Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
| Lun 15 Avr - 16:31 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Rappel du premier message :Bonjour, Aujourd'hui je vous propose une nouvelle réédition (pour celles (ceux) qui étaient sur Kazesub). Mais pour vous offrir un petit plus... Voici une illustration d'ouverture. Au delà des Apparences est une fic où Arashi est Arashi. L'histoire commence fin 2009 début 2010. Je n'ai jamais complètement situé la chronologie des événements à l'époque de l'écriture. | | |
Lun 22 Juil - 23:54 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
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Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Gomen, j'ai encore du gros retard Alors, c'est comment, les Alpes autrichiennes ? ^^ MAIS BIEN SÛR ! j'aurais du y penser, elle est aveugle ! ca explique tout ! Aëlle est super calme, alors qu'elle est DANS LE MÊME APPARTEMENT QUE 5 MECS PARFAITS ? Waw, les effets de l'alcool sont ouf, haha ! XD Alors comme ça, ça s'endort même chez eux ? Heya, c'est le moment de kyatiser ! J'espère que leur relation va évoluer, évoluer, jusqu'à...le Ninaëlle ? Hehe ! Pressée de savoir la suite ! ^^ | | | Mar 23 Juil - 0:33 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonsoir! Merci pour ton comm' Kanako et ne t'inquiète pas du retard, j'en ai moi-même. Comme tu viens de commenter (et que j'ai légèrement du retard dans mes publications de la dernière semaine...) je réponds maintenant et je poste le nouveau chapitre dans la foulée!!! Pour les Alpes autrichiennes... ça monte, ça descend et ma voiture n'en est pas trop fan quand elle est chargée à bloc autrement c'est assez beau, non c'est beau. Oui Emmanuelle est aveugle et ça explique tout!! Si tu as la patience et l'envie de relire en ayant cette information tu devrais trouver beaucoup plus logique ces habitudes et son comportement. Pour le "Ninaëlle" si il y en a... il a été appelé Kazaëlle. Mais sans plus tarder... le nouveau chapitre - Chapitre 14:Reprise:
Je rentre chez Ohno, après avoir acheté des pains de toutes sortes, et découvre Aiba dans la cuisine. - Ohayô, Aiba-chan - Ohayô, Nino-chan. Ne, t’aurais pas vu Aëlle-chan ? - Si à l’instant, elle partait travailler. Nande ? - Elle n’était plus sur le canapé où elle s’était endormie hier soir. La présence de la couverture était à présent expliquée ainsi que le claquement de porte que j’avais entendu. Peu de temps après, Sho, Jun et enfin Satoshi arrivent et s’installent pour déjeuner. Et bien que la faim ne soit pas au rendez- vous je me force à manger pour tenir ma promesse. ********** Oh ma pauvre tête ! Quand je me suis réveillée sur ce canapé, je me suis vraiment demandée où je me trouvai et heureusement, comme les lieux sont symétriques à mon appartement cela m’a permis après une dizaine de minutes passées à retrouver mes esprits, de rejoindre le mien sans me prendre de nouveaux murs. A 7h30, 1 douche, 2 aspirines et 1 litre de café plus tard je suis prête, malgré un mal de tête persistant, à démarrer ma journée. En sortant, je rencontre Nino-chan. Une fois la boulangerie dépassée et montée dans le bus je laisse mes pensées dériver sans oublier cependant de compter les arrêts. Quelle soirée, mon voisin est donc le célèbre Ohno du non moins célèbre groupe idole Arashi. Quelle chance ! En plus d’avoir passé la soirée dans l’intimité du groupe, je me suis endormie chez l’un d’eux, et, cerise sur le gâteau, mon favori à côté duquel j’avais passé la soirée a été la première personne que j’ai rencontrée ce matin. Devant tant de bonheur je ne peux m’empêcher de « Kyatiser ». Une main se posa sur mon épaule : « Sensei, vous ne descendez pas ? » Oups ! J’ai failli rater mon arrêt. -Merci, Risa-chan . Tu sais hier j’ai … Alors que je m’apprête à lui expliquer la raison de mon étourderie je me souviens de la promesse faite aux membres d’Arashi. Celle de ne pas dévoiler les problèmes de santé de Nino-chan et pour cela le plus simple était de taire notre rencontre. Mais Risa est une des étudiantes avec lesquelles je me suis liée d’amitié grâce au groupe. Je me rends compte qu’il n'est pas si facile de garder le silence… - Sensei, vous savez, Arashi est resté invisible cette semaine à la J.E. pourtant ils devaient répéter pour leur prochains concerts. En plus les enregistrements des émissions ont tous été reportés à des dates ultérieures. Je suis sure qu’ils ont eu un problème pourtant rien n’est évoqué,… dans aucun magazine. - Ne t’inquiète pas, je suis sure qu’ils reprendront leurs activités rapidement, lui dis-je. Repensant à l’un des sujets abordés la veille dans notre conversation. Dès aujourd’hui, les cinq se reprendraient leur activités : répétitions, photoshoots et enregistrements… mais Nino ne ferait encore pendant quelques temps aucun effort physique trop intense. Arrivant devant le studio où je donne mes cours en l’absence du maître je me demande ce qu’ils font. ********** 10h00 studio de répétition des Arashi à la JE - Je vais bien laissez-moi répéter. - Pas question ! Clament en chœur Aiba, Matsumoto et Sakurai. - Pitié j’ai les pieds qui me démangent à vous regarder danser sans rien faire. - Comment ça sans rien faire j’espère que tu es en train de mémoriser les pas, me dit Marvelous. - Les gars, dit soudain Oh-chan me voyant devenir de plus en plus agité, laissons-le répéter les chorés les plus calmes autrement il va devenir intenable. - merci Oh-chan dis-je en me précipitant au milieu d’eux pour prendre ma place dégageant ainsi l’assistant chorégraphe qui tenait mon rôle pour une meilleur synchronisation du groupe… Cependant, au bout d’une heure, je suis à bout de force et je dois retourner observer depuis un coin de la salle pour laisser les autres danser sans les ralentir. Vers 14h00, la répétition est suspendue, nous déjeunons puis Jun me ramene chez Ohno en me demandant de me reposer. ********** 14h30, j’arrive chez moi après avoir passé la matinée à l’université. J’ai devant moi 3h00 pour pratiquer. J’arrive devant le parking pour entendre l’alarme m’indiquant que la barrière se referme. Au moment où j’entre dans l’immeuble une voix que je ne peux que reconnaître m’interpelle. «- Aëlle-chan, matte! - Nino-chan ? Que fais-tu ici, à cette heure? Le travail est terminé ? - Yatta ! Tu m’as appelé Nino-chan ! - Gomen. - Ah non, ne t’excuse pas. Et puis je n’ai pas encore répondu à ta question : Les autres sont encore en train de répéter mais moi j’ai ordre de me reposer. - Ils ont raison ta démarche et ta voix sont plus trainantes que la normale. - Je ne supporte pas de ne rien faire. La porte de l’ascenseur s’ouvre sur notre étage, nous sortons et alors que nous nous dirigeons vers nos appartements respectifs je m’arrête et balbutie: - Ano… Nino-chan… - Nande ? - Je travaille mon piano cet après-midi mais … si tu ne veux pas rester seul … tu peux venir écouter. - Honto ni ? Arigato ! Je pose mes affaires je me change et j’arrive. - La porte sera ouverte. Entre et installe-toi si je suis en train de jouer - Ok, à toute. J’entrai chez moi, fermai la porte m’y adossai et - Kyyyyaaaaa ! J’ai osé lui proposer und er hat akzeptiert ! Ungewöhnlich ! Tsugoi ! ********** Pendant qu’Emmanuelle se précipite chez elle, j’ouvre la porte, et, à l’instant où j’entre, je sursaute en entendant un rugissement venir de l’autre côté du palier. « Alors c’est vraiment une fan… », murmuré-je un sourire se dessinant sur mes lèvres…
voilà... Allez... Laissez un comm' | | | Mar 30 Juil - 17:34 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour... Je m'étais jeudi: "Allez, je poste vendredi ou samedi..." Mais voilà, la vie m'a fait oublié ce détail et nous sommes de nouveau mardi. Sans plus tarder, voici le chapitre du jour. PS: Je vous rappelle que dans cette fic ce qui est en français dans le texte est en italique- Chapitre 15: Douces musiques:
En 3 jours c’est devenu une habitude. Le matin je pars avec Ohno et Jun (ils ont piqué mes clés de voiture le premier matin quand j’ai voulu aller à la JE par mes propres moyens et ne me les rendront que lorsque j’aurais une « allure acceptable » qu’ils ont dit). Nous répétons pour la tournée toute la matinée, chorégraphie, chansons,… Sur le coup de 14h00 Jun ou Sho me ramène à la maison pour que je me repose. Ils ont programmé les enregistrements d’émission en fin d’après midi pour que je puisse récupérer un peu et que j’ai moins l’air d’un zombie. D’ailleurs le premier d’entre eux est ce soir et c’est un VS. Donc je rentre, je me change pour passer une tenue plus confortable puis je ressors. Je ne vais pas loin je traverse juste le palier. Là, je frappe puis j’entre. « Shitsurei shimasu » En général, elle ne me répond pas, concentrée sur son clavier. Je m’installe dans le canapé et ferme les yeux le temps qu’elle termine son étude. A la fin de son morceau on échange quelques mots puis elle replonge dans la musique pendant que je m’y baigne, les yeux clos et le sourire aux lèvres. Ici c’est le royaume de la musique un peu comme chez moi: l’estrade. Je me laisse bercer par ces morceaux qui, il y a 10 ans, me sortaient par les yeux. Mozart, Chopin, Debussy, Bach, Liszt, Niji se succèdent. Niji ? - Hé je croyais que tu bossais ? - Et moi je voulais savoir si tu dormais. - Pas complètement. - C’est l’heure de la « pause-goûter ». La « pause-goûter » c’est un de ses rituels. Pour elle un thé vert à la menthe avec une barre de chocolat ; Pour moi aujourd’hui c’est un jus de fruit et une tartine mayo-maïs ; elle l’a achetée à la boulangerie en rentrant. En m’entendant mordre dedans je la vois froncer le nez et grimacer. - Qu’est ce qu’il y a ? - Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour manger ça ? Rien que l’odeur du mélange mayonnaise/ maïs m’écœure… - Ben pourquoi tu en as acheté alors. - Parce que j’ai pensé que ça te plairait d’après l’Hanamaru Cafe. - Tu l’as regardé. - Ma télé s’allume tous les matins à heure fixe, comme ça je n’ai pas à consulter ma montre toutes les cinq minutes. - Soka. Nous papotons ainsi pendant une demi-heure dévoilant l’un et l’autre des détails sur nous et sur nos vies. Je découvre petit à petit pourquoi la vie d’Aëlle-chan est si bien ordonnée. Quand on ne voit pas on doit savoir où se trouve les choses et si quelqu’un les déplace l’accident est inévitable, j’en ai fait l’expérience le premier jour. Flashback J’étais entré chez Aëlle et étais resté dans le pas de porte le temps qu’elle finisse son morceau. A la fin de celui-ci elle m’avait invité à entrer et à m’installer dans le canapé. Elle m’avait dit de faire comme chez moi et de ne pas hésiter à aller me servir dans le frigo ou à me faire un thé. Ayant soif je m’étais servi un verre de thé glacé puis l’ayant vidé avais abandonné le verre sur le plan de travail. C’était à la pause-goûter que l’incident s’était déroulé. Le verre se trouvait en travers du chemin qu’empruntait Emmanuelle pour attraper la boite des chocolats. Naturellement il tomba et explosa en un millier de fragments. Ce fut la première fois où je l’entendis jurer. Elle se retourna et explosa : « On ne laisse jamais traîner d’objet chez un aveugle sans l’en avertir !! » Surpris par son éclat je m’excusai puis lui demandai où trouver de quoi ramasser les débris. Mes bêtises réparées, et après avoir rangé pelle et balai je me préparai à renouveler mes excuses quand elle me devança. - Ninomiya-san je suis désolée de m’être emportée ainsi. C’est juste que seule je n’aurai surement pas réussi à m’en sortir sans me couper et la peur à fait le reste. - Oui, mais seule tu n’aurais pas cassé le verre parce qu’il ne serait pas resté sur le plan de travail ne t’excuse pas et ne soit pas si formel. Il y a surement d’autres choses auxquelles on ne pense pas et qui entraineront des accidents enfin si tu m’autorises à revenir. T’écouter me fait vraiment du bien. J’ai même faim. - Voilà qui ferait plaisir au reste du groupe. J’ai eu le sentiment l’autre soir qu’ils cherchaient à te gaver. - Tout à fait, en fait j’étais préoccupé et quand ça m’arrive j’ai tendance à devenir insomniaque et à oublier de manger. Le temps que je réagisse … en fait je n’ai pas réagi et c’est comme çà que je suis tombé dans les pommes chez Ohno l’autre jour. Et si je suis ici aujourd’hui c’est parce que je n’ai pas le droit de rentrer chez moi tant que je n’aurai pas récupérer les kilos perdus ce qui ne ce fera pas en un jour… - Tu veux que je t’en donne ? moi, ça m’arrangerai… répondit-elle sur le ton de la plaisanterie mais dans son regard fixe je crus lire une fugitive une lueur d’angoisse. Fin du Flash-back - …-chan ! Oh ! Nino-chan ? - Hai! - Il est 17h00. Je dois me préparer aller donner mes cours. - Oh. Excuse- moi. Je m’en vais. Merci pour cette après midi musicale. Je peux revenir demain ? - Dozo. - A demain - Ja mata. Je rentre chez Ohno et me prépare car d’ici une demi-heure, Jun va débarquer pour m’emmener au studio de tournage des VS. Si je ne suis pas prêt je vais en entendre parler. Je file sous la douche et quand j’en sors, une serviette autour de la taille, j’entends les voix de Satoshi et Jun venir du salon. « Yabai… »
