
Bonne nuit, N'hésitez pas à laisser un message! A bientôt | | | Sam 4 Avr - 15:27 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Avant dernier chapitre DOZO - Chapitre 49: Ce n'est qu'un Au revoir...:
Un sentiment d’angoisse émergea dans ma tête me réveillant brutalement. Je m’assis haletant dans un lit que je ne connaissais pas. J’allumai la lampe de chevet et me souvins que j’étais chez ma sœur. Cette dernière avait insisté pour qu’Hélène et moi y logeâmes pendant notre séjour affirmant qu’elle serait rassurée si quelqu’un habitait dans l’appartement en son absence. Un soupir à mes côtés me rappella que la marmotte qui s’y trouvait est la mère de mon futur bébé. Dire qu’elle avait osé me le cacher pour ne pas que j’annule le voyage. En plus, elle l’avait dit à Aëlle en premier, quelque part ça m’énervait… Pourtant, ce n’est pas cela la raison de mon réveil, je savais qu’une personne se trouvant à quelques centaines de kilomètres était également réveillée et quelle devait ruminer se demandant ce qu’elle devait faire, renoncer à ses engagements avec la JE pendant un certain temps pour venir avec nous, ou me laisser affronter nos parents seul à propos du mariage et surtout de la fête. Un grave problème nous opposait à nos parents : Hélène et moi voulions la faire au Japon, une fois que nous serions installés, et on en profiterait pour renouveler nos vœux devant un prêtre mais des instances maternelles très traditionnelles voulaient que la cérémonie religieuse ait lieux en France, afin de pouvoir inviter le ban et l’arrière ban des vieilles tantes… **************
Tandis qu’Ami ronflait tranquillement dans son lit la question qui me taraudait depuis l’annonce et la demande de Fab’, tournait en boucle dans ma tête. Que devais-je faire ? Annoncer mon retrait pour la seconde partie de la tournée, afin d’être à ses côtés en France, ou faire passer en priorité ma carrière ? Au fond de moi je connais déjà la réponse, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir des regrets à l’idée de laisser tomber cette extraordinaire aventure à mi-chemin. Soudain mon portable vibra sur la table de chevet. Je décrochai sachant déjà qui était de l’autre côté. - Nii-chan ? - Hai. Je le savais tu ne dors pas. Tu es bien arrivé ? Pas de problème ? - Bien arrivé, mais le comité d’accueil nous attendait en la personne de Jun-san. - Aïe ! ? - Comme tu dis. Mais comment se fait-il que tu sois réveillé toi aussi ? - Parce qu’une certaine personne l’a fait à force de ruminer… - Gomen. Dis-je contrite - Ne t’en fais pas si tu veux rentrer juste après le mariage c’est pas grave. - … - Aëlle, … ? - Rien…, je pensais, j’ai pris ma décision, et demain après m’être assurée de sa viabilité, je t’appelle. Dors bien et profitez de cette semaine de vacances. - Aëlle, si tu t’inquiètes de sa réaction …. - Je sais, c’est un mec bien, Oyasumi. Quelques heures plus tard, pendant une pause, je téléphonai à Kanno-sensei pour lui exposer mes problèmes et mon idée. Elle les approuva et me conseilla de joindre rapidement Sakurai Minna pour vérifier que mon idée était en accord avec la loi. La semaine s’écoula rapidement, nous traversâmes les deux dernières villes comme une tempête et quand, après le dernier concert, tout le monde fut convié pour une petite fête le lendemain, après notre retour à Tokyo, je sus que le temps était venu d’annoncer à mes collègues ma décision. ************ Aëlle avait pris sa décision tout son être me le criait. Cela faisait 8 jours que nous ne nous étions pas parlés. Comme les torchons n’avaient rien publié Jun s’était un peu détendu et m’avait rendu ma DS gardant toujours mon téléphone en otage nous signifiant ainsi sa réprobation face aux risques que nous avions pris. Nous lui avions pourtant tout raconté dès le lendemain Masaki, Sho-kun et moi. Ce soir, c’était la soirée de fin de première partie