Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
| Sam 18 Avr - 2:33 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! Voici La seconde partie d'Au delà des Apparences. Je vous propose de lire la première partie si ce n'est pas encore fait afin de vous familiariser avec les différents personnages. Dozo | | | Sam 18 Avr - 2:36 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| re Voici sans plus tarder le prologue Sans plus attendre... - Prologue:Kokuritsu:
Ils étaient tous les quatre sur scène. Au Kokuritsu pour la troisième année consécutive. Le Kokuritsu c’était un peu notre signature, c’était nous, les premiers Johnny’s qui y avions fait un concert et si d’autres depuis avaient eu cette chance nous y étions revenus encore cette année. J’étais entrain de me changer pour mon solo que, pour des raisons pratiques, j’avais été obligé de le raccourcir. Alors que je montais sur la plateforme qui me monterait sur scène, j’entendis une voix brailler dans mon oreillette. - Nino elle est là ! Elle est revenue ! Vraiment ? Elle était enfin de retour ? Mais si c’était vraiment le cas pourquoi me l’avait-elle caché ? Depuis son départ pour la France, nos appels, au début si fréquents, s’étaient peu à peu espacés à cause de mon emploi du temps, du décalage horaire… Pour devenir de simples mails suite à la dispute que nous avions eu il y a un mois, quand elle m’avait annoncé qu’elle prolongeait son séjour en France de quelques semaines, au lieu de revenir au Japon en même temps que Fabien et Hélène. Flash back - Moshi moshi, Aëlle-chan ? - Haï ! Bonsoir Kazu. Ça va ? - Oui, très bien. Dis j’ai reçu un mail de Fabien m’annonçant votre arrivée à Narita la semaine prochaine, pourquoi tu ne m’en as rien dit ? - … - Aëlle ? - Je ne t’ai rien dit, parce que… je ne rentre pas avec eux… - Pourquoi ? Tu ne reviens pas ? Tu veux rester en France ? - Ce n’est pas ce que j’ai dit. Je rentrerai… mais j’ai encore quelque chose à faire. Et pour cela, je dois rester ici encore quelques temps. - Combien ? - Je ne sais pas. Ça dépendra de notre compatibilité… - Votre compatibilité ? Tu as rencontré quelqu’un d’autre ? - Non… enfin d’une certaine manière oui… enfin c’est compliqué pour en parler au téléphone, surtout quand rien n’est sûr. Attends-moi, je t’expliquerai à mon arrivée… - C’est ça, tu rencontres quelqu’un, tu parles de compatibilité et tu me demandes de t’attendre ! Je vais être clair. Si tu ne rentres pas avec ton frère, je te jure qu’entre nous ce sera terminé ! Fin du Flash back Ce jour là j’avais raccroché sur ces mots et après je ne l’avais plus appelée refusant même de décrocher quand elle le faisait. Au bout de quelques jours, elle n’avait plus essayé. Quand j’étais allé chercher les jeunes mariés, j’espérais vraiment la voir mais… Elle n’était pas là… ************* Nous sommes revenus de France depuis quelques semaines Hélène et moi, et depuis nous habitons dans l’appartement d’Aëlle. A notre arrivée à l’aéroport, nous étions attendus par Nino, casquette enfoncée jusqu’aux yeux et DS à la main. C’est à son regard cherchant quelqu’un autour de nous, que j’ai réalisé qu’Aëlle ne lui avait pas dit pourquoi elle retardait son retour de quelques jours. Après que nous ayons récupéré les bagages, il nous avait conduit jusqu’à l’appartement d’Aëlle où nous attendait une mauvaise nouvelle : le propriétaire de l’appartement où nous devions emménager dans les jours suivants, avait changé d’avis et décidé de louer à des personnes qui n’avaient pas quitté le territoire nippon pendant trois mois… En attendant de trouver autre chose, et comme je devais prendre mes fonctions la semaine suivante, nous nous étions installés dans l’appartement. Hier soir, Aëlle est enfin revenue et je suis allé la chercher sans prévenir Nino car elle me l’avait expressément demandé. Et aujourd’hui nous assistons à leur concert. Après des heures d’attentes devant l’entrée du stade, nous étions enfin entrés Aëlle, Hélène et moi. Les filles étaient aussi excitées que les autres fans : Hélène gloussait nerveusement et Aëlle me demandait sans cesse : - Tu me promets tu me raconteras toutes leurs bêtises sur scènes hein. En effet, la première raison de ma présence au spectacle était de servir d’yeux à ma frangine. Mais je devais avouer que j’étais assez intéressé de découvrir le résultat de leur travail. La chance avait fait que nous étions idéalement installés pour voir, en chair et en os, les artistes de près mais rien ne dit qu’ils nous verront. Quand le concert commença enfin, ma femme se joignit aux milliers d’hystériques, alors que les Arashi paraissaient sur scène. C’étaitt incroyable, ils dégageaient une aura et une énergie impressionnantes. En les voyant jouer sur scène je commençais à me poser certaines questions sur leurs relations, enfin, surtout sur celle de Jun-kun et Satoshi-kun, parce que je les trouvais vraiment proche pour du fan service, ou plus exactement, même devant nous, Sho-kun et Aiba-chan avaient été plus discrets. En plus Nino avait l’air de les encourager… - Dis, Aëlle il y a quelque chose entre Jun et Satoshi ? - Pas à ma connaissance, mais Satoshi à tendance à céder facilement face à Jun, même s’il est le seul à être capable de le calmer quand il s’énerve. Pourquoi ? - Parce que je trouve qu’ils y vont fort dans le fan service, dis-je alors qu’une clameur fit réagir Aëlle pendant le duo de Jun et Riida. - Quèsquiya ? -Satoshi vient de mettre la main au c** de Jun pendant qu’ils chantaient épaule contre épaule… - Et Nino ? - Il vient de disparaître… - Pourtant son solo n’était pas tout de suite, avant… ils ont dû le déplacer. - Aëlle, on vient d’être repéré par Aiba… fais coucou… ************
L’intro du solo jaillit et Nino émergea. Je me figeai attentive à la moindre note, à mes côtés Fab me décrivait tout : Le costume de clown, la démarche nonchalante, le sourire craquant, et pour finir les ballon-cœur et le cœur de Junior avec Nino juste au-dessus. Comme je connaissais la chanson par cœur je remarquai qu’il l’avait tronquée mais la suite du concert me happa et rapidement je fus emportée par la musique jusqu’au moment où une nouvelle clameur s’élèva au milieu d’une chanson. - Que se passe-t-il ? - Riida vient d’embrasser Jun… - Honto ? - Oui et ce dernier n’en est toujours pas revenu. Si tu voyais le petit air fier de lui d’Oh-chan… La suite du concert passa à toute vitesse les chansons, les bêtises, leurs histoires défilèrent et après un quatrième rappel ils sortirent de scène définitivement.
Voilà... | | | Sam 25 Avr - 12:13 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour A toutes voici le chapitre1... Bon maintenant, voici le nouveau chapitre - Chapitre1:Coulisses:
Le concert était terminé et, contrairement à mes habitudes, j’avais foncé pour m’enfermer à double tour dans la première douche disponible. Laissant l’eau couler le long de mon corps épuisé par le concert, je faisais le point : Elle avait osé ! Non seulement elle ne m’avait pas prévenu pour son retour, mais en plus elle avait filé avec les deux autres dès la fin du concert, sans que les membres du staff ne puisse les retenir. Pourtant elle était là, ou plutôt ils étaient là. J’avais saisi la première occasion de liberté scénographique destinée à saluer nos fans pour vérifier les dire de mes amis, et je les avais vus tous les trois. Hélène aurait pu passer pour une "Gal" hystérique tellement elle se noyait parmi la foule des fans, mais Aëlle était accrochée à son frère, attentive à nos voix et aux commentaires de son double. Quand j’étais arrivé à sa hauteur, elle avait levé la main et j’avais pu voir qu’à son annulaire droit brillait le cadeau que je lui avais offert avant son départ, alors que cela signifiait cette histoire de nouveau petit ami ? J’aurai peut-être dû écouter les explications de Fabien quand il avait tenté de me parler… - Nino, t’es toujours en vie ? Le doux nasillement de Jun parvint jusqu’à mes oreilles, accompagné d’un tambourinement des deux poings sur la porte de la cabine. Je coupai l’eau, attrapai une serviette pour la ceindre autour de ma taille et déverrouille. - Qu’est-ce que vous faites tous là ? Mes quatre amis en tenue de ville étaient devant moi, m’observant d’un œil inquiet. - ça fait 45 minutes que tu es sous l’eau … - et bien un quart d’heure qu’on t’appelle… - Tu pourrais répondre ! - J’ai failli appeler la sécurité ! - Gomen … pas entendu - On s’en doute… - Allez file la rejoindre ! - Pas possible elle est partie… - Et elle habite où ? Banane ! - J’irai demain. Déclarai-je buté. Nino le sale gosse je suis, Nino le sale gosse je reste. Pendant que nous discutions j’avais regagné la loge et je m’étais habillé en leur tournant le dos. Mais au moment de prononcer mes derniers mots je m’étais retourné et les avais regardés droit dans les yeux. En arrivant à Jun je m’aperçus qu’il avait à la main une enveloppe qu’il agitait comme pour attirer mon attention. - C’est quoi ? - Ton avis de licenciement en tant que petit ami je suppose… vu ton comportement ces derniers temps du moins avec Elle. - Comment tu sais ça toi ? - Pendant son séjour en France nous nous sommes appelés une fois par semaine, deux depuis que tu la snobes et même trois fois depuis le retour de son frère. - Moi pareil, déclara Masaki d’une petite voix. - Vous êtes en train de me dire que vous avez eu plus de nouvelles d’Aëlle que moi, là ?... Et d’abord qui vous a permis d’appeler MA copine ? - ELLE ! M’assénèrent-ils en chœur. Puis Jun me fourra la lettre dans une main et sortit de la loge suivis par les trois autres. Je regardai cette enveloppe d’un air méfiant … et si Jun avait raison ?... Et si elle m’abandonnait avec cette lettre… pour l’autre ?... Je me dirigeai à mon tour vers la porte de la loge. Je saisis la poignée l’abaissai et poussai… Rien … la porte ne s’ouvrait pas. Un chuchotement « discret » d’Aiba filtra. - Vous êtes sûr que c’est une bonne idée ? - Chut ! Aëlle a demandé qu’il lise la lettre ici et pas chez lui, alors on n’a pas le choix. - Les gars, vous êtes pas discrets !... hurlai-je. - C’est pas fait pour ! Ouvre cette enveloppe. Lis le message et agis comme un homme si tu l’aimes ! - Pffff…. Néanmoins je me décidai à obéir et m’enfonçai dans un fauteuil avant de déchirer l’enveloppe. « Mon cher Kazu, Vu que tu refuses de me parler et d’écouter Fab’ quand il tente de t’expliquer je n’ai trouvé que ce moyen pour t’obliger à m’entendre. Je n’ai pas pu faire autrement que de rester en France ces dernières semaines et la raison pour laquelle je suis restée après le départ des jeunes mariés est la seule qui aurait pu retarder mon retour. Je ne te dirai pas ce dont il s’agit dans cette lettre et je sais que les autres tiendront leurs langues. Si tu veux le savoir et si tu m’aimes encore viens me chercher demain matin à 8h00 chez moi je vous présenterai. Je t’aime Celle qui va passer une nuit blanche. Aëlle » Après avoir relu cette lettre deux fois. Je me levai pour revenir près de la porte. - ça y est j’ai lu. - Qu’est ce qu’elle dit alors ? - Je croyais que c’était personnel - Jusqu’à un certain point. Alors ? - Elle m’a donné rendez-vous et … elle écrit qu’elle m’aime… - C’est une évidence ça Baka ! Mais bon tu fais quoi derrière cette porte ça fait bien 10 minutes qu’elle est débloquée… Je jaillis alors de la loge tel un diable sous les visages hilares de mes camarades, cependant dans leurs yeux je pouvais encore lire l’inquiétude, le soulagement, et même des encouragements. C’est tous les cinq que nous partîmes vers le bus qui nous déposerait devant nos appartements respectifs.