- lexique:
Shitsurei shimasu: C'est ce que l'on dit quand on pénètre chez un particulier.On pourrait traduire cette expression par "j'entre" en français ou "excusez-moi pour le dérangement"
N'hésitez pas, laissez un message... | | | Dim 4 Aoû - 10:18 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le nouveau chapitre Dozo - Chapitre 16: Anguille sous roche...:
- On est là Dans la loge entrent un Nino boudeur suivit de Matsujun légèrement narquois Oh-chan fermant la marche et la porte en soupirant. -Faites quelque chose ces deux là sont insupportables. - Ils se sont disputés ? - Pas vraiment ; Nino voulait faire le bank bowling … puisqu’il ne peut rien faire de trop physique et Matsujun lui a accordé rolling coin s’il gagnait au janken. Pas besoin de demander qui à gagner quand on se souvient de la tête des deux en arrivant, ne ? - J’ai une bonne nouvelle pour Nino il n’y a pas de bowling aujourd’hui. Les jeux sont falling-pipe, cliff-climb et pin-ball runner. - On joue contre qui ? - Contre l’équipe de Nomura-san. Elle composée de journalistes sportifs. - Nino tu seras supporter OK. - Wakatta, je n’ai pas l’énergie ni pour grimper ni pour courir alors… puis il s s’allonge sur le divan et ferme les yeux. A voir Nino aussi peu bagarreur je réalise soudain pourquoi Sho-chan reste si inquiet. Et je devine que lorsque Nino dormait les trois autres ne m’avaient pas fait part de l’entière vérité sur son état. -Masaki ? C’est Sho qui me fait sortir de mes pensées et je lui offre un sourire. - Oui ? - Que veux-tu faire ? - Falling pipe - Ok, alors je prends le pin-ball. - Comme c’est surprenant, gloussa Jun, Ohno on grimpe ensemble ? - OK. - Bon il ne reste plus qu’à choisir les fringues… - Je propose le bleu comme couleur majeure dit le divan. - Tu dormais pas ? - Nan je m’économise , dit Nino en se redressant. A ce moment là le staff entre et nous sommes entrainés par la ronde habituelle des essayages-maquillage-coiffage. - Au fait, qui est le +1 aujourd’hui à votre avis ? - On verra bien mais j’espère qu’il sera capable de nous soutenir… Le tournage commence et je sens Nino rester en retrait. Sho mène la discussion et si Jun et moi le suivons, lui reste derrière Satoshi et passe son temps à jouer avec la fermeture éclaire de sa veste. Seules les remarques de Nomura-san envers Meisa-san le font un peu réagir. Nous commençons à jouer et pendant que je fais le clown dans la cage des pailles il s’anime enfin. Dans cette ambiance festive, j’espérais que personne ne remarquerait combien il flotte dans son T-shirt et qu’il ne participe réellement que quand il est assis près d’Oh-chan. En effet même pendant cliff climb il a laissé Meisa-chan encourager et s’est occupé à démêler les paniers. Avant, « rolling » il vient près de moi et me chuchote « t’inquiète pas, je vais bien. Pour te le prouver je reste avec toi pour ce jeu » ce qu’il fait donnant la réplique à Sho-chan avec succès mais il part se rasseoir à peine la tour tombée au sol. Le jeu se termine, malgré une exceptionnelle performance de Sho-chan dans le pin-ball, par une écrasante victoire de l’équipe des invités. De retour dans notre loge Nino retourne se vautrer sur le divan ; et alors que les autres sont partis se doucher je l’observe discrètement. Soudain je le vois sourire et grâce au silence régnant dans la pièce je l’entends murmurer : « Vivement demain après-midi… » - Heeee ! Nande ? - Quoi, pourquoi ? me demande-t-il sans se douter que je l’ai entendu. - Pourquoi es-tu pressé d’être à demain après midi ? - Moi ? Pas du tout, pas du tout, je suis pas pressé du tout. - Que ce passe-t-il ? demanda Sho-chan vêtu en tout et pour tout de son célèbre « jogg-jeans » et se frictionnant la tête avec une serviette. - Nani, nani ? débarqua Jun-chan lui-même torse-nu. - Nino semble pressé d’être à demain… après-midi… - Pourquoi ? Si c’était pour te reposer ou jouer à tes consoles il te suffirait d’attendre que l’on rentre. Alors pourquoi ? demande Jun en s’approchant du divan. - Oui, mais j’ai personne sur le dos à ce moment là, rougit Kazunari en filant vers les douches. Nous nous regardons silencieusement avant que Jun ne rompe le silence. - Vous savez quoi, les gars. Kazu nous cache quelque chose… - Kazu fait encore des cachotteries ? demande Ohno débarquant à son tour. - Oui, pendant qu’on trime l’après-midi Nino-chan semble avoir trouvé une activité plus agréable que ses consoles pour s’occuper. - On enquête ? Proposé-je innocemment. - Et comment ! - Les gars Tantei Arashi lance l’enquête. Pauvre Nino, son secret sera vite être éventé, pensé-je, en me dirigeant à mon tour vers les douches. Alors que je rentre dans la cabine j’entends Nino fredonner un air que je ne connais pas. - C’est quoi ? - Poulenc, la fille aux cheveux de lin. - Nani ? - Du piano… - Soka
J’enregistre l’information et ouvre le robinet.
Laissez un comm'... | | | Sam 10 Aoû - 22:04 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonsoir... J'ai failli oublier le chapitre du jour... Bon, le voilà... - Chapitre 17:...Baleine sous gravillon:
Nous avions été obligés de remettre notre enquête à la semaine prochaine. D’abord parce que le Nino devenait méfiant quand on le soumettait à une question incomplète. En conséquence mettre notre projet à exécution dès le lendemain était impossible. Ensuite … ensuite manager-san nous avait surchargé notre programme de l’après midi pour cette fin de semaine : visite des salles de concerts, interviews, réunions de préparations pour mon prochain drama, la pièce de Riida, les reportages de Sho seul et l’émission radio d’Aiba. Conclusion aujourd’hui c’est dimanche, seul jour de repos de la semaine et Nino, Satoshi et moi nous rendons chez « Kaa-san » pour le déjeuner.
Flash-back (chez Ohno pendant que Nino sortait de la douche le jour du VS)
- Riida, ton répondeur clignote. - Bizarre, Nino répond en général ; il devait dormir… Il appuie sur le bouton et une voix que nous connaissions tous sort de l’appareil : « Moshi, moshi, Satoshi, Nino-chan? C’est Kaa-san. Je venais prendre de tes nouvelles Nino-chan. Comme tu ne réponds pas je rappellerai plus tard. … Ah oui ! Je vous attends dimanche midi pour le déjeuner. Dis-moi juste si vous êtes deux, trois ou cinq … » - Tu nous emmènes ? - Evidemment. Surtout que nous ne serons que trois. Masaki et Sho vont chez M. et Mme Sakurai ; c’est l’anniversaire de Shu. - Ah oui, c’est vrai, ils en ont parlé l’autre jour.
Fin du Flash-back
Et voilà pourquoi nous sommes devant la porte de la maison familiale des Ohno. A peine avons-nous franchi le seuil que la voix de Kaa-san nous invite à rejoindre Ohno-san au salon pendant qu’elle termine dans la cuisine. Ohno-san un magazine entre les mains nous accueille, et, après nous avoir fait signe de nous asseoir, commence à préparer avec son fils leur prochaine sortie pèche. Kaa-san apparait et nous examine les uns après les autres de la tête aux pieds. Arrivée à Nino, elle soupire et ouvre la bouche … quand une sonnerie retentit. Elle soupire de nouveau, sourit, puis nous invite à passer à table. Quelque chose me dit que : 1/ Nous pourrions faire entrer Kaa-san dans notre « club de détectives » 2/ Nino allait passer un sale quart d’heure. La première salve ne tarde pas. - Nino-chan - Oui, Kaa-san? - Pourquoi en es-tu arrivé là? Nino qui est en train de vider son bol de soupe manque de s’étouffer. Oh-chan, après s’être arrêté un instant reprend son repas comme si de rien était. Quant à moi je suis la scène avec un intérêt grandissant. Après avoir retrouvé son souffle Nino se résout à répondre et reprend rapidement l’énigme de la voisine. Quand Kaa-san apprend l’existence de celle-ci un sourire diabolique se met à poindre sur son visage. - Alors Satoshi, le hasard t’a pourvu d’une charmante voisine et tu ne m’en as rien dit ! - Mais… Kaa-chan, je ne l’ai rencontrée qu’une fois, le jour de la sortie de Nino et franchement elle n’a rien d’un canon… - Urusai ! Y a pas que l’apparence qui compte ! Nino s’était stoppé net, de pâle son teint était devenu blafard sous l’effet de la colère puis se rendant soudain compte qu’il est devenu le centre de l’attention de par sa remarque il rougit et sort de table pour se précipiter dans le couloir. Un silence pesant s’installe autour de la table jusqu’à ce que Kaa-san se lève à son tour fusillant son fils du regard avant de sortir en disant : « Vous autres continuez de manger ! Je vais m’occuper de Nino-chan. Satoshi, tu devrais réfléchir avant de parler. » Réfléchir c’est ce que je fais et à voir la tête de Riida lui également. Et mes réflexions m’amènent sur une piste intéressante Emmanuelle-chan aurait-elle un lien avec le fait que Nino apprécie ses après-midi de repos ? La chose est assurément à creuser. Vingt minutes plus tard, notre gamer revient poussé par Kaa-san. Il s’excuse auprès de nous pour son éclat, mais son refus de regarder Oh-chan et son visage fermé montre clairement qu’il ne lui pardonne pas ses propos. Un peu plus tard dans l’après midi je trouve le moyen de m’isoler. Laissant Kazu dans les jambes de Kaa-san, ce dernier refusant obstinément de s’approcher à moins de 3 mètres de Satoshi, je me dépêche d’envoyer un mail à Masaki : « Grâce à Kaa-san le mystère Nino s’éclaircit, mais Riida est en disgrâce ;-) Bonne fin d’après-midi Jun » Puis je retrouve les autres et en début de soirée nous prenons congés.
************ Rhhaaa, c’est pas vrai ! Quand il s’y met il est encore plus intimidant que Marvelous en colère. Toute l’après-midi j’ai tenté de l’approcher mais à chaque fois il a fui se réfugiant dans les jupes de Kaa-chan ou dans celle de Jun et me fusillant du regard. Et maintenant que nous sommes coincés dans la voiture de Marvelous j’ai l’impression l’air est électrique. Je jette un regard dans le rétroviseur et aperçois Nino, vautré sur le siège arrière les yeux mi-clos et la mine boudeuse. - Les gars, je dois m’arrêter à la station service ne vous entre-tuez pas pendant ce temps, compris ! Merci, Jun. Pour cette excuse bidon, il y a 5 minutes sa jauge indiquait que le réservoir était plein au ¾, je le remerciai par un sourire. Nous voici donc le sale gosse et moi coincé dans la voiture Jun ayant une voiture 3 portes et bloquant la sienne de son corps pour discuter avec le pompiste. -Nino, pour tout à l’heure…je suis désolé… Je ne voulais pas dénigrer Emmanuelle-chan, je voulais juste que maman ne se mette pas en tête d’idées stupides. Bon je dois avouer que je n’ai vraiment pas été subtile (et grâce à ta réaction je suis tranquille, pensé-je). Nino, je t’en prie, arrête de faire la tête, autrement t’imagine l’ambiance à la maison… Nino, je suis prêt à faire des excuses à Aëlle-chan s’il le faut. - Parce que tu penses avoir le droit d’être aussi familier avec elle ? demande-t-il, glacial. - Yokatta, tu parles enfin ! C’est bon signe. Tu vas pouvoir réfléchir maintenant. Quant à ta dernière remarque, je te rappelle qu’elle nous a tous invités à l’appeler ainsi - Non seulement ses amis et je ne suis pas sur que tu puisses te désigner comme tel après ce que tu as dit tout à l’heure. - Bon ça suffit je me suis déjà excusé. T’es vraiment infernal, ajouté-je avec un sourire, infernal, sale gosse et rancunier. Tout ça, je le prononce, les yeux rivés aux siens à travers le rétroviseur. Lentement son regard se réchauffe et petit à petit se dessine sur son visage le sourire qui fait chavirer le cœur de tant de fan.