de tournée. Tout le monde était invité : Staff, Juniors, musiciens et nous bien sûr. Nous étions rentrés à Tokyo depuis quelques heures et nous avions juste eu le temps de poser nos affaires à la JE, que manager-san nous avait retenu alors que tous les autres avaient quartier libre. Nous avions rendez-vous dans le bureau de Johnny-san sans attendre. - Les garçons bonjour, nous salua Johnny-san quand nous pénétrâmes dans son bureau. Asseyez-vous continua-t-il nous indiquant les sièges autour de la table de réunion vers laquelle il se dirigeait. Une fois assis il reprit la parole. - Cette première partie de tournée s’est bien passée dans l’ensemble et pas de scandale bravo. Jun-kun, je pense que c’est en grande partie grâce à toi, mais je dois admettre que vous avez été assez prudents, ajouta-t-il en nous regardant alternativement Aiba-chan, Sho-kun et moi. Il savait, j’en étais sûr qu’il savait pour tout… Et pourtant, malgré sa désapprobation au sujet de notre fugue, nous savions tous les trois que ce n’était pas Jun qui nous avait dénoncé au grand patron. C’était incroyable comme Il pouvait être bien renseigné… - Le Kokuritsu est confirmé pour … … 5 dates… - Je croyais qu’on n’en ferait que… - Ccchhhuuuttt - ... et c’est là bas que nous filmerons le concert pour le DVD. - Maintenant une triste nouvelle qui devrait en intéresser un, s’il n’est pas encore au courant,… Hochsee-san nous quitte provisoirement pour raison familiale et laisse tomber la tournée. Elle devrait être de retour courant Août mais comme elle ne peut pas répéter avec les autres elle a préféré se désister pour ne pénaliser personne à cause de son absence. Elle l’annoncera officiellement ce soir, mais elle souhaitait que je vous prévienne avant, puisqu’elle ne pouvait pas le faire elle-même. Alors c’était officiel, Aëlle ne jouerait pas pour la fin de la tournée… 10 minutes plus tard nous nous dirigions instinctivement tous les cinq vers la loge. Je sentis quatre regards inquiets se poser sur moi. Une fois entré, je me dirigeai vers un fauteuil. Jun me rejoignit et silencieusement me rendit mon portable. - Je savais par Fabien qu’elle s’envolerait avec eux pour la France, mais il ne m’avait pas dit qu’elle renonçait aux concerts. Aucun des quatre membres d’Arashi ne réagit à ma révélation et je repris : - Je communique avec lui par mails depuis que tu m’as piqué mon portable grâce au PC de Sho-kun. Jun, je n’ai eu aucun lien direct avec Aëlle, mais j’avais promis d’aider Fabien dans ses recherches de logement et puis je lui ai indiqué quelques bons plans de Geek et restaurants. - Je ne te reproche rien. J’ai peut-être été un peu … - Buté ? - Borné ? - Marvelous ? - Matsumoto-sama ? - Hooï ! C’est bon n’en jetez plus. Je sais que j’ai pas été cool mais quand même… Alors Nino que vas-tu faire ? - Déjà ré-emménager chez moi et ce, dès maintenant, j’ai suffisamment embêté Oh-chan. Ensuite, je parlerai avec Aëlle et nous verrons ce que nous décidons pour la suite. Mais sachez que je n’ai pas l’intention d’abandonner. Elle va revenir… et comme, je serai moi-même très occupé ces prochains mois, je n’aurais pas le temps de me laisser dépérir, ajoutai-je en voyant le regard inquiet d’Aiba. - C’est vrai que tu vas tourner Gantz. - Exactement, … - Bon et si nous rentrions pour nous changer. - Vendu. *************
