Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
|
Lun 15 Avr - 16:31 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour, Aujourd'hui je vous propose une nouvelle réédition (pour celles (ceux) qui étaient sur Kazesub). Mais pour vous offrir un petit plus... Voici une illustration d'ouverture. Au delà des Apparences est une fic où Arashi est Arashi. L'histoire commence fin 2009 début 2010. Je n'ai jamais complètement situé la chronologie des événements à l'époque de l'écriture. | | | Lun 15 Avr - 16:34 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Et sans plus tarder, je vous propose ici le prologue - Prologue:
Ce matin là, quatre d’entre nous étaient déjà arrivés à l’agence. Le premier lisait tranquillement un journal notant sur son ordinateur quelques mystérieuses informations ; le second assis à ses côtés racontait d’une voix forte, accompagnée de grands gestes, sa soirée au premier. Le dernier était assis en face de moi et lisait le script de son dernier drama. Quant à moi, les yeux rivés sur ma DS chérie, je jouais à Mario Kart. Jusque là, rien d’anormal dans notre loge, le dernier d’entre nous, notre leader ne tarderait pas à se glisser parmi nous, ni vu ni connu, et à s’installer à mes côtés après avoir récupérer son bloc pour dessiner un attendant le manager. Du moins c’est ce que je croyais quand… ….Un claquement monstrueux me fit sursauter. Je lèvai les yeux et vis Aiba accroché à Sho comme à une bouée de sauvetage, le journal de Sho lui était tombé au sol. Face à moi Marvelous s’est levé, les yeux rivés sur la porte. Mon regard retourne sur la DS où Mario et son Kart avait plongé entre temps au bas d’une falaise. « Quel est l’idiot qui vient d’ent…. » Les mots s’arrêtèrent aux bords de mes lèvres en voyant dans l’encadrement de la porte mon meilleur ami, le sourire aux lèvres, assez fier de l’effet de son entrée. « Yo ! Vous êtes bien tous libres mercredi ? Alors rendez-vous chez moi à 7h00 ! Prenez des fringues qui craignent rien ! » Et sur ces mots, il ferma la porte et sortit son carnet avant de s’asseoir comme prévu près de moi. « Heu… Ohno-chan c’est toi ? demande d’une voix tremblante le baka de service. -Ohno, pourquoi as-tu besoin de nous ? demande à son tour Sho en ramassant son journal après avoir décroché Aiba. -Pour déménager, évidemment ! -Parce que tu déménages enfin de chez tes parents ? Quand t’es tu décidé ? T’étais au courant toi ? dit-il en me regardant -Nan ! Répondis-je d’un ton boudeur. Dis-moi Riida, quand comptais-tu me l’annoncer ? En plus tu m’as fais perdre alors que j’étais sur le point de battre mon propre record… - Ben je vous le dis maintenant. Alors c’est bon pour tout le monde ? - On veut bien venir mais ne compte pas sur nous pour porter un lit, une armoire ou un frigo, déclara Sakurai après un avoir consulté du regard Aiba. - Pareil pour moi. Ajouta Matsujun. Tous se tournèrent vers moi pour connaître ma réponse. Je regarde intensément ma DS avant de marmonner : « Si j’y vais pas je saurai pas à quoi ressemble son appart’… évidemment que j’y vais ; mais quand même t’aurais pu en parler avant Satoshi… » - Au fait, pourquoi tu déménages de chez tes parents ? demanda brusquement Aiba qui avait enfin repris vie après l’entrée en fanfare d’Ohno. Devant l’absence de réponse de mon voisin je regardai dans sa direction et je vis un Ohno rougissant malgré son hâle et semblant se replonger brutalement dans son dessin. Je trouvais là une bonne raison d’arrêter de bouder et de contre attaquer : « - Dis Ohno pourquoi tu fais semblant de dessiner? Demandai-je sournoisement. T’as besoin d’aller chez l’ORL t’as une baisse auditive subite ? Continuai-je en constatant l’absence de réaction de ce dernier. - Ohno-kun ? enchaina Matsujun, une lueur sadique dans le regard … - Mmm, nani ? répondit alors Oh-chan toujours plongé dans son carnet. - Ta mère est pas trop triste que son poussin quitte enfin le nid ? - Tu parles … tout est de sa fa… Ohno s’arrêta brutalement, conscient qu’il était un train de perdre le contrôle de la discussion, car, si tout le reste du groupe s’y mettait il savait qu’il finirait par craquer et plutôt tôt que tard. - Tu disais donc que tu quittais le cocon familial à l’âge précoce de 30 ans parce que ta mère avait … avait fait quoi en fait ? Raconte-nous Ohno-chan enfin si tu ne veux pas terminer ton déménagement en faisant des allers-retours en métro plutôt qu’avec nos voitures ou une camionnette de location. A moins que tu ais enfin réussi à obtenir ton permis… Là, Sho-kun frappait fort; car si il était de notoriété publique qu’Ohno était le seul d’entre nous à ne pas avoir son permis, seul nous et sa famille savions pourquoi : pour une raison qui restait mystérieuse notre Riida, si calme en toutes circonstances, se mettait à paniquer comme Sho dans une maison hantée quand il s'installait derrière un volant… - Eto… En fait, c’est tout bête… commença alors Ohno. C’est à ce moment que le manager entra. La discussion s’arrêta et nous nous mîmes au travail. Cependant je glissais à mon voisin que la discussion n’était pas terminée.
N'hésitez pas, Laissez un comm'! | | | Ven 19 Avr - 17:11 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
Age : 41
Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Ohhh, je veux savoir la suiiite !! Si l'histoire du permis d'Ohno est une true fact, je ne savais pas du tout ! Mais c'est vrai que je n'ai jamais vu Riida au volant d'autre chose que d'un bateau. Du reste, la phrase "après avoir décroché Aiba" m'a bien faite rire x) | | | Dim 21 Avr - 9:10 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour! Merci Kanoko pour ton commentaire. A l'origine, il y a très très longtemps (quand j'ai écrit cette histoire quoi), ce prologue était sensé être un OS. Et puis quand j'ai eu terminé de l'écrire, j'ai eu envie de continuer avec le déménagement, et puis... l'histoire et les personnages se sont emballés tous seuls et 49 chapitres plus tard, je terminais la saison 1 d'Au delà. Il semblerait effectivement qu'aujourd'hui Ohno soit en possession d'un seul permis: le permis bateau, qu'il aurait obtenu assez récemment. Mais en 2010, Ohno n'avait a priori aucun permis, vivait toujours chez ses parents, et il semblerait que le seul diplôme "scolaire" en sa possession ait été (et est toujours) celui de "Nounou agréé" obtenu dans le cadre de Himitsu. Dans la première émission, il disait que c'était son premier diplôme. Bon, continuons aujourd'hui avec un nouveau chapitre (le premier) - Chapitre 1: Tanguy:
Pauvre Ohno, il n’avait aucune chance de nous échapper et il l’avait bien compris. De toute la journée il n’avait pas réussi à s’isoler une seule fois, sauf pour aller aux toilettes (et encore comme il y en a dans la loge et dans le studio, il savait qu’on était juste dans la pièce à côté). Il ne pouvait donc pas nous échapper car nous l’avions décidé : nous aurions le fin mot de cette histoire avant de nous séparer pour regagner nos pénates. D’ailleurs à la pause déjeuner il avait craqué et nous avait dit : «- OK les gars, c’est bon, je vous raconterai tout ce soir. Rendez-vous chez Nino après News Zero. - Non pas chez moi, rétorqué-je, chez Aiba-chan. - Pourquoi chez moi ? -Parce que chez Nino tout comme chez moi il y a une Wii et que Nino sait qu’il ne résistera pas et qu’on risque de ne pas pouvoir faire parler Ohno dans ces conditions. Enfin Sho a News Zero ce soir donc il ne reste plus que chez toi. - CQFD, conclue Sho. Je compris à son regard qu’Ohno avait joué (et perdu) sa dernière carte en proposant de nous retrouver chez moi. Je lui souris et nous reprîmes l’enregistrement de notre nouvelle chanson. A 20h00 nous sortîmes tous de la J.E., Sho partit pour la station TV. Nous nous dirigeâmes vers nos véhicules respectifs, Aiba remorquant Ohno pour aller « faire des courses parce que pour nourrir une bande de goinfre le contenu de mon frigo ne suffira jamais ». Nous nous donnâmes rendez-vous chez Aiba 1h30 après histoire d’aider à faire la cuisine et regarder Sho tous ensemble.
Enfin l’heure des explications avaient sonné. Tous les cinq autour de la table dans le séjour d’Aiba nous étions prêts à écouter l’histoire d’Ohno. « Alors, en fait, tout a commencé il y a trois semaines environ quand papa a annoncé qu’il prenait sa retraite dans 2 mois maintenant. - Ben c’est quoi le problème c’est cool il va pouvoir se reposer maintenant… - Tais-toi Aibaka laisse Oh-chan parler où il va devenir plus muet qu’un thon... - On dit une carpe Nino pas un thon - Je sais mais Oh-chan, il pêche pas de carpe… -Bon arrêtez, ça où Riida va vraiment arrêter de parler ! - Oui maman - Bon je disais donc que suite à l’annonce de papa, maman a décidé refaire entièrement la décoration de la maison. Jusque là pas de problème, c’est leur maison ; je n’ai rien à dire là-dessus le problème c’est mon atelier. - Ton atelier ? - Chuut ! - Vous le savez, j’ai transformé le grenier de la maison en atelier, mais voilà, ma mère veut récupérer le grenier pour y entasser les trucs dont elle ne veut plus et qu’elle veut remplacer lors de la rénovation. Quand j’ai protesté elle m’a dit texto : Ecoute Satoshi, si tu veux une chambre et un atelier tu te trouves ton propre logement. Tu es adulte maintenant et tu gagnes bien ta vie ; il est peut être temps que tu grandisses et que tu apprennes à vivre seul. En plus comme çà tu pourras rencontrer une gentille voisine et me faire de beaux petits enfants… Là j’ai craqué et je lui ai rétorqué que puisqu’elle le souhaitait j’allais déménager. J’ai donc cherché et trouvé un appart’. Il est suffisamment grand pour que je puisse avoir mon atelier, suffisamment près du boulot pour que je puisse y aller en métro ou que Nino ou Jun passe me prendre vu que c’est à cinq minutes de chez eux, suffisamment sécurisé pour que je ne sois pas embêté par les paparazzis et enfin pas trop loin de la baie pour que je puisse aller pêcher facilement les jours de congés.