A la semaine prochaine (ce sera la Golden Week!!!! Confinée TT) | | | Sam 2 Mai - 8:32 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui nouveau chapitre! - Chapitre 2: Veillée d'arme et réveils jumeaux:
- Va te coucher ! Ta femme t’attend. - Aëlle … je vois pas comment je dormirai alors que tu vas passer la nuit à tourner en rond. En plus je risquerais de réveiller Hélène … donc, Non ! Sauf si tu te décides à t’endormir pour de vrai. Depuis que nous étions rentrés ces deux phrases s’étaient répétées un nombre de fois incalculable. La fatigue était tombée sur Hélène pendant le trajet du retour quand son excitation était redescendue d’un cran et que son état de femme enceinte s’était rappelé à elle. Le bébé allait, soit être dégouté à vie d’Arashi, soit en être accroc ; se serait tout l’un ou tout l’autre et j’espérais qu’il ne serait pas écœuré parce qu’autrement il allait souffrir… Pour moi, l’excitation avait laissé place à la nervosité et, arrivé à la maison, après avoir bordé sa femme et soigneusement fermé les portes, Fabien m’avait rejointe dans le salon où je m’étais installée derrière le piano à peine arrivée. Avait-il lu la lettre ? Serait-il là demain ? Voulait-il vraiment rompre avec moi comme il l’avait déclaré dans notre dernier coup de téléphone ? Les autres affirmaient que non… mais… depuis il avait toujours refusé de me parler alors… Toutes ces questions tournaient dans mon cerveau pendant que mes mains jouaient en boucle la lettre à Elise… Soudain je me figeai. J’avais perçu le ronronnement de l’ascenseur et ce dernier s’arrêtait à notre étage. Un pas, pas deux. Je m’aperçus que j’espérais qu’il vienne dès ce soir… mais non seul Riida était rentré et mes doigts reprirent leur complainte. Fabien s’était installé sur le canapé et même si il ne disait plus rien il savait que sa simple présence dans la pièce m’apaisait un peu ce qui lui permit de s’assoupir. Je me levai pour récupérer le plaid et l’en couvrir avant de retourner au piano et me lancer dans Liszt et ses consolations… ***********
Aëlle, je ne dormais pas, je reposais mes yeux et je me laissais bercer par ta musique… bien au chaud sous la couverture que tu avais complaisamment déposée sur moi. Tout à l’heure, si je me détendais suffisamment, toi aussi tu te poserais dans le coin et, à mon tour, j’irais chercher une couverture pour te couvrir. Ce petit jeu on y jouait depuis toujours lorsque l’un d’entre nous avait des problèmes… Tiens, qu’est ce que je disais, tu venais de t’arrêter de jouer et tu refermais,enfin, le couvercle. Comme tu t’approchais je me redressais. - Viens ! Je tirai Aëlle vers le canapé et elle s’écroula en riant. Nous chahutâmes deux minutes puis nous nous installâmes finalement tête-bêche le plaid sur nous deux. Il était presque cinq heures quand nous nous endormîmes… - Oïe ! Les marmottes on se réveille ! J’étais secoué comme un prunier alors que ma tendre épouse nous susurrait ces doux mots. J’ouvris difficilement un œil et je sentis qu’à mes pieds Aëlle émergeait également. Si Hélène nous martyrisait verbalement, notre bourreau physique était un gringalet brun au contour des plus flous. J’attrapai la paire de lunette qui reposait sur la table basse et j’eus ainsi la confirmation de la présence de Nino dans l’appartement. - Aëlle, ton prince charmant est là… A mes mots Aëlle se redressa, se frotta les paupières et me demanda : - Il est quelle heure ? - 8h30. ça fait 20 minutes qu’Hélène et moi on tente de vous réveiller… déclara le nippon dans un français parfait bien que teinté d’un fort accent japonais. - Tu l’as vraiment fait ? Bravo. Pour quelqu’un qui apprend le français depuis quatre mois tu assures. - Merci. Nino arborait un petit sourire fier de lui qu’Aëlle ne pouvait voir mais qu’Hélène et moi ne pouvions rater. Pendant qu’Aëlle filait sous la douche après avoir récupérer quelques fringues dans sa chambre, nous nous dirigeâmes tous les trois dans la cuisine ou régnait un joyeux désordre, preuve qu’Hélène s’était levée depuis un moment et qu’elle avait préparé le petit déjeuner… - Heu… - Oui Nino, qu’est-ce que tu veux ? - Aëlle est revenue depuis combien de temps ? - Trois jours. - … Et elle a déjà mis un pied dans la cuisine ?... - Oui. ... Et après avoir fait tomber un paquet de céréale et la cafetière hier matin elle a déclaré qu’elle ne ferait plus rien dans la cuisine tant qu’Hélène y entrerait… - Tu m’étonnes… murmura l’idole pour lequel le souvenir d’un verre mal rangé moins d’un an avant semblait être toujours vif. ***********
- Merci d’être venu Nino-kun, prononça une voix derrière moi. Je me retournai et je vis dans l’encadrement de la porte de la cuisine Aëlle revêtue de son habituel sweat informe et d’un jean passe-partout. Le seul bijou visible était la bague que je lui avais offerte et qui ne semblait pas avoir quitté son annulaire. - Uwaah. Aëlle, pourquoi tu t’habilles comme ça ? Tu veux faire fuir Nino-chan ? A quoi à donc servi notre journée de relooking il y a deux mois ? - A être la plus craquante des fans hier soir, déclarai-je l’air de rien… mais en guettant le rosissement des joues d’Aëlle ce qui ne tarda pas. Ayant atteint mon but, je me levai et guidai la demoiselle vers un siège avant de lui placer sa tasse de café à portée de main. Fabien lui annonça l’arrivée de son yaourt et de son verre de jus puis le silence s’établit, juste interrompu par le son des tartines qu’éjectait le grille-pain. - Nino-kun ? - Aëlle-san ? Puisqu’elle refusait de m’appeler par mon prénom comme elle le faisait avant, j’avais remonté d’un cran la barrière de la familiarité. Je la sentis se raidir à cette dénomination et Fabien me lança un regard de reproche. - Es-tu prêt à rencontrer la raison de mon retour tardif ? me demanda-t-elle après avoir pris une grande inspiration. - Je suis là pour ça. - Alors, allons-y. - Où ça ? - Je te le dirai dans la voiture ou plutôt le GPS te le dira. Je vis Fabien se lever sortir de la cuisine et me rapporter un trousseau de clé et des papiers. - Je te les confie. Elles doivent revenir intactes toutes les deux… aussi bien physiquement que mentalement. Comme Hélène ne semblait pas disposer à bouger je finis par comprendre que les deux désignaient la voiture et Aëlle… Trop sympa le frangin… 10 minutes plus tard nous étions dans la voiture et nous nous dirigions vers l’aéroport international… Mais alors que nous nous approchions des terminaux, la voie métallique me fit prendre la direction des aires de douanes. Quand nous arrivâmes à destination sur la porte électrique était accrochée une pancarte : Douane … Zone de quarantaine…
A la semaine prochaine... | | | Sam 9 Mai - 14:59 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour Aujourd'hui c'est samedi et donc la suite de "Au delà". Ce chapitre existait en deux versions à l'origine: une nc-17 ( je remercie encore la petite main qui avait écrit le lemon) et une tout public. Comme je ne souhaitais plus en faire deux versions j'ai remanié certains passages afin que la description de la nuit soit moins graphique et tout public. J'espère que cela ira. Sans plus attendre un petit chapitre Sakuraiba... - Chapitre 3: Peluche humaine:
Après avoir été déposé chez moi par le bus de l’agence je m’étais précipité dans la cuisine pour allumer la bouilloire et sortir un bol de ramen instantané. Puis, j’étais allé me changer dans la chambre pour passer des vêtements confortables. Mon ordi et la pile de document pour News Zero posés sur le bureau avaient beau m’appeler, j’étais décidé à résister pour la nuit, car je le savais que si j’y plongeai, je ferai une nuit blanche et nous devions encore faire un concert lendemain : le dernier au Kokuritsu. Un gazouillis m’indiqua l’imminence du passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux et je sortis de la chambre pour rejoindre la cuisine quand la sonnerie de l’entrée retentit. Après un instant d’hésitation je changeai de direction pour ouvrir la porte et me retrouver nez à nez avec l’amour de ma vie. - Masaki ? - Gomen, Sho-chan. Dis, je peux dormir avec toi cette nuit, j’aime pas être seul … - Pourq… . Ah oui la ménagerie était encore chez ses parents… C’était toujours agréable, n’est-ce pas, d’être assimilé à un chien, un chat ou un furet par son petit ami… J’avais dû faire une drôle de tête car Masaki reprit: - Mais non Sho-chan, tu comptes beaucoup plus pour moi que mes petites bêtes, mais comme je peux pas être toujours avec toi, au moins je suis pas seul d’habitude, quand je rentre chez moi; et là c’était insupportable… Aiba était entré dans mon appartement et s’était dirigé vers la cuisinière pour couper le feu sous la bouilloire, puis, ayant repéré mon bol de ramen, il en avait sorti un second et les avait emplis d’eau. Deux minutes plus tard, nous étions face à face dans la cuisine, et nous engloutissions nos nouilles et le bouillon. - Gochisō sama deshita, clama Masaki en reposant le bol en plastique sur la table. - C’est sûr, je suis imbattable quand il s’agit de faire bouillir de l’eau dans la bouilloire…, répondis-je ironique. Mon ami planta alors son regard dans le mien, une lueur de reproche traversant ses prunelles. Puis toujours en me fixant, il se leva contournant la table pour me rejoindre. Il me fit me lever à mon tour et m’entraina dans le salon où il m’obligea à m’asseoir sur le canapé avant de me rejoindre pour m’embrasser. Des papillons s’agitèrent dans mon estomac je fermai les yeux et mis mes bras derrière sa nuque pour le rapprocher de moi d’avantage. Nous approfondîmes le baiser jusqu’à ce que le souffle nous manque et c’est alors qu’il se détacha de moi. Surpris, je mis quelques instants à réagir et quand j’ouvris les yeux il n’était plus dans mon champ de vision. - Ma-chan ? Il ne me répondit pas. J’aurais rêvé ? Je me lèvai et me dirigeai vers la cuisine pour trouver les deux bols vides. Ouf ! Ce n’était pas un rêve. Je distinguai quelques secondes un bruit d’eau et me retournant je vis Aiba émerger de la salle de bain. Je soupirai de soulagement. - Je te fais couler un bain. Tu es tout tendu ça te fera du bien, m’annonça-t-il en m’enlaçant pour m’entrainer là où il avait disparu quelques instants plus tôt. Une fois déshabillé et une serviette autour de la taille il me fit m’asseoir sur le banc et s’employa à me savonner le dos en effectuant de doux massages. Après m’être rincé je lui rendis ses soins et soudain nous nous aperçûmes que la baignoire… … était en train de déborder… -Yabe! Je me précipitai pour arrêter l’eau. - Masaki au lieu rire bêtement vient m’aider à éponger. - Je crois qu’on peut oublier le bain. Après un quart d’heure d’épongeage intensif et quelques glissades, nous arrivâmes enfin à bout de cette mini inondation. - Yatta! Qu’est ce qu’on fait maintenant ? - Si tu veux profiter de la baignoire vas-y moi je suis mort je vais me coucher. C’est sur ces mots je sortis de la pièce pour me diriger le plus dignement possible avec ma serviette trempée dans la chambre. Je mis rapidement un boxer et je me glissai sous les draps. Trois minutes plus tard, je sentis mon ami me rejoindre sans oser se rapprocher puisque je l’avais refroidi précédemment. Au bout de 10 minutes de remuage une voix s’éleva : - Sho-chan, tu dors ? - Oui - J’ai envie de faire un câlin. - … Je sentis sa main remonter ma cuisse, chatouiller mes flancs puis la peau de mon ventre pour finir… - Masaki..., ta main. - Ben quoi ? Nous nous regardâmes sans parler. Je lui caressai la joue, l’attirai à moi et échangeâmes un baiser tendre qui se transforma vite en un baiser plus profond, nos langues se rencontrèrent pour commencer cette danse sensuelle. - Sho… ? Il avait l’air surpris mais je le comprenais, moi-même je l’étais. Je me penchai pour lui susurrer contre ses lèvres « laisse-moi faire ». Nous échangeâmes un baiser passionné puis je quittai ses lèvres pour plonger dans son cou où je laissai un suçon. Je crois que demain il était bon pour porter une écharpe. Je continuai mon exploration… - Shooo Il m’appelait. Je m’arrêtai pour échanger un baiser langoureux. Puis nous reprîmes notre danse.
*************
Premier déposé par le chauffeur de l’agence, je m’étais retrouvé seul dans mon appartement avec pour seul compagnie dans mon lit Maxi, la peluche noire que m’avait offerte ma mère quand j’avais quitté la maison pour accompagner des sempais en tant que junior lors de ma première tournée. En effet, entre les cinq concerts au Kokuritsu et le tournage de mon drama, j’avais préféré laisser une nouvelle fois mes compagnons à quatre pattes à Chiba, pour qu’ils soient moins seuls et du coup, c’était moi qui l’étais, n’osant pas retrouver Sho toutes les nuits. Mais ce soir, la solitude fut la plus forte et après mettre changé et avoir pris mes affaires pour le lendemain je sautai sur ma moto direction les pénates de celui qui occupait toutes mes pensées…
Devant la porte, j’eus un instant d’hésitation mais ma main appuya toute seule sur le bouton. Quand Sho ouvrit la porte c’est un regard étonné qui m’accueillit. C’est vrai qu’on s’était vu toute la journée et que je ne l’avais pas prévenu, alors je me sens obligé de justifier ma présence en pénétrant chez lui. Un bol de ramen, un bain, l’ensemble agrémenté de câlins voilà le programme que je lui avais concocté pour cette nuit… La première partie du programme s’était déroulée sans encombre mais les câlins nous avaient tellement absorbés qu’au lieu de profiter de la seconde partie de mes projets nous étions en train d’éponger… à quatre pattes dans la salle de bain au lieu de nous délasser dans un bain à la température idéale pour … se prélasser bien sur… Un quart d’heure plus tard, nous avions enfin épongé le sol mais nous étions tellement trempés que Sho fila directement dans sa chambre. Après avoir récupéré les vêtements et serviettes que je fourrai dans la machine je rejoignis Sho qui s’était allongé, tourné sur le côté et me tournait le dos. Il m’en voulait, j’en étais sur et puis il était fatigué, mais le problème pour moi c’était de m’endormir sans rien tenir dans mes bras… Après quelques minutes qui me parurent interminables, je finis par demander : - Sho, tu dors… ? - Oui. Houlà, monsieur tendresse était de retour. - J’ai envie de faire un câlin. - … Je fis remonter ma main le long de sa cuisse, chatouille ses flancs puis la peau de son ventre pour redescendre. - Masaki ta main. Je fis l’innocent et continuai mes caresses. Je le sentis vibrer, il en avait autant envie que moi, je le savais. Nous échangeâmes un baiser qui devint de plus en plus gourmand à mesure que les secondes s’écoulaient. - Sho… Il posa un doigt sur mes lèvres avant de se pencher vers moi - Laisse-moi faire. Après un baiser plein de passion, il partit à la conquête de mon corps. Toute ma raison foutait le camp. - Shooo Il s’arrêta pour venir m’embrasser. Je me redressai et enroulai mes bras autour de sa taille. Nos regards se croisèrent. Je me laissai alors aller selon ses désirs… (…………………………………….)