voilà... N'hésitez pas, laissez vos impressions. | | | Dim 18 Aoû - 15:02 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! Aujourd'hui, voici un nouveau chapitre. - Chapitre 18: La main dans le sac:
Cet après-midi, c’est moi qui ramène Kazunari. Pourquoi ? Parce que c’est « sur la route » pour me rendre à mon deuxième métier : celui de journaliste. Du moins c’est ce que je suis chargé de faire croire à mon passager. En réalité c’est aujourd’hui que nous allons tenter de découvrir les activités « post-méridiennes » de notre cachottier. Et ma mission consiste à le ramener tout en laissant aux trois autres les temps de nous précéder chez Ohno tout en partant après nous… Pour cela j’avais trouvé une excuse simple et imparable jusqu’à hier soir quand… Matsujun m’appelé pour raconter leur journée, la dispute, l’ambiance et le stratagème utilisé pour forcer Nino à écouter sa « moitié ohmiyienne » et ainsi régler le problème. Ce dernier point je n’en suis pas tout à fait convaincu car le sale gosse à la rancune tenace et j’ai le sentiment qu’Oh-chan n’a pas fini d’en baver… Nous non plus d’ailleurs si on se fait griller… Ma seconde option pour tromper Nino… est plus bancale mais comme je n’ai pas le choix… « It’s ShowTime… » - Nino, on y va ? - Ok. Je suis prêt. Ja ne mina ! Sans même sauvegarder sa partie il éteint sa DS… Totalement impossible de la part de notre gamer non ? Si nous n’avions rien remarqué jusque là la scène à laquelle je venais d’assister (et les autres aussi constaté-je en voyant la bouche grande ouverte d’Aiba, le crayon levé d’Ohno et la mine ahurie de Matsujun) m’aurait mis la puce à l’oreille. Nino lui ne s’en aperçoit pas, prend son sac et nous nous dirigeons vers le parking où est garé mon véhicule. - Je dois faire un détour par la boutique à Doonut’s avant de te ramener. J’ai perdu un pari la semaine dernière et je dois payer ma tournée. T’en veux un aussi ? - Mmm… hein ? Heu, non merci, j’ai pas faim. - Tu pourras le manger plus tard. - Non, non, t’inquiète. C’est pas la peine. - OK… Arrivé devant la boutique, je me gare, et sors laissant mon passager seul, les yeux perdus dans le lointain et un vague sourire aux lèvres. Quand je reviens dix minutes plus tard, il n’a pas bougé d’un poil. Je remonte dans la voiture et nous nous dirigeons enfin vers l’appartement d’Ohno. Cependant pour donner un peu plus de temps à mes compères je décide de respecter scrupuleusement les limitations de vitesse : jamais je n’avais roulé aussi lentement et même mon voisin finit par s’en apercevoir : - Ben qu’est qu’il t’arrive ? T’as peur de te faire flasher ou quoi ? Si tu continues à cette allure on peut directement retourner à la jimusho on devrait y être pile poil pour la répétition de demain… ajoute-t-il goguenard. Au même instant mon portable se met à vibrer m’indiquant que l’Equipe était en place et j’appuie sur l’accélérateur. - Excuse, j’étais en train de réfléchir… à…. mon prochain reportage pour Zero. 5 minutes plus tard nous étions arrivés à notre destination. - A demain. - Repose-toi bien…. - Et toi travaille bien… et ne pense pas trop… Il descend de la voiture et je repars … pour stationner vingt mètres plus loin dans une rue adjacente. Au passage j’aperçois la moto d’Aiba. Heureusement nous sommes arrivés de la direction opposée. ************ Ça y est les voilà. C’est pas trop tôt. Je suis chargé de vérifier qu’il entre bien dans l’immeuble et oui c’est ce qu’il fait. Je surveille son entrée dans l’ascenseur et entre à mon tour pour constater qu’il monte … au bon étage. Qu’est ce qu’il fabrique, ne me dites pas qu’il va vraiment rentrer se reposer ? Je n’ai plus cas attendre dehors un peu plus loin et téléphoner pour que Jun me donne ses prochaines instructions. ************ Planqué dans la cage d’escalier j’attends une hypothétique bien que probable arrivée de Nino. Parce que, où qu’il aille après, et quoiqu’il fasse, je pense qu’il commence par se changer et donc par repasser par l’appartement. Gagné, je suis trop fort. Simultanément je reçois un appel d’Aibaka au lieu d’un mail (tant pis il laissera un message) et je perçois le tintement indiquant l’arrivée de l’ascenseur. L’œil collé à la fente de la porte entre-ouverte je vois notre cible passer devant moi et se diriger un air débile sur le visage vers l’appartement où il vit. A toi de jouer Oh-chan ! Moi je vais engueuler Aibaka. ********** Je suis planqué dans mon atelier, m’empêchant de regarder en direction du chevalet sur lequel repose mon dernier projet. Le problème c’est qu’un peu plus loin il y a l’établi et de l’autre côté ma table avec les carnets à dessin. Je m’en approche à pas lent irrésistiblement attiré quand… Un sifflement se fait entendre dans l’entrée, traverse le séjour et passe devant ma porte pour entrer dans la salle de bain. Je profite du bruit de la douche pour informer mes camarades de la situation puis ouvre la porte donnant sur la terrasse. Je passe par celle-ci pour rejoindre l’entrée et fais ainsi pénétrer Jun. Ce dernier a laissé sa place à Sho, Aiba attendant dehors prêt à chevaucher son destrier pour suivre Kazu si celui-ci ressort. « Il est sous la douche. Mais… » Au même instant, une voix, reconnaissable entre mille, émerge du couloir massacrant « Michèle ». Pauvre Beatles… Je sens au même moment une bourrade qui me projette dans le placard de l’entrée. Une seconde plus tard je me retrouve le dos collé au mur du fond ; le dos Jun collé à mon buste pendant qu’il referme la porte coulissante. Si jamais Kazu ouvre la porte… ********** Fausse alerte la voix du pseudo-gamer baisse d’un ton quand il referme la porte de sa chambre derrière lui. Nous ressortons du placard et filons sur la terrasse, j’abandonne Ohno pour me glisser dans son antre histoire de surveiller le couloir. Deux minutes après être entré dans la chambre Nino ressort. Il s’est changé et a adopté une de ses tenues favorites quand il ne craint pas les paparazzis : un vieux pantalon de jogging coupé au niveau des mollets et un Tee-shirt qui date de la même époque. Je ne sais pas ce qu’il fait ni qui il va voir mais … non pas possible pourquoi … ********** Nino débarque dans le salon, dans sa tenue détente même moi je n’oserai pas porter ces trucs mais bon le ridicule et le mauvais goût ne tue pas autrement nous serions morts depuis longtemps alors… « Qu’est ce qu’il fait ? » chuchote une voix derrière moi. - Il a récupéré son bloc, tu sais celui sur lequel il griffonne des paroles ou des bouts de mélodies, et maintenant il se prépare à sortir… dans cette tenue ? - Si j’ai deviné il n’ira pas loin. Je dirai qu’il ne prendra même pas l’ascenseur. - Qu’est ce qu’il… Non ? Tu crois ? Ça expliquerait hier aussi… - On va le savoir très vite. *********** Je commence à me demander si les deux autres ne se sont pas fait prendre à l’intérieur. A moins que… La porte s’ouvre sur un Nino qui ne devrait plus jamais se moquer mon faux jeans. Il traverse le palier et après avoir frappé pour le principe, entre dans l’appartement d’Emmanuelle-san. Le voile s’est levé. J’attends cinq minutes, appelle Masaki, puis quand il m’a rejoint nous frappons à la porte de Riida avant de pénétrer chez lui.
Alors? Bonne surprise? N'hésitez pas à laisser vos impressions. | | | Sam 24 Aoû - 18:19 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Sur ce chapitre nous reprenons la scène avec le point de vue de deux autres personnages... - Chapitre 19: Contre-espionnage:
Quel après-midi ! Depuis que je les ai rencontrés, mon train-train quotidien est complètement chamboulé. D’abord, j’étais à peine rentrée que l’ascenseur se rouvre pour laisser passer trois individus que j’identifie comme étant Riida, Aiba-chan et Mister Caractériel. Comme je suis encore dans l’entrée et pas encore déchaussée je m’apprête à rouvrir la porte pour les saluer quand j’entends : - Alors à ton avis il fait quoi Nino l’après-midi ? - Je sais pas mais on va bientôt le découvrir. - Chhut ! Dépêchez- vous d’entrer. La porte de l’appartement d’en face claque et les voix du trio s’éteignent. Abasourdie par ce que je viens d’entendre, la main gauche encore sur la poignée de la porte j’attrape mon portable et compose le seul numéro possible… -Moshi, moshi ? me répond la voix de celui qui partage mes après-midi après une sonnerie. Aëlle-chan ? Pourquoi tu m’appelles. Je suis sur le chemin mais Sho a eu besoin de faire un arrêt… - Nino, écoute-moi, le coupé-je. - Un problème ? - Oui et non. Tes copains sont là. Enfin en face. - Nani ? - Ils veulent savoir ce que tu fais quand tu rentres alors ils … Attends, la porte s’ouvre… C’est Aiba et Matsujun. Y’en a un qui vient de prendre l’escalier et l’autre redescend par l’ascenseur. Ohno-san est toujours à l’intérieur. - Ok, maintenant que l’on sait ce que projette cette bande de fouineurs il ne faut pas les décevoir… Attends-moi j’arrive comme d’habitude, ils ne vont pas être déçu du spectacle je te promets, ils ne perdent rien pour attendre. … Je raccroche Sho arrive. ************ Une demi-heure plus tard, après avoir frappé, j’ouvre la porte d’Aëlle-chan et pénètre dans l’appartement. Aujourd’hui pas de piano pour m’accueillir mais Emmanuelle en personne qui se précipite dès que j’ai refermé la porte. - Tadaima. - Okaeri, Nino-chan. Alors ? - Je n’ai vu personne mais j’ai entendu quelques bruits suspects : des bruits de portes notamment. Et, en partant, j’ai vu les chaussures de Jun dans l’entrée alors qu’elle n’y était pas à mon arrivée… - C’est vrai qu’il y a eu des allers et venus sur le palier pendant ce temps : l’ascenseur est remonté avec Sho et la porte de l’appartement s’est ouverte une fois. Alors que faisons-nous maintenant ? - Rien. Du moins dans l’immédiat, nous n’avons rien à nous reprocher, alors je te propose de te mettre au travail. J’en ai apporté aussi et puis … ce soir tu viens dîner, la vengeance est un plat qui se mange froid dit-on je crois… A oui, ajoute-t-il, je leur ai laissé de quoi cancaner, si tu voyais ce que j’ai mis pour venir aujourd’hui Jun va en faire des cauchemars. … Pendant qu’Aëlle s’installe devant le piano et commence à s’échauffer en effectuant gammes et arpèges, je m’installe confortablement dos contre le canapé. Et crayon en main, je commence à écrire les paroles de la chanson qui sera mon solo pour la prochaine tournée. « hazukashii kara kimi… » *********** Deux heures se sont écoulées quand je lève les mains du clavier et prête l’oreille en direction du divan. Seul le bruit d’un crayon grattant le papier m’indique que Nino ne dort pas. - Qu’écris-tu ? - Hein ? Une surprise… une chanson, ajoute-t-il un sourire dans la voix en reposant son stylo. Tu veux savoir ? Et sans attendre, il s’approche du piano, me pousse du centre de la banquette pour s’installer à mes côtés. Puis il pose les doigts sur les touches. Une musique aux nuances jazzy s’en échappe tandis que ses lèvres fredonnent sans paroles. Le tout me donnant un aperçu de la chanson en train de naître. - Accepterais-tu de jouer la partie piano de l’accompagnement pour l’enregistrement ? me demande-t-il tout à trac. Après tout, ton maître n’est pas une inconnue chez les Johnny’s ; ce ne devrait pas être trop difficile d’avoir les autorisations nécessaires. Et puis cette chanson n’existerait pas sans toi. Je me sens rougir à ses mots et finit par hocher la tête pour toute réponse. - Ne disons rien aux autres tout à l’heure… ça leur fera les pieds termine-t-il du même ton que celui que pourrait utiliser un enfant de quatre ans. Quand, bien plus tard, je frappe à la porte d’Ohno-san, je ne peux m’empêcher de ressentir un frisson d’excitation à l’idée de pénétrer pour la seconde fois dans la demeure d’une des mes idoles. La porte s’ouvre et je suis accueillie par une voix rauque qui m’invite à entrer. - Dozo, Aëlle-san. Comment vas-tu ? Pas trop fa… - Aëlle-chan, coupe la voix lointaine de Nino-chan, personne ne t’a encore fait visiter la maison je crois ? Oh-chan ! Fais-le pendant que je termine les préparatifs ! Rien qu’au ton de la voix je peux imaginer le sourire sadique d’un Nino lançant la première salve vengeresse, et je me surprends à sourire identiquement. Riida s’approche et me prend le bras pour me guider vers le salon quand une voix gouailleuse se fait toute proche… « Oh-chan, tu oublies le placard de l’entrée… Il est pourtant si pratique pour se cacher… Nee Matsujun ? … » La main de Riida me lâche soudainement. Et je perçois divers bruits suite à cette annonce. Un verre tombe au sol, (Aibaka ?) ; quelqu’un s’étouffe brusquement et un bruit de déglutition nerveux m’indique que nous avons fait mouche. Nino me rejoint et nous pénétrons triomphalement dans le salon. « La prochaine fois que vous voulez espionner quelqu’un, soyez moins bruyant, déclaré-je avant d’éclater de rire. »
Alors, qu'en pensez-vous? | | | Sam 31 Aoû - 22:04 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bon aujourd'hui c'est samedi... Sans plus attendre... Dozo - Chapitre 20: Ecole buissonnière (partie 1):
Cet après-midi, je suis penché sur la partition de mon nouveau solo afin d’en finaliser les arrangements, le piano d’Aëlle-chan chantant en sourdine un peu plus loin. Quand je réalise qu’il s’est tu, deux jambes recouvertes d’un legging apparaissent dans mon champ de vision. Je relève la tête, Aëlle est devant moi lisant la partition. - Nani ? - Betsuni. Je me demandais où tu en étais ? Ça avance bien on dirait. Elle s’assied à ma gauche tout en me souriant. Impossible de me concentrer sur la partition plus longtemps, je pose mon stylo et souris à mon tour. Mon visage s’approche lentement du sien pour ne pas l’effrayer. Elle ferme les yeux dans un battement d’aile, nos lèvres se frôlent et … … la sonnerie de mon réveil me fait émerger. Je l’éteins sans réprimer un mouvement de colère et me figeai en réalisant mon geste. Du coup je m’asseyais en tailleur sur le matelas, coudes posés sur les cuisses et la tête dans les paumes. Quel rêve étrange…et agréable tout à la fois… bien que totalement IMPOSSIBLE. Je m’ébrouai puis me lèvai pour passer sous la douche, le réveil affichant 05h15. Un quart d’heure plus tard je toquai à la porte d’en face et Aëlle ouvrit. Elle attrape un pull et son sac puis nous partîmes vers le parking où était garée ma voiture. En effet, suite à la présentation solennelle du bilan d’un check-up effectué hier matin et prouvant que j’avais récupéré près de la moitié du poids perdu un mois après ma sortie de l’hôpital, Jun m’avait rendu mes clés de voiture. C’était donc le grand jour pour Aëlle et moi : nous allions enregistrer dans le plus grand secret vis-à-vis du groupe la bande piano de mon solo. Ces derniers jours nous y avions beaucoup travaillé, Aëlle pour être au point, moi pour arracher les diverses autorisations et autres laissez-passer depuis celui de la sécurité à celle de Johnny-san sans oublier l’ingénieur du son qui s’était laissé acheter contre 3 des 4 places VIP pour notre prochain concert au Tokyo-Dome que j’ai demandé à Manager-san. - Alors, ça y est, tu es libre ? - Liberté surveillée… Je suis libre d’utiliser la voiture pour me rendre à la Jimusho et en revenir. Mais si je veux aller ailleurs je dois avoir l’aval de mes geôliers ou être conduit… Comme nous allons à la J.E., je n’ai rien à demander à personne… Je me demande comment va arriver Satoshi aujourd’hui, ricané-je. - Quelque chose me dit que tu ne vas pas garder tes clés de voiture très longtemps. - Moi aussi, rigolais-je, alors autant en profiter aujourd’hui. Que veux-tu faire après l’enregistrement ? - Nino !!... C’est vrai quoi, je allais bien maintenant. Je me nourrissais et à part quelques rêves étranges je n’avais plus de problème de sommeil…
************ Depuis quelques jours je sentais que Nino devenait nerveux. Même s’il m’avait assuré que c’était à cause du solo je n’y croyais qu’à moitié. C’était un professionnel, et moi aussi après tout, ces derniers jours nous avions beaucoup répété et même s’il refusait de me dévoiler les paroles de la chanson je savais qu’elle était magnifique. Quand nous étions chez moi je le sentais rêvasser par moment. Je pense que son appartement et son indépendance lui manque même s’il ne le dit pas. La voiture ralentit et nous entrâmes dans un parking. Quelques instants plus tard Nino arrêtait la voiture. Il sortit, et vint m’ouvrir la portière. « Nous sommes au premier sous-sol du parking situé sous la JE. L’ascenseur se trouve à une vingtaine de pas à notre gauche et nous allons au 5ème étage où se trouvent notre loge et le studio. » Une fois sortit de l’ascenseur nous allâmes à gauche dans le couloir et 41 pas plus loin, Nino ouvrit une porte. « Voici notre loge. Elle est vide à cette heure mais dans trois heures au plus le reste du groupe y sera… » Nous déposâmes nos affaires et traversâmes le couloir pour pénétrer dans le studio où nous attendaient l’ingénieur du son et un technicien. Nous les saluâmes, puis Nino me guida vers le piano. C’était un magnifique piano à queue dont je fis lentement le tour pour l’apprivoiser. Puis je m’assis et Nino m’aida à m’équiper du casque après m’avoir expliqué la fonction des différents boutons situés sur la console à côté de moi. Pendant ce temps le technicien installait ou ajustait les différents micros pour la prise de son. Puis tous se retirèrent et j’entendis la voix de Nino dans le casque. « Je vais lancer la bande son une première fois pour que tu te repères ensuite on commencera les prises. OK ? » J’acquiesçai et l’enregistrement débuta.