Le silence qui suivit cette explication nous permit d’assimiler les informations que nous venions d’apprendre. Au bout de quelques instants Ohno reprit : Au fait pour mercredi ne vous inquiétez pas mon mobilier sera livré directement à l’appart’ vers midi. Donc le matin je compte sur vous pour déménager mon atelier, mes bouquins et mes fringues. A midi on est à l’appart’ pour réceptionner les meubles et l’après midi on range. Le soir je vous invite au resto pour vous remercier ça vous convient comme programme ? .... Ca vous va comme explication ? .... Ben… les gars… Vous êtes devenus muets ? …
Nous avions rarement entendu Ohno parler autant d’une seule traite (ou presque) et nous en étions restés bouche bée. Nous avions discuté encore un moment puis nous nous étions séparés afin d’aller dormir quelques heures dans nos lits respectifs avant de nous retrouver le lendemain pour une nouvelle journée de travail avant le jour du déménagement.
Voilà pour aujourd'hui, le déménagement est pour le prochain chapitre... N'hésitez pas, laissez un comm'! | | | Dim 21 Avr - 17:31 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
Age : 41
Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Oooow, est-ce que l'arrivée d'une jolie nouvelle voisine pour Ohno se profilerait ? J'attends la suite ! Merci beaucoup ^^ | | | Dim 28 Avr - 15:28 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour!!! Aujourd'hui, déménagement! Kanoko, pour la voisine... tu le sauras peut-être bientôt, ou pas... - Chapitre 2: Déménagement ou l'art du réveil en douceur:
Mercredi 06h30 Je suis sur scène en train d’éblouir un public en délire grâce à mes mains magiques et un simple jeu de carte quand une sonnerie stridente retentit. Instantanément mon public s’évanouit et je me réveillai. Je dirigeai une main dans la direction du bruit afin d’éteindre ce bruit désagréable et ne rencontrai que le vide. -Oï!, debout gamer de pacotille ! clama une voix qui se superposa à la sonnerie. Je me retournai dans mon lit et marmonnai un vague « Laisse-moi dormir Matsumoto on est en congé aujourd’hui. » -C’est toi qui m’a demandé de passer te prendre pour aller à l’agence de location pour la camionnette alors tu te secoues ou je jette à la figure le verre de jus que j’ai à la main pour te réveiller. -Ok je me lève, donne-moi 5 minutes - Tu me l’as déjà demandé il y a 5 minutes quand tu voulais finir ton spectacle de magie alors pas question. Je me sentis basculer sur le côté, je roulai avant de rencontrer brutalement le plancher de ma chambre. Là, mon cerveau se remit en route, je me redressai et je hurlai. -Crétin et si je m’étais cassé le nez en tombant. -Il est pas cassé maintenant file sous la douche on est déjà en retard selon les consignes de Riida. -Tu parles, je parie qu’il n’est pas levé à 7h00, dis-je depuis la salle d’eau où je me glissai pour une douche minute. 5 minutes après, jus de fruit avalé, Jun et moi partîmes en direction de la maison familiale des Ohno en faisant un crochet par l’agence de location.
Il était 7h10 quand nous arrivâmes là-bas. Mme Ohno nous ouvrit la porte et nous invita à prendre le petit dèj’ en sa compagnie et celle de son mari. Sho était déjà là et, 5 minutes plus tard, on vit débarquer Masaki un casque de moto à la main. Mais d’Ohno, point. -Tu vois, je te l’avais dit qu’il ne serait pas prêt, déclarai-je à mon tourmenteur matinal. - Mais nous si. -Madame, pouvons-nous aller le réveiller ? Après tout c’est pour lui que nous vous envahissons à cette heure, demanda Sho. -Allez-y les garçons vous connaissez le chemin.
Nous débarquâmes dans l’antre de Riida en brayant. Pas un signe de vie n’apparut sous la couette et pour cause elle n’avait pas été ouverte de la nuit. Où était passé Ohno ? Après une poignée de seconde nous nous dirigeâmes vers la porte derrière laquelle se cachait l’escalier menant à l’Atelier de l’Artiste. Nous montâmes et découvrîmes notre cher Riida, en boule dans un fauteuil, en train de dormir du sommeil du juste au milieu de cartons où il avait commencé à ranger ses carnets, toiles … et autres sculptures. Nous nous regardâmes et commençâmes à brailler « You are my soul, soul… » -Maiiis… mon réveil n’a pas sonné c’est pas encore l’heure. -Ton réveil a sonné il y a une heure, un étage en dessous. Nous sommes là et ta mère attend pour te servir une dernière fois ton repas, annonce notre Caster. -Secoue-toi, où je confie à Masaki la tâche d’emballer ton matériel de pèche, ajouta d’un ton sadique un Matsujun en grande forme. -Non, pas mes cannes, c’est moi qui m’en occupe déclare un Ohno réveillé pour le coup. -Pourquoi tu dis ça Jun-kun, demanda Aibaka ; t’as pas confiance ? ajouta-t-il en direction d’Ohno. -Heu rappelle-moi qui était devant moi dans les escaliers et qui se serait étalé si je ne l’avais pas rattrapé par le col… lui chuchota Sho à l’oreille. -Mais, c’est pas de ma faute elle est traitre cette marche… Gémit bruyamment notre Baka. A cette phrase nous éclatâmes de rire, chahutant encore pendant 5 minutes. Il étaitt déjà 8h00 quand nous commençâmes le déménagement d’Ohno. Au bout de 3 heures, nous avions à peu près emballées et chargées toutes les affaires d’Ohno et pour être à l’heure pour réceptionner les meubles nous décidâmes de partir. Aiba reprit sa moto, Sho et Matsujun leurs voitures respectives tandis que je m’installais derrière le volant de la camionnette avec Ohno à mes côtés. - Alors t’es prêt ? T’as rien oublié ? - Non je ne crois pas ? Heu… mes cannes !! - Fixées sur la moto d’Aiba… -Quoi ???? - Je plaisante je les ai précautionneusement rangées sur la banquette arrière de la voiture de Sho. -Même pas drôle … je me vengerai ! -Merci bien, au fait, si t’as donné l’adresse aux autres, moi, il faut que tu me guides ; y a pas de GPS dans cet engin. -T’aurais du prendre celui d’Aiba ! -Pas si on veut qu’il arrive à une heure décente pour nous aider. C’est ainsi que nous arrivâmes devant le nouveau lieu de résidence d’Ohno. C’était un de ces immeubles récents à la pointe du progrès au niveau sécurité. Pendant que la barrière du parking s’ouvrait, j’entendis un signal sonore qui se modula tandis que je franchis le passage et qui s’arrêta une fois la barrière redescendue. Arrivée à l’étage d’Ohno nous découvrîmes qu’il y avait deux portes d’appartement. Il n’était donc pas seul à son étage. L’appartement d’Ohno s’ouvrait sur une entrée. Celle-ci donnait sur une grande pièce à vivre et sur la cuisine. Le salon donnait sur une agréable terrasse exposée pleine ouest qui se prolongeait sur toute la longueur de l’appartement et deux autres pièces s’ouvraient sur elle. La première serait la chambre d’Oh-chan la seconde son atelier. De l’autre côté du couloir on trouvait la salle de bain, les toilettes et une dernière pièce. -C’est immense ici ! On va pouvoir venir squatter… -PAS QUESTION, c’est chez moi et puis t’habites le pâté de maison à côté, donc, même si tu viens dîner tu peux rentrer chez toi. - Et moi j’habite loin je pourrais venir… demanda Aibaka. - Aaarrrgghhh…
Ding dong C’était les livreurs qui venaient sauver notre Riida d’une situation qui était en train de tourner à son désavantage vus les yeux brillants de malice de nos deux derniers amis.
Quelques heures plus tard les meubles étaient posés à leur place définitive et nous les avions remplis de tout ce que nous avions apporté de chez les parents d’Ohno. Epuisés, nous nous étions tous affalés dans le salon. Aiba et Sho squattaient intégralement, à eux deux, l’immense canapé d’Ohno, allongés tête bèche. Jun avait pris possession d’un confortable fauteuil dans lequel il s’était assis en tailleur. Oh-chan s'était adossé à ce même fauteuil quant à moi, je m’étais vautré sur un tapis moelleux que nous avions posé au milieu du coin salon. -Vous avez faim ? demanda soudain Ohno. Parce que, … en fait … j’ai pas envie de bouger ce soir. Alors ça vous va des pizzas ? - OK pour ce soir…, commença Jun - Mais tu nous dois quand même un resto, enchainai-je, - pour t’avoir consacré notre journée de repos, termina Sho - Nee…, conclut Masaki
Après avoir noté les préférences de chacun, Ohno se traina jusqu’au téléphone pour commander les pizzas. 30 minutes plus tard l’interphone retentit annonçant l’arrivée du repas. Après avoir décroché, Riida se dirigea vers la porte d’entrée pour réceptionner la pitance qui allait pouvoir combler nos estomacs et nous redonner un peu d’énergie. C’est quand il ouvrit la porte que nous fûmes assaillis par un flot musical que nous ne connaissions que trop bien. De l’appartement d’en face où une fenêtre, qui devait être celle de la buanderie, était entre ouverte, jaillissait 5X10.