La soirée commençait et la salle du restaurant se remplissait tranquillement. Alors que j’observais la foule, je sentis Nino se figer à mes côtés. - Nani ? - … - Nino, ça va ? Devant le soudain mutisme du gamer, je suivis son regard. Quelques mètres plus loin, Aëlle venait d’entrer aux bras d’Ami et de Yamada. Elle était vêtue d’une longue robe framboise qui mettait en valeur ses formes habituellement dissimulées sous ses jeans, T-shirts et sweats immenses. Elle avait pour finir relevée ses cheveux en un élégant chignon. Le résultat hypnotisait littéralement Nino. - Allons la saluer, proposai-je en prenant la main de mon ami. - Bonsoir. - Bonsoir Ohno-kun, bonsoir Nino-kun. Nous discutions tous ensemble depuis quelques minutes, quand un membre du staff s’approcha. - Sumimasen, pouvez-vous rejoindre l’estrade pour les remerciements. - Hai. Nous nous apprêtions à partir quand Aëlle attrapa ma manche. - Excusez-moi, puis-je vous accompagner, puisque j’ai quelque chose à annoncer ? - Bien sûr. Je glissai le bras d’Aëlle sous celui de Nino avant de m’éloigner rapidement pour rejoindre les trois autres. Une fois près d’eux, je me retournai pour regarder arriver deux pivoines. Une fois à notre hauteur Nino me souffla : - Tu me le paieras… - Ose dire que tu n’en avais pas envie, répondis-je sur le même ton. -Désolé de vous déranger, mais il faut y aller. ********
Après nos traditionnels remerciements à tous pour le travail fournit, Sho laissa la parole à Aëlle, que Jun venait d’escorter jusqu’au micro. « Bonsoir à tous. Je prends la parole ce soir tout d’abord pour vous remercier de m’avoir tous si bien accueillie. J’ai vécu de grands moments grâce à vous tous. Je viens également pour m’excuser, car je dois vous laisser tomber. Pour des raisons familiales, je suis obligée de rentrer en France pour quelques mois et même si je devrais être de retour à temps pour les concerts du Kokuritsu, je ne pense pas avoir le droit d’y participer. J’espère cependant avoir l’occasion de retravailler avec vous. » Suite à ces mots, Aëlle s’inclina puis redescendit de l’estrade guidée cette fois par Nino.
Voilà... | | | Dim 12 Avr - 9:14 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Nous voici finalement au dernier chapitre de cette histoire (malgré mon nouveau retard...) Merci à toutes celles qui me lisent et enfin, sans plus tarder, voici le nouveau chapitre... - Chapitre 50:...Nous nous reverrons:
La soirée battait à présent son plein tout le monde s’amusait, buvait, dansait. Depuis son annonce, Aëlle ne cessait d’être entourée par ses collègues musiciens et d’autres membres du staff, sans oublier quelques juniors qui admiraient ses talents pianistiques au grand dam de Nino. Ce dernier n’avait plus réussi à l’approcher depuis qu’il avait ouvert le bal avec elle. Elle n’avait pas arrêté de danser passant de cavalier en cavalier, ne s’arrêtant que pour s’hydrater. Si Aëlle buvait surtout des jus de fruits, d’autres préféraient descendre des boissons plus fortes. Quelques juniors avaient bien sur tenté de parvenir jusqu’au bar des alcools, cependant ils avaient été gentiment mais fermement refoulé par un personnel briffé sur les consignes stricts de la JE : Pas d’alcool pour les juniors… Certains, plus ou moins avinés, s’éclipsaient pour flirter en toute discrétion. Aiba et Sho s’étaient excusés depuis une demi-heure, quand Nino s’accrocha à mon bras affolé : - Aëlle a disparu. - Mais non, qu’est ce que tu racontes ? Je l’ai vue sur la piste il y a cinq secondes, elle dansait avec Yamada. - Je sais mais ils n’y sont plus. Je scrutai la piste et constatai qu’effectivement ils avaient disparu. - Ano, excusez-moi Ninomiya-san ? Matsumoto-san ? Puis-je vous poser une question ? - Hai. Mais avant avez-vous vu partir Yamada-kun et Aëlle-chan ? - Justement c’est eux que je cherche. Je suis un peu inquiète pour Aëlle, Yamada a beaucoup bu et il a toujours été attiré par elle… Ces mots firent réagir immédiatement Nino. Il fonça brutalement en direction des toilettes. Je le suivis récupérant au passage un Riida légèrement bourré qui se déhanchait sur la piste. Quand nous atteignîmes le couloir, ce fut pour apercevoir la porte de l’issue de secours se refermer étouffant un cri. Nous nous précipitâmes vers elle, et l’ouvrant nous découvrîmes Yamada et Nino se faisant face, alors qu’Aëlle tremblait, des larmes coulant sur son visage. -Mais à quoi tu