Une heure et demie plus tard, épuisée mais le sourire aux lèvres je sortis du studio. Après de brefs remerciements au staff, Nino m’entraina vers la voiture, ayant déjà récupéré nos affaires de peur qu’un des Arashi n’arrive à l’agence avant que nous soyons partis. Une fois dans la voiture je perçus la vibration d’un portable émanant de sa poche et quand je lui en fis la remarque il m’annonça que cela faisait trois-quarts d’heure déjà qu’Ohno et Jun cherchaient à le contacter mais qu’il ne répondrait qu’une fois sorti définitivement de la Jimusho. Dix minutes plus tard nous nous garions et Nino répondait à un énième appel. - C’est Aiba-chan, m’annonça-t-il. Ou du moins son portable. Moshi, moshi ? fit-il d’air dégagé. Pour suivre au mieux ses réactions j’avais posé une main sur son bras gauche et je sentis celui-ci se crisper brutalement. Je perçus d’ailleurs les accents colériques de Marvelous à travers le combiné : Nino avait vu juste, Aiba ne servait que d’intermédiaire… Après un « j’y serai » sec et définitif Nino raccrocha et éteignit son portable. Puis il se tourna vers moi et me proposa - Que dirais-tu de faire l’école buissonnière aujourd’hui ?... - Où m’emmènes-tu ? - Disneyland, ça te va ? - Ikuso !
Voilà pour aujourd'hui... Laissez-moi un message | | | Lun 23 Sep - 2:58 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! ça faisait longtemps .... . Désolée, j'ai été un peu beaucoup occupé ces dernières semaines et ces dernierss jours car.... comme vous l'avez peut-être vu sur la gauche... je suis au Japon.Ces dernières semaines ont donc été consacrées à diverses choses concernant mon départ. Trève de flood voici la suite de cette histoire et je vais essayer de poster un peu plus souvent ces prochains jours si vous le souhaitez. - Chapitre 21:Ecole buissonière (2ème partie):
- Aaahhhh, rugit Jun en me rendant son téléphone à Aiba. Je vais le massacrer tout à l’heure, c’est quoi cette histoire ? - Calme-toi, lui dis-je, au moins il a répondu. Maintenant on sait qu’il est en bonne santé. C’est déjà ça, ajouté-je prenant Jun le porc-épic par les épaules pour l’emmener jusqu’au canapé le plus proche attrapant au passage la bouteille de Pepsi trainant sur la table. Une fois assis, je lui tendis la bouteille qu’il vida en grandes goulées puis je me tournai vers Sho et Aiba. Ce dernier s’étant réfugié aux côtés du caster comme à chaque fois que Jun ou Nino piquait une colère… Nos rôles s’étaient naturellement répartis depuis 10 ans : Sho couvait Aibaka et moi j’avais pour mission de calmer par tous les moyens à ma disposition, l’excité du moment. En attendant que la Sainte Colère du Grand Marvelous s’apaise, je laissai mes pensées remonter à ce matin.
Flash-back
Je m’étais réveillé avec la sonnerie stridente de mon réveil à 7h00. Comme nous n’avions rendez-vous à la Jimusho qu’à 9h00 je décidai, après avoir avalé un café, de passer un moment dans mon atelier. En passant devant la porte de Nino, je ne perçus aucun son, mais, l’animal avait le sommeil discret, sauf quand il avait bu un coup en trop (alors là il se mettait à ronfler comme un sonneur). J’entrai dans sa chambre pour le réveiller et là surprise : personne dans le lit. Je me dirigeai alors vers la salle de bain mais celle-ci était également vide. Seule trainait encore dans l’air l’odeur de son after-shave preuve qu’il y était déjà passé ce matin. J’attrapai mon portable et l’appellai pour la première fois…
Fin du Flash-back
Voyant que Jun semblait plus calme, je lui demandai : - Alors, il sera au dôme pour la première répétition ? - Oui, normalement, Grogna-t-il.
************
Sur le chemin du parc Nino, après être resté muet pendant les dix premières minutes, se mit à pérorer comme un gosse surexcité. Je l’écoutai me raconter les dernières bêtises d’Aibaka, l’avancée de son dernier jeu, les engueulades de Jun quand Oh-chan revint noir de la pêche. Au bout de vingt minutes, je finis par lui demander : -Nino-chan, calme-toi, s’il te plait. Je ne sais pas si c’est ma présence qui te rend nerveux où ta discussion avec Matsujun mais c’est insupportable ! Alors s’il te plait, vide ton sac, parce que ça fait maintenant plusieurs jours que je sens que quelque chose ne va pas et ce n’est définitivement bon ni pour toi, ni pour le groupe de garder ça en toi. Et pour moi non plus ajoutai-je un ton plus bas. Après un silence entrecoupé de soupirs plus ou moins discret, Nino se lança enfin : -Gomen, Aëlle-chan. Je ne pensais pas que tu l’avais remarqué les autres n’ont rien vu je crois. Tu as raison, j’en ai marre. J’en ai marre d’être fliqué comme un adolescent irresponsable. J’ai compris. Et je ne fais pas deux fois les mêmes erreurs. Je veux pouvoir rentrer chez moi si j’en ai envi. Je veux pouvoir travailler une demi-journée sans me sentir aussi épuisé que si je n’avais pas dormi depuis deux jours. Je veux pouvoir travailler avec le groupe ou tout seul normalement sans ressentir leur inquiétude. C’est pour ça que je n’ai rien dit parce que ce n’est pas complètement de leur faute. Je suis le seul responsable de cette situation. A l’origine, et même maintenant, leur attitude est sincère et je sais, au fond, que je n’ai pas encore récupérer… - Et si tu proposais à un des garçons de venir habiter chez toi quelques temps maintenant que tu vas mieux au lieu de l’inverse ? - Peut-être que c’est une solution. En tout cas, je vais y réfléchir. Ouf ! soupira-t-il. Ça m’a fait du bien de vider mon sac. Merci Aëlle, à charge de revanche. Le jour où tu voudras te débarrasser du secret qui pèse en toi tu peux compter sur moi si tu le souhaites. Là c’était à mon tour d’être abasourdie. Comment savait-il que… Il dut lire dans mes pensées car il ajouta. - Comment je le sais. Parce que quand tu racontes ta vie tu t’arrêtes brusquement. Le premier soir à un moment tu as crispé tes doigts tellement fort sur mon bras que j’en avais la trace le lendemain. Après l’incident du verre j’ai eu la certitude que tu cachais quelque chose. - Soka. Entendu, un jour, le jour où je serai prête, je te raconterai mon histoire. Et maintenant allons nous amuser, enchainai-je. La voiture était stoppée et au loin flottait l’air entêtant d’ « it’s a small world » : nous étions donc arrivés.
*********** Après être passé d’attractions en attractions pendant plus de quatre heures je me sentais à présent la tête vidée de toute colère, heureux, mais fatigué. A côté de moi, le visage d’Aëlle montrait également des signes de lassitude et c’est pourquoi je lui proposais de venir se reposer chez moi un moment avant de m’accompagner à la répétition au Tokyo Dôme. En effet, c’est là bas que j’avais décidé de révéler à tous les paroles de ma chanson, que personne jusque-là n’avait entendues. Celles-ci n’étant pas encore enregistrées. Après un instant d’hésitation, Aëlle accepta et nous reprîmes la voiture. Arrivé devant mon appartement, je marquai un temps d’arrêt ; cela faisait un mois que je n’y avais pas mis les pieds et j’étais un peu tendu. Aëlle me poussa gentiment en me soufflant un « Gambatte ». Je pris une profonde inspiration et tournai la clé dans la serrure puis pénétrai enfin chez moi. - Okaeri, murmura une voix derrière moi. - Tadaima, répondis-je. Puis, voyant qu’elle restait sur le pas de la porte, je pris la main d’Emmanuelle pour l’inviter à entrer et pour lui faire visiter les lieux. Après que nous ayons fait le tour du propriétaire je lâchai sa main et elle me demanda : - Le piano est bien à environ trois mètres en face de moi ? Je peux ? - Oui. Attention à la marche quand même. Elle se dirigea alors vers lui. Et, l’ayant flatté doucement, rejoignit la banquette et ouvrit le couvercle. - Veux-tu me faire plaisir ? me demande-t-elle, d’un ton hésitant ses mains caressant les touches sans oser les enfoncer. - Ce que tu veux, répondis-je. - Chante, s’il te plait. Et après une dernière hésitation, elle sourit puis égraina les premiers arpèges de Niji.
Voilà... alors... ? | | | Sam 28 Sep - 1:56 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| - Chapitre 22:Révélations:
Le dernier accord plaqué, je guettai la réaction de Nino. Cette chanson je ne l’avais pas choisie par hasard ou parce qu’elle faisait partie de son répertoire. Cette chanson, quand je l’avais entendue pour la première fois, m’avait littéralement frappée. Moi qui ait du mal à rester sans rien faire, m’étais arrêtée nette et après m’être installée dans le fauteuil près de la stéréo, je l’avais fait rejouer encore et encore. Plus encore que les paroles c’était d’abord la mélodie si simple et pure qui m’avait attirée, puis la voix qui se posait dessus. J’avais l’impression qu’une foule d’émotions traversait cette voix légèrement tremblante par moment, à d’autres aussi apaisante qu’un sourire d’enfant. Enfin, en écoutant les paroles j’avais eu l’impression de me reconnaître dans la première strophe, le reste m’entrainant dans des rêveries improbables. Alors que le hasard, le destin, m’ait permis de rencontrer Nino, c’était tellement extraordinaire que je ne demandais rien de plus que de conserver à jamais cette amitié, mais… si jamais… Cette chanson, cette demande sera mon unique déclaration je m’en suis fait la promesse.
« … bu ? Oh oh ! Aëlle-chan ? - Gomen, Nino-chan, je crois que je suis un peu fatiguée. - Il nous reste une bonne heure avant de repartir, si tu veux, tu peux aller t’allonger… - Non, non, le coupai-je légèrement paniquée et sentant mes joues s’empourprer. - … sur le lit de la chambre d’ami termina-t-il un sourire taquin dans la voix. Je pense que ça te ferait du bien car la journée est loin d’être terminée. » Baka, pauvre idiote, Aëlle, « du bist so dumm ». Pour le coup je devais vraiment être écarlate et pour me redonner une contenance je lui demandai de me confirmer le chemin pour aller à la salle de bain afin de me plonger le visage dans une eau à la fraicheur salvatrice. Quand j’en sortis quelques instants plus tard, Nino m’attendait et me guida dans jusqu’à la chambre d’ami. « Je te réveille tout à l’heure, repose-toi bien » dit-il avant de refermer la porte en sortant.
*********** J’avais une heure devant moi, une heure pour faire le point sur les différents événements de la journée, une heure pour faire le point avec mes sentiments. Une heure pour décider si oui ou non je chanterai la dernière phrase de mon solo tout à l’heure ou si je la laisserai dans le flou pour les chœurs. Instinctivement j’allumai la télévision et branchai la wii pour démarrer une partie du premier jeu que j’attrapai sans regarder sur l’étagère. L’écran s’alluma sur… un des jeux débiles offert ma tendre frangine… : il fallait que l’héroïne attrape sa cible pour pouvoir l’embrasser. Ecœuré j’éteignis la machine et allai me chercher une bouteille d’eau dans le frigo. Une fois réinstallé dans le canapé, je commençai mon introspection. Commençons par le plus simple, les rapports avec mes amis. J’ai un caractère de chien je le sais, et Jun n’est pas mieux. Alors quand on n’est pas d’accord on s’engueule une bonne fois et puis on repart comme si de rien était, sauf qu’on fait ça normalement sans témoin ou à la rigueur Riida mais rarement devant Sho et jamais devant Aibaka parce qu’avec sa sensibilité à fleur de peau il paniquerait et s’inquièterait inutilement. Mais ce matin, non seulement, tout le monde avait dû assister au coup de fil, mais ensuite, vu comment j’avais raccroché au nez de Marvelous il y avait dû y avoir de l’électricité dans l’air après. Conclusion, je dois d’abord m’excuser auprès du groupe individuellement et collectivement. De quoi cabosser mon ego mais c’étaitt mérité. Ensuite, l’idée d’Aëlle n’est pas mauvaise. S’ils tiennent tant que ça à garder un œil sur moi la semaine prochaine pourquoi ne viendraient-ils par chez moi plutôt que l’inverse. Pourquoi pas la semaine prochaine ? Là j’entrai dans le vif du sujet. Je le sentais bien. La jeune femme qui se reposait dans la pièce à côté y était sans aucun doute pour quelque chose. Soudain le rêve de ce matin refit surface, lui, et plein de petites choses avant lui qui m’avaient conduit à écrire cette chanson. Au départ, ce devait être juste de la gratitude et petit à petit elle avait évolué comme mes sentiments. Ça y était. J’y étais cette espèce de truc dans ma poitrine qui me sert de cœur qui depuis 2 mois m’avait fait faire autant de choses. En y réfléchissant j’avais eu « un coup de foudre ?» le premier soir pour cette mélodie, ensuite je me souvenais de l’exaspération que j’avais ressenti lors de notre première rencontre et Ce qui en suivit… passons… Le point positif qui en ressortait c’était que ma cohabitation forcée avec Riida m’avait permis de la rencontrer à nouveau et de faire cette fois sa connaissance… Maintenant je savais pourquoi j’étais d’accord pour rester chez Oh-chan encore un peu… Maintenant, vue son attitude, je pense qu’elle doit ressentir au moins un peu d’amour pour moi. Ses brusques rougissements étaient assez significatifs… donc je devrais pouvoir me lancer sans risquer un rejet définitif. Le problème suivant serait le vieux Johnny et son règlement… et ça c’était pas gagné mais avant je pensais que le groupe aurait compris surtout après ce soir. Alors, je me lance …au moins pour ce soir… « AAAAAAAAAAAhhhhh, Nooooon !! » Je sursautai à ce hurlement, et me précipitai dans la chambre. Là, assise, sur le lit, les mains cachant son visage comme pour se protéger d’un danger, Emmanuelle haletait. Je l’appelai sans oser m’approcher mais elle ne m’entendait pas alors finalement je avançai doucement m’assis à mon tour sur le lit, et, l’enlaçai en lui murmurant des mots rassurant à son oreille.