Alors?? N'hésitez pas, Laissez un comm'! | | | Dim 5 Mai - 21:14 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Voici le chapitre suivant... Dozo - Chapitre 3 : Un mystérieux voisinage: Orgueil, Entêtement et Préjugés:
Une fois les pizzas réglées et la porte refermée, Jun poussa un rugissement : - Baka !! OK. Ton appart’ est superbe. Mais…, la première question à poser, c’est de demander à quoi ressemblent les voisins. Tu ne l’as pas fait, et voilà tu te retrouves voisin d’une groupie. C’est bon, tu déménages dès demain. -Hoï ! Tu te calmes s’il te plait, je ne suis pas totalement idiot, j’ai posé la question. Le gardien m’a assuré que le voisin est une personne étrangère et que c’était quelqu’un d’extrêmement discret. Ce serait un musicien, alors si il, ou elle, aime Arashi, on va quand même pas se plaindre. Les deux larves du canapé réagir à leur tour : - Ano, ça vous dérange si j’entame une pizza pendant que vous vous disputez ? - Excellente idée, faisons une trêve nous reparlerons de tout ça après les pizzas.
La dernière part de pizza jouée au Janken (et remportée par votre serviteur) et les boites descendue à la benne par Jun (et oui c’est lui qui avait perdu), nous reprîmes la discussion précédemment suspendue. Sho attaqua : - J’ai une question. Ce voisin, c’est une nana ou un mec ? - Aucune idée, sans doute une fille si il nous écoute, mais… - T’as pas demandé. C’est pour ça que je pense que c’est trop dangereux que tu restes ici. - C’est quoi son nom ? demandai-je - Heu … c’est écrit en Romanji alors je suis pas sûr. - On a qu’à frapper… comme ça on sera fixé. -AIBAKA ! T’en as d’autres des « comme ça » ? - Wakata… plutôt que frapper on peut aussi regarder ce qui est écrit sur la porte, on en saura peut être plus ? - Ça me parait déjà plus réaliste. Bon, qui va voir ce qui est marqué ? reprit Sho - Vu que c’est ton idée pourquoi tu n’irais pas proposai-je à notre optimiste de service. - Je veux bien. Mais qu’est ce que je fais si quelqu’un arrive ? - OK. J’y vais au moins on sera fixé. Et c’est comme ça qu’à 10h00 du soir je me retrouve sur le palier d’Ohno à regarder à gauche et à droite, et à tendre l’oreille. Bon la fenêtre a été refermée et on n’entend déjà plus nos tubes brailler ce qui me rassure un peu. Je m’approche lentement de la porte et …. Je tombe en arrêt en entendant la mélodie qui arrive jusqu’à moi. Ce n’est plus un CD cette fois mais quelqu’un qui joue du piano. L’artiste est donc pianiste. Nino retourne à ta mission, le nom … est « HOCHSEE E. » Bon, … c’est pas gagné. Fille, Garçon j’en sais toujours rien; sauf qu’à côté est inscrit en Kanji la même chose mais cette fois ci le prénom est complet. Voyons … « émanyouéélou » on n’a plus qu’à chercher ce que ça donne sur internet et c’est bon. Je me retournai et vis quatre paires d'yeux et autant de nez dans l’entrebâillement de la porte. Je leurs fis le signe de la victoire et je me précipitai dans l’appartement. - Alors,… dis-je une fois installé dans le fauteuil qu’occupait Jun quelques heures plutôt, par quoi vais-je commencer ? - Qu’est ce que tu racontes ? Tu n’as pas pu, en trois minutes, relever tant d’information que ça alors crache le morceau s’il te plaît, qu’on en finisse. Que l’on prouve une fois pour toute que j’ai raison. -Raison pourquoi ? Même si c’est une fan, il n’est pas question que je déménage. Je te le dis tout de suite. - Voulez les voulez ces infos ou je sors ma DS ? - Les gars, taisez-vous ! Nino, on t’écoute. Arbitra Sho - Donc comme je disais précédemment …. (je sentis un regard lourd de menace se poser sur moi et comme il s’agit de Marvelous j’abrègeai ses souffrances en enchaînant) Premièrement, notre mystérieux musicien est pianiste et il joue bien. Deuxièmement, Riida avait bien vu la plaque en Romanji et pour le prénom elle ne servait à rien il n’y avait que l’initiale, mais ce qu’il n’avait pas vu c’est sa petite sœur écrite, elle, en Kanji et avec le prénom complet en Hiragana ce qui nous donne « émanyouéélou ». Malheureusement je ne connais pas ce prénom et vous ? Au regard dubitatif des autres, je compris qu’il n’en savait pas plus que moi. Mais Riida se leva et alla chercher dans sa chambre son portable. Il trouva rapidement un site de traduction des prénoms et me tendit le PC pour que j’écrive le mystérieux prénom. Une seconde plus tard …
… nous avions sous les yeux deux propositions : Emmanuel prénom masculin et sa version féminine Emmanuelle. La seule chose que nous pouvions supposer c’était que c’était un prénom surement français, et encore, le nom de famille lui était germanique, il signifiait la haute-mer, le large quoi… Le mystère resterait donc entier ce soir là et nous décidâmes d’en rester là.
Oui je sais c'était très court... Mais voilà. A vous de jouer... | | | Dim 12 Mai - 20:25 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Voici le chapitre du jour. - Chapitre 4: Rencontre:
Ça fait maintenant 3 semaines qu’Riida a déménagé et il n’a toujours pas rencontré le pianiste de l’appartement d’en face. On dirait donc que ce n’est pas une groupie et Jun s’est calmé du coup. En tout cas, si c’est une fan, elle est discrète (et c’est tant mieux). Oh-chan m’a dit qu’il l’entendait régulièrement passer nos CD mais que c’était tout. Enfin c’était la situation jusqu'à ce matin. En effet, aujourd’hui c’est à mon tour d’aller chercher notre Leader, et comme une fois sur deux il est à la bourre (oh le doux euphémisme…), j’ai pris sa place de parking réservée et je suis monté. Ah ! Vous vous demandez peut-être, quelle place de parking ? Surtout pour quelqu’un qui n’a pas le permis… ben vous savez celle qui est derrière la barrière qui bipe. Elle était incluse dans le prix de l'appart', alors, on en profite. Pour y accéder, il faut utiliser une télécommande que Jun et moi avons réquisitionnée puisque Riida n’en a pas l’utilité. Celui qui va le chercher prend la zapette, c’est tout. Fin des explications je reprends mon récit. J'étais donc dans l’ascenseur et il arrivait au dernier étage (Ah, je vous l’avais pas dit, Ohno-sama s’est offert un appartement terrasse grâce aux économies qu’il a accumulé toutes ces années chez papamaman.). Quand la porte s’est ouverte je me suis trouvé face à une jeune femme européenne, lunettes de soleil sur le nez. - Bonjour ! - Bonjour, murmure-t-elle en baissant la tête. Puis elle s’engouffre dans l’ascenseur. Je ne doute pas une seconde qu’il s’agisse de la mystérieuse voisine de Riida et je me précipite chez lui pour lui annoncer que ça y était, JE SAVAIS.
Ding dong
Personne de répond. Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Bon j’ouvre moi-même (et oui, le double des clés est la seconde chose indispensable pour celui qui est chargé de récupérer le leader). Il n’y a pas de bruit dans l’appart’ donc il n’est ni sous la douche, ni devant la TV. Je traverse le salon et me dirige vers le couloir, quand tout à coup, j’aperçois une ombre sur la terrasse. Je m’approche et tombe sur un Riida en pleine contemplation du paysage urbain, une tasse de café à la main. Il est tellement concentré qu’il ne m’a pas entendu. Je m’approche doucement quand j’entends mon portable sonner. Ce son sort notre contemplatif de sa rêverie et j’ai droit à un de ses irrésistibles sourires pendant que je décroche. - Dis-moi que t’es arrivé chez lui ! - Non je suis encore au fond de mon lit … - C’est pas vrai ? …Nan, c’est pas vrai… T’aurais pas cette voix là autrement. Tu es donc chez Riida. Oufff ! - Oui j’y suis qu’est ce que tu veux ? Pourquoi tu m’appelles si tu veux lui parler ? - Parce qu’il ne décroche ni son téléphone ni son portable. - Alors, son fixe … n’est pas sur sa base donc il ne doit plus avoir de batterie. Quant à son portable… Oh-chan où est ton portable ? - Sur ma table de chevet pourquoi ? - Matsujun essaye de te joindre depuis un moment, et ça me retombe dessus. … . T’as entendu, il ne l’avait pas sur lui, je l’ai retrouvé en contemplation du paysage une tasse à la main et le café est… (Je pique une gorgée de café dans la tasse de Riida) … froid ! Voilà qui devrait répondre à tes questions. On arrive dans 20 minutes. Ja nee. Je raccroche. Secoue Ohno, retrouve rapidement le téléphone dans un placard de la cuisine (sa mère a dû l’appeler pendant qu’il faisait son repas la dernière fois…) et le repose sur sa base, puis je traine Ohno dehors pour éviter de me faire engueuler par Marvelous une seconde fois dans la même matinée. Une fois arrivés à la JE, je repense à ma rencontre de ce matin et une fois tous le monde arrivé dans la loge je déclare nonchalamment : - J’ai rencontré la voisine de Riida… - NANI ? s’exclamèrent-ils en cœur. - J’ai rencontré la voisine de Riida… - Alors j’avais raison c’est une fille ! Clame Jun. - Elle est mignonne ? demande Sho - Elle est blonde ? - Pourquoi t’as rencontré ma voisine avant moi ? Je me vautre tranquillement dans le canapé et sors ma DS, histoire de faire durer le suspense, mais je me sens brutalement redressé. Mon précieux trésor m’est arraché des mains. Je suis ensuite jeté au sol. Six mains me menacent ou se mettent à me chatouiller pendant que Matsujun assis sur moi pour me maintenir hurle : « Tu peux pas t’arrêter comme ça ! Parle ! Raconte tout ! Ou tu vas souffrir… » A quatre contre moi je n’ai aucune chance et je capitule non sans un : « Rendez-moi ma DS ! Franchement vous êtes pas trop vieux pour agir ainsi… » Je raconte alors à mes tortionnaires ma rencontre avec la voisine d’Ohno… - T’étais de mauvais poil pour lui avoir fait peur comme ça ? demande Aiba. - Non, pas spécialement, … Je te jure que je lui ai même souri. Tu penses , j’étais le premier à la voir… - Bon. … Ben c’est une musicienne du type solitaire ou timide alors, constate Riida. - L’avantage, c’est que tu ne crains rien, t’as plus besoin de déménager, juge Matsujun. -De toute façon, je l’aurai pas fait.