joues ? Tu te prends pour son garde du corps ou quoi ? La demoiselle et moi on veut s’amuser… - Vraiment ? Alors pourquoi Aëlle a-t-elle l’air aussi terrifiée ? - Mou…, c’est parce qu’elle ne le sait pas encore… Alors que je m’approchais pour évaluer la situation une furie brune surgit et se porta à leur hauteur. Ami se glissa entre les deux coqs, et gifla à deux reprises le musicien. - Baaka ! Pourquoi tu ne vois rien et ne comprends rien. Aëlle ne s’intéresse pas à toi alors que moi si. Puis elle fit demi-tour pour s’enfuir en courant, nous laissant médusés. Je fus le premier à reprendre mes esprits, et j’en profitai pour prendre Aëlle par les épaules et la ramener à l’intérieur, laissant le maître zen du groupe s’occuper d’un Nino tétanisé et enragé. Ils nous rejoignirent quelques minutes plus tard, et nous décidâmes de quitter la soirée à notre tour. Une fois dans le taxi, Nino prit la main d’Aëlle, lui murmurant des gomen à n’en plus finir alors que des larmes silencieuses continuaient à couler sur les joues de notre amie.
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Pourquoi n’ai-je pas réagi plutôt ? Pourquoi ne suis-je pas resté avec elle au lieu de la laisser danser avec ce type ? Arrivé devant l’immeuble d’Oh-chan et Aëlle, les deux descendirent. - Oyasumi Aëlle-chan, à demain Riida. - Oyasumi Jun-kun, Kazu. - A demain les gars. Soyez sage. Nous repartîmes pour le prochain arrêt et le silence fut soudain brisé. - Nino ça va ? - Non. Aëlle a été agressée et j’ai pas pu mettre mon poing dans la figure de Yamada. - Que veux tu dire par agressée ? - Quand je suis arrivé, il l’embrassait de force, elle était plaquée contre un mur et elle se débattait. J’ai eu juste le temps de le décrocher d’elle, avant que vous n’arriviez. - Tu sais, c’est plutôt une bonne chose que tu ne l’aies pas frappé, je crois que la baffe d’Ami aura été plus efficace. -Vraiment ? - Réfléchis, que s’est-il passé après que je sois rentré avec Aëlle ? - Riida est venu, il m’a calotté et puis il a regardé longuement Yamada de bas en haut avant de lui jeter « je suis déçu ». Puis il m’a pris par la taille et nous vous avons rejoint. L’autre c****** n’a pas moufté, si ça se trouve, il est toujours planté au même endroit. - Bon, il faudra parler avec Aëlle pour savoir si elle veut porter plainte ou pas. Et avec Yamada, car il doit au moins s’excuser. Tu te charges de ta dulcinée, je me charge de l’autre. Nino, t’es arrivé. ... Tu veux que je reste avec toi ? Je m’aperçus alors que le taxi était arrêté devant mon immeuble. Pourtant je n’arrivai pas à en sortir. - Je vois… Jun sortit son portefeuille, régla la course et me poussa hors du siège. - Allez, on y va. Une fois chez moi je me dirigeai vers la poire près du piano et m’y effondrai, comme sonné. Une sonnerie retentit et quelques minutes plus tard, Jun s’agenouillait devant moi. - Riida garde Aëlle pour la nuit. Il ne veut pas la laisser rentrer chez elle dans cet état. Que veux-tu faire ? Je levai les yeux vers Jun. Il avait toujours son portable à la main, je le pris et dis : - Passe-moi Aëlle ! … - Je peux venir ? - (…) - J’arrive. J’y vais, ferme derrière-toi. Je lançai un trousseau à Jun et courus jusque chez Riida. Ce fut à bout de souffle que j’y arrivai. A peine avais-je toqué que la porte s’ouvrit sur Riida. - Son frère est là. Il a déboulé à peine j’avais raccroché. - Normal… Où sont … - Dans ta chambre. - Merci. Arrivé devant la porte, je frappai et après y avoir été invité j’entrai. Fabien l’avait prise dans ses bras et la berçait doucement. Me voyant arrivé, il s’écarta un peu et m’invita à prendre sa place. - Je te la confie. Tu m’expliqueras demain d’accord ?... - Haï. Une fois qu’il eut quitté la pièce, je m’allongeai entrainant avec moi la jeune femme. - Dors, ça ira déjà mieux demain…lui soufflai-je, en séchant ses joues de quelques baisers.