*************
Je suis dans un passage étroit entre deux immeubles pré-haussmannien sur le chemin pour rentrer au foyer après ma journée de cours. Ce n’est pas l’endroit qui me rassure le plus mais comme le prendre me permet de gagner 10 minutes sur le parcours pour rentrer… En plus il n’est pas totalement vide puisque les portes-arrières des boutiques situées dans les rues perpendiculaires s’y ouvrent. Je n’hésite donc pas à le prendre les écouteurs sur mes oreilles chantant avec Goldman « puisque tu pars ». Soudain, quelqu’un m’enlève mon casque des oreilles, me jette au sol avant de m’arracher mon sac à dos d’où sortait le fil de mon lecteur de mon baladeur. Je hurle de douleur …et me redresse brutalement sur le lit, tétanisée par cette brusque remontée de souvenirs. Soudain je réalisai que quelqu’un m’enlaçait et mon premier réflexe fut de le repousser mais il se cramponna et j’entendis finalement une voix apaisante me dire. « Tout va bien, ce n’était qu’un cauchemar, calme-toi, tu es en sécurité… » Quand enfin il me sentit me détendre, Nino m’écarta de ses bras, et je m’aperçus que je pleurais quand il essuya mon visage du bout de ses doigts. Me voyant enfin plus calme, il me demanda : - Je peux te laisser seule quelques instants ? Je te promets que je reviens vite. Puis m’ayant vu acquiescer il sortit de la chambre, composant un numéro sur son portable.
************ Il est 18h20 dans 10 minutes Nino sera en retard et Jun piquera sa deuxième colère du jour s’il a ne serait-ce qu’une minute de retard. Mon téléphone sonna jouant Gimmick Game, Jun se figea regardant dans ma direction. Je décrochai. -Moshi, moshi, Kazu, dis-moi que tu es là ! Onegai. - …. - Quoi ? Tu es encore chez toi ? - … - Wakatta. Je préviens les autres. Je te préviens on arrive dès que la répétition est terminée… - … - Si tu insistes… à demain alors. Occupe t’en bien. Je raccrochai et constatai que je n’avais plus un mais trois regards interrogateurs, furieux et ou inquiets posés sur moi. - Nino ne viendra pas ce soir ; Un imprévu. Et cédant à la menace implicite du regard noir de Jun j’expliquai qu’il avait passé la journée avec Aëlle-san et, alors qu’ils s’apprêtaient à nous rejoindre, elle avait fait un malaise et que Nino souhaitait rester avec elle jusqu’à demain où promis juré ils seraient là, à la première heure.
Voilà... c'est fini pour aujourd'hui... Laissez vos impressions, n'hésitez pas | | | Dim 6 Oct - 5:36 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui, c'est mon dernier jour de "vacances" puisque mes cours commencent demain. Et voici le chapitre du jour Mais avant une petite photo... - Chapitre 23:
- Je le savais ! … Je l’aurais parié ! … J’aurais dû le parier ! fulminait Marvelous alors que Riida venait de nous exposer rapidement la situation. « Je savais qu’il trouverait une excuse pour ne pas se pointer… Mais il ne pourra pas toujours fuir… » - C’est pas vrai ! Ça suffit Jun ! Nous nous retournâmes vers Masaki qui était, à notre grande surpris,e l’auteur du dernier hurlement. - Tu n’as pas le droit de dire ça. Reprit-il, et tu le sais. Nino est un pro comme toi ou moi. Jamais il ne saboterait le travail du groupe intentionnellement. Si Nino n’a pas travaillé avec nous aujourd’hui, c’est qu’il l’a fait avant. Et tu le sais puisque quand tu as voulu t’excuser pour l’absence de Nino pour l’enregistrement du solo. Le staff nous a dit qu’il était pratiquement terminé depuis ce matin et que ce dernier avait également bossé sur nos propres solos. Je suis sûr que s’il nous a lâchés au dernier moment ce soir ce n’était pas intentionnellement mais parce qu’il a estimé que c’était la seule chose à faire. Et sur ces derniers mots, nous vîmes Masaki sortir de la pièce en claquant la porte. - Il a raison, tu sais, déclara Riida prenant Jun par les épaules et le regardant droit dans les yeux. - Peut-être mais… Je n’entendis pas la suite car je refermai la porte de la loge pour me précipiter à la poursuite d’Aiba-chan qui devait être dans tous ses états après avoir fait un tel éclat. Trois minutes plus tard j’étais attiré par le bruit sourd d’un coup de pied dans un mur en béton suivit d’un cri de douleur. Gagné c’était lui. - Aibaka, ce n’est pas le moment de te fracturer un orteil lui dis-je en souriant doucement. - J’en ai marre ! C’est de leur faute : Jun n’avait pas à parler comme ça et Nino a éteint son portable. - Je crois que Jun a compris ce que tu voulais dire et tu sais comment il est surtout quand il a passé la journée entre la colère et l’inquiétude. Quant à Nino, tu l’as dit toi-même, il n’aurait jamais rien fait qui puisse nuire au groupe intentionnellement, donc, s’il est absent, c’est que c’était une véritable urgence. Allez, viens. On va rejoindre les autres pour décider de ce que nous faisons maintenant.
Une heure plus tard nous nous séparions après nous être excusés auprès du staff pour le contre temps et avoir décidé de remettre au lendemain matin cette 1ère répétition. Masaki passerait la nuit chez moi, Jun raccompagnant Riida.
********** Alors que je retournais vers la chambre où se trouvait Emmanuelle, après avoir fait un tour pour faire chauffer de l’eau pour le thé, je vis la porte de cette dernière s’ouvrir et Aëlle en sortir d’un pas hésitant. - Aëlle-chan ? Tu ne veux pas retourner t’allonger un peu ? Tu es vraiment pâle tu sais. - Je veux aller au piano s’il te plait. - Je te conduis, dis-je en m’approchant pour lui prendre le bras et la guider vers l’estrade. Je la lâche une fois qu’elle a posé la main sur la laque du cadre et la laisse rejoindre le clavier. Pendant ce temps, je m’active à préparer deux tasses de thé tout en m’étonnant de n’entendre aucun son jaillir de mon instrument. De retour dans le salon, je la rejoignis et constatai que ses mains tremblaient au-dessus des touches. Je posai une des tasses sur le bureau et plaçai la seconde entre ses mains puis m’installai à ses côtés sur la banquette avant de commencer à jouer. Les minutes s’écoulaient et j’improvisais à partir de thèmes célèbres, mes classiques étant assez loin. Je sentis Aëlle se détendre à mes côtés quand soudain elle posa la tête sur mon épaule et murmura « Niji Onegai ». Je souris, lui caressai doucement la joue puis m’exécutai. 4 minutes plus tard je lève les mains des touches puis me tourne vers Aëlle. -Veux-tu me raconter maintenant ton cauchemar ? Après un nouveau frisson elle hocha la tête et se lança. -Ce n’était pas un cauchemar, c’est le souvenir de mon agression. … Je n’ai pas eu d’accident. Puis elle me raconta son histoire en s’accrochant au clavier de la main gauche et à sa propre main gauche de l’autre. « … lorsque mes agresseurs m’ont jetée au sol je n’ai pas pu amortir la chute de mes mains puisqu’ils m’arrachaient en même temps mon sac à dos et c’est mon visage qui est entré en contact avec le sol. Le problème est que je portais des lunettes qui sous le choc se sont brisées. L’un des éclats a lésé l’une de mes cornées profondément. N’ayant autrement que des blessures superficielles je ne me suis pas tout de suite rendue compte du problème et ce n’est que le lendemain que je me suis rendue à l’hôpital à cause de la douleur et de la sensation d’assombrissement. Trop tard une infection s’était déclarée et j’ai perdu la vue. » - Tes agresseurs ont-ils été arrêtés ? - Oui. C’était deux jeunes à la recherche d’argent pour se payer de la drogue… Tu sais je ne l’avais encore jamais raconté à quiconque en dehors de ma famille. Le silence se fit à la suite de son récit. Je me levai, posai une main amicale sur son épaule alors qu’elle levait un visage interrogateur et inquiet dans ma direction puis je quittais l’alcôve pour attraper dans mon sac un CD et glisser ce dernier dans la chaine avant de revenir à ses côtés. - J’avais prévu de vous faire écouter mon solo ce soir à tous les cinq mais je crois que je vais commencer par te le chanter. Après tout, tu es la première concernée et puis tu as participé à la sa création. Les autres l’entendront demain. J’appuie sur le triangle de la télécommande. Le roulement de batterie se fit entendre et je me mis à chanter.
Hazukashii kara kimi ni wa angou de Okuru koto wo kimeta sou shiyou Hinto wa sou da na 'suki da yo' to ka sonna kakkoi kotoba janai
Demo fushigi da na suki na hito ni mo Kirai na hito ni mo onnaji dake tsuta wa aru Kono kotoba wa sou ima na wo no tooru Yuiitsu no mahou kamo shirenai
Tabun sou nanda kitto sou nanda Atarimae ni sonzai suru mono nanda Dakara boku wa sore wo tokubetsu ni shitanda Hossori dareni mo barenai youni Soshitara jibun dake no imi wo kangaedasu darou na
Mitsukaranakute hisshi ni natte Sagasu kimi wa amari ni mo kawaii kute Hinto wa sou da na 'Gomen ne' to ka to yoku issho ni iru kamo ne
Chicchai ko datte sono oya tte Dare mo ga tsukatteiru mahou nandakara Moshimo boku ni mo kodomo ga dekitara Mayowazu saisho ni kore wo oshie yo
Tabun sou nanda kitto sou nanda Eien nante sonzai shinai mono dakara Ima wo zenryoku de aiserunda dakara Ashita no asatte no somo saki ni wa Ieru ima surunda hazukashigarazu sunao
Moshi tatoeba no hanashi sonna ga janai kedo Boku wo jinsei saigo no kotoba wo waratte yukou e nanda
Tabun janakute zettai sou nanda Hitori de koko made yattekita wakejanai kara Ima wo omounda iron na hitotachi no kao ga Egao ni kawaru toki ni wa Sono tonari de saki ni wakatta imi ga itanda
Korekara dou natte yukunda Sonna no wakannai kedo Zenzen fuan janai da yo Kimi no egao ga nani yori no kotae dakara Kaidoku dekitanda datta naraba Saigo ni mou hitotsu tsutae hitokoto Sore wa...
I love you...
Quand la musique se tut, je levai les yeux vers Aëlle. Elle était un arc-en-ciel à elle seule. Soleil et pluie, larmes et sourire se mêlaient sur son visage elle-même murmurant « c’est impossible », « je rêve ». Un sourire diabolique sur le visage je m’approchai et lui pinçai la joue. - Réveillée maintenant ? Demandai-je en m’employant à essuyer de mon mouchoir son visage. - Mais est-ce que j’ai bien compris la dernière phrase ? demanda-t-elle encore hésitante. - Je peux te le dire dans d’autres langues si tu veux. « Aishiteru », « je t’aime », « Ich liebe dich » En entendant mon pitoyable accent dans les deux dernières langues qui étaient les siennes, Aëlle éclata de rire et déclara qu’elle ne pouvait pas rêver car jamais son imagination ne m’aurait ainsi laissé massacrer les langues de Goethe et Molière. Puis ne m’entendant pas réagir (et pour cause je boudais) elle prit tendrement mon visage entre ses mains. Puis partant du front elle redessina mes traits : sourcils, yeux, nez, joues et enfin mes lèvres. Je pris alors ses mains dans les miennes et délicatement je l’embrassai pour la première fois. La soirée se passa ainsi entre deux éclats de rire et d’autres instants de tendresse, jusqu’au moment où Emmanuelle ne put réprimer un bâillement. Je lui pris alors la main et l’emmenai dans la chambre.
Voilà... c'est tout pour aujourd'hui... A bientôt | | | Dim 6 Oct - 11:45 | | | Manue33 Carnival Night part 2 Messages : 466
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| 大阪城ですね。きれいですね。 明日アンリズさんは頑張ってください。 | | | Sam 12 Oct - 8:51 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour à toutes! Je vous écris aujourd'hui depuis mon appartement. Ici, à Osaka, le typhon n'est pas trop méchant. Il pleut et il y a du vent, mais juste après mon arrivée il y a eu un coup de vent plus méchant à mon avis. Merci Manue pour tes encouragements. Voici aujourd'hui le chapitre 24 - Chapitre 24:Réveils:
Sho :
J’ouvre un œil et constate comme souvent qu’il reste 5 minutes avant que le réveil ne sonne. Je le coupe puis lentement et précautionneusement je me glisse hors du lit pour ne pas réveiller celui qui cette nuit s’est glissé à mes côtés. Le fait il délibérément ? Je ne sais pas mais c’est un fait il se couche dans la chambre d’ami et se réveille dans mon lit au matin, à chaque fois que je l’héberge. La théorie selon laquelle ma chambre est au même endroit que la sienne chez lui par rapport à la salle de bain n’est pas dénuée de fondement et elle lui a déjà joué des tours pendant nos tournées mais… Après un rapide passage par la penderie pour attraper un de mes célèbres faux-jeans et un top je file dans la salle de bain ou je m’effeuille pour passer sous la douche avant de me raser. Une fois habillé je passe par la cuisine verser dans deux tasses le café venant de sortir de la cafetière programmée hier soir, puis je retourne vers la chambre réveiller mon ami.