C'est à cet instant qu'entre notre manager. - Bonjour Arashi ! - Bonjour, Manager-san ! - J’ai les dates de la prochaine tournée. A vous de vous mettre au travail maintenant. Dès qu'il a fini de parler Manager-san ressort. Il a surement d'autres chats à fouetter.
- Bon les gars je casse l’ambiance mais on se met au boulot alors ? conclut Sho.
Alors que va-t-il se passer? Quels sont vos hypothèses? N'hésitez pas, laissez un message (même si c'est pour dire coucou) | | | Mar 14 Mai - 19:39 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
Age : 41
Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Hmmm, intéressant dis-moi le coup du téléphone dans le placard, ça sent le vécu (et je confirme, le séjour de mon portable dans le frigo aussi) Allez Ohno, va toquer chez Emmanuelle, on veut tous savoir ce que tu en penses merci pour ce chapitre en tout cas | | | Dim 19 Mai - 19:14 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonsoir! Voici le nouveau chapitre... mais avant un petit retour sur le comm' de Kanoko. D'abord, merci pour ton commentaire. Il m'a fait très plaisir. Ensuite, je n'ai pas forcément rangé le téléphone fixe dans le placard ou le frigo mais je suis une étourdie et une bordélique chronique. Pour l'étourdisserie, je plaide la génétique. Mon père, au moins un de mes cousins et moi avons oubliéé plus d'une fois, téléphone portable, carte bleue... dans les magasins et autres restaurant. Pour le téléphone je l'oublie régulièrement quelque part dans mon appart... Allez sans plus attendre... la suite! - Chapitre 5: Nuits Blanches ... assis tout seul.:
- Oyasumi ! - Oyasumi. Il est minuit passé et je viens de déposer Ohno devant chez lui. Je suis vanné. Je rentre chez moi et j’allume la Wii parce qu’il n’y rien de tel pour décompresser d’une journée de boulot.
Mais… au bout de 20 minutes je suis au bord de la crise de nerf : ça fait SIX FOIS que Mario se suicide en allant se faire bouffer par une fleur ou en tombant dans un lac de lave. Où sont passés mes réflexes et ma concentration ? J’éteins la Wii et attrape un jeu de carte qui traîne sur la table basse, et là … J’EXPLOSE !!!: Pas possible, Qu’est ce qui m’arrive ? Je comprends rien ! Je viens de faire tomber la moitié du jeu en voulant le mélanger. Inspire, expire, inspire, expire, pense que tes voisins dorment eux… Je sais un bain, j’ai besoin d’un bain. Je remplis la baignoire et en attendant passe sous la douche où inconsciemment je me mets à fredonner. Inconsciemment … jusqu’à ce que je réalise ce que je chante ; ce n’est ni le refrain à la mode qui passait tout à l’heure à la radio, ni l’une de nos chansons mais un air mélancolique que j’avais entendu 3 semaines auparavant. Vous avez deviné… c’était le morceau de piano qui sortait de l’appartement de la voisine d’Ohno le jour du déménagement. Honnêtement je pensais l’avoir oublié et c’est comme ça que je compris une chose : ELLE M’INTRIGUE CETTE FILLE. Je plonge dans le bain. Je m’enfonce dans l’eau jusqu’à m’immerger totalement et j’écoute le bruit depuis sous la surface, puis je ressors la tête et replonge dans mes réflexions. Pourquoi est-ce que je m’intéresse à elle d’abord ? C’est pas un canon loin de là mais une fille châtain à peu près de ma taille qui aurait bien besoin de perdre quelques kilos. Oui, mais c’est une européenne alors qu’est ce qu’elle fabrique ici ? Tiens je me demande de quelle couleur sont ses yeux ? C’est vrai quoi des lunettes de soleil à 7h30 du matin c’est quoi ce délire ? Bon et puis sa manière de baisser la tête au lieu de me regarder pour me dire bonjour c’est incroyable parce que c’était pas de la timidité elle n’a pas rougi en passant maintenant que j’y repense. Elle m’a juste pratiquement ignoré. Pourtant elle doit nous connaître et nous apprécier un peu puisqu’elle écoute nos chansons et fort en plus quand je repense au moment où le livreur de pizza était arrivé. Un frisson me ramène à la réalité et je constate que je dois être dans bain depuis un long moment parce qu’il est quasiment froid. « Il manquerait plus que je m’enrhume à cause d’elle, marmonnai-je. » Je sors de l’eau, m’essuie vigoureusement, enfile un caleçon et un Tee-shirt pour la nuit et me dirige vers le salon pour éteindre les lumières. Là mes yeux se posent sur le demi-queue qui occupe le centre du coin musique de la pièce. En effet, si Ohno voulait un atelier dans son logement moi je voulais un immense séjour que je pourrais aménager en plusieurs alcôves : c’est ainsi qu’un bon quart de la pièce est réservé à la musique ; cette partie est installée sur une estrade en bois où trône mon piano. On y trouve également mes guitares et ma basse. Un piano électronique et un synthé sont installés contre les murs avec entre les deux un petit bureau où je peux poser mon ordi pour le relier à eux quand il n’y a pas trop de partitions qui traînent. Il y a encore 2 pupitres, une CDthèque et une petite bibliothèque débordant de livres, partitions, feuilles en tout genre… et un gros pouf en forme de poire cadeau de ma sœur pour mon emménagement. L’autre coin important de la pièce est celui que j’avais occupé en rentrant : la partie salon. Le long du mur se trouve LE meuble avec une télé grand écran relié à mes diverses consoles et à un lecteur enregistreur DVD, ainsi qu’une belle chaine Hifi. Face à elles, se trouve un confortable canapé quatre places, où je peux m’allonger pour piquer une sieste, encadré par deux accueillants fauteuils. Au milieu une table basse repose sur un moelleux tapis autre endroit agréable pour roupiller après le déjeuner. Vous l’avez compris c’est mon coin détente. C’est là aussi où je trouve mes jeux de cartes. En ouvrant le placard vous trouverez les DVD et mes jeux pour la console. Le dernier quart est le coin salle à manger qui permet d’accueillir ma famille quand elle s’invite. Le reste de l’espace permet d’agencer la pièce afin qu’elle ne paraisse pas trop chargée.
Ola, je me suis emballé. Mais j’aime l’agencement de cette pièce pour laquelle j’ai eu le coup de foudre quand j’ai visité cet appartement il y a 3 ans. Gomen. Désolé pour ce petit dérapage et revenons à notre histoire.
En laissant glisser mon regard sur le piano je me remis immédiatement à penser à cette étrange inconnue, et au morceau qu’elle jouait. Qu’était-ce donc ? Il me semblait l’avoir déjà entendu mais jamais joué. Je me dirigeais donc vers le meuble remplis de Cds divers où les albums d’Arashi côtoient les grands chanteurs de notre époque, des jazzmen du siècle dernier, les singles des groupes que j’aime, ceux de mes collègues et enfin des CDs de musique classique. Et oui, je suis une personne complexe et j’ai des goûts musicaux éclectiques. De qui pouvaient être cette musique je n’en savais rien mais si je l’avais elle faisait forcément partie des CD de piano ce qui réduisait déjà mes choix de moitié pour la partie classique. Ensuite ce n’était ni du Mozart ni du Bach ou de leur contemporain au vue de la tristesse que j’avais ressenti à ce moment là. Je votais pour un compositeur romantique et là, le choix était vraiment restreint il restait deux CD : l’un était des valses de Chopin l’autre… et bien il ne me restait plus qu’à l’essayer. C’est un CD que m’avait offert ma sœur il y a des années. En effet à 16 ans je lui avais demandé ce qu’était, pour elle, le romantisme, et elle m’avait refilé ce disque. Le titre était prometteur « Rêves d’Amour » mais le contenu ne m’avait pas du tout accroché c’est comme ça que l’ayant écouté une fois il avait fini au milieu de mes autres CD avec le CD de valse que j’avais acheté quand mon professeur de piano m’en avait fait travailler une. Je mis le CD dans ma chaine et m’allongeai sur le canapé. La musique déferla dans mes oreilles et 5 minutes après je me redressai brutalement c’était CA. Je pris le boitier et lu : Liszt Consolation N°3. Je me rallongeai en remettant le CD au début et fermai enfin les yeux. Il était 4h30 du matin. 2h00 après une sonnerie persistante bien qu’assez lointaine me réveillait en sursaut. Mon réveil me rappelait qu’une nouvelle journée commençait.