Le soleil traversait les persiennes quand j’entendis Sho se lever aussi silencieusement que possible du lit. J’entrouvris les paupières pour admirer sa silhouette. Les vieux réflexes avaient la vie dure et je ne lui avais pas encore avoué que je ne dormais généralement plus quand il se levair en tenue d’Adam (ou se levait en caleçon à l’époque de mes crises de « somnambulisme »). Comme toujours il plongea dans l’armoire avant de se retourner vers moi, les vêtements choisis posés sur son avant-bras. ‘Ureshiiiiiiii’ comme à chaque fois je sentis un frisson me parcourir l’échine au moment où il se retourna vers la porte pour aller à la salle de bain. Une fois qu’il fut sorti je refermai les yeux et laissai ma mémoire rejouer la scène à la quelle je venais d’assister en boucle en attendant son retour avec nos tasses de café.
- Ohayo Masaki. - Ohayo Sho-chan. Ce dernier me tendit ma tasse de café et assis sur le bureau. Il attend que j’eus porté ma tasse à mes lèvres pour susurrer - Alors le spectacle était agréable ?... De surprise j’avalai de travers et Sho n’eut que le temps de récupérer mon mug avant qu’il ne finisse au sol. Puis, mort de rire il vint me frotter le dos.
Bon j'ai commencé à m'occuper de ce chapitre il y a 4h mais entre temps mes parents m'ont appelée.... | | | Sam 16 Mai - 5:18 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui c'est samedi! Ici il fait moche je me demande si c'est pas le début de la saison des pluies... Mais dans moins d'un heure je vais essayer de voir le nouveau wakuwaku online!!! (Essayer parce que la semaine dernière il y avait trop de monde pour la connexion, je ne l'ai vu que le soir. Snif! Aujourd'hui nous allons revenir à MJ et Ohno... - Chapitre 4: Vous avez un message...:
Jamais le mini-bus n’avait été aussi calme après un concert, qu’hier soir. Nino, d’habitude si excité, était plongé dans ses réflexions. Aiba l’observait. Sur son visage transparaissait son incertitude quant au projet de Nino pour le lendemain, mais nous ne pouvions en faire plus sans dévoiler le secret d’Aëlle. Sho avait pris la main d’Aiba dans les couloirs du Kokuritsu et ne l’avait relâchée qu’au moment où Aiba était arrivé chez lui. Oh-chan, à peine arrivé dans le car, s’était installé entre moi et Nino et, comme ce dernier n’était pas disposé à mettre de l’ambiance, il avait rapidement fermé les yeux et nous avions dû le secouer devant son immeuble, enfin j’étais moi-même perdu. La présence à mes côtés, dans le bus, d’un Riida qui s’effondrait petit à petit sur moi, m’avait remis en tête certaines scènes du show de ce soir et plus particulièrement un certain baiser sur la joue… Depuis que j’y avais repensé dans le bus, cette scène tournait en boucle dans mon esprit et une fois chez moi je m’affalai, une fois n’est pas coutume, sur le canapé comme aurait pu le faire un certain ami à l’air toujours fatigué. Quelle mouche avait piqué notre Leader pour agir ainsi avec moi. Heureusement que nous étions des pros et que le fan-service était quelque chose d’habituel dans notre groupe, parce qu’autrement, je me serais à coup sur grillé, d’ailleurs, après ça, j’avais pris soin d’éviter Satoshi le plus possible. Mais ce baiser mon Dieu !... Il m’avait mis dans tous mes états et sur le moment mes jambes avaient même lâché pour de vrai. Mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Bon j’en avais marre, il était presque trois heures du matin et dans 10 heures, on serait de nouveau ensemble, alors, si je voulais pas avoir une tête de panda, il fallait que je dorme, et ce fut sur ces bonnes pensées/paroles que je me dirigeai vers la salle de bain pour prendre une douche rapide avant de me glisser entre les draps. Là, je me forçai à respirer calmement et à détendre mes muscles un à un. Le sommeil m’attrapa du côté de mon pied droit. Un court mais vif tintement me fit sursauter brutalement, j’attrapai mon portable, source de bruit, pour déterminer quel était l’individu qui osait me réveiller à… 4h30 du matin.
« Tu dors ? Moi non. Tu voudrais pas venir ? A toute, Satoshi » Il se foutait de moi à quoi il jouait ? Je pris mon téléphone pour lui dire ma façon de penser quand un second mail se signala… ************ L’avantage d’avoir une réputation de gros dormeur, c’était de pouvoir faire semblant de temps en temps et c’était justement ce que je faisais. Là, maintenant, tout de suite, j’étais en train de m’écraser lentement mais sûrement sur mon voisin, histoire d’en profiter un peu plus longtemps. Avec ce que j’avais fait aujourd’hui, j’espèrais le faire enfin réagir parce que il croyait vraiment que, l’autre fois, j’aurais accepté de suivre n’importe lequel d’entre eux dans un milliard de boutique de fringues au lieu d’aller pêcher un jour de relâche… - …-chan ! T’es arrivé ! - Hein ? - T’es arrivé, reprit Nino. Va te coucher ! A demain, et fais de beaux rêves… Pour ça, y avait aucun problème. Je m’étais donné assez de motif pour rêver pour les semaines à venir… et avec un peu de chance… Arrivée à mon étage, je m’aperçus qu’il y avait encore des gens debout chez Aëlle et comme le piano jouait, contrairement au mois précédent, je pouvais affirmer qu’il devait s’agir de la demoiselle en question. Après un instant d’hésitation, je rentrai chez moi et je sortis mon portable pour appeler l’autre protagoniste. Mais, au moment d’envoyer le message je renonçai. Après tout, c’était leur problème… à ces deux idiots. Alors je pris un magazine de pèche qui traînait et partis me détendre sur le sofa de mon atelier. Çà faisait deux heures que je papillonnais maintenant : je passais du magazine à une figurine, de celle-ci à mon bloc à dessin, du dessin au catalogue de ma dernière expo pour finir par revenir au magazine. En réalité, je jetais un coup d’œil sur mon portable, à chaque fois hésitant, à déranger celui qui troublait mes pensées dernièrement… Vers 5h00 je craquai et je tapai un premier message que je finis par envoyer après moult hésitations… Mais ça n’allait pas ! Pourquoi j’avais fait ça ? Il allait craquer si jamais je l’avais réveillé alors je me précipitai pour taper un second message. « Excuse-moi si je t’ai réveillé Je ne sais pas ce qui m’a pris Bonne nuit et à tout à l’heure. Satoshi. »
Voilà... N'hésitez pas à laisser un petit coucou si vous lisez... | | | Sam 23 Mai - 11:21 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le chapitre du jour - Chapitre 5: Arashi, Arashi for Dream:
- Votre autorisation s’il vous plaît ! Un homme en uniforme venait de sortir de la guérite qui était à droite de la grille. - Ano… - Nino, Fabien a du te les donner en même temps que les clés de la voiture. - Soka… Je tendis donc la liasse de document au douanier qui les consulta avant de reprendre. - Avez-vous une pièce d’identité vous et votre passagère… Aëlle fouilla dans l’immense fourre-tout qu’elle embarquait dès qu’elle mettait un pied hors de chez elle et en sortit un passeport pendant que j’extirpai mon permis de conduire de mon portefeuille. Le douanier partit avec le tout pour revenir quelques instants plus tard avec un macaron qu’il colla sur la voiture avant de nous donner des sortes de badge et de prévenir qu’il nous rendrait nos documents quand nous sortirions. Puis il déclara avant d’ouvrir le portail : - Le parking du chenil est à 400m sur votre droite, bonne visite ! …. !!!! Chenil ! Le mec dont elle était amoureuse bossait au chenil de l’aéroport ? - Alors tu commences à comprendre ? me demanda la voix d’Aëlle où je détectai une pointe de moquerie… et soudain la lumière se fait dans mon esprit : - C’est un chien !! - Sekai desu. Bravo ! Je me garai et Aëlle sortit de la voiture à la vitesse de l’éclair. Elle était déjà en train de se diriger vers une zone où des aboiements se faisaient entendre quand je la rattrapai, après m'être à mon tour extirpé de la voiture et l’avoir verrouillée. - Aëlle, Attends-moi ! - Dépêche-toi. Je veux te présenter mon nouveau compagnon. Nous nous dirigeâmes vers un grand hangar d’où jaillissaient divers sons d’animaux qui me firent penser aux jeux de la wii… A notre arrivée, un homme grand, brun, idéalement bronzé et vêtu d’une blouse blanche vint nous accueillir - Hochsee-san, déjà de retour ? - Je vous l’ai dit qu’à moins d’un accident je passerais tous les jours. - C’est vrai, mais d’habitude les gens ne tiennent pas paroles, la distance les rebute rapidement. Me sentant légèrement ignoré, je me grattai imperceptiblement la gorge. Je vis le sourire d’Aëlle se modifier imperceptiblement preuve qu’elle m’avait entendu malgré le vacarme de la ménagerie à nos côtés. -Aujourd’hui est une visite d’autant plus importante qu’elle décide d’une part de mon bonheur… - Pourquoi ? demanda l’homme en face. - Mon ami ici présent va décider à la suite de celle-ci s’il souhaite que je lui rende un cadeau qu’il m’a fait il y a quelques mois ou s’il me permet de le conserver… En prononçant ces mots je remarquai qu’Aëlle touchait discrètement sa bague et que sa voix s’était légèrement altérée. - Aëlle… - Quoi ? Ose dire que tu n’y pensais pas, jusqu’à il y a peu ? - Aëlle ! Son absence de réserve devant cet inconnu qui nous observait un léger sourire aux lèvres me gênait, quand soudain je réalisai qu’elle ne s’était pas exprimer en japonais mais en français et que je l’avais compris sans effort. Je remerciai mentalement mon professeur qui avait su résister à quelques crises dignes de Marvelous pendant mon apprentissage, surtout au début, puis je pris la main d’Aëlle pour la presser rapidement avant de la relâcher. - Excusez-moi mais vous voulez aller rendre visite à « Arashi » ou pas ? - Arashi ? Il s’appelle Arashi ? - Non. Il s’appelle Archimède comme le savant grec. Mais déjà à l’école il répondait au surnom d’Archi et entre Archi et Arashi il n’y a qu’une lettre que j’ai eu vite fait de lui apprendre. Et puis, pour ici, j’ai pensé que c’était plus adapté. Alors tu viens le rencontrer ? Quelques secondes plus tard j’entendis un gémissement qui se transforma en un joyeux, mais unique aboiement quand Aëlle s’approcha en l’appelant. Je fus bientôt face à un jeune Golden retriever qui faisait la fête à la jeune femme bien que séparée par la grille. - Puis-je ouvrir la porte et lui faire faire un tour ? - Allez-y ! Mais gardez-le attaché ! - C’est un chien-guide il sait se tenir et il sait également qu’à l’extérieur il ne peut qu’être attaché quand il est avec moi ! Aëlle sortit de son sac un harnais et une laisse que le chien quand elle eut ouvert la porte se laissa mettre dans le plus grand calme. - Nino ? - Hai. - Donne-lui ta main à sentir. J’obéis et rapidement une langue râpeuse mais amicale me mouilla le poignet. - Arashi, c’est Nino. C’est mon … - petit ami, coupé-je. - Nino, Arashi ne connaît qu’un mot en japonais et c’est son nom alors parle français puisque tu le peux… Je m’accroupis à hauteur de l’animal et lui dis : - Bonjour Arashi je suis Ninomiya Kazunari le fiancé d’Aëlle. J’espère que nous saurons nous entendre. J’en avais sans doute fait un peu trop car Aëlle éclata de rire en m’écoutant. Je me redressai, un peu vexé, tandis que cette chipie s’efforçai de reprendre son souffle. D’ailleurs Arashi l’observait également se demandant sans doute la raison de cet état. Quand elle arriva enfin à maîtriser son hilarité, je lui en demandai la raison et elle me répondit : - En te voyant ainsi j’ai repensé à la présentation d’Hélène qui était quasiment identique et je suis sûre que le jour où Aiba le rencontrera il en fera autant en japonais… désolé… vous êtes irrésistibles dans ces moments là. Puis, avec un large sourire, qu’elle commença à dériver dans les allées de la zone de quarantaine guidée par le chien et tenant dans sa main libre la mienne. ******************
Heureuse, j’étais sur un petit nuage. J’étais entre deux des trois personnes les plus importantes de ma vie à l’heure actuelle : Mon Homme et Mon Chien. Quand je pensais qu’il y avait encore quelques heures je craignais de perdre le premier, j’étais maintenant assuré du contraire. Il allait juste falloir que je m’assure d’une chose : « Connaissait-il vraiment la signification du mot fiancé ? ». Enfin en attendant de m’en assurer je profitai du moment. Je voulais lui faire une surprise mais lui aussi m’en avait fait une en apprenant le français… en seulement 4 mois surtout quand on connaissait son amour pour les études à la base… Le temps défila à toute allure et bientôt je dus me séparer de mon compagnon à quatre pattes. - A demain Arashi. Un aboiement triste me répondis quand je verrouillai la cage et mon cœur se serre. Je sentis alors deux bras m’enlacer et Nino me chuchota - On le reverra demain. Et la période d’isolement sera vite terminée tu verras… Puis il me prit par la main et après un rapide passage au bureau pour saluer l’équipe vétérinaire nous repartîmes vers la voiture. - Au fait Nino, ce « on » signifie-t-il que tu souhaites encore m’accompagner ? - Oui, et … sache que je sais très exactement ça signifie ce que j’ai dit en français tout à l’heure… ajouta-il juste avant de sortir de la voiture pour récupérer nos papiers en échange des badges et du macaron de nous avions reçu tout à l’heure. Vraiment ??... !!!