************ Aiba :
Une odeur de café pénètre dans la chambre suivit du traditionnel « Wake-Up » de Sho. Je me retourne et me redresse afin de lui adresser mon premier sourire. Quand je squatte chez lui c’est un rituel. Ce qu’il ne sait pas c’est qu’il ne me réveille pas à ce moment là mais quand il sort du lit et qu’entre mes paupières imperceptiblement ouvertes je l’observe ôter le T-shirt qu’il porte la nuit avant de se diriger vers la salle de bain. « - Ohayô Masaki-kun, me dit-il en me tendant une des tasses. - Ohayô Sho-chan. Arigatou, pour le café. » Nous buvons en silence, lui assis contre sa commode, moi toujours sur le lit puis nous nous levons et tandis qu’il ramène nos tasses à la cuisine je fouille dans ses affaires à la recherche de vêtements puis entre à mon tour dans la salle d’eau.
********** Ohno :
Une sonnerie lointaine me tire d’un sommeil inconfortable. J’ouvre les yeux et constate qu’une fois de plus j’ai passé la nuit sur le divan de l’atelier au lieu de mon lit. Je me redresse avec une grimace et regarde rapidement la raison de ma présence ici : mon dernier tableau est pratiquement achevé. Après m’être passé de l’eau sur le visage je pars en direction de la cuisine. Le café mis en route, je me dirige vers la chambre d’ami, m’apprête à frapper quand un bruit de chute d’eau provenant de la salle de bain m’indique que Jun est déjà levé. Ce grand coquet va à coup sur me vider mon ballon mais c’est le prix à payer pour avoir un Marvelous de bonne humeur après la défection de Nino hier.
*********** Jun :
Une sonnerie inconnue me tire du sommeil. J’ouvre un œil et tombe sur une console de jeu que j’identifie comme appartenant au gamer du groupe, c’est d’elle qu’émane la sonnerie. Je l’éteins. Les souvenirs de la veille me reviennent. L’escapade de Nino, sa défection à la répétition et ma colère. C’est cette dernière qui explique ma présence dans ce lit qui n’est pas le mien. Riida m’obligeant à monter chez lui après que je l’ai raccompagné et me subtilisant mes clés de peur qu’un accident ne m’arrive entre chez lui et mon appartement, vu que j’avais grillé deux feux en le ramenant. Je n’avais accepté que parce que j’avais dans le coffre de ma voiture des vêtements de rechange, la répétition ayant été annulée. Je me dirigeai alors, sac en main, dans la salle de bain. Au moment d’y entrer, j’entendis sonner le réveil d’Oh-chan. Une fois sous la douche j’entends la porte s’ouvrir et voit entrer, tel un somnambule, Satoshi.
********** Nino :
La chaleur d’un corps blotti contre mon torse me réveille doucement. J’ouvre les yeux et observe la jeune femme reposant à mes côtés. D’une main je repousse délicatement les cheveux cachant son visage puis embrasse doucement son front. Aëlle esquisse un sourire à ce contact mais ne se réveille pas. Je souris à mon tour et me lève, enfile un pantalon par-dessus mon boxer et sors de la chambre. Passant par la cuisine j’allume la bouilloire et file sous la douche. L’eau cascade sur mes épaules, je repense aux événements de la veille, à l’évolution de notre relation et aux précautions que nous allons devoir prendre à présent. Quand je retourne dans la chambre une serviette ceignant mes reins et une autre sur les cheveux je constate qu’Aëlle est réveillée et qu’elle s’est même rhabillée. Moins d’une heure plus tard dans le salon d’Emmanuelle je me prépare à affronter mes amis afin de leur révéler ce que nous ne voulons plus leur cacher.
*********** Emmanuelle :
« - Ohayô, Kazu-chan. - Ohayô, Aëlle-chan, bien dormi ? - Parfaitement, merci. Je t’attends au salon le temps que tu t’habilles. Puis pourrons-nous aller chez moi que je me douche et me change ? - A vos ordres, princesse ! Je souris et sors de la chambre, essayant de me diriger dans le labyrinthe que représente ce salon quasiment inconnu pour moi. Après avoir percuté le canapé je retrouve des repères et me dirige à tâtons vers le piano où je pense trouver la bouteille d’eau apportée la veille par Nino. Quelques minutes plus tard celui-ci sort de la chambre. - Veux-tu un thé avant de partir ou préfères-tu aller directement chez toi ? Vingt minutes plus tard, thé bu, nous pénétrons dans mon appartement et laissant Nino dans le séjour j’entrai dans la cabine de douche. Hier soir, au moment de nous coucher, j’avais supplié Nino de ne pas me laisser seul. Il m’avait alors guidé jusqu’à son propre lit et une fois tout deux couchés m’avait pris dans ses bras me disant de dormir. A mon réveil, quelques heures plus tard, il n’était plus là mais la chaleur résiduelle à mes côtés et le bruit de l’eau au lointain m’avait indiqué que son départ était récent et se qu’il faisait ; alors je m’étais moi-même préparée ; redoutant quelque peu les événements à venir.
Voilà pour aujourd'hui... A bientôt | | | Sam 19 Oct - 11:28 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Ce matin je me sentais d'humeur posteuse, mais au moment où je m'y mettais mon "proprio est passé récupérer le loyer(avec une heure de retard), ensuite je suis allée faire mes devoirs dans un café et me voilà enfin à faire ce que j'avais prévu de faire il y a des heures de ça... On dit tout vient à point à qui sait attendre alors ... Dozo - Chapitre 25:Sainte Colère:
Il est 7h00 du matin quand Masaki et moi pénétrons dans notre loge de la Jimusho. Je m’arrête sur le seuil car à ma grande surprise quatre personnes sont déjà présentes mais un silence pesant règne, à peine troublé par d’imperceptibles chuchotements. Jun, le visage fermé, semble concentré sur la lecture d’un manga tandis que Riida à ses côtés feuillette un magazine, tous deux installés sur le canapé. A l’autre bout de la pièce, Nino est assis sur le bras du fauteuil où est installée Aëlle-san. C’est lui qui murmure à l’oreille de la jeune femme des paroles rassurantes. « Aëlle-chan ! Ohisashiburi ! clame Aiba-chan se précipitant vers la demoiselle sans se préoccuper de l’atmosphère électrique couvant entre les extrémités de la pièce. -Ohayô Aiba-chan, répond cependant Emmanuelle un sourire rassuré se dessinant sur ses lèvres à la réaction de ce dernier. - Prépare-toi, la tempête ne devrait pas tarder à éclater, me souffle Riida venu me rejoindre devant la porte et refermant celle dernière une fois qu’il m’eut tiré à l’intérieur. - Vous êtes là depuis longtemps, lui demandai-je sur le même ton ? -Non, mais nous nous sommes rencontrés sur le palier de l’appartement. -Soka. Combien de voitures ? - Une … celle de… Nino… Après cette révélation il me raconte ce qu’il s’est passé moins d’une heure plutôt.
**********
-Flashback-
Avoir vidé le ballon, n’a pas suffi à Jun pour récupérer sa bonne humeur. C’est donc avec le regard sombre et le sourcil sévère caché derrière des lunettes noires qu’il me précède sur le palier. Une fois la porte fermée, je me retourne et… manque de le percuter. De l’autre côté du palier, la porte s’est également ouverte laissant passer deux visages souriants. Celui de Nino disparait dès qu’il voit l’air sombre de notre ami, et alors que nous nous approchons, nous l’entendons murmurer à Aëlle « La pause est finie, retour dans le monde réel… » - ça c’est sûr, gronde Jun, tu ne perds définitivement rien pour attendre et d’abord, tes clés, dit-il la main tendue devant lui. - Jun a passé la nuit ici ? demande-il en me regardant. -Oui. Je vois Nino analyser rapidement la situation. Puis montrant ses clés au Benjamin du groupe, il déclare. -Je conduis, et arrivé à la J.E., je te donnerai les clés, mais pas maintenant. Arashi est composé de cinq membres pas de trois ou quatre. Nous montâmes donc dans la voiture de Nino, Aëlle et moi à l’arrière Jun à l’avant, n’ouvrant la bouche que pour jouer à l’inspecteur d’auto-école. Une fois garés sur le parking, il avait pratiquement arraché les clés des mains de Nino quand celui-ci avait coupé le contact. Puis il était sorti de la voiture à grandes enjambées. Il n'avait pas prononcé un mot depuis lors.
-Fin du Flashback-
- Nous vous attendons depuis, et, à part un appel sur le portable de Nino qui l’a ensuite passé à Emmanuelle, la situation est telle que tu l’as trouvée en entrant. - Soka…
**********
Tout le monde est là, c’est bon, il va devoir maintenant répondre de ses actes. Parce que, il y en a marre qu’il n’en face qu’à sa tête. C’est vrai quoi… Il nous fout une trouille du diable y’a un mois et maintenant qu’il va mieux, et que la tournée devient imminente, il sèche les répétitions … pour… draguer ??? - Bon, explique-toi ! Et tes explications ont intérêt à être bonne. - Ano, je pense que je devrais sortir. D’ailleurs j’ai un rendez-vous et on ne devrait pas tarder à venir me chercher. Au même instant, on frappa à la porte et la secrétaire du grand patron entra dans la pièce. Nous nous levâmes tous pour la saluer, puis une minute plus tard elle sortit en compagnie d’Emmanuelle-san. - Bon, maintenant, explique-toi ! répétai-je me retournant vers Nino. - Je sais. Je suis désolé pour hier soir mais je n’ai vraiment pas pu faire autrement. Je voulais vraiment venir car j’avais l’intention de vous présenter mon solo entre autre chose... C’est le meilleur moyen que j’avais trouvé pour vous exprimer ma gratitude. - Pourquoi n’es-tu pas venu alors ? A croire que tu te fous de tout le monde à cause d’ELLE. C’est un bon coup au moins ?... Là mes paroles avaient franchi les limites à cause de la colère et les regards inquiets des trois autres passèrent de mon visage à celui de Nino. Celui-ci me fusilla une seconde du regard. Sho s’approchait de lui pendant qu’Ohno faisait de même pour moi quand il prit une profonde respiration déclara en me regardant droit dans les yeux son visage reflétant alors plus de tristesse que de colère : - Si tu penses ce que tu dis, alors rien de ce que j’ajouterai ne changera rien. Je dirai quand même que tu te trompes sur Aëlle-chan et sur moi, ainsi que sur mes sentiments vis à vis du groupe. Notre groupe est le plus important à mes yeux et Aëlle-chan le sait parfaitement. - Alors pourquoi n’es-tu pas venu hier soir ? - Parce que c’était à elle d’entendre le solo en premier et qu’elle n’était pas en état de m’accompagner. Maintenant si vous voulez venir au studio je vous ferai découvrir pourquoi.
Un silence suivit ces déclarations. Nino sortit de la pièce bientôt suivi d’Aiba et de Sho. Une bourrade me projetta vers la porte et Oh-chan me dit en souriant : « Allons-y ! »
************ En sortant de la loge je me précipite dans le studio. Aarrrggh !! Heureusement que j’avais décidé de ne pas répondre aux provocations de Matsujun tout à l’heure parce qu’il a failli se prendre mon poing dans la figure… il pouvait vraiment être ignoble quand il s’y metttait. A cette heure, à moins d’une demande spéciale, comme hier, le staff n’est pas encore arrivé. J’allumai donc moi-même les différents pupitres de la table de mixage puis branchant les hauts parleurs de la pièce m’introduisis dans la salle d’enregistrement et m’installai devant le micro. Je n’avais plus qu’à attendre mes collègues. Sho et Masaki ne tardèrent pas mais Riida et Jun se firent attendre. Quand enfin ils arrivèrent, je leur souris, lançai la bande son puis m’élançai à mon tour.
La bande cracha ses dernières notes et se tut. Lentement j’ôtai le casque de mes oreilles, puis lèvai les yeux pour regarder de l’autre côté de la fenêtre de plexiglas. Je vis Aibaka le sourire jusqu’aux oreilles entrain d’essuyer une larme au coin de son œil, Sho levai le pouce en signe de victoire, Satoshi me sourit tristement puis se dirigea vers le fond de la pièce. Là il murmura quelque chose à l’oreille de Matsujun. Ce dernier était reculé dans l’ombre et ne me montrait pas son visage. Alors lentement je suis allé les rejoindre.
Voilà... A bientôt. N'hésitez pas à laisser une message | | | Sam 26 Oct - 4:12 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le chapitre du jour... - Chapitre 26: Une journée pleine de surprise (Partie 1):
- Voilà ce que j’ai fait tous ces après-midis passés avec Aëlle-chan. Comme elle m’a beaucoup aidée, hier, je voulais simplement la remercier. C’est pourquoi j’étais absent dans la journée avec l’autorisation de Manager-san, prononçai-je une fois les avoir rejoints. - Je croyais que tu devais te reposer ? - C’est ce que j’ai fait, les 10 premiers jours, ensuite j’avais vraiment besoin de faire quelque chose et cette chanson trottait dans ma tête, alors… Gomen… Je suis vraiment désolé pour toutes les inquiétudes que je vous ai données, dis-je en m’inclinant. Quelques secondes plus tard une main me redressait et je croisais le sourire de Matsujun, ce dernier glissant davec son autre main une clé dans la poche arrière de mon pantalon. - Yosh, au boulot ! dit-il à voix forte, en me claquant la main sur la fesse. Ite, il vient de m’enfoncer la clé dans le fessier. Je m’apprête à exprimer bruyamment mon inconfort quand je remarque que mon persécuteur souffle discrètement sur sa main en grimaçant : la clé s’est elle-même vengée… Je souris.