N'hésitez pas, laissez un comm'! | | | Mar 28 Mai - 7:32 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour! Désolée pour le retard... mais voici finalement le nouveau chapitre. Bon, petit détail, mais il a son importance pour comprendre la fic. Jusqu'à présent, je n'écrivais cette histoire que du point de vue de Nino, mais, à partir de maintenant, quand vous trouverez une succession de ********** ça veut dire que le point de vue change de personnage.Alors sans plus tarder, voici le nouveau chapitre. - Chapitre 6:Insomnies:
Bon rien ne va plus ça fait trois nuits que je ne dors plus ou presque. J’ai même utilisé la technique de l' I-pod sur les oreilles qui me permet en temps normal de dormir n’importe où ! J’ai des cernes noirs qui me mangent le visage. Si ça continue les autres vont me poser des questions. Il est 7h00 et suis déjà arrivé à la JE alors que nous n’avions rendez-vous que dans une heure. C’est l’un des avantages de ces insomnies à répétitions, je suis le premier arrivé et du coup j’ai le temps de me faire un café bien fort qui me permet d’avoir l’air à peu près réveillé quand débarque Sakurai, Aiba, Matsumoto et Ohno. J’ouvre la porte de la loge, allume la lumière, et fonds directement sur la machine à café. Trois minutes se sont écoulées quand je vois apparaître un journal, suivi de son propriétaire. - Ohayô, Sho-kun. - Ohayô, Nino-chan me répond le journal. Je vais m’asseoir dans un canapé en attendant que le café soit prêt. Pendant ce temps, Sho pose son journal, s’installe dans le fauteuil, sort son PC, l’allume, se relève et, avant que j’ai le temps de réagir, se dirige vers la cafetière d’un air décidé. -Tu veux un sucre ou du lait dans ton café ? me demande t’il en remplissant deux tasses. -Rien, merci. Il me tend la tasse jaune et garde la rouge, puis, retourne à son fauteuil tout en portant la tasse à ses lèvres. J’en fait autant avec une grimace tellement il est fort. Sho lui réagit tout autrement, il se met à tousser et se précipite dans la salle d’eau. Il revient deux minutes plus tard. -T’as mis deux fois plus de café que la dose normale ou quoi (Bingo !) c’est imbuvable je suis sur qu’une petite cuillère tiendrai verticale au milieu de la tasse si j’essayais. Tu veux réveiller un mort ? (Exactement… Moi...) Il prend ensuite la cafetière, la vide dans l’évier et refait un café en respectant les proportions d’usage. Il se retourne ensuite vers moi et me dévisage. - Dis donc, tu devrais arrêter de passer tes nuits sur tes consoles tu as une tête à faire peur, les maquilleuses vont galérer tout à l’heure pour te rendre présentable pour le HNA. Son examen est stoppé par l’arrivée d’Ohno et son chauffeur, suivi quelques minutes plus tard de notre bout en train qui se charge de faire oublier mon existence à Sho.
-Une semaine plus tard-
Aujourd’hui, on doit se retrouver à la FUJI TV pour enregistrer des VS Arashi, et c’est à moi de prendre Satoshi-kun. Je suis tellement fatigué que sa présence devrait me maintenir éveillé. Je monte pour aller le chercher et je sonne. Pour une fois, il a entendu, il m’ouvre et me fait entrer. -Yo ! T’es prêt ? - Pose-toi, fais comme chez toi, je suis prêt dans 10 minutes me dit-il. Je passe dans la cuisine pour me servir un café et me pose sur le canapé du salon, je ferme les yeux et… m’endors.
************
- Je suis prêt on y va quand tu veux dis-je en rentrant dans le salon. Pas de réponse, étrange… -Nino ? Je vois une tasse encore fumante sur la table basse et en m’approchant découvre Nino pelotonné dans le canapé, dormant d’un sommeil de plomb. Qu’est ce qu’il lui arrive en se moment ? Il a des cernes énormes et d’après lui ce n’est pas parce qu’il joue.
-Flashback (la veille, 14h00)-
On est en train de répéter les chorés pour les prochains concerts, la répétition doit se finir tôt parce que Matsujun et Sho doivent aller tourner leurs dramas, Nino doit participer à une interview pour promouvoir son dernier film. Aiba a son émission de radio et moi j’ai un rendez-vous à la galerie qui a exposé mes œuvres pour parler d’un nouveau projet. La chaine joue Monster quand Marvelous explose : - Nino qu’est ce que tu fous ça fait 5 fois qu’on recommence cet enchaînement parce que tu te plantes dans les pas. A voir ta tête, t’as encore passé la nuit sur tes consoles, pas vrai ? - Nan ! Pas vrai ! Ça fait des jours que je n’y ai pas touché, pas même à ma DS … trop crevé pour fixer un écran, …la ferme, je fais de mon mieux ! - Si c’est ça ton mieux tu ferais mieux de rester chez toi parce que là on peut pas dire qu’on avance. - OK je m’en vais au moins je serais à l’heure pour les journalistes. Nino sort de la salle de danse sous nos regards stupéfaits à Aiba, Sho et moi. - Dites, il a quoi Nino ? Il a même pas essayé de te contredire Jun, il est malade ? - Non, je crois pas, mais je suis d’accord. Y a un truc qui cloche. L’autre jour, il a fait un café imbuvable et il a bu sa tasse comme s’il était normal. - Et c’est vrai qu’il ne sort plus sa DS pendant les pauses, tu l’as même charrié hier pour ça Jun. - De toute évidence il ne dort pas et c’est pas parce qu’il est avec une fille, parce qu’autrement, même crevé, il rayonne; alors que là quand il sourit c’est pour la galerie. - Bon, on la reprend cette répèt’ ? Bougonne Marvelous
-Fin du flash-back-
Je prends Nino par les épaules et le secoue doucement. - Nino, réveille-toi … Pas de réaction. - Oh! Kazu! Si tu ne te lèves pas... je t’embrasse là! maintenant! tout de suite ! … - OK… Si tu ne te lèves pas... alors je ne t’embrasserai plus jamais ! … - Nino... Je vais te piquer tes clés, entrer chez toi, mettre la main sur l’intégralité de tes consoles et les confier à Matsujun si tu ne bouges pas dans les 10 secondes… … - Ninomiya Kazunari, arrête ça! Tu me flanques la frousse là ! … OK. C’est pas normal, je prends mon téléphone et j'appelle les secours.
| | | Lun 3 Juin - 9:04 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour! Voici le chapitre du jour! Enjoy! - Chapitre 7: Agitations:
6h30. Mon réveil sonne. Je l’éteins, me retourne et m’assoupis quelques instants. Quand je refais surface, je prends le réveil. Il m’informe qu’il est 07h10, il est temps que je me lève. Je me dirige vers la salle de bain et pendant que je passe sous la douche mon esprit s’échappe vers le l’autre côté du palier. Depuis quelques semaines j’ai un nouveau voisin. Je n’ai pas eu l’occasion de le croiser, il part, soit quand je suis dans la cuisine, soit après moi. Il a vraiment des horaires bizarres. Je me demande ce qu’il fait dans la vie. Le jour de son emménagement, il y avait du monde chez lui, entre les livreurs et ses potes, tout l’après-midi ils ont monopolisé l’ascenseur. Comment je le sais ? Le mercredi je ne travaille que le matin, alors j’étais là. Il faisait tellement de bruits que, vers 16 h00, j’ai laissé tomber mon piano, j’ai mis ma stéréo en route, j’ai posé les trois CD de l’album des 10 ans d’Arashi dans la platine et appuyé sur Play. Un fond sonore venant de mon salon me fait redescendre sur terre, la TV s’est allumée il est 7h30. Il est plus que temps que je me remue, j’enfile un jeans et un T-shirt et j’ajoute un sweater bien long afin de masquer mes rondeurs. En entrant dans la cuisine, j’allume la cafetière et me dirige vers la fenêtre pour l’entrouvrir. Du placard situé à sa droite, je sors un bol et un verre, de celui de gauche mes céréales, j’en prends une poignée que je mets dans le bol avant de ranger la boite à sa place. Je me dirige ensuite vers le frigo en posant au passage le bol et le verre sur la table. J’en sors un yaourt et du jus de fruit. Un bip m’indique que le café est prêt je m’en sers une grande tasse et m’assieds enfin pour petit-déjeuner. Si je suis à l’heure et que mon voisin part tôt ce matin, son chauffeur devrait arriver d’ici peu. Bingo, l’ascenseur s’ouvre et un bruit de semelle de bottes légèrement trainant me parvient aux oreilles, Ce n’est pas la même personne qu’hier. On sonne. La porte s’ouvre. Des voix me parviennent : - Yo ! T’es prêt ? - Pose-toi, fait comme chez toi, je suis prêt dans 10 minutes. Tiens, c’est la voix de celui que j’ai croisé devant l’ascenseur il y a un mois. Je termine mon repas, pose le tout dans l’évier et me dirige dans le salon pour préparer mes affaires pour partir travailler. Je récupère quelques feuilles et partitions mon ordinateur et 15 minutes plus tard je sors de mon appartement quand j’entends une sirène d’ambulance me parvenir depuis le rez-de-chaussée. Je ferme ma porte quand l’ascenseur parvient à notre étage et qu’une cavalcade en sort la porte de mon voisin s’ouvre et il dit : - C’est ici ! Vite, il n’a toujours pas repris conscience… Je me dirige vers l’ascenseur quand je me fais bousculer. - Mais c’est pas vrai !! Regardez devant vous, vous aussi ! Le goujat, se précipite chez mon cher voisin. Je ramasse mes affaires, me relève, fais quelques pas pour rejoindre l’ascenseur. Je peux enfin descendre pour me rendre à mon travail.
*************
Je me prépare tranquillement quand mon portable se met à jouer « Yukai Tsuukai Kaibutsu-kun » - Moshi, moshi ? Riida ? Qu’y a-t-il ? - Nino est tombé dans les pommes chez moi, les secours arrivent, je sais pas quand je vais pouvoir arriver, prévient les autres s’il te plait. -OK, j’appelle Sho et j’arrive. Qu’est ce que c’est que cette histoire encore… heureusement que le tournage de l’émission n’est que cet après midi, ça nous donne quelques heures pour se retourner si on doit l’annuler. J’appelle Sho en mettant mes chaussures, et, après l’avoir prévenu lui confie la tâche délicate de ne pas faire paniquer Aiba et lui demande de prévenir le manager. Puis je me précipite dans ma voiture et me gare devant l’immeuble d’Ohno, à quelques mètres d’une ambulance ? Appelle l’ascenseur qui descend du dernier étage, y monte, en sort précipitamment pour foncer dans une personne qui arrivait dans l’autre sens. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Je m’énerve « Mais c’est pas vrai !! Regardez devant vous, vous aussi ! » Ignorant la pauvre idiote qui m’est rentrée dedans je pénètre dans l’appartement d’Ohno. Ce dernier est en train de se faire questionner par un ambulancier et à l’air un peu perdu. Je les rejoins. - Votre ami était-il en état d’ébriété à son arrivée chez vous ? Consomme-t-il des subs… - Non ! - Vous a-t-il semblé déprimé ? ou différent de d’habitude ? - Mais non, il m’a semblé très fatigué comme il l’est depuis quelques temps mais rien de plus. Il semble souffrir d’insomnies dernièrement. - Merci. Le secouriste s’éloigne et le temps que Nino reçoive quelques soins je questionne Riida qui me raconte brièvement ce qui s’est passé. Puis on nous annonce que Nino va être transporté à l’hôpital pour des examens plus approfondis mais que ses jours ne semblent pas en danger : il dort.