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Depuis cette désastreuse soirée les jours avaient défilé à une allure folle, entre les bagages à faire, les formalités administratives pour mon congé sans solde à régler, et la rencontre avec Yamada organisée par mes amis. Je n’avais pas voulu porter plainte il était bourré et moi trop naïve pour l’avoir cru quand il m’avait déclarée vouloir prendre un peu l’air pour se dégriser. Depuis ce matin, où je m’étais réveillé dans les bras de Nino et où nous étions allés petit-déjeuner chez moi je n’avais plus dormi avec lui. Nous avions décidé de nous donner du temps. J’étais absente pour plusieurs mois et je ne voulais pas l’obliger à m’attendre… Nous étions donc à l’aéroport Fabien, Hélène et moi. Aiba nous avait emmenés avec son « char » comme disaient les autres et Jun avait voulu nous accompagner également. Nino n’était pas là pour cause de réunion pour son film. Il avait dit qu’il essaierait de nous rejoindre mais je ne voulais pas avoir trop d’espoir. Bagages enregistrés, nous devions à présent nous diriger vers la salle d’embarquement et donc nous séparer de nos amis. Aiba m’enlaça soudainement. - Reviens vite tu vas lui manquer. Et à nous aussi. Je ne fus pas étonnée de sentir des gouttes de pluie tomber dans mon cou. - On reste en contact demande mon e-mail à Nino. Tu pourras m’écrire. - OK. De nouveaux bras m’enlacèrent. - Pardon d’avoir été aussi borné. Je te promets de faire des efforts quand tu reviendras. - Attention ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde… - Je sais. - Alors à bientôt. Continue de veiller sur le groupe mais détends-toi un peu. - J’essaierai. -Je compte sur toi. Jun se détacha et je rejoignis ma famille. Nous allions franchir la zone franche quand une main me tira en arrière et deux bras m’emprisonnèrent. - Yokatta, J’ai réussi. Kazu était là et j’étais dans ses bras. - Je t’aime, je t’attendrai, murmura-t-il à mon oreille. Il m’embrassa passionnément, puis il s’éloigna non sans avoir glissé un petit paquet dans ma main droite. Je restai immobile au milieu de l’aéroport, seul le petit paquet dans ma main m’assurant que je n’avais pas rêvé. -Aëlle on va finir par être en retard. … Une fois dans l’avion, j’ouvris le paquet. C’était une petite boite en velours en forme de cœur. Sous celle-ci se trouvait une carte écrite en braille et en français. « Cette pierre a la couleur de tes yeux. Je t’attendrai toujours Avec tout mon amour Kazu. » A l’intérieur de la boîte, un anneau très simple sertit d’une pierre. C’est une aigue marine, me chuchota Fabien, et l’anneau est en or blanc. Devine auprès de qui il s’est renseigné… Des larmes roulent sur mes joues tandis que mon frère passait le bijou à mon annulaire droit. - C’est à lui de te la passer à gauche, me chuchota- t-il.
- Tu as raison.
Voilà la fin de la première partie d’Au-delà des apparences et donc de ma première fic. Merci à toutes mes lectrices (lecteurs? ) de m’avoir suivi et peut-être plus d'une fois. Merci à celle qui m’a relue et à toutes celles qui ont laissé des commentaires. La suite sera publiée bientôt, mais avant je vous invite à consulter les fictions dans la semaine un petit OS devrait s'y trouver. | | | | | | | | | |
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