********** Alors que je me précipite sur Nino, qui s’est incliné devant nous, la main de Sho me retient et en me murmurant que ce n’est pas notre rôle. Alors je regarde les autres et vois Oh-chan observer attentivement Jun puis Nino. Le premier ne bougeant pas plus que le second nous le voyons soupirer en secouant la tête. C’est à ce moment là que Matsujun se décide à agir : Il pose une main sur l’épaule de Riida puis se dirige droit sur Nino toujours incliné. Il le redresse puis clame : « Yosh, au boulot ! » Je remarque que l’un comme l’autre grimacent légèrement et, devant l’absence de toute autre réaction je sens qu’une légère inquiétude persiste dans mon esprit. J’espère qu’ils ne vont pas recommencer à se disputer au retour d’Emmanuelle… D’ailleurs… - Dis Nino, pourquoi Emmanuelle-san était-elle là, ce matin ? - Parce qu’elle a été convoquée par Johnny-san après que celui-ci ait entendu plusieurs de ses performances dont son enregistrement hier ici même. Et maintenant reprenons le travail comme l’a proposé Jun-kun. Ola, si Nino se met à soutenir Jun… Nous nous mettons donc au travail, Nino retourne dans le studio pour terminer l’enregistrement du solo, supervisé par Jun. Quant à moi je suis éjecté de là par Sho qui me propulse dans le couloir puis dans la loge où m’attend le script de mon futur drama.
********** - Tu savais pour la chanson ? - Non. Riida nous a suivis dans la loge et s’est installé sur une chaise. Il sort son carnet à croquis et commence à dessiner. Puis soudain il se fige et relève la tête. - Que devons nous faire pour Aëlle-san ? Je pense que Nino est vraiment amoureux pour une fois. - Je le crois aussi. On va bien voir comment évolue la situation surtout après son rendez-vous avec Johnny-san… Le silence retomba et chacun de nous se replongea dans son occupation jusqu’au retour de Nino et Jun. C’est avec leur retour que cette journée de répétition commença et après nous être échauffé et avoir répété pendant 2 heures certaines chorégraphies qui posaient encore problèmes, nous quittâmes le studio de danse pour prendre une douche salvatrice avant de nous diriger vers la voiture qui devait nous emmener au dome. Alors que je sortais de la douche un boxer pour tout vêtement, j’entendis une sonnerie que j’identifiais comme appartenant au portable de Nino. - Nino, téléphone… braillai-je en direction des douches tout en récupérant un pantalon et une chemise dans mon sac. - Merci, entendis-je en voyant passer un éclair, une serviette à la main et du shampoing dans les cheveux qui se précipitait sur le portable qui se tut au même instant. - Aaarrggh ! - Nino, retourne sous la douche s’il te plait; et termine de te rincer avant d’utiliser la serviette que tu tiens dans la main. - Oups… fit-il avant de mettre la serviette autour de ses reins puis de repartir vers son point d’origine rougissant en passant devant Riida, Jun et Masaki hilares qui sortaient à leur tour des douches. Trois minutes plus tard, un Nino rincé et plus ou moins décent retournait à son portable pour prendre connaissance du message laissé par son mystérieux correspondant. Trois minutes plus tard, Nino reposait doucement l’appareil avant de se diriger lentement vers le sac contenant ses vêtements de rechange. - Alors que te voulait Aëlle-san ? demanda Jun. - Comment le sais-tu ? - Qui d’autre pourrait te faire passer de l’excitation à la morosité en passant par le bonheur total le temps d’écouter ta messagerie. - Elle annonçait qu’elle était prise pour la journée et donc qu’elle ne pourrait pas nous accompagner au dôme comme je lui avais proposé ce matin, débita-t-il sur un ton monocorde. - Bah, c’est pas comme si t’allais jamais la revoir lance Aiba. En plus on sait bien où elle habite. Quelques minutes plus tard nous partions enfin sur le lieu qui serait le point de départ de notre tournée, pour une première rencontre et répétition avec les musiciens et les juniors qui feraient la tournée avec nous. A l’arrivée, Nous commençons par investir notre loge pour déposer nos affaires. Manager-san nous y suit et nous annonce le programme de la suite de la journée.
A 11h00 : Rencontre avec les juniors, présentations des groupes et démonstration
11h30 : Répartitions des chorégraphies et sélections des juniors pour les solos
12h30 : Premières répétitions sur bande son en attendant l’arrivée des musiciens
13h30: Arrivée des musiciens, présentations
14h00-14h45: pause repas avec tout le monde
15h00: Reprise des répétitions jusqu’à… ce que mort s’en suive.
Il est 10h55 nous nous rendons donc sur scène pour rencontrer nos Kohais.
Voilà... | | | Sam 2 Nov - 15:03 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Ce soir je suis rentrée à pied chez moi du chateau d'Osaka où j'ai découvert par hasard qu'il y avait un matsuri. Voici quelques images - Osaka le 2 novembre 2019:
et maintenant... voici le chapitre - Chapitre 27: Un journée pleine de surprises (Partie 2):
La matinée était passée à toute vitesse et l’heure de la pause déjeuner approchait heureusement car mon estomac avait commencé à protester. Nino, lui, avait commencé à montrer des signes de fatigue et nous l’avions envoyé se reposer il y a une demi-heure. Sa présence sur scène n’étant pas indispensable et avec un regard de gratitude il s’était dirigé vers les loges. - Riida va le chercher, s’il te plait, les musiciens vont arriver d’ici peu. - OK. Je pars à mon tour vers la loge où je le retrouve allongé sur un canapé, les yeux clos, sa DS posée sur l’estomac. - Kazu, réveille-toi, il faut accueillir les musiciens. Dis-je doucement. - Mmm, je dormais pas… j’arrive… - C’est ça, c’est juste tes paupières qui… GROUIK ! - C’est surtout ton estomac qui se manifeste Oh-chan ! dit Nino en s’étirant et se redressant en éclatant de rire. Allons-y ! Et espérons que l’on n’attendra pas trop. Sans plus attendre il franchit la porte et partit en courant rejoindre les autres me laissant en arrière. C’est fou comme il retombait en enfance à l’approche des concerts… Je sortis à mon tour et me dirigeai vers la scène quand… Deux bras m’enlacèrent par derrière. - Que fais-tu à trainer ? couine une voix rendue encore plus aigue par l’excitation. Quand je disais que c’était un gosse… - Nino, … t’as plus 17 ans. Tu en as 10 de plus ajoutai-je en éclatant de rire. Et c’est dans cette bonne humeur communicative, que nous rejoignîmes les autres au moment où le staff annonçait l’arrivée imminente des musiciens. - Les juniors vous pouvez aller déjeuner et vous détendre, cependant … faites attention ! si vous vous blessez c’est terminé pour vous, déclara le responsable « juniors » du staff. Ces derniers s’éparpillèrent en direction du self ambulant de la JE telle une volée de moineaux. - Arashi, déclara Manager-san, vous devez déjeuner avec les musiciens aujourd’hui pour faire connaissance avec tous car il y a trois nouveaux dans le groupe cette année. S’il n’arrive que maintenant c’est parce qu’eux-mêmes devaient s’ajuster ce matin. A peine notre manager eut-il fini de s’exprimer que nous voyons entrer une quinzaine de personnes. Nous nous dirigeâmes vers elles pour les saluer quand Aiba chuta après avoir violemment percuté Nino. Le gamer le précédait de deux pas et s’était brusquement figé, notre baka n’avait alors pas pu prévoir ce brusque arrêt et lui était rentré dedans. Après avoir observé la scène mon regard suivit la direction de celui de Nino et s’arrêta sur la personne à l’origine de cette réaction en chaine. Après un instant de surprise, je sentis un grand sourire illuminer mon visage et pendant que Sho aidait Aiba à se relever et que Matsujun s’occupait de sortir Nino de sa transe je me dirigeai d’un pas vif vers la responsable de l’incident qui elle l’ignorait.
************ Flash back
Depuis notre rencontre ce matin Matsujun m’avait ouvertement ignorée, ne semblant remarquer ma présence que pour manifester sa réprobation quand Riida osait m’adresser la parole où que Nino manifestait à mon égard un quelconque geste légèrement affectueux. Mon départ de cette pièce où l’orage menaçait d’éclater à tout moment me soulageait mais je restais inquiète pour Nino bien qu’il m’eut assuré que tout ce passerait bien. Puis une fois dans l’ascenseur une nouvelle inquiétude monta en moi : Que me voulait exactement le directeur de la Jimusho. Etait-il déjà au courant de la relation naissante entre l’un de ses poulains et moi-même mais si c’était le cas, que se passerait-il ? Après tout c’est par Nino qu’il avait pris contact avec moi. C’est donc le cœur battant la chamade que je pénétrais dans son bureau, guidée par sa secrétaire. - Ochsee-san, enchanté de faire votre connaissance, fit une voix âgée mais puissante. - Johnny-san, moi également je suis enchantée de vous connaître, dis-je d’une voix mal assurée. -Vous savez sans doute pourquoi j’ai demandé à vous rencontrer ? -… Ne me laissant pas hésiter plus longtemps, le patron de la JE reprit la parole. - Je vous ai demandée de venir afin de décider si, oui ou non, j’allais accéder à la requête que m’a faite Ninomiya-kun il y a quelques jours… … Il souhaite que vous fassiez partie des musiciens sur la prochaine tournée. - Was ? - A votre surprise je constate qu’il ne vous en a pas parlé. Sachez qu’avant de vous demander de venir j’ai fait faire des recherches sur vous ces deux derniers jours. Je sais donc que vous êtes diplômée du conservatoire de Paris et que vous êtes arrivée dans les bagages de Kanno Sensei qui a déjà participé à la création de chansons des SMAP pour ne citer qu’eux et qui vient régulièrement repérer de futurs élèves pour une bourse universitaire. Je sais également que si vous connaissez les membres d’Arashi personnellement c’est grâce au fait qu’Ohno-san à emménager il y a peu dans l’appartement en face du votre et que bien que vous soyez au courant des derniers événements les concernant et que vous fassiez parti de leur fan-club vous avez su garder ces informations pour vous. Enfin j’ai écouté vos différentes performances celles d’hier comme de plus anciennes. En conclusion, je souhaite vous offrir la chance de faire partie des musiciens de la JE de façon plus permanente et plus gratifiante que ce que vous avez fait bénévolement hier. L’acceptez-vous ? - Si je comprends bien vous me proposez de faire les parties pianos des chansons que vos poulains enregistrent ? - Ce serait effectivement une partie de votre travail. Une autre consisterait à accompagner la prochaine tournée d’Arashi dans un premier temps et pourquoi pas d’autres groupes. Une troisième pourrait également être la composition si vous le souhaiter… J’ai avec moi, sur ce bureau, un contrat dont je vais vous donner un exemplaire parlez-en avec une personne de confiance et si vous l’acceptez, nous le signerons la veille du premier concert de la tournée 2010 d’Arashi. En attendant je vous invite à sortir et rencontrer l’ensemble des musiciens participant à la tournée. Vous pouvez y aller.
Deux minutes après, contrat en main, je me trouvais dans l’antichambre du bureau directorial et la secrétaire m’informait que j’étais attendu dans le couloir.
Fin du Flash back
A vous de laisser vos impressions... la journée est-elle finie? | | | Sam 2 Nov - 18:48 | | | Manue33 Carnival Night part 2 Messages : 466
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| | | | Sam 9 Nov - 1:19 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bon ben suite de la journée... - Chapitre 28:Une journée pleine de surprise (partie 3):
-Aëlle-chan ? Que fais-tu là ? me demanda Riida. - Je suis la pianiste pour votre tournée, répondis-je. En sentant les regards surpris de mes nouveaux collègues je me sentis rougir. En effet je n’avais pas eu le temps ou l’occasion de leur dire que je connaissais personnellement le groupe que nous accompagnions. Remarquant ma gêne, Ohno s’adressa alors au reste du groupe pour les saluer anciens comme nouveaux puis il nous invita à nous diriger vers la table où se trouvaient différents bentos. Restant un peu en arrière je me remémorai les événements de la matinée.
Flash back
En sortant du bureau de Johnny-san la secrétaire m’annonça que quelqu’un m’attendait pour me guider jusqu’au studio de répétition des musiciens de la tournée. En effet, à peine étais-je dans le couloir qu’une voix grave m’interpela : -Vous êtes la pianiste ? -Hai ! Je suis Emmanuelle Hochsee. Merci de prendre le temps de me guider, ajoutai-je en m’inclinant en direction de la voix. - Yamada Hikaru me répondit la voix. Allons-y. A l’audition de ces quelques mots j’avais ressenti comme de la méfiance dans la voix de mon guide, mais ne sachant que faire pour le moment je le suivais. Cinq minutes et deux ascenseurs plus loin nous pénétrions dans un vaste studio dont l’acoustique favorisait à l’évidence l’audition. Yamada me conduisit jusqu’à un siège devant lequel se trouvait un de ces pianos électroniques qui offrent une bonne qualité de son pianistique. J’allume le clavinova et me mis à l’écoute car Yamada prit la parole. - Yosh ! Nous voici donc au complet. Nous c'est-à-dire les musiciens de la tournée 2010 d’Arashi. Comme il y trois nouveaux cette année je propose que nous commencions par nous présenter. La dernière arrivée commence, Dozo ! Je me lèvai un instant pour m’incliner le temps de me nommer puis le me rassis pour donner un aperçu de mes capacités en me lançant dans les variations autour d’ « Ah, vous dirai-je maman ». Le thème et la première variation exécutés, je partis moi-même dans des improvisations sur ce même thème mais dans des styles différents, jazzy, rock,.. pour revenir sur le thème original. La dernière note jouée le chant d’une flute s’élève et la voix de Papagayo m’invita à l’accompagner discrètement. A la fin de la démonstration une jeune femme se présenta, suivit d’un jeune homme qui s’avérait être en réalité un junior qui venait de rejoindre le groupe des cordes grâce à la qualité de son travail au violon. C’est ainsi que les cordes se présentèrent à leur tour suivis par les cuivres, et enfin le groupe « rock ». C’est ainsi que je découvris que Yamada était le leader de la formation musicale et qu’il règnait en maître absolu sur ses claviers. Nous nous mîmes ensuite au travail. Il fallut intégrer mon piano dans les mélodies et rapidement je trouvai ma place dans une quinzaine de morceaux en plus du solo de Nino où ma place n’était pas discutable. La matinée fila ainsi sans que je ne m’en rendis compte. Une pause de 5 minutes après les présentations m’avaient permis de laisser un message sur le répondeur de Nino et ce fut tout. Vers 13h00 nous nous arrêtâmes : il était temps de ranger nos instruments en vue de leur transport et de notre départ pour le Tokyo où m’annonça-t-on nous déjeunerions avec Arashi avant de poursuivre nos répétitions et de faire le soir un premier filage.