Alors vos réactions... - Spoiler:
... face à notre mystérieuse voisine? Nino? Jun?Les ambulanciers? La réaction d'Aiba?
N'hésitez pas commentez et faites vos hypothèses! | | | Sam 8 Juin - 15:38 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour tout le monde!! Voici un petit chapitre en cette chaude journée (au moins chez moi)... - Chapitre 8: Le bel aux bois dormants" :
En arrivant à l’hôpital, Masaki dans mon sillage la première chose que j’entends est le rugissement d’une voix que nous reconnaitrions entre mille : - Comment ça il n’y a rien d’anormal ! Vous trouvez normal vous que quelqu’un s’effondre de sommeil au point qu’on ne puisse pas le réveiller… Nous nous dirigeons droit en provenance des hurlements pour voir un Marvelous des grands jours, un Riida sur le point d’être débordé, pour ne pas dire déjà complètement dépassé, et un médecin inquiet se demandant comment calmer le fauve. - Jun-kun calme-toi, s’il te plait, Sensei n’y est pour rien …dit Oh-chan sans conviction.
OK. Je prends la direction des opérations.
- Masaki, emmène Jun prendre l’air, s’il te plait. Excusez-le Sensei, c’est l’inquiétude, je crois. S’il vous plait pouvez-vous nous expliquer les raisons de l’état de Ninomiya-san ? Mais pas dans le couloir si possible… - Bien sûr, venez dans mon bureau. Une fois que Ridaa et moi sommes assis dans de confortables fauteuils en face du médecin, celui-ci reprend. - Comme je tentais de l’expliquer à Matsumoto-san il y a quelques instants, les premiers résultats d’analyse ne montre rien d’anormal : aucune drogue de quelques types que ce soit, pas d’alcool, rien qui pourrait expliquer le fait que votre ami ait soudain plongé dans ce sommeil à la limite du coma. D’autres résultats ne devraient pas tarder et je vous tiendrai au courant. Voulez-vous pendant ce temps vous rendre auprès de lui ? - Oui, merci, docteur. Pendant qu’Ohno se dirige vers la chambre où repose Nino, je vais trouver Aiba et le fauve. Je sais que, parce qu’Aibaka est Aibaka, Matsujun aura pris sur lui toute l’inquiétude et la colère qu’il était en train de déverser sur le médecin quelques secondes auparavant. C’est pourquoi je dois aller libérer, de leurs angoisses respectives, mes deux amis. En me voyant arriver, Masaki ne peut empêcher un sourire de soulagement se dessiner sur son visage. - Pourquoi est ce que vous êtes arrivés aussi tard d’abord ? Attaque Jun. - Parce que, Matsumoto-sama, suite à votre appel si succinct, j’ai commencé par appeler manager-san pour qu’il puisse annuler le tournage et décommander les invités le plus rapidement possible. Et seulement après, j’ai appelé chez Masaki. Seulement, il était déjà parti, et comme, vue l’heure, il était sans doute à moto, je ne voulais pas risquer qu’il ait un accident en apprenant la nouvelle où en voulant se précipiter à l’hosto. Je suis donc allé le rejoindre au studio. Là-bas, je l’ai embarqué dans ma voiture, et nous voilà ! Satisfait ? - Oui. Gomen. Murmure-t-il calmé aussi soudainement que sa colère avait débuté. - Excuses acceptées. Tu devras en faire également au médecin je pense. - Oui, je sais. ... Et je crois que je devrai en faire également à la fille que j’ai renversée chez Ridaa. - Vu que ton programme s’est brutalement chargé pour les prochaines heures, je propose que nous allions rejoindre Riida dans la chambre de Nino. - Allons-y vite, approuva Aiba.
*********** Après avoir quitté le bureau du médecin, je me suis dirigé vers la chambre de Nino et, en ouvrant la porte je le vois, yeux clos, reposant entre des draps blancs. Je m’aperçois alors que ces derniers jours il a dû perdre pas mal de poids. En même temps, c’est ce qui se passe à chaque fois que quelque chose le perturbe et qu’il ne veut pas en parler. Je prends une chaise et m’installe à ses côtés. En le regardant, je regrette soudain de ne pas avoir mon bloc de dessin car l’expression de son visage n’est pas habituelle chez lui. Alors que je me perds dans ma contemplation, je n’entends pas les autres arriver. Ce n’est que lorsque Jun et Sho posent chacun une main sur mes épaules que je réalise leur présence. - Des nouvelles ? demande Matsujun. - Pas encore … -Dites, vous avez déjà Nino aussi calme ? D’habitude, même dans son sommeil il s’agite et il râle. Remarque Aiba légèrement angoissé. - C’est vrai. Vous vous souvenez de la première nuit où on s’est retrouvé tous ensemble dans la même chambre ? - Oui, à la base on avait mis nos futons les uns à côtés des autres, … et au réveil, Nino avait fait un tour complet. Répond Jun - Sa tête était posée sur mes jambes. - Et il me massait le cuir chevelu avec ses orteils. Terminé-je. A ce souvenir nous éclatons de rire.
- Dis, c’est qui cette fille que j’ai bousculée en arrivant chez toi ? - Quelle fille ? Raconte Jun ! - Ben, en arrivant chez Riida tout à l’heure, j’ai renversé une blonde, 25/30 ans, alors que je sortais de l’ascenseur, et j’étais tellement inquiet que … je … - Que tu lui as aboyé dessus au lieu de t’excuser. C’est ça ? s’exclame Aiba - C’est exact. - Tu ne changeras jamais.
C’est à ce moment là que le médecin entra dans la chambre un sourire aux lèvres. - Les analyses ont montré que votre ami souffrait d’une anémie assez sévère et que son organisme était épuisé c’est pour cela qu’il dort aussi profondément. Il n’a donc rien de vraiment très grave, avec une bonne alimentation et du repos il se portera bientôt comme un charme. Nous le gardons en attendant son réveil, et nous allons le perfuser pour qu’il récupère quelques forces. - Merci, docteur, nous remercions en chœur. Le médecin sortit suivit par Jun. Aiba, Sho et moi nous précipitâmes pour coller notre oreille à la porte. Voir, ou plutôt entendre, Matsujun s’excuser est un spectacle dont on ne se lasse jamais. - Sensei, pour mon attitude et mes paroles tout à l’heure, je vous présente mes plus sincères excuses. Prononce Jun que nj'imagine s’incliner profondément devant le médecin stupéfait. Ce dernier met quelques secondes à se reprendre puis redresse Jun en lui assurant qu’il ne lui en voulait absolument pas. Puis il le renvoit vers nous et notre bel endormi.
A vos comm'... | | | Mar 11 Juin - 20:42 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
Age : 41
Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Wawww, j'arrive avec du retard, tout ce que j'ai raté ! Eh bien, moi qui pensais que c'était ohno qui serait tout retourné, je remarque que notre cher Nino a l'air bien plus chamboulé que lui. Je trouve ça chouette qu'on ait enfin le point de vue d'Emanuelle. Ah clairement, que pense-t-elle ? Elle a l'air fan d'Arashi, mais elle ne les reconnaît pas ? Mmmmh, je sens qu'on va encore apprendre des choses intéressantes. J'espère que d'ici là Nino se portera mieux. Et bravo, au fait ! On arrive parfaitement à comprendre qui est le narrateur de chaque moment sans que tu n'aies à l'annoncer, c'est super | | | Sam 15 Juin - 19:32 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonsoir à toutes! Merci Kanoko pour ton comm'. Oui, Nino semble être bien plus perturbé qu'Ohno par la voisine. Mon impression d'Ohno à l'époque où j'ai écrit cette histoire était que c'était un individu un peu hors du monde et du moment que son entourage respecte sa vie privée il ne s'en occupe pas vraiment, contrairement à d'autres. Non Emmanuelle n'a pas encore reconnu les Arashi. D'abord elle n'a entendu que quelques voix à travers une fenêtre ouverte alors qu'elle faisait sa vie. Ensuite, après avoir percuté Jun... ben non il devait trop bien camouflé et elle trop gênée... Je suis heureuse que tu reconnaisses sans trop de difficultés les différents points de vue. Normalement les trois premières lignes permettent d'identifier le personnage. Sans plus tarder le nouveau chapitre! Dozo PS: Aujourd'hui, un seul POV - Chapitre 9: Réveil:
Où suis-je ? Ah oui, chez Oh-chan, sur son canapé, pourtant il y a quelque chose de bizarre. Je me sens sans énergie, franchement je n’ai aucune envie de bouger. Je n’ai même pas la force d’ouvrir les yeux. Pourtant il le faut parce que si j’étais chez Riida c’était… pour l’emmener « au VS. ». Ces deux derniers mots que j’ai prononcé à voix haute me donne une impression étrange c’est tout juste si le volume de ma voix dépassait le murmure et pourtant à ce frémissement une certaine agitation se créa autour de moi. Des voix que je connais retentissent ; - Nino-chan, t’es réveillé ? braille la première - Kazu, ouvre les yeux s’il te plait. Supplie une voix nasillarde - Nino ! (oui Riida ?) - Nino ! Je vais chercher le médecin ! annonce le caster Le médecin ? Pourquoi faire… oh cette odeur, je ne suis pas chez Riida je suis à l’hôpital. Je puise dans mon énergie pour ouvrir les yeux et après une seconde je distingue penchée au-dessus de moi Aiba en larmes mais avec un sourire jusqu’aux oreilles, le visage de Jun où je peux lire un profond soulagement et enfin le regard de Satoshi qui me dit : - Okaeri ! - Tadaima murmuré-je. Et Sho-kun ? -Je suis là ! dit ce dernier en entrant dans mon champ de vision accompagné d’un type en blouse blanche. - Messieurs pouvez-vous sortir un moment pendant que j’examine Ninomiya-san s’il vous plaît ? Mes amis sortent de la pièce me laissant avec le médecin. Celui-ci m’examine rapidement puis m’annonce que la perfusion va m’être ôtée puisque je suis conscient. - Ano… Excusez-moi mais pourquoi je suis ici ? - Quel jour sommes-nous d’après vous ? - Jeudi… mais votre question me fait supposer que ce n’est plus le cas. - Non,vVous avez raison nous sommes jeudi... mais une semaine s’est écoulée depuis que vous avez été transporté ici. -NANI ? Vous plaisantez Sensei ? Je n’ai pas pu dormir une semaine. C’est imposs… - Calmez-vous s’il vous plait. Faut-il que je fasse entrer vos collègues pour qu’ils le confirment. Le médecin a tout juste le temps d’entre-ouvrir la porte, qu’Aiba pénètre dans la pièce en se prenant les pieds dans un obstacle imaginaire. Derrière lui Jun et Satoshi essaye de passer la porte en même temps et Sho finit par attraper mes deux amis et les tirer en arrière se créant ainsi une opportunité pour entrer. Une fois tout le monde dans la place, je demande que l’on m’explique ce qu’il se passe. - C’est pas difficile tu as dormi pendant 7 jours et 6 heures environ puisque je sais pas l’heure à laquelle tu as fermé les yeux. - Aiba tais-toi. Tu simplifies trop. Rapidement Sho et Jun me racontent le pourquoi de mon réveil dans un lit d’hôpital ; puis Matsujun attaque : - J’ai quelques questions moi aussi. Et, puisque tu ne peux pas t’échapper, tu vas devoir y répondre. Un peu inquiet, je jette un coup d’œil autour de moi pour chercher une personne qui accepterait de me défendre contre le Grand Inquisiteur Matsumoto. Malheureusement aucun des membres du groupe ne semble être partant et le médecin s’est évaporé pendant la scène précédente. Je déglutis difficilement car ma gorge est sèche, puis je fais signe à Jun d’attaquer. - Qu’est ce qui t’as tracassé au point d’en oublier de dormir et manger ? me lance-t-il. Touché-coulé, droit au but ; c’est Marvelous ! Pas d’erreur. Allez Nino, inspire, expire, crache le morceau de toute façon t’as plus le choix. Je me lance : - Je ne sais pas pourquoi …mais c’est cette fille,… Tu sais ta voisine Riida… ben elle m’intrigue. Je sais pas pourquoi mais j’arrive pas à la cerner. De ce qu’on en connaît , elle devrait être classée dans les fans mais elle ne m’a pas reconnu l’autre jour. - C’est vrai maintenant que j’y pense j’ai eu cette impression moi aussi. - Pourquoi toi aussi ? -Parce qu’à priori c’est elle que j’ai renversé la semaine dernière, quand je suis allé vous retrouver à l’appartement. - BAKA ! Tu veux dire que tu t’es laissé mourir de faim à cause d’une fille ? Nous sursautons tous à l’éclat d’Ohno. Et je lui réponds dans un murmure - Je n’ai pas voulu me laisser mourir de faim.... j’ai juste oublié… - Puisque c’est comme ça une fois sorti, tu viens chez moi ! Et c’est moi qu’on traite de sale gosse, pensé-je. - Pourquoi je devrais aller chez toi ? Rétorqué-je. Je peux très bien m’occuper de moi tout seul. - C’est moi qui le demande, j’ignore les raisons qui vous ont mené à vous épuiser comme cela, mais maintenant vous avez besoin de repos et de repas corrects. Je sursaute pour la seconde fois en quelques minutes, car je ne m’étais pas rendu compte du retour du médecin dans la chambre. Il sourit imperceptiblement en voyant ma réaction et reprit : - Je suis venu pour vous retirer la perfusion et vous annoncer que vous pourrez sortir dès que quelqu’un aura accepté de vous surveiller quelques temps. D’après ce que je constate il y a au moins un volontaire. La prochaine fois que je vous verrai ce sera à la télé j’espère. - Si tu veux pas aller chez Riida, tu peux venir chez moi. Ah non merci. J’aime beaucoup Masa-chan mais ses deux chiens, trois chats et son furet sont un peu trop envahissant pour moi… - C’est gentil, mais j’irai chez Oh-chan. Au fait Riida, il y a un mois tu m’avais pas dit que jamais je n’aurais le droit de venir squatter chez toi ?... Ajouté-je un sourire narquois sur le visage.
Alors...? N'hésitez plus , laissez un commentaire. | | | Sam 22 Juin - 22:28 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonsoir! Je sais que je ne suis pas très régulières désolée mais je suis en plein dans mes valises et mes rangements avant mon départ de Hongrie jeudi prochain. J'espère avoir de l'inspiration et l'envie d'écrire pendant mon voyage. A bientôt PS: Petit rappel quand c'est écrit en italique dans cette histoire c'est en français dans le texteBon autrement, aujourd'hui?... Dozo - Chapitre 10: Découvertes et imprévus:
Il est 16h00 et je m’apprête à partir pour donner mes cours particuliers. Alors que je ferme la porte je perçois le son de l’ascenseur qui s’ouvre. - Oh-chan, je te jure que je peux rester chez moi tout seul. - Peut-être, mais moi j’ai promis au médecin. - Nino arrête ton cirque, tu n’imagines même ce qu’on a vécu cette semaine à cause de toi, et surtout Riid…Ite ! Le silence se fait brutalement je suppose que le dernier, vient de se prendre un coup (car il n’y a aucun obstacle dans cette zone) de la part d’un des deux autres afin qu’il prenne conscience de ma présence. Parallèlement, dans mon esprit, une connexion se fait : ces voix je les connais et pas que parce qu’elle provienne habituellement de l’appartement voisin. Si on y ajoute que l’une provient d’un dénommé Nino, que mon voisin est surnommé Oh-chan et Riid… Je devine que j’ai face à moi 3 membres de mon groupe de J-pop favori. Je me mets à rougir brutalement. -Ano, je vous promets que je ne vous dérangerai pas, bredouillé-je avant de prendre la fuite en direction de ascenseur. Alors que je passe à leurs côtés quand je sens une main m’agripper et me retenir. - Ne partez pas comme ça. Nous vivons l’un en face de l’autre depuis deux mois et nous n’avons jamais eu l’occasion de nous présenter. - En plus Matsujun à quelque chose à vous dire, je crois, hein Marvelous ! En entendant les surnoms du troisième je n‘ai plus aucun doute je suis la voisine Ohno Satoshi, Leader du groupe Arashi. - Gomen, je dois y aller, dis-je en secouant mon bras pour faire lâcher celui qui m’agrippait toujours. Puis je me précipite dans la direction où se trouve ma porte de sortie : l’ascenseur…
**********
A quoi elle joue cette fille ?... - Attention ! Trop tard … Après s’être libérée de la poigne de Riida, nous avons vu la voisine se retourner et foncer droit vers le mur..., situé 3 mètres à droite de ce qui devait être sa cible, et se le prendre de plein fouet. Et là, je percute, si elle porte des lunettes noires et qu’elle ne nous a pas reconnus jusque là c’est qu’elle ne voit pas. Je jette un regard à mes deux amis, constate que Riida et Jun sont sous le choc de l’incident qui vient de se produire sous nos yeux mais que leurs pensées suivent un raisonnement parallèle au mien quoi qu’un peu plus lent. Je me précipite alors vers la jeune femme pour l’aider. - Daijobu ?
**********
Que c’est-il passé ? Comment se fait-il qu’à chaque fois que je croise un de mes idoles il faille que je me ridiculise ? -…bu ? La voix de Ninomiya-san me fait sortir de mes pensées et instinctivement je lève mon visage dans sa direction.