Voilà... | | | Sam 30 Mai - 0:38 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui nouveau chapitre... Enjoy - Chapitre 6:Retrouvailles:
Il était 13h00 et quand je pénétrai dans la grande loge je m’aperçus que tous les membres du groupe étaient là. Leurs regards, après s’être un instant arrêté sur moi, s’était ensuite reposé sur la porte de la salle de bain. - Ohayô mina ! - Ohayô tout seul ! me répondit une voix féminine, suivie d’une demoiselle qui apparut de derrière la fameuse porte. - Ah je comprends mieux… - Tu comprends quoi ? - Pourquoi ces quatre bakas surveillaient la salle de bain… - Quoi ? Et se dirigeant dans la direction du canapé où le silence s’était établi brutalement, elle calotta au passage Nino qui était dans un fauteuil avant de faire de même aux trois autres… - Non mais bonjour la discrétion marmonna-t-elle… Puis elle se dirigea vers moi s’arrêtant à quelques dizaines de centimètres. Elle s’inclina et me salua avant que je ne puisse faire un mouvement. - Bonjour, Matsumoto-san. Veuillez excuser ma familiarité de toute à l’heure… Me réveillant enfin je franchis la distance qui nous séparait et la redressai. - Aëlle, voyons pourquoi es-tu si formelle ? C’est alors que j’aperçus son sourire… un sourire narquois à la Nino… regardant alors les autres je m’aperçus qu’ils étaient morts de rire… - Alors comme ça Aëlle tu n’as plus peur de moi ? - Désolée,… enfin pas vraiment au fait. - Aëlle, tu as gagnée notre pari haut la main… je tiendrai ma promesse. - Mais j’y compte bien… A ces deux là commençaient à m’énerver à parler en français, je voulais savoir ce qu’il se passait moi, autrement comment je allais faire pour prévenir les catastrophes si je pouvais plus percevoir les signes oraux… ************** Je voyais qu’il allait falloir que je calme le jeu… alors je me levai du canapé, récupérai Nino au passage pour l’envoyer vers Aëlle pendant que je prenais Jun par les épaules pour le guider vers le second divan de la loge. Là je m’installai à ses côtés tout en gardant une distance raisonnable après l’avoir senti se crisper imperceptiblement quand je l’avais enlacé. Je le vis me jeter quelques regards noirs avant de lancer. - Au fait comment ça se fait que vous soyez tous à l’heure ? Si Aiba est arrivé avec Sho, je peux le concevoir, mais Riida t’es arrivé avec qui si Nino est venue avec Aëlle ? - Ben, figure toi que ma voiture a déjà accueilli 6 personnes, alors mettre Riida à l’arrière ne me parait pas impossible… - … sauf que t’étais sensé avoir rendez-vous, non ? D’ailleurs ça y est t’as fait connaissance de la bestiole… - Oui, ça y est t’as vu Arashi ? Que je puisse moi aussi faire sa connaissance… - Aëlle ?... - Ben, quand j’ai su que j’étais enfin retenu pour recevoir un chien guide, j’ai voulu m’assurer que tu ne les détestais pas… déclara Aëlle d’une voix qui s’amenuisait au fur et à mesure de se qu’elle disait. Aiba, voyant Aëlle perdre une assurance que nous savions tous plus ou moins artificielle l’enlaça avant que Nino qui s’était rassis dans son fauteuil après avoir mené un peu plus tôt Aëlle jusqu’au canapé du Sakuraiba n’eut le temps d’intervenir. Jun se leva et alla voir Nino pour lui murmurer quelques paroles puis il tapa dans les mains avant de déclarer : - Bon puisqu’on est tous là ne perdons pas plus de temps au boulot tout le monde. - Oui Matsumoto-sensei, déclara Sho en se relevant avant de se pencher sur l’entité Aëlle-Masaki qui après quelques mots de l’aîné se sépara enfin. Jun s’approcha de moi me tendit la main pour m’aider à me relever et nous sortîmes tous les quatre. Au moment de passer la porte, Jun ne put s’empêcher de rappeler - 5 minutes ! Ne Nino… *************** - Pourquoi 5 minutes ? demanda mon Baka-chéri au Marvelous. - Très bonne remarque, souligna ce dernier à ma grande surprise… Puisqu’Aëlle est là et que de toute façon elle ne reprendra pas la tournée Nino et moi avons, pendant son absence, négocié avec Johnny-san. Aëlle et Nino vont pouvoir, dans une certaine mesure, officialiser leur relation au sein de la Johnny’s, à condition que la presse ne s’en mêle pas jusqu’aux 30 ans de Nino. Mais, le soir où nous avons arraché cette autorisation à Johnny-san est celui où ils se sont disputés, ou plutôt celui où Nino a lancé son ultimatum à Aëlle. - Soka. - Et Nino va prévenir Aëlle maintenant ? - Oui. Ils officialiseront leur relation à la Johnny’s pendant la soirée de Noël. Mais avant, dans trois minutes, Aëlle va aller saluer le staff et donc nous allons devoir expliquer succinctement la situation à l’équipe. Pour cela, il va falloir rassembler tout le monde et c’est la tâche qui nous est dévolue… Aiba-chan ? - Haï ! - Tu es prié de rassembler les stylistes, coiffeurs et autres maquilleurs sans traîner. Sho, je te confie la tâche de rassembler toute l’équipe technique. Oh-chan tu t’occupes des musiciens ? - Haï. Je suppose que tu t’es réservé la tâche de terroriser les juniors… - Exactement… Mais non… Enfin… pourquoi est-ce que tout le monde me prend pour un monstre ? Je suis quelqu'un de doux, aimable et… - patient ? Proposa le seul d’entre nous que Jun n’oserait pas mordre suite à cette pique car en le disant il lui souriait innocemment. - Ouais… autant que quand on m’envoie des mails bizarres à 4h00 du mat’… Puis nous tournant le dos il se précipita vers les loges où étaient parqués les juniors avant leurs interventions… Tout le monde était enfin rassemblé sur la scène du Kokuritsu. Quand soudain jaillit la musique d’un certain solo… Instinctivement nous nous tournâmes vers la trappe d’où apparut l’auteur de ce dernier et nous le voyons émergé. A ces côtés, tremblant de tous ses membres Aëlle lui tenait la main. Je regardais le staff que nous avions rassemblé et constatais que la seule annonce que nous devrions encore faire était celle qui leur demanderait de garder le silence sur cette histoire, au moins momentanément. Soudain un cri fusa au milieu de la foule qui se mit à gronder tandis que je perçus Aiba se précipiter dans la direction du couple. Je me retournai et constatai que Nino était agenouillé la tête d’Aëlle reposant sur ses genoux.
| | | Sam 6 Juin - 1:49 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! Aujourd'hui est mon dernier samedi "tranquille " c'est à dire sans cours pour me préparer à l'examen de japonais... alors voici le chapitre du jour. - Chapitre 7: Le spectacle continue!:
Après m’avoir sauté au cou quand je lui avais annoncé la décision du grand patron, Aëlle s’était tue et maintenant, plus nous nous approchions de la plateforme qui devait nous amener sur la scène plus elle traînait le pas. - Qu’est ce qu’il y a ? Tu ne veux plus ? - Si… c’est juste que… je ne sais pas … oublie… Quand nous étions arrivés en haut je m’étais aperçu que les trépidations du monte-charge n’était pas l’unique cause des tremblements que je percevais, Aëlle en était aussi à l’origine, mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit je la vis tourner de l’œil et je ne pus rien faire d’autre que la retenir dans sa chute. Dix minutes plus tard, je me trouvais toujours à la même place mais elle n’était plus avec moi. L’équipe de secouristes me l’avait enlevée et seule restait sa bague qui avait glissé de son doigt lors de sa chute et que je regardais fixement dans le creux de ma paume. - … no ! Nino ! réveille-toi. - Hai. Jun. Qu’est ce qu’il y a ? - Aëlle est partie pour l’hôpital universitaire. Celui où tu a été envoyé l’autre fois. Tu devrais prévenir son frère. - C’est vrai. Je sortis mon portable de ma poche et cherchai dans le répertoire son numéro. Qu’est ce que j’allais dire ? Ce matin il me l’a … - Rhaaa ! Tu m’énerves. Si on avait plus de temps je te laisserais faire mais on n’en a pas désolé… Jun m’arracha l’appareil des mains et s’éloigna avec. Je sentis ensuite deux mains se poser sur mes épaules et levant la tête j’aperçus Sho et Masaki à mes côtés. A travers leurs sourires, je voyais bien qu’ils tentaient de me communiquer du courage alors pour ne pas les décevoir je secouai la tête et tentai d’esquisser un sourire qui se termina en grimace. - T’inquiète tu souriras que tu le veuilles ou non pendant le spectacle alors ne te force pas pour le moment, me rassura Sho. Ils me tendirent leurs mains et je les attrapai pour me relever. - Allons chanter ! Ne… ? - Hai. Riida s’approcha à son tour, mon portable à la main. - Fabien … - Nino ? - oui…. - Vas bosser ! Je m’occupe d’Aëlle. De toute façon, elle n’en a toujours fait qu’à sa tête, donc, ne t’inquiète pas. Ja ne… Ne pas m’inquiéter, il en avait de bonne le frangin, surtout qu’il ne pensait pas la moitié de ce qu’il m’avait affirmé je l’avais entendu rien qu’à sa voix, mais bon… La répétition commença et le spectacle aussi. Sho avait raison l’ambiance la clameur de la foule… je souris malgré moi… et le temps d’un instant il m’arrivait d’oublier l’absence de nouvelles. Quand enfin le spectacle se termina je fus le premier sous la douche. Mais, au moment de quitter la loge, je m’aperçus que mes clés avaient disparu… - JUN !!!!!!!!!!!!!!!! **************** Le hurlement de rage du gamer avait dû alerter tout le bâtiment, donc, même sous la douche, je ne pouvais le manquer d’autant que deux secondes plus tard je vis la porte de ma cabine s’ouvrir sur l’excité. - Nani ? - Mes clés ? Ses clés ? Je ne les avais pas ses clés ! Pourquoi c’était toujours moi qu’il accusait… Bon d’accord… je savais pourquoi…. - Nino, calme-toi. C’est pas moi qui te les ai prises mais celui qui l’a fait est un génie… - Merci ! - Tais-toi, baka ! - Ite ! ça fait mal Sho-chan…. Au moins comme ça Il savait que Je n’y étais pour rien. D’ailleurs Il s’aperçut brutalement du fait qu’il était entré tout habillé dans la cabine et que, comme la douche coulait toujours… il cambronnisa énergiquement avant de me laisser finir de me doucher. Deux minutes plus tard, je le retrouvai dans la loge en train de se sécher une nouvelle fois. - Jun ? Gomen… mais… t’aurais pas des fringues en plus ?... - A ta taille ? T’a qu’à piquer celle de Riida… Ce sera toujours mieux pour l’hôpital lui pourra toujours rentrer avec les miennes. - T’as raison. Et sans l’ombre d’une hésitation il prit dans le sac d’Oh-chan ses fringues de rechanges pendant que je laissai en évidence un survêt’ et un T-shirt qui seraient à coup sur trop grand pour lui… ainsi qu’un mot au Sakuraiba : « Merci de vous occuper de Riida et de la voiture de Nino… On vous tient au courant Ja ne. » Puis rejoignant le gamer qui avait déjà filé en direction du parking, je lui souris avant de l’entraîner vers ma voiture. Pendant le trajet de voiture, Nino pianota sans discontinuer sur son portable. - A quoi tu joues ? - J’essaye de joindre Fabien… il répond pas. - On n’a pas le droit au téléphone dans les hôpitaux… ni au visite la nuit normalement. Il t’a pas laissé un message ? - Si ! Il dit qu’ils vont rentrer, c’était il y a dix minutes, je voulais qu’ils nous attendent… - Baka, je te ramène chez elle. Si j’avais su, on aurait pris Riida. Le temps d’arriver devant l’immeuble trois voitures étaient en train de se stationner. L’une était celle de Nino, la seconde celle de Sho et la troisième… - C’est eux !! J’eus à peine le temps de m’arrêter que mon passager se jetait littéralement hors de la voiture pour se précipiter sur celle de son futur beau-frère.
A la semaine prochaine | | | Sam 13 Juin - 1:13 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voilà, Maintenant, nouveau chapitre: - Chapitre 8: Solitude partagée:
Je n’avais pas tout compris, mais ce qui n’était plus arrivé depuis le départ d’Aëlle en France venait de se reproduire : l’une des deux boules de nerfs du groupe (et ce n’est pas mon meilleur ami, bien trop occupé, de l’autre côté du palier, à tenter de virer le baka de chez sa chère et tendre) avait décidé de passer la nuit chez moi. Flash back (20 minutes plus tôt)
Le temps de trouver une place dans la rue, Jun avait fini par rejoindre le groupe que nous formions devant la voiture du frère d’Aëlle empêchant résolument cette dernière de sortir de celle-ci. Je sentais d’ailleurs l’exaspération monter en elle alors que son frère et Nino se disputaient pour savoir lequel des deux l’escorterait jusqu’en haut. L’arrivée de Jun la sauva. - Qu’est ce qu’il se passe ici ? Cette remarque fit se retourner tout le monde et nous écarter suffisamment pour que Jun entre dans le cercle. Aëlle en profita pour sortir de la voiture et se diriger d’une démarche qu’elle voulait assurée vers la porte de l’immeuble. Avant que nous ne puissions réagir, Aiba l’avait rattrapée et lui avait pris le bras. Tout le reste de la troupe avait suivi le mouvement, mais, arrivé sur le palier, Jun m’avait demandé. - Ta chambre d’ami est libre ce soir ? - Oui ? - Alors je la prends avant que le Sakuraiba ne décide de la squatter ! - Allons-y. Et sans que personne ne s’en aperçoive, nous nous étions désolidarisés du reste du groupe pour entrer dans mon propre appartement. Fin du Flash back Nous étions donc dans mon salon, où régnait un léger désordre de tasses et de magazines divers trainants ça et là. Jun inspecta la pièce du regard puis se dirigea vers le réfrigérateur. - Depuis quand tu ne t’es pas nourri, dis-moi ? - Mais nan ! Kaa-chan m’a laissé plein de plats à réchauffer dans le congélateur… dis-je en me dirigeant à mon tour vers la cuisine où je perçus une porte se fermer et une autre s’ouvrir. - Ah oui quand même… Je l’observai en train de farfouiller dans les réserves maternelles et rapidement en sortir ce que j’identifiai comme de la soupe miso, et le meilleur curry que la terre ait créé. - T’as du riz au moins ? - Haï ! J’ouvris un placard. Sortis le riz, une passoire pour le laver puis le mis dans l’autocuiseur pendant que le grand chef sortait deux casseroles pour rendre aux plats sélectionnés par ses soins toutes leurs saveurs. Dire que moi je me contentai en général de les passer au micro-onde. Quand une douce odeur d’épices se mit à me chatouiller les narines je m’approchai des feux et me postai en arrêt devant le cuisinier qui surveillait attentivement ses casseroles pour que les préparations ne bouillent pas. - Va mettre la table ! Sans bouger d’un pouce je me contentai d’ouvrir la bouche et d’étudier ses réactions. - Riida, va mettre… Cette fois ci Matsujun s’était tourné vers moi pour me parler et en voyant mon attitude il s’était arrêté net. Je le vis ôter la louche de la marmite de curry et en verser délicatement dans une soucoupe qu’il porta à ses lèvres ... si … tentantes - C’est prêt. Mais dans deux minutes, ce sera trop cuit… Satoshi VA METTRE LA TABLE !!!! Il avait gagné cette manche… mais je ne m’avouais pas vaincu. Après tout c’était lui qui avait décidé de venir dormir chez moi… ******************* A quoi jouait-il le petit pécheur… Agir comme un gosse de 6 ans. Je vous jure… et dire que c’était le plus vieux d’entre nous. Alors pour mon propre bien … Je l’avais envoyé fermement s’occuper le temps que je mette la soupe dans les bols et le curry dans les assiettes que j’apportai alors qu’il terminait de déposer baguettes et cuillères sur la table. Nous nous assîmes face à face et je ne pus m’empêcher de le regarder engloutir le repas préparé avec amour par sa mère … et moi. - Umaï !! Ce petit mot, je l’attendais car il exprimait toute la reconnaissance de Satoshi. Et honnêtement j’avais besoin ce soir que quelqu’un reconnaisse les efforts que je faisais pour le bien du groupe ou pour lui et vu que le nain magique avait totalement occulté ma présence à l’instant où il avait reconnu la voiture qui transportait sa belle… - … faim ? - Hein ?... - Jun, tu n’as pas faim ? T’es malade ? Tu me fixes d’un air absent depuis tout à l’heure ? Avant que j’aie pu faire un geste la main de Riida se posa sur mon front. Et après avoir comparé ma température à la sienne il soupira de soulagement prit ma cuillère, la remplit de curry et me la présenta. - Ouvre la bouche ! - Je p… je refermai la bouche la cuillère dedans face à moi Riida eut un sourire lumineux. - Mange ! Arrête de penser ! Merci pour ton travail aujourd’hui. Merci pour t’être occupé de Nino et d’Aëlle. Je suis sur qu’ils te remercieront eux même plus tard mais je le fais pour eux maintenant. Merci d’être avec moi ce soir… En fait j’adore quand l’un d’entre vous est chez moi. Mais j’aime encore plus quand c’est toi. Puis après ces mots il remercia pour le repas, récupéra ce qui se trouvait devant lui et disparut de ma vue. Qu’est-ce qu’il lui prenait ces derniers temps. Lui qui d’habitude était tellement égal à lui-même ? Là, le voilà qui lâchait de grands discours avant de disparaître de ma vue. Il envoyait des mails bizarres à des horaires pas … nan l’horaire lui n’avait rien d’étrange pour Riida c’était le contenu et le destinataire qui était inhabituel. Je devrais peut-être demander conseil au récepteur ordinaire de ce genre de message, tiens. Bon ; pas ce soir parce que j’étais sûr d’être ignoré mais dès demain.
En attendant, ayant fini mon curry froid, je me levai pour rapporter le reste de la vaisselle. Je constatai que pendant que je terminais de dîner Satoshi avait rangé les restes et qu’il n’était plus dans la cuisine. Posant les affaires dans l’évier je décidai de partir à sa recherche.
Bonne journée! | | | Sam 20 Juin - 11:45 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Ohayo gozaimasu je poste aujourd'hui mais pour ceux qui suivent Jinsei, je ne peux garantir de poster régulièrement pour le mois prochain car j'ai des cours le samedi en plus du reste de la semaine et un examen le 11 juillet. Enfin sans plus trainer... Rapidement relu et fraîchement édité, voici le chapitre du jour. - Chapitre 9:Douceurs:
- Masaki, c’est bon Aëlle-chan est entre de bonnes mains entre son frère et Nino-chan, tu ne crois pas ? Je jetai un regard méfiant au gamer. Après tout, c’était dans ses bras qu’elle était tombée dans les pommes, ne ? Mais quelque chose dans la voix de Sho me fit aussi regarder dans sa direction. Il était un peu à l’écart de notre groupe et, ce que je lus dans son regard, s’ajouta à mon impression auditive. Je m’écartai alors d’Aëlle et vais le rejoindre. - Allez, tu as raison rentrons… Bonne nuit à tous… Je ressentis comme un pincement au cœur quand je m’aperçus que seule Aëlle avait esquissé un geste d’au revoir. Les autres se pressaient autour d’elle sans nous voir. - Tu saisis ? - Un peu mieux… gomen… - T’inquiète, je te connais et tu es comme ça avec tous les êtres auxquels tu t’attaches… Nous montâmes dans sa voiture et bientôt nous arrivâmes chez lui. - Tu restes ce soir ? - Si je ne te dérange pas, je veux bien… - Baka ! Nous sortîmes et quelques minutes plus tard nous nous installâmes dans son canapé. Instinctivement, Sho attrapa la télécommande et le téléviseur s’alluma sur une chaine d’information. Rapidement il modifia la programmation et c’est une émission animalière qui s’afficha. Nous nous vautrions l’un contre l’autre sans un mot, les images défilaient devant nos yeux pendant que les événements de la journée repassaient dans mon esprit. Flash back Nous étions les premiers dans la loge car après avoir pris notre petit déjeuner nous étions passés chez moi pour que je prenne des affaires de rechange. Puis nous étions partis vers le Kokuritsu où pour une fois nous étions les premiers. Vue l’heure c’était normal : nous avions plus d’une heure d’avance. Sho me sourit et me rejoignit sur le canapé sur lequel je m’étais vautré en arrivant sortant un manga, persuadé que ce travailleur acharné sortirait son ordinateur, mais ce dernier me rejoignit avec un sourire. Avant que je ne le réalise, il avait déjà glissé une main sous mon T-shirt… - Oh pardon… Oh-chan ressortit précipitamment mais derrière la porte une voix plus aigüe se fit entendre. - Oh-chan tu entres ou tu sors, mais tu ne fais pas demi-tour sans prévenir s’il te plait… - Désolé, mais c’est que… c’est occupé… - Hein ?... Sho n’eut que le temps de se redresser que la porte s’ouvrit en grand cette fois sur Nino. Fin du Flash back - Dis Sho… - Mmm - Tu voudrais pas finir le câlin de ce matin ? ************************ Quatre des cinq Arashi s’étaient évaporés sans que nous ne nous en apercevions réellement et maintenant que le seul qui avait vraiment une raison d’être ici y était, je devrais enfin pouvoir récupérer mon tendre époux enfin j’espèrai parce qu’après tout Aëlle était peut-être sa sœur mais moi j’étais sa femme, et depuis qu’elle était revenue au Japon je n’avais pas encore eu l’occasion de récupérer mon cher mari pour moi toute seule. Comment ça j’étais capricieuse… et alors j’étais une femme enceinte de 7 mois moi maintenant, et rien que pour ça, je pensais avoir droit à faire quelques caprices ici et là ne ?... - Fab’ ? - Oui, chérie ? - On va se coucher ? - Mais… - Fab’, dégage ! - Demo… - Kazu est là ! On doit parler. Et ta femme a besoin de toi. Dégage ! - OK, mais… - T’es à l’autre bout du couloir s’il y a un problème alors je pense qu’on devrait s’en sortir… A demain Fabien-kun, Hélène-chan. - Merci Je pris la main de Fabien avant qu’il ne trouvât une raison pour revenir, sourit à Aëlle et Nino qui nous adressaient un sourire complice et trainai mon cher et tendre vers la pièce qui nous servait de chambre en attendant de trouver un nouveau logement. - Je suis mort… prononça Fabien se jetant sur le lit - Je sais comment te ressusciter moi… - Vraiment ? me demanda-t-il en se retournant vers moi. - L’imagination d’une femme enceinte est débordante…. ******************** Après avoir parcouru le salon, poussé doucement les portes des chambres et de l’atelier de Riida sans le trouver je finis par réaliser que je n’avais pas regardé à un endroit pourtant stratégique, quand ce dernier disparaissait de notre vue alors que nous étions là : la terrasse. Je le retrouvai donc les yeux fixés sur le paysage urbain. De sa terrasse on pouvait voir le Kokuritsu et nous avions essayé de retrouver l’immeuble depuis le stade. Nous avions restreint notre choix à deux… - Alors… ? - Comme l’autre est juste à notre droite… c’était celui de droite… - Soka. T’aurais pu me dire que t’étais là… dis-je, un léger reproche dans la voix. - Pourquoi ? - Parce que t’es parti sans rien dire… Le silence nous enveloppa de nouveau et nous regardâmes le ciel nocturne de Tokyo. Il n’était pas étoilé mais il n’était pas noir non plus car diverses lumières s’y reflétaient. - Tu veux attendre le lever du soleil ? - Pourquoi pas ? - Attends-moi ici. Ne bouge pas… Satoshi rentra dans l’appartement par le salon, passa dans sa chambre car je perçus la lumière s’y allumer furtivement, puis il en ressortit pour pénétrer dans son atelier. Ce fut par la porte de celui-ci qu’il réapparut les bras chargés de couvertures et de coussins. Il aménagea ainsi deux couchettes confortables sur deux des chaises longues et m’invita à m’installer sur l’une d’elle avant de repartir à l’intérieur. Quand il revint, il avait dans les mains deux tasses de cafés bouillants et un paquet de biscuits qu’il posa sur une table entre les deux chaises. Il rentra une dernière fois dans le salon pour éteindre les lumières puis me rejoignit et s’installa sur l’autre chaise. Bien au chaud, nous attendîmes en silence le lever d’un nouveau jour, laissant nos pensées vagabonder. Rompant soudainement le silence je demandai :
- Pourquoi m’as-tu envoyé ce mail ?
Bonne semaine! | | | Sam 27 Juin - 11:43 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bon je poste ceci parce que je suis fatiguée et que j'ai pas la foi de faire mieux. Enjoy - Chapitre 10:Décalage:
- Va bosser. Je te promets que je resterai sage aujourd’hui. Je ne sortirai que pour aller voir Arashi avec Fabien et Hélène à l’heure du déjeuner. Maintenant dépêche-toi je suis sûre que t’as des trucs à faire ! C’est avec ces doux mots que la timide jeune femme, d’il y a à peine quelques mois, venait de me mettre à la porte de sa chambre où nous avons passé la nuit. J’étais donc dans le couloir de l’appartement regardant encore la porte de la chambre quand derrière moi une autre porte claqua. C’était celle de la chambre des jeunes mariés. Je me retournai et constatai que Fabien avait l’air aussi exaspéré que moi. - Ah les femmes…, ronchonnâmes-nous de concert. Nous nous regardâmes et esquissâmes un sourire - T’as du temps ? - Pas vraiment mais… - Allez, viens prendre un café avant de partir… Nous étions donc à présent chacun devant notre tasse : - Aëlle veut aller voir Arashi tout à l’heure… - Je sais, c’est prévu… - Mais… - T’inquiète elle a toujours été comme ça… Tant qu’il y a de la pression, du stress, et de l’action, elle assure, tant bien que mal, mais elle fonctionne. Et puis quand enfin ça s’arrange, que la tension retombe, elle s’effondre nerveusement : généralement c’est juste une crise de larme et une nuit de 15 heures. Mais si, comme cette fois, tu rajoutes le décalage horaire et le concert c’est plus que suffisant pour qu’elle nous fasse un malaise… Tu vas voir, elle va dormir ce matin et cet après midi après la visite et dès demain elle sera ressuscitée. Bon je dois y aller. Tu repasses quand ? - Ce soir je pense… - Ok, à ce soir alors… Et oui, tout ce remue-ménage, n’avait été causé que par un simple évanouissement sans gravité. Nous nous quittâmes sur le palier au moment où Jun et Riida sortaient de l’appartement de ce dernier. Je constatai que le premier portait les mêmes vêtements que la veille (comme moi qui portait encore ceux d’Oh-kun). - Riida je te rends tes fringues tout à l’heure, ne… ************** Un bon mois plus tard, quatre d’entre nous vaquions à nos occupations habituelles en attendant le manager quand le dernier arriva essoufflé. - Safe ! annonça le plus grand. Le retardataire lui jeta un air de reproche. Pourtant Sho-chan je trouvais que ça lui correspondait. - Problème de timing, Masaki. … Regarde sa tête… lui répondit l’autre après avoir levé les yeux de son ordinateur pour analyser la scène. -Nino qu’est ce qu’il se passe ? - … - Nino ? - ... Je viens de demander une absence… - Quoi ? - Elle est refusée… - Tu veux laisser tomber le groupe ? pour la deuxième fois en quelques minutes le baka se fit clouer sur place par le regard du gamer. - Aëlle est au courant ? - De quoi ? marmonna-t-il - De tes projets… - … - Nin… - Laisse tomber. Rien qu’à sa tête on peut voir qu’elle n’est pas au courant. Tu voulais faire quoi pendant cette absence ? - voyager. - HEIN … ? Durant l’interrogatoire, Nino avait retiré sa veste et s’était installé à mes côtés dans le canapé où je griffonnais l’air de rien mais suivant tout. Il ferma les yeux et commençait à glisser imperceptiblement pour poser sa tête sur mes genoux quand le manager pénétra dans la pièce le faisant sursauter. - Bonjour à tous ! - Bonjour Manager-san… Non seulement mon voisin ne salua pas ce dernier mais il ne se leva pas non plus (alors que nous l’avons tous fait) se contentant de jeter à ce dernier un regard incendiaire avant de se faire le plus discret possible dans le canapé. - Rasseyez-vous, demanda manager-san prenant lui-même possession d’un siège. La fin de la tournée aura lieu fin novembre et il restera quelques dates en janvier vous allez donc pouvoir souffler un peu. Il ne faut pas pour autant oublier les événements annuels de fins d’années d’autant que je crois, Ninomiya-san, que tu souhaites faire une annonce à un moment… Je vous rappelle que vous avez vos engagements individuels et que toute absence est soumise à l’approbation de Johnny-san. Enfin ce dernier vous attend dans son bureau à 14h00. Travaillez-bien à plus tard. Manager-san se leva sur ces mots et prit la porte laissant le silence retomber dans la pièce. Nino se réinstalla sur mes genoux un script entre les mains mais bientôt celui-ci glissa : il s’était endormi. - Il fait quoi ces derniers jours ?... - La navette… - Quoi ? - Entre le boulot et Aëlle… mais y a un truc qu’ils ne nous ont pas dit et comme d’hab’ ça le ronge… **************
En sortant de la chambre ce matin, j’entendis les voix de Nino et Fab’ me parvenir depuis la cuisine. - … tu ferais vraiment ça ?... - Si ça vous convient. J’y ai encore pensé cette nuit et normalement ce devrait-être l’inverse mais… je crois que ça pourrait être la bonne solution. Il faut qu’on en parle aussi aux filles mais… - et toi aux autres. - Mouais … Tout à l’heure je vais voir manager-san pour lui demander ce dont je t’ai parlé l’autre jour… - Bonne chance alors… - Qu’est ce que vous me cacher tout les deux ? demandai-je en entrant dans la cuisine où les deux conspirateurs parlaient. - Aëlle… dirent-ils en chœur - Vous me cachez quelque chose et d’après ce que j’ai entendu à Hélène aussi alors de quoi s’agit-il ? Un silence suivit ma question je sentis les regards des garçons faire le va et vient entre moi et leurs visages respectifs. - Que dirais-tu si nous emménagions ensemble ? demanda Kazunari après un long moment. - Que veux-tu dire par là ? - Nino nous propose à Hélène et moi de prendre son appartement et lui il emménagerait ici, si tu es d’accord. Mais, avant tout il fallait aussi qu’ils en parlent à Hélène parce qu’elle voudrait forcément visiter l’appartement. Soudain je me sentis partir comme ça m’arrivai fréquemment ces derniers jours - Nin… - Aëlle ! Je me sentis plus ou moins portée jusqu’au canapé. - Quand vas-tu attendre que je t’apporte ton petit-déjeuner… - Quand vous arrêterez de comploter dans notre dos à Hélène et moi. Je vous le dis, ON est pas malades… - Ohayô minna, Hélène arriva tranquillement à ce moment-là, la voix chantante - Bonjour chérie. - Bonjour Hélène-chan. - Bonjour Hélène Puisque nous étions tous les quatre levés nous prîmes notre petit déjeuner en commun, Nino et Fab’ exposèrent à Hélène leur plan de déménagement et ils convinrent d’un rendez-vous le soir même pour visiter le dit logement, où Nino n’avait plus dormi depuis que je lui avais présenté Arashi.
Une demi-heure plus tard, nous partions rendre notre dernière visite quotidienne à ce dernier avant que ce dernier n’entra enfin officiellement dans notre vie ; puis Nino me déposa à l’université pour mes cours, à 9h00 sonnante, avant de partir vers sa propre journée de dingue…
Voilà... à la semaine prochaine | | | Sam 4 Juil - 3:27 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| ça y est une semaine s'est achevée et voici la suite des petites aventures du père Nino et de ses potes. - Chapitre 11:Révélations:
« …Je vous le dis ON est pas malades… » - ON ! Nous sursautons tout les quatre et nous retournons vers celui qui est à l’origine du hurlement qui vient de me faire rayer mon script d’un grand trait au feutre et de faire grimacer son meilleur ami car en se redressant il lui a écrasé la cuisse. - Ta sieste est finie ? Nino m’ignore et sort son portable. Au même instant celui-ci sonne et c’est tetris… - Justement je voulais t’appeler… - … - Oui c’est ce que j’ai entendu aussi… - … - Hai. A ce soir. - Bonjour les gars !... Voilà que le sale gosse est maintenant tout sourire… ça ne me dit rien qui vaille… - Tu as pu te reposer Nino-chan ? - Hai. Merci Masaki… Les gars désolés pour mes sautes d’humeur de ces derniers temps, mais je crois que ça va s’arranger. Au fait, je risque de déménager d’ici très peu de temps, genre dimanche… si tout va bien. - Hein ? - Je croyais que tu adorais ton appartement ? - J’y vis plus ou presque et puis il n’accepte pas les chiens… J’emménage pas loin par contre… - Genre juste en face de chez Riida. - Oui. Mais j’ai trouvé des gens pour reprendre mon appartement des jeunes mariés avec très prochainement un bébé. C’est d’ailleurs à cause d’eux que le déménagement doit être rapide enfin si l’appartement plait. On voit ça tout à l’heure… - En fait, c’est une histoire de sous, avoue… - MATSUJUN !!! La guerre était déclarée. Bon j’avouais que j’avais tout fait pour, mais de temps en temps, ça faisait du bien et Nino était tellement sérieux en ce moment, quand il ne dormait pas, que j’avais parfois du mal à le reconnaître, alors… j’eus juste le temps de me lever de mon fauteuil pour ne pas m’y retrouver encastré par un certain magicien. Comme il y avait foncé tête baissée, ce fut lui qui s’y vautra, à plat ventre, aidé par mon pied gauche que j’avais traîtreusement laissé traîner devant les siens quand il était arrivé en rugissant. Je profitai de la situation pour le maîtriser et pour plus de sécurité le couchai au sol m’asseyant sur ses fesses avant de lui ôter ses chaussettes afin de tester sa résistance aux chatouilles… ************** - MATSUJUN !!!! Il cherchait la bagarre, et il l’avait trouvée. Je fonçai donc comme un fou vers lui mais avant de le réaliser, je m’écrasai là où il se trouvait moins de 3 secondes plus tôt. Puis je me sentis tirer à terre avant d’être maintenu à plat ventre sur le carrelage de la pièce. - Arrête, c’est pas du jeu !! Cette espèce de sadique était en train de me torturer à partir de la plante des pieds. Pourquoi est-ce-que j’avais oublié de me rechausser tout à l’heure ? Le point positif, c’était que ses chatouilles me faisaient me tordre de rire et du coup il ne pouvait plus tenir la position. Je finis par me retourner et s’il avait mes pieds moi j’avais sa taille à portée de bras… - Bon les gars vous avez terminé ? C’est l’heure d’aller rencontrer notre Boss adoré. Ces quelques mots, prononcés par maître Riida, eurent la vertu de nous figer Matsujun et moi dans une posture qui sembla soudainement irrésistible au baka du groupe. Masaki s’étouffait de rire en nous regardant, au point que sa moitié, qui jusque là observait notre combat d’un œil depuis son écran de portable, finit par poser les deux sur lui et par demander inquiet. - Masaki, ça va ? Ce dernier faisait oui avec sa tête mais sa respiration saccadée ne nous rassura pas plus qu’il ne fallait et voyant nos têtes il partit s’enfermer dans la salle de bain attrapant son sac au passage. - Allez-y les gars. On vous rejoint devant le bureau. Une fois relevés et rhabillés correctement Jun et moi suivîmes Oh-kun. ************* Ces deux sales gosses allaient me rendre chèvre. Toujours à se chercher des noises. Et l’autre qui s’étouffait… Les deux gamins continuaient à se chamailler derrière moi. Enfin c’était surtout Nino et je ne disais rien car c’était leur comportement habituel quand nous étions convoqués chez le grand patron, un moyen de combattre leur nervosité, je supposai. Je me demandais d’ailleurs comment ils avaient réussi à aller le voir pendant l’absence d’Aëlle sans se blesser avec leurs jeux idiots. Il était temps que j’intervienne. Je ralentis et me plaçai entre eux mettant mes mains autour de leurs épaules. Au bout de quelques secondes je demandai. - Vous êtes calmés ? - Oui, papa. - Hai Jun s’écarta un peu alors que Nino m’enlaça plus fortement, c’était le comportement habituel de ces deux là. - Attendez-nous ! - Aiba-chan arrête de brailler… Tiens Sho était passé en mode maman-poule avec son baka… Néanmoins nous ralentîmes et c’est ensemble que nous arrivâmes devant la porte de Johnny-san. Un dernier regard commun et je frappai à la porte. -Hai, Dozo. Nous entrâmes. - Les garçons que diriez-vous de faire un petit voyage mi-vacances mi-boulot en France… demanda notre boss, une fois que nous furent tout les cinq devant lui porte fermée.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. A la semaine prochaine même si je ne sais pas quand exactement. | | | Dim 19 Juil - 14:25 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonsoir c'est moi!! après deux semaines d'absence... désolée. Voici le chapitre du jour... Je sens qu'il pourrait en frustrer certaines... désolée... ou pas Allez, sans plus attendre Enjoy! PS: en italique c'est du français dans le texte - Chapitre 12 : ... et surprises:
- Les garçons que diriez-vous de faire un petit voyage mi-vacances, mi-boulot en France…
Les garçons… Il n’y avait plus guère que Johnny-san et nos proches pour nous appeler comme ça. Depuis longtemps, même Manager-san était passé à Messieurs. Enfin, il valait mieux que je me reconcentre sur la discussion… - Un voyage ? - En France ? - Hai ! Pourquoi à votre avis, votre congé a été refusé Nino-kun ? Je vous préviens tout de suite la production vous paye vos billets, l’hôtel et le séjour à Disney puisque c’est le lieu de votre reportage. Mais ne comptez pas sur la production pour payer les places pour des voyageurs supplémentaires, ou tout ce qui dépassera un budget de 30 euros par jour et par personne. Votre voyage durera une semaine : 2 jours pour les transports, 2 pour les divers reportages, 3 pour vos convenances personnelles. Termina-t-il en me regardant. Le reste vous le trouverez dans le dossier que ma secrétaire vous remettra à la sortie. Vous quatre vous pouvez y aller. Ninomiya-kun, deux minutes encore.
Mes quatre amis saluèrent le président avant de sortir, me laissant seul face à lui. Il me toisa de la tête au pied avant de lâcher.
- Hochsee-san est-elle en bonne santé ?
Il m’avait mis sur écoute ou quoi ? Ce type était tellement fort pour récolter des informations que s’était pour quoi je tremblais à chaque fois que je rentrais dans son bureau ; même après tout ce temps et un passage à Hollywood. Je me demandai si je serais aussi nerveux quand je rencontrerais le père l’Aëlle… Soudain je m’aperçus que je n’avais pas encore répondu à la question et que patiemment Johnny-san attendait la réponse tout en m’observant. - Hai. Arigato, Johnny-san. Aëlle est en bonne santé. Puis-je vous demander pourquoi posez-vous la question ? - Parce que je suppose que tu souhaites qu’elle vous accompagne non ? Et comme j’ai appris qu’à son retour elle avait fait un malaise et que, depuis, tu passes beaucoup de temps avec elle… - C’est vrai. Mais ne vous inquiétez pas ce n’était que du stress et du soulagement. C’est ce qu’a dit le médecin. - Tant mieux… Je pensais qu’elle pourrait travailler avec vous et plus particulièrement avec toi sur votre prochain album mais comme il faut éviter les émotions fortes et le stress aux femmes enceintes… - Aëlle sera folle de joie !!! Soudain je me rendis compte de ce qu’avait ajouté Johnny-san à la suite de sa proposition… MAIS AËLLE N’EST PAS ENCEINTE ! M’apercevant soudain que j’avais élevé la voix devant le grand patron je baissai la tête, un peu confus, avant de continuer. Du moins elle ne l’était pas au moment de son malaise, … - Et aujourd’hui ? - Je ne suis pas sûr…, dis-je repensant à la phrase d’Aëlle ce matin. - Soka. Tenez-moi au courant car il y aura des mesures à prendre dans ce cas… Ce fut ce moment que choisit mon portable pour se mettre à vibrer et je ne pus m’empêcher de tressauter. - Que ce passe-t-il ? - Gomen nasai monsieur, j’ai oublié de couper mon portable… - Il y a encore peu de temps tu aurais pu le regretter mais… bon, vas-y, file. Et je le répète, tenez-moi au courant !!!! Toi ou les autres. Ce fut sur ces derniers mots que je remerciai le président de la compagnie avant de sortir aussi rapidement que la politesse le permettais et de me jeter sur mon portable à peine dans le couloir.
*************
Sho avait bien essayé de me renvoyer bosser dans nos bureaux tout à l’heure, mais il n’avait pas réussi et les deux minutes de Johnny-san s’étaient transformées en dix quand je vis Nino jaillir du secrétariat comme un diable de sa boite, portable à la main. - Al…. Il leva la main droite pour me faire taire pendant que de la gauche il portait le mobile à son oreille après avoir composé un numéro. - Moshi, moshi ? Aëlle qu’est-ce qu’il y a ? - … - Parle moins vite je ne comprends rien gomen. - … - OK, t’as appelé l’ambulance ? - … - Parfait ! J’arrive et je m’occupe de prévenir Fabien. Même si je suis sur qu’il doit se douter de quelque chose vu ton état de nervosité… Je t’aime. Nino raccrocha et passa devant moi en m’embarquant au passage. Nous étions sur le chemin pour retrouver le reste du groupe quand il me demanda : - T’as beaucoup de choses demain ? - A part notre prochain album rien puisque je serais en repos en puisqu'une des réunion pour Bartender a été reportée… et que l’émission de radio termine tôt… - Tu peux me rendre énorme service Masaki ? Demain on peut récupérer Arashi, mais vu les événements ça risque d’être difficile. Si je refile les papiers tu pourras t’en charger ? - Hai. bien sûr ! Avec plaisir…. … Mais tu crois qu’on va réussir à se comprendre cette fois-ci ? Ce fut pris d’un fou rire incontrôlable que Nino pénétra dans la loge. Mou, c’était vrai quoi, la rencontre entre Arashi et Arashi n’avait été un grand succès pour moi…
Voilà C'est fini pour aujourd'hui... Je pense poster peut-être jeudi le prochain chapitre | | | Jeu 23 Juil - 14:11 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Alors ici ce jeudi et demain sont des jours fériés; comme un jour peut être férié au Japon : c'est à dire que tout est ouvert sauf les administrations et les écoles mais comme je travaille via internet essentiellement, même si l'école est fermée j'avais deux cours aujourd'hui et j'en ai encore un demain. Bon j'arrête de blablater et je vous laisse lire le chapitre 13... PS: En italique : en français dans le texte- Chapitre 13: Aiba et Arashi la rencontre..." :
- Il est devenu fou ? demanda Sho à sa moitié alors que nous voyions arriver un Nino écroulé de rire et un Aibaka qui lui demandait d’arrêter parce que « Mou… Y a rien de drôle !! » - Nan, c’est le souvenir de la rencontre entre Ma-kun et Arashi qui vient de me revenir répondit Nino entre deux hoquets de rire. Je revis alors Arashi ignorer délibérément Masaki alors que ce dernier venait de saluer chacun d’entre nous à sa façon en venant nous renifler la main. Rien que ce souvenir me fit sourire alors je comprenais parfaitement pourquoi Nino était plié en deux, surtout après un entretien chez Johnny-san, c’était une question de décompression. Cependant il y avait quelque chose d’étrange, malgré son fou rire, il ne se précipita pas sur son fauteuil favori mais sur son mac. Comme j’étais à côté, mon regard glissa de mon script à l’écran et je le vis se connecter sur MSN !!! « Nino dit : Fab’ c’est l’heure !! Fabien dit : Hein ?!! Nino dit : Rendez-vous dans 10 minutes devant ton bureau je passe te prendre… Fabien dit : Je t’attends je suis parti. » - C’est quoi ce chinois ? - C’est pas du chinois c’est du français. Les gars j’y vais. Hélène va accoucher, je pars récupérer Fabien. Si vous voulez me joindre je serai à la clinique St John. Ja ne. J’avais rarement vu Nino, sortir de la loge aussi rapidement. D’ailleurs, il avait même laissé non seulement son ordi mais aussi sa DS c’était dire… - Je dormais pas ! Je le jure ! déclara Oh-chan qui venait d’être réveillé par la porte de la salle qui venait de claquer. - C’est ça oui… - Riida… - Oui, Aiba-chan ? - C’était si drôle que ça notre rencontre avec Arashi ? - Oh Oui !!! nous répondîmes en chœur - Mou… Z’êtes méchants !!!! Flash Back : 10 jours avant Aëlle et Nino nous avaient donné rendez-vous à la grille de la douane de l’aéroport ce matin là, et bien que Nino le lui ait encore rappelé la veille, au moment de fournir nos papiers d’identité Aibaka c’était mis à se trémousser frénétiquement… Jusqu’à ce que Sho se mit à agiter sous son nez une carte. - Qui m’a confié ses papiers hier soir de peur de les oublier ce matin ? … - Ah oui… c’est vrai. Mais c’est… - T’es nerveux à l’idée de rencontrer Arashi ? - Pourtant il n’y a pas plus gentil, même le véto le dit… - C’est vrai ? - Mais oui tu vas voir… Un quart d’heure plus tard nous avions débarqué en force à l’accueil de la zone de quarantaine. - Bonjour Hochsee-san, Ninomi… Uwa !!! Le pauvre homme n’avait de toute évidence pas été prévenu de notre débarquement, et le fait de voir débarquer quatre idoles supplémentaires l’avait pour le moins surpris puisqu’il en avait raturé le cahier sur lequel il était en train d’écrire. - Vétérinaire-san voici mes amis et membres du groupe qui a été à l’origine du surnom d’Archimède. - Je vois… ma femme et ma fille vont être verte de jalousie ce soir, déclara-t-il un sourire se dessinant sur son visage qui reprenait ses teintes originelles. Ils viennent tous pour rencontrer votre chien Hochsee-san ? - Hai, pas de problème depuis hier ? - Non, tout va bien. Je regardais mes collègues puis je demandais - Vétérinaire-san vous auriez des feuilles blanches ? L’homme nous dévisagea et son sourire s’élargit… avant de prendre quelques feuillets vierges du bac de l’imprimante. - Arigato, je crois que la semaine prochaine ma fille aura une surprise de plus pour ses 15 ans… Ohno s’empara des feuilles et d’un feutre qui trainait sur le bureau en disant - je vous les rapporte tout à l’heure… Sous l’impulsion d’Aëlle, Nino nous poussa en direction du hangar, mais, ayant constaté brutalement l’état d’excitation d’Aiba qui augmentait de seconde en seconde le vétérinaire nous demanda de patienter à l’entrée de celui-ci : Pas la peine d’énerver les pensionnaires plus que nécessaire nous expliqua-t-il. Derrière moi, j’entendis Sho soupirer de soulagement… Aëlle et Nino nous ayant briffé au sujet d’Arashi, nous attendions, prêts à lui tendre la main à son arrivée et c’est alors que le drame éclata : Il vint renifler et déposer une gentille léchouille sur tous nos poignets sauf sur celui de celui qui en rêvait depuis l’annonce d’Aëlle. - Pourquoi ? demanda-t-il tristement - Aiba-chan tu es trop excité. Comme je suis avec lui, Arashi doit croire que tu pourrais être une source de danger pour moi, donc il t’évite. Gomen… expliqua Aëlle en se mordant les lèvres pour ne pas peiner plus Aiba en éclatant de rire. Arashi ! On y va. On va aller saluer Aiba-chan. Tu vas voir il est très gentil et il adore les animaux. Arashi après une dernière hésitation se dirigea enfin vers Aiba pour le saluer. Quand une demi-heure plus tard nous repartîmes, nous avions tous accepté ce chien d’une intelligence rare et le vétérinaire avait entre ses mains une série de caricatures faite par Oh-chan nous représentant avec Arashi et dédicacée par chacun d’entre nous. Fin du FB
A plus | | | Lun 3 Aoû - 16:00 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Je ne vais pas plus commenter... Enjoy... (ou pas) - Chapitre 14: Naissance:
Aller jusqu’au building où travaillait Fabien ne posait en soit aucun problème puisqu’il se trouvait à quelques carrefours de la Jimusho. Je fis d’ailleurs le trajet en un temps record et alors que je m’approchais de l’immeuble je n’eus qu’à m’arrêter le long du trottoir pour récupérer un pur étranger qui faisait de grands gestes ayant aperçu mon bolide et faisant fuir les salary-man autour de lui. - Nino enfin ! - Fabien tu sais que parfois Aëlle et toi êtes franchement effrayants pour les japonais, même moi qui vous connais… - Gomen. Mais maintenant, tu veux bien qu’on file jusqu’à la clinique parce que j’aimerai pas arriver après la naissance. - Hai. Alors à cette heure ci le mieux est de prendre - à droite ! / à gauche ! nous finîmes ensemble - Ecoute Fabien je t’adore, mais je vis ici depuis plus longtemps que toi, donc - Moi je te dis ce qu’annonce le GPS qui prend les infos en temps réels… - En temps réel mais pas en avance… Nous nous chamaillâmes comme deux gamins de quatre ans, et ce, sur tout le chemin ; Fabien se fiant aveuglément à la technologie, moi à mon instinct de Tokyoïte et à ma maîtrise de mon engin, amplifiée par mes réflexes de Mario-kart. Evidemment, à force de tourner dans des rues improbables, j’avais fini par paumer la machine, qui soudain se mit à confondre le nord et le sud au plus grand énervement de Fabien. Dans ses mimiques, que je regardais profitant d’un feu rouge pas prévu (mais il n’en savait rien), il ressemblait vraiment à Aëlle quand elle s’énervait sur une partition qu’elle n’arrivait pas à maîtriser… Soudain nous nous aperçûmes que nous avions dépassé la rue de la clinique depuis 5 bonnes minutes. - Nino, dis-moi qu’il ne fallait pas tourner à gauche tout à l’heure… - Tu veux vraiment que je te mente ? - Nan… Mais dépêchons-nous parce que je suis sure qu’une certaine demoiselle doit nous attendre de pied ferme et qu’elle est en train de bouillir… - … Demoiselle… ? pas très grande, yeux bleus et qui doit entrer en possession d’une certaine tempête demain ? - Sekai desu… - Oups ! - Je ne te le fais pas le dire. - Bon on arrive ça tombe bien… Ne ?... - Hai. Murmura Fabien les yeux soudain fixés sur la porte de la clinique. ************* - Fabien dépêche-toi parce qu’à deux minutes près c’est moi qui entrais pour accompagner Hélène en salle de travail… Mais… - Hai, Hai, je suis déjà parti. Bonne chance Nino murmura-t-il à mon homme dont je distinguais le souffle court à côté de celui de mon frangin. - Pourquoi avez-vous couru, bakas,… c’était pas 20 secondes qui changeaient grand-chose là tout de suite… - Honto ? même pour toi ? - Si t’as raison… C’est Fab’ qui te l’a dit ? - Que tu nous attendais dehors oui. Que t’allais t’inquiéter de notre retard nan. Je commence à te connaître tu sais. Et sur ces mots il attrapa ma taille et nous entrâmes à notre tour dans la maternité et allâmes nous asseoir non loin de la salle où nous savions qu’Hélène soutenue par mon crétin de frère était en train de donner naissance. Nino avait pris ma main dans la sienne et la serrait doucement. Il fredonnait également mais suffisamment bas pour que je fus la seule à en profiter. Soudain un cri retentit et je trésaillis. - Nani ? - C’est elle affirmais-je. - Elle ? - Oui. - Tu le sais depuis quand ? - A l’instant… - Soka… Je réalisai soudain combien ce lien si précieux qui existait entre mon frère et moi pouvait paraître si irréel aux autres, même à ceux auxquels nous tenions le plus. Et pourtant… Je me levai brutalement et tirai Kazu de ses pensées pour l’emmener choisir des cadeaux pour le bébé, et pour la maman. La boutique près de l’accueil faisait parfaitement l’affaire et un quart d’heure plus tard nous étions devant la porte de la chambre où reposait à présent la nouvelle famille. - Attends, je dois les prévenir, j’ai promis - Dozo… Pendant que Kazu appelait Jun pour l’informer des derniers événements je posais le plus discrètement possible une main sur mon propre ventre et le caressai légèrement avant de la laisser retomber le long de mon flanc quand il raccrocha. Nous frappâmes enfin et pénétrâmes dans la pièce après y avoir été invité. - Le temps n’était pas trop long dehors ? demanda Hélène ? - Pas du tout. Tiens c’est pour toi, dis-je en lui tendant une boite de chocolats pralinés d’une célèbre marque suisse. - Merci - Et ça c’est pour Elle dit Nino en se dirigeant à droite du lit d’Hélène et d’où s’élevai une légère respiration. - Aëlle, Nino, laissez-moi vous présentez Yuna. Déclara la voix de mon frère. - Yuna ? - Oui, Yuna comme la fleur d’hibiscus. - C’est pas ça mais vous préférez pas un prénom européen. - Elle en a aussi mais son prénom usuel est Yuna - Et son identité complète est donc ? - Yuna Erika Alice Hochsee … Le silence était revenu dans la pièce et Fabien avait posé ma main droite sur le sommet du crâne du bébé afin que j’en saisisse les contours. A mes côtés, je sentais Kazu comme hypnotisé par l’enfant et soudain il murmura - Bienvenue dans notre monde de fou petite Yuna. Je suis… - … il est le papa de ton cousin ou de ta cousine qui viendra au monde dans quelques mois, soufflai-je sur le même ton prise d’une subite impulsion. Nino retint son souffle à mes mots, m’attrapa par les épaules avant de me demander du bonheur plein la voix - Vraiment ? Alors que je m’apprêtais à hocher la tête en guise de confirmation la porte s’ouvrit à la volée. - OMEDETTO !!! hurla Masaki. - CCHHUUTTT ! nous sifflâmes en choeur Les membres manquants d’Arashi venaient d’entrer dans la pièce.
| | | Sam 8 Aoû - 6:29 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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Humeur : en plein jetlag
| Voici la suite (et c'est un "grand" chapitre) et à l'heure!!! - Chapitre 15: Célébrations:
- OMEDETTO !!! - CCHHUUTTT ! Mais il était vraiment idiot ce type ou quoi ? Brailler ainsi dans une maternité. Levant les yeux à l’entrée du baka d’Arashi il avait eu le malheur de croiser mon regard et je l’avais fusillé un instant avant de reporter mon attention sur ma fille. L’autre avait entrepris de faire raconter du début à la fin son accouchement à Hélène. Heureusement Sho-san était derrière lui et modérait les ardeurs de son compagnon. Nino et Aëlle s’étaient serrés contre le mur pour permettre à Jun-san et Ohno-kun d’admirer mon nouveau trésor. Puis Yuna s’était éveillée. Un simple miaulement nous avait fait tous fait bondir jusqu’au berceau de plexiglas enfin, tous, signifia surtout Aiba car, quand Hélène avait voulu suivre le mouvement, le journaliste l’avait retenue lui suggérant de me faire lui amener notre enfant. Ce que je fis avec précaution. Il avait sans doute également appuyé discrètement sur le bouton de l’alarme car une infirmière fit son apparition. - Mme Hochsee j’entre… Uwaa ! Qu’est ce qu’il se passe ici ! Il y a beaucoup trop de monde pour un nouveau né et une jeune mère. Tout le monde sort sauf le père de l’enfant et plus vite que ça… Arashi au grand complet fut jeté dehors par notre très efficace corps médical et Aëlle n’eut que le temps de dire - Je viens demain matin alors appelle moi pour ce qu’il vous faut. Avant de devoir suivre le groupe. ****************
Après que nous ayons été jetés hors de la chambre, manu militari, par cette infirmière de choc nous nous retrouvâmes tous devant la machine à café de la salle d’attente où quelques heures auparavant Aëlle et moi avions patienté. - Qu’est ce qu’on fait maintenant ? - Il est déjà tard… - Nino, tu comptes toujours sur moi pour Arashi ? - Qui me raccompagne ce soir ? - Pour Arashi demande à Aëlle. Oh-kun c’est comme tu veux. Aëlle et moi on va rentrer de toute façon. - Riida, rentre avec Nino. Moi, je dois aller à une réunion pour mon drama. Gomen. A demain tout le monde… Comme je regardai ces deux-là à ce moment-là, j’avais vu passer une une furtive lueur de déception dans le regard de mon Riida. Il faudrait que je le questionne à l’occasion mais là tout de suite il fallait qu’on rentre parce que nous devions parler… - Masaki-kun tu veux vraiment aller récupérer Arashi ? - Hai ! Même si nous ne sommes pas partis du bon pied, cette fois ci, je serai calme et tout se passera bien. - D’accord. Il faut donc que tu passes récupérer les papiers à la maison. Sho-san tu viens aussi ? - Oui puisqu’on est arrivé ensemble. - Bon. Ben pour fêter la naissance de ma nièce, je vous invite tous à dîner. Nino, on y va ? - Hai. C’était pas vraiment ce que j’avais prévu, surtout depuis qu’elle avait prononcé cette petite phrase pour moi, bien que dirigé vers Yuna, « … il est le papa de ton cousin ou de ta cousine qui viendra au monde dans quelques mois » Alors c’était vrai. Fabien et moi avions relevé avec raison le ‘ON’ sibyllin d’Aëlle… C’était la raison pour laquelle je voulais vraiment être en tête à tête avec elle, là, maintenant, et j'étais sûr que c’est pour les mêmes raisons qu’elle avait invité toute la bande à dîner… Enfin, maintenant ils étaient là et qu’Aëlle m’avait envoyé avec Riida en cuisine pendant qu’elle s’occupait d’expliquer à Aiba les modalités douanières qu’il aurait à remplir… heureusement que Sho était avec eux… - Nino ? - Mmm. - Jun …. - Quoi Jun ? - Tu sais s’il a quelqu’un en ce moment ?... C’était quoi ça Oh-kun… T’as plus 12 ans si ?... - Je sais pas. T’as qu’à lui poser la question. - J’ose pas. Tu sais après le concert du Kokuritsu je lui ai envoyé un mail mais ensuite j’ai eu peur parce qu’il était 4h00 du mat’…. Riida avait un regard tellement perdu que je ne pus m’empêcher de déposer le couteau que j’avais jusque là dans les mains pour l’enlacer et le réconforter ! - Nino !? Aëlle ! Nino te trompe !!!! - Tant que c’est avec Riida, c’est pas grave… - Mou t’es pas drôle… La soirée se poursuivit ainsi et vers 23heurs Ohno et le Sakuraiba se décidèrent enfin à quitter l’appartement. **************
Ça y était, ils étaient partis et je restais seule avec Nino dans l’appartement. Du coup ma nervosité refaisait surface … Dire que j’avais réussi à me calmer en présence des autres… Je poussais un profond soupir… - Aëlle… - Whouah !! Nino, tu m’as fait peur. - Gomen - C’est rien. - Tu es sûr que ça va ? Depuis qu’on est revenu de la maternité tu es bizarre. - Euh… Je sentis le canapé s’enfoncer et bientôt le bras de Nino frôla le mien. Il me caressa pour tenter de me réconforter. - Qu’est qu’il y a ? C’est en rapport avec ce que tu as dit à Yuna tout à l’heure ? - Hai. … Je suis enceinte. Je sentis une légère pression de sa main sur mon bras. - Je sais que ce n’est pas le moment pour t… Je fus coupée dans ma phrase par un franc baiser puis il me serra à m’étouffer - C’est vrai ? Vraiment vrai ? - Hm - Je suis heureux, tellement, tellement heureux. Une vive émotion me prit et je sentis les larmes prêtes à couler. Il s’écarta soudain et sa main se posa sur mon ventre. - Bonjour, c’est ton papa qui te parle… C’est une fille ou un garçon ? - Il est encore trop petit pour qu’on le sache. Et puis j’aimerai la surprise comme pour Yuna. - Ah oui c’est vrai… Je t’aime Aëlle. Ce n’était pas la première fois qu’il me le disait mais il y avait quelque chose de changé dans sa manière de le dire. Il m’embrassa de nouveau et cette fois, le baiser dura plus longtemps. Une de ses mains se perdit sous mon pull et monta lentement le long de mon dos. - Allons dans la chambre. Je lui pris la main et l’emmenai avec moi. Nous nous retrouvâmes vite allonger sur lit, nos hauts traînant sur le sol. Ses mains sur mon corps me donnaient la chair de poule. Il arriva au niveau de mon ventre qu’il embrassa tendrement puis s’arrêta. Je ne perçus aucun mouvement de sa part. - Kazu ? - Je… Je pense que c’est une mauvaise idée. - De quoi tu parles ? - De ce qu’on est en train de faire. - C’est un peu tard pour jouer les vierges effarouchées tu ne crois pas. - Ce n’est pas ça… Je…j’ai peur de faire mal au bébé. J’éclatai de rire. - Eh ! Ne te moque pas. - Désolé. J’essayai de me calmer en inspirant et soufflant profondément. - Pourquoi tu crois que tu vas lui faire du mal ? - Ben quand on va…J’ai peur de lui donner un coup avec…enfin tu vois. Mon fou rire me reprit. - Raah, on ne peut pas parler avec toi. Je le sentis s’écarter de moi et je me dépêchai de le rattraper. - Excuse-moi. Je te promets j’arrête de rire. - … Une fois calmée, je tenti de le rassurer. - Tu sais là où il est, personne ne pourra lui faire de mal. Il est bien accroché et même toi tu ne pourras pas le toucher avant qu’il ne vienne au monde. Alors crois-moi, il n’y a pas de danger. Je posai ma main sur son visage et redessinai les traits de son visage à l’aide de mes doigts. Il en attrapa une, me pousse légèrement en arrière et m’embrassa de nouveau. Je me retrouvai bientôt nue sous ses mains expertes. N’en pouvant plus, je me tortillai de plus en plus. Je sentais que nous arrivions au sommet de ce moment d’amour. C’est entre nos bouches scellées l’une à l’autre, que nous atteignîmes la félicité. Nous restâmes dans les bras de l’un et de l’autre sans parler, jusqu’à ce que le sommeil nous emportât. Quand quelques heures plus tard je m’éveillai il n’y avait plus personne à mes côtés et aucun bruit ne me parvenait. - Nino ? J’attendis quelques minutes et alors que je me décidai à partir à sa recherche la porte s’ouvrit. - Recouche-toi il est tôt. - Nino, qu’est-ce que tu fais ? Pourquoi t’es-tu levé s’il est si tôt ? Il ne répondit pas mais attrapa ma main gauche et glissa un anneau à mon auriculaire. - C’est… - C’est là où est sa place. …Ma bague… Je m’étais demandé à mon réveil à l’hôpital où elle était passée. Personne ne semblait le savoir et quand j’avais voulu m’excuser au près de lui, Nino m’avait répondu à l’époque de ne pas m’en faire et de l’oublier. …. Mais comment aurai-je pu ? J’étais même allée au Kokuritsu pour demander aux objets trouvés si on leur avait rapportée… - Merci je sais que tu l’as cherchée mais je voulais te la remettre au bon moment. Aëlle, veux-tu m’épouser ? - Demo… les règles… Nino soupira, s’agenouilla sur le lit froissant les draps déjà malmenés et m’aida à me redresser. - Je recommence. Sans se préoccuper de nos obligations respectives mais seulement de nous trois. …. Je sentis pendant ce court silence son regard entrer en moi puis il acheva Aëlle veux-tu m’épouser ? La réponse était tellement évidente qu’elle jaillit avant même que je m’en rendis compte. - Oui Il me prit la main, joua un instant avec l’anneau qu’il y avait glissé et murmura en m’enlaçant. - Cette fois ci ne la perd pas.
Voilà! | | | Mer 30 Juin - 22:58 | | | Ju-chan Jhonny's Jr Messages : 15
Age : 34
Localisation : Pas de Calais
Loisirs : Violon
| Je viens de découvrir ta fic et clairement j’adore ^^ Le sale gosse qui tombe amoureux est vraiment trop mignon :-) J’ai hâte de voir comment Riida va ouvrir les yeux de Jun ^^ | | | | | | | | | |
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