Fin du Flash-back Soudain je n’étais plus seule, les quatre autres filles du groupe était revenue sur leurs pas suivies par Yamada qui me mit une boite entre les mains en disant « poisson ». Nous nous asseyâmes sur un coin de la scène et rapidement on me demanda comment et quand j’avais fait la connaissance des célèbres idoles. - En se mangeant un mur en sortant de chez elle alors que nous, rentrions chez nous, déclara une voix moqueuse derrière moi. - Ninomiya-san m’exclamai-je de plus en plus gênée. - Pourquoi ne m’appelles-tu plus Nino-chan, Aëlle-chan ? geint-il. Tout le monde ici est d’ailleurs prié de m’appeler Nino… et pas Ninomiya, ajouta-il à l’intention de mes collègues rassemblés autour de nous et qui ne devaient pas perdre une miette de notre conversation. Il discuta encore quelques instants avec eux puis s’éloigna pour aller voir un autre groupe. Pendant tout le temps qu’avait duré sa présence j’avais pu sentir ses mains posées sur mes épaules ses pouces me caressant discrètement la nuque. Quelques minutes plus tard ce fut Aiba et Sho qui se présentèrent et qui pour finir squattèrent la zone jusqu’à la fin du repas, bien que je n’eus aucune idée de ce qu’ils racontèrent car si j’étais présente physiquement, mon esprit était entièrement dirigé quelques mètres plus loin d’où provenaient la voix de celui qui me faisait battre le cœur.
************
Pour une surprise, l’arrivée d’Aëlle au milieu des musiciens en était vraiment une. Elle aurait pu me le dire sur le message de ce matin quand même… Bon, j’avoue, raconter notre rencontre à ses collègues n’avait pour unique but que de la faire rougir et j’étais parvenu sans problème à mes fins… Pour ne pas trop l’embarrasser je n’étais pas resté plus, malgré l’envie que j’en avais, et j'étais allé embêter Oh-chan qui se trouvait un peu plus loin avec les guitaristes, le bassiste et une partie des cuivres. Pour ne pas montrer que mon esprit s’envolait vers un autre groupe je fis mon sale gosse, encore plus que d’habitude, surveillant du coin de l’œil Yamada qui semblait avoir un peu trop d’attention envers Aëlle pour être totalement désintéressé. Le repas prit fin et les répétitions reprirent, les musiciens repartirent dans les coulisses pour travailler pendant que les juniors refirent leur apparition. Vers 18h00 ce fut enfin la pause pour nous, les musiciens revinrent peu à peu et s’installèrent à leurs places. Quand Aëlle apparut toujours accompagnée de Yamada je ressentis le besoin d’intervenir mais Jun m’en empêcha et me traîna vers les loges. Vivement la fin de la journée…
Voilà pour aujourd'hui... Laissez vos impressions | | | Sam 16 Nov - 0:38 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| C'est le week end Enfin!!!! Et voici le chapitre 29 - Chapitre 29: Le contrat (Partie1):
Il était minuit passé et la journée vienait tout juste de se terminer. Pour la première fois depuis des heures, nous pénétrions tous les cinq dans notre loge du dôme. Riida se précipitait sur son portable, Sho se posait sur un canapé, Aiba s’écrasait sur Sho enfin contre et Nino allumait sa … son PORTABLE !? Au sourire niais qui illumina son visage je devinai qu’Aëlle-san avait appelé. Je m’approchai de lui et vis son sourire disparaître et ses sourcils se froncer au fur à mesure qu’il écoutai le message. Puis il coupa la communication brusquement et composa un numéro en tapotant nerveusement sur la table de son autre main « allez, réponds » murmurait-il entre ses dents. - Qu’est ce qu’il se passe ? Demandai-je en posant une main sur son bras - Elle dit qu’elle va rentrer s… Moshi, moshi ? Aëlle ? Où es-tu là ? (-…) - Encore ici. Ne bouge pas. J’arrive. Il fit demi-tour et s’apprêtait à sortir de la loge quand Manager-san entra. -Ah Ninomiya-kun, je voulais vous parler, dit-il en l’attrapant par le bras. Nino me lança un regard implorant qui me fit lui dire avant même de le réaliser : « Elle est où ? » - A l’entrée. Elle va partir. - OK, j’y cours. Je me précipitai vers la sortie. Quand j’y arrivai, la pianiste était déjà montée dans le car qui ramènait juniors et musiciens jusqu’à la Jimusho. J’y grimpai, me dirigeai jusqu’à elle devant les regards médusés du staff et l’appellai : - Emmanuelle-san ! - Matsumoto-san ? Sur ce je la pris par la main et la tirai hors du car. En passant devant le chauffeur je lui dis de partir sans elle puis nous descendîmes. Une fois dans le hall, je ralentis et elle arracha ses doigts de ma poigne. - Matumoto-san… Ne vous inquiétez pas je peux rentrer toute seule j’ai l’habitude… - N’importe quoi ! C’est dangereux à cette heure. En plus il n’y a plus de métro. Et puis on est venu ensemble, non ? Enfin j’ai pas envie de supporter les reproches de Nino à cette heure ci. - Demo… Sans lui laisser le temps de protester plus longtemps je récupérai sa main avant de la remorquer à travers les couloirs jusqu’à notre porte. Là, je m’arrêtai, me tournai vers elle et prononça : « Pour ce matin, Honto ni gomen. » Enfin j’ouvris la porte et la poussai devant moi pour la faire entrer.
**********
- Aëlle-chan ! Dis- je en bondissant du canapé où je m’étais affalé en arrivant. Gokurosama deshita ! Puis j’enchainai : « Pourquoi tu nous as rien dit ? Les musiciens sont sympas, ne ! Ça t’a plus ? Tu vas faire toute la tournée avec nous ? - Calme-toi, Masaki ! Et file sous la douche gronde le rappeur qui revenait torse nu et une serviette sur la tête. - Oui maman… Avant de me diriger vers les douches j’enlaçai brusquement Aëlle sous le regard stupéfait de Nino qui revenait à l’instant de son entretien. Le regard noir qu’il me lança, me motiva pour me replier précipitamment vers les douches. Là je me déshabillais en écoutant la conversation. - Ano… Connaîtriez-vous un avocat ? - Nande ? - Parce que je voudrais comprendre le contenu du contrat que je m’apprête à signer avec Johnny-san. - Soka… C’est à cet instant que je pénétrais dans une cabine et perdais le fil de la conversation en allumant le mitigeur.
**********
- Si tu veux je te présenterai un avocat, mais on peut peut-être juste le regarder pour toi. Après tout nous nous sommes déjà embarqué dans cette galère… - Arigato. Demo, je ne veux pas vous déranger. Vous en avez déjà fait tellement… - Ça suffit, Aëlle ! Fais nous confiance s’il te plait, dis-je en la serrant contre moi son dos contre mon torse. - Kazu-chan ! Elle se tortillait cherchant à se dégager. La tenant toujours je l’entrainai jusqu’au fauteuil le plus proche où je me laissai tomber l’entrainant avec moi, sous les regards amusés de Sho et Riida et celui mitigé de Jun. - Bon je propose que l’on finisse de se doucher, dit ce dernier, que l’on rentre chez nous. Puis demain matin on se retrouve chez Oh-chan pour déjeuner ensemble, discuter du contrat et enfin partir pour la J.E. Termina-t-il avant de se diriger à son tour vers la douche. - Nino, vas-y toi aussi m’ordonna maman Sho. Je me levais laissant Aëlle dans le fauteuil.
Une heure plus tard nous étions devant l’entrée de l’immeuble. Après un rapide bonsoir, Jun récupéra sa voiture et nous remontâmes à notre étage. Arrivés sur le palier, Satoshi souhaita une bonne nuit à Aëlle puis rentra en me murmurant d’être sage. Je suivis mon amie jusqu’à sa porte et alors qu’elle s’apprêtait à l’ouvrir je pris la clé de ses mains la plaque doucement contre la porte et l’embrassais passionnément. Je perdis totalement le court de mes pensées quand elle répondit à mon baiser. Trois minutes plus tard, nous étions dans son salon, sur le canapé et elle éclata brutalement de rire ce qui eut pour conséquence de me figer instantanément. Quand elle reprit enfin son souffle, je l’embrassai sur le front et lui souhaitai une bonne nuit. Puis je me réfugiais chez dans ma chambre chez Oh-chan avant que ma résolution de ne pas la brusquer ne s’effrite totalement. Deux minutes plus tard, j’entendis Satoshi toquer à ma porte avant d’entrer. « Alors t’es rentré pour finir ? Honnêtement je n’y croyais pas, sourit-il. »
Voilà !! Alors??? | | | Sam 23 Nov - 2:36 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| C'est enfin le week end! - Chapitre 30: Le contrat (Partie 2):
Il était 07h15 et nous sommes tous les cinq chez Riida bien qu’Aiba et Sho viennent d’arriver. - Qu’est ce que c’était cette fois ? demandai-je en regardant Aiba. - Maa... Pourquoi c’est forcément de ma faute quand Sho et moi on est en retard ? - Parce que c’est de ta faute, déclara Jun en regardant sa montre. Et elle fiche quoi, elle ? C’est pour elle qu’on est là après tout, ajoutait-il légèrement agacé. - Je sais pas, dis-je. Je vais voir. Mais…,ajoutai-je après un instant, je suis sur qu’elle a une bonne raison elle. Je traversai les quelques mètres qui séparaient la porte d’Oh-chan de la sienne. Je frappai et n’entendant pas de réponses je tournai la poignée. La porte s’ouvrit. Elle était inconsciente n’importe qui pouvait entrer chez elle. La porte en bas avait beau être sécurisée… - Aëlle ? C’est moi. J’entendais des bribes de voix me parvenir du couloir. J’avançais dans l’appartement et sa voix se faisait de plus en plus claire. - …Ma. …. Sa voix était peut-être claire mais ses paroles étaient du chinois pour moi enfin du français ou de l’allemand ou je ne savais quoi. Me voici devant la porte de la salle de bain. Celle-ci était à demie ouverte et je pus voir dans l’entrebâillement Aëlle, parler tout en finissant de se préparer. Je pariai que son interlocuteur était sa mère car au ton de sa voix je jurerai m’entendre en train de répondre à la mienne quand ça faisait quinze fois qu’elle me répétait les mêmes conseils affectueux : Brosse-toi les dents tous les jours, n’oublie pas de manger, ne soit pas un fardeau pour les autres… C’est sur un « Ja, ich weiss. Maman je t’aime mais je suis en retard alors je raccroche. » Qu’elle coupa la communication en poussant un soupir. - Nino ? C’est toi ? demanda-t-elle en se dirigeant vers moi. Il est quelle heure ? - 07h20. - Oh… je suis désolée. Ma mère m’a appelée il y a trois quarts d’heure et je n’arrivais pas à m’en sortir. Tout le monde m’attend je suppose. Allons-y. Je suis prête, dit-elle en passant devant moi dans le couloir pour se diriger vers l’entrée. - Tu en es sure ? Tu es sûre de vouloir affronter Matsujun avec un Tee-shirt Hello Kitty ? - Heiinn ? Oh non. Gomen j’en ai pour une minute. Elle se précipita dans la chambre, une porte de placard s’ouvrit, se referma et 30 secondes plus tard elle réapparut dans un tee-shirt uni un sweat à la main. - Allons-y. Je pris sa main, attrapai le trousseau qui se trouvait dans la serrure puis nous sortîmes pour aller en face.
A peine entrés quatre sauvages nous sautèrent dessus. - AËLLE-CHAN, enfin !!: - Z’avez vu l’heure ? - Dépêchez-vous un peu si vous voulez un croissant. - Trop tard y’en a plus ….
Une fois que nous eûmes pénétrés dans la cuisine, je constatai que si effectivement le petit déjeuner avait commencé il restait encore largement de quoi nous nourrir. Je guidai Aëlle jusqu’à un siège et m’installai à ses côtés après avoir posé devant nous deux tasses de café. Les autres ayant regagné leurs propres sièges. - Je suis désolée d’être arrivée aussi tardivement dit Aëlle. Ce n’est peut-être pas une excuse mais j’étais au téléphone avec ma mère… - Aëlle-chan c’est la meilleure excuse. Et tu n’as que 25 minutes de retard… Seul Nino est capable de cet exploit ; Moi c’est minimum une demi-heure, Sho-kun 40 minutes, quant à Aiba et Riida ils sont hors compétition puisque parfois c’est nous qui raccrochons pour eux… -Au fait, quelle était la raison de votre retard à vous, demanda soudain Satoshi histoire de détourner l’attention de lui et sa famille. - Ben c’est tout simple, il a fallu faire demi tour parce que j’avais laissé mon sac dans l’entrée… raconta Aibaka sur le ton de l’évidence. Sho lui se cachait la figure dans les mains après lui avoir jeté un regard désespéré. -BAKA ! déclarons-nous en éclatant de rire… - Mauvaise excuse, mais tout à fait probable venant de toi malheureusement ajoutai Jun une fois remis de son fou-rire. Puis il reprit : Dis, Aëlle si nous sommes réunis ce matin c’est pour toi, alors si tu nous montrais ce fameux contrat. A ces mots nous sortons de table pour nous installer dans les fauteuils et canapés du salon où Aëlle sortit de son sac une pochette contenant une liasse de feuille. Il s’agissait du contrat et nous constatâmes qu’il y était écrit et en kanji et en braille mais en braille japonais et Aëlle ne le lisait pas encore couramment. Il faudrait donc vérifier que les contrats étaient identiques. En attendant Sho prit un exemplaire du contrat écrit normalement et Jun l’autre puis ils commencèrent à le lire à voix haute alternant la lecture à chaque article. Le contrat engageait Aëlle pour non seulement l’enregistrement de parties piano pour les chansons de n’importe quels groupes de la JE mais aussi sa participation si elle est requise à différents événements musicaux tels les lives de fin d’années ou des tournées. Aëlle était aussi invitée à composer des chansons ou des arrangements, qu’elle pourrait proposer à l’un ou l’autre des groupes si elle le désirait. Venait ensuite les clauses de restrictions et de confidentialité de la JE chères à Johnny-san et garantissant la protection de ses poulains mais surtout de ses intérêts… L’une d’elle nous interpella. Il était interdit à Aëlle d’avoir des relations sentimentales avec ses collègues plus particulièrement pendant les tournées… Qu’est ce que cela signifiait exactement ? Il allait falloir poser la question au président de la compagnie….
Voilà... A la semaine prochaine! | | | | | | | | | |
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