**********
En réponse à ma question, elle lève la tête et pour la première fois je peux voir les yeux de celle qui hante mes pensées depuis quelques semaines. Bleus, presque translucides, cerclés de noir, c’est la première pensée qui me vient. La seconde est que bien qu’aveugle son regard est étonnement expressif et je peux lire toute la confusion qui règne dans l’esprit de cette étonnante voisine. Pendant que Jun et Satoshi ramasse les affaires qui se sont éparpillées pendant le « crash », je l’aide à se relever et la conduit prudemment vers l’appartement de Riida. Nous entrâmes et je l’assieds sur le canapé. -Ano, Ninomiya-san, je dois vraiment y aller … j’ai des cours, mes élèves m’attendent… - Il faut d’abord vous soigner, répondis-je en raffermissant la prise sur son bras de peur qu’elle ne s’échappe comme il y a quelques instants avec Oh-chan. - De plus il serait plus prudent de décommander vos cours pour ce soir. Le choc a été violent. - Mais mes élèves… - Ils comprendront ! affirma Ohno qui revenait dans le salon une trousse de secours entre les mains. Je la récupère, l’ouvre, prends un coton-tige l’imbibe et commence à désinfecter ses égratignures. -Aïe ! Ça pique ! - C’est bien vous devenez raisonnable. Alors comment puis-je joindre vos élèves ? Ce sont leurs numéros sur le petit calepin ? - Ite ! Ite ! Ça pique ! Et je ne vous ai jamais autorisé à appeler mes élèves. - Si, à l’instant, vous avez dit « Hai ! ». - Mais… - Ça suffit ! Les noms de vos élèves s’il vous plait. - Ohno-san… - Les noms. Et arrêtez de m’appeler Ohno-san, j’ai l’impression d’être au travail. Appelez-moi Riida comme mes amis. - Et moi Nino, ajouté-je avec un grand sourire tout en refermant la boîte à pharmacie. - Et moi, vous pouvez m’appeler comme vous le souhaitez même crétin ou abruti vu la façon dont j’ai agi la semaine dernière. Pour cela je voudrais sincèrement vous présenter mes excuses… Je me suis comporté comme … euh… - Comme le grand Marvelous que tu es ? proposé-je un sourire aux lèvres - Non comme un baka inquiet pour un autre BA-KA !! - Ano… Nino-san, il vous est arrivé quelque chose de grave la semaine dernière ? Vous savez j’ai entendu vos pas quand vous êtes arrivés et peu après les secours sont montés puis Matsumoto-san… A ces mots, mes deux amis éclatèrent de rire. Au même moment nous entendîmes sonner le carillon de la porte d’entrée.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui... mais n'hésitez pas laissez un comm' | | | Sam 29 Juin - 17:06 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Voici le chapitre du jour: que je poste depuis les Alpes autrichiennes Dozo - Chapitre 11: Sortie et soirée:
Flash Back : 2h00 plus tôt Après que Nino ait refusé mon invitation et accepté celle de Riida, le médecin signa la libération de Nino-chan. Puis il dit : « Vous êtes libres Ninomiya-san prenez soin de vous. » Puis s’adressant à Oh-chan : « Je vous le confie, veillez ce qu’il mange c’est important. » Le médecin nous tendit la feuille sortie. Nous nous inclinâmes un instant. Quand je me redressais il avait disparu. C’est un Ninja ou quoi ? Le silence s’installait quand Kazunari prit la parole : - Dites les gars, vous pourriez sortir le temps que je m’habille ? - Pourquoi ? C’est pas comme si on n’avait jamais pris de douche ensemble ? Ite ! Je me retourne pour découvrir mon agresseur et je constate que la main qui vient de me calotter appartient à Sho-chan. Ce dernier me fusille du regard puis me traine vers la porte. Nous sommes bientôt rejoints par Matsujun et Ohno après qu’ils aient donné ses vêtements à Nino. Le sermon à deux voix que j’appréhendais, débuta bientôt. Oh-chan acquiesçant à chacune de leur remontrance. - Aibaka as-tu la moindre idée de l’apparence actuelle de Kazu ? gronda le plus jeune - Le médecin nous l’a dit : à son entrée à l’hôpital il ne pesait plus que 40kg. - Et c’était il y a une semaine… c’est pas sa perf. de glucose qui lui a fait reprendre du poids. - Conclusion il ne tient pas à nous montrer son corps en ce moment. Je subis, baissant la tête. Il faut vraiment que je réfléchisse avant de laisser les mots franchir mes lèvres parfois. « Gomen » Devant mon air contrit, Sho sourit et ne peut s’empêcher de m’ébouriffer avec un « Yosh, Yosh » plein de douceur qui me rendit mon sourire instantanément. - Ok, je ramène Nino et Riida. Et vous deux pendant ce temps vous allez au ravitaillement parce que… Il ne doit pas y avoir grand-chose dans ton frigo, ne ! coupe Matsumoto-sama en regardant Oh-chan. - OK ! Nino apparut dans le couloir, et nous partons le « Matsohmiya » de son côté ; Sho et moi du notre. - Dis, Sho-chan qu’est ce qu’il faut qu’on fasse comme course à ton avis ? - De quoi dîner et les céréales préférées de Nino, pour le reste ils se débrouilleront demain. Sho se dirigea vers sa voiture tandis que je montai sur ma moto. -Et si nous faisions des hamburgers pour ce soir, proposé-je, en arrivant devant le rayon des viandes. - Excellente idée, Let’s go !
Fin du Flash-back
Je suis devant la porte de Riida et Sho appuie sur la sonnette. - C’est ouvert, on est dans le salon, braille une voix. Je m’avance et laisse tomber les sacs de surprise : à côté de Nino se tient une jeune femme rondelette.
*********** - Ne t’inquiète pas, me dis Nino-kun, ce n’est qu’Aibaka qui vient de faire tomber ce qu’il tenait dans les mains. Aiba-chan, Sho-chan, je vous présente Emmanyouélu-chan, la voisine d’Oh-chan. - Nino ! Qui t’a autorisé à être aussi familier avec Hochsee-san, gronde la voix de mon voisin. - Non, je vous en prie appelez «Aëlle», c’est ainsi que tous mes amis m’appellent - Yosh, « Aélu-chan », je te présente Aiba Masaki et Sakurai Sho. - Enchanté ! Entendis-je Je me penche vers Nino-kun et murmure - Eto, Nino-san il faut qu’ils se présentent eux même. - Gomen, je n’y pensais plus, murmure-t-il embarrassé. - Sho, Aiba, Aëlle-san est non-voyante c’est pourquoi il faut que vous présentiez pour qu’elle puisse vous reconnaître. Merci Jun-san, au moins les choses sont claires. Les deux compères se présentent et j’enregistre le timbre particulier de ces hommes comme je l’avais fait pour les autres auparavant.
Je ne parle pas beaucoup mais les écouter chahuter me rend heureuse à un point que seul les fans peuvent imaginer. Les Arashi au naturel « Tsugoï !,Kyââââ ! ». Ils sont tous au petit soin pour Nino ce soir. Et si il semble y avoir pris un certain plaisir au début je sens maintenant l’exaspération le gagner. D’après ce que j’ai compris il a du être vraiment malade… - Aah, ça suffit ! J’ai plus faim ! Vous ne pouvez pas me gaver de force quand même. Eclate-t-il brutalement, ce qui me sort de mes pensées. Et puis je vous rappelle qu’on a une invitée. Si vous vous intéressiez un peu à elle plutôt que de surveiller le moindre de mes gestes. Je vous le dis pour la dernière fois je vais bien et je sens que je vais aller de mieux en mieux. - Pardon Aëlle-san, Nino a raison nous sommes vraiment des hôtes médiocres, dis le maître de maison. - Parle-nous de toi. Que fais-tu dans la vie ? Pourquoi vis-tu à Tokyo ? D’où viens-tu ? Comment fais-tu pour nous distinguer ? Comment as-tu connu Arashi ? Tu aimes vraiment notre musique ? Qu’…. - Tais-toi Aiba-chan ! Comment veux-tu qu’elle réponde. Tu ne la laisses pas parler. - En plus tu es vraiment indiscret. Ajoute Jun-kun - Et nous connaissons la réponse à certaines de tes questions. Termine Ohno-kun - Excuse-le, Aëlle-chan, il est d’une curiosité sans borne surtout ne te… Je pose la main sur le bras de Nino pour le faire taire et lui indiquer que je veux prendre la parole à mon tour. - Eto, je veux bien répondre à toutes vos questions mais cela risque d’être long, et je ne veux pas vous ennuyer… - Tu vois elle veut bien, s’exclame Aiba. Aëlle-chan tu ne nous ennuies pas. Ne, mina ? -Non, pas du tout. - Allez-y, Aëlle-san. Racontez-nous votre histoire. -Dozo Je prends une gorgée de bière et me lance : -Allez-y posez-moi vos questions et j’y répondrai.
…
Voilà c'est tout pour aujourd'hui. Laissez un comm' | | | Dim 30 Juin - 3:16 | | | Manue33 Carnival Night part 2 Messages : 466
Age : 43
Localisation : Cenon / Lacanau
Humeur : endormie
| Aëlle-SAN... Le piano... Le Nino... Ahhhhh c'était bien | | | Ven 5 Juil - 7:28 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Bonjour Voici un nouveau chapitre!!! Enjoy! - Chapitre 12:Emmanuelle:
-Allez-y posez moi vos questions et j’y répondrai. C’est ce qu’a dit Aëlle après avoir avalé une gorgée de bière comme pour se donner du courage. Je m’aperçois qu’elle n’a pas retiré la main qu’elle avait posé sur mon bras et que ses doigts se sont crispés sur le tissu de ma chemise. Alors le plus doucement possible j’attaque les questions : - Nous savons par le manager de l’immeuble que tu es musicienne et je t’ai entendu jouer du piano. Tu es pianiste. Mais pourquoi es-tu venue au Japon ? - Yoko Kanno est une amie de mon professeur de piano au conservatoire de Paris c’est elle qui m’a invitée. Vous la connaissez peut-être puisqu’en tant que compositrice elle a travaillé avec des Johnny’s. Elle cherchait un assistant pour les cours qu’elle donne et m’a proposé le poste puisque je parlais japonais. J’avoue ne pas avoir hésité longtemps car cela me permettait de retrouver l’indépendance que j’avais perdue suite à la perte de ma vue. - Tu n’as donc pas toujours été … - aveugle ? Non, j’ai été …euh j’ai eu un accident pendant ma première année universitaire, ma famille s’est mise alors à me surprotéger, je n’en pouvais plus. -Tu es donc professeur de piano - Oui je suis assistante à l’université de Tokyo et je donne des cours particuliers à des enfants le soir. - Tu fais des récitals ? - Non mais j’accompagne l’orchestre de l’université pour des concertos par exemple. Je ne veux pas être célèbre à tout prix et j’ai la chance de pouvoir vivre de ce que j’aime : la musique. -Tsugoï - Au fait, tu es française et comment as-tu appris le japonais tu parles vraiment bien -Mon père est allemand et il s’est marié à une française. Son métier l’amène à beaucoup voyager et nous avons vécu plusieurs années au Japon quand j’avais une dizaine d’année. C’est là que j’ai appris. Les questions fusaient et Emmanuelle y répondaient simplement sans chercher à se mettre particulièrement en valeur. J’avais noté son hésitation quand elle avait évoqué un accident c’est pourquoi je l’avais réorientée sur sa profession et sa main c’était petit à petit détendue pour finalement revenir sur ses genoux. Soudain Aiba posa une nouvelle question : - Dis comment fais-tu pour reconnaître les gens ? Pour nous distinguer ? - Ce n’est pas difficile pour vous cinq vous avez chacun des timbres de voix très différents. Et puis avec un peu d’entrainement je peux distinguer les démarches je sais maintenant que c’est Jun-san et Nino-kun qui venait chercher Ohno- kun le matin. - Alors tu nous espionnais. - Non ! bien sur que non. Mais j’étais dans la cuisine la fenêtre entre-ouverte, comme toujours, à l’heure où vous arriviez et j’avoue que j’étais un peu curieuse de savoir qui était mon nouveau voisin sans toute fois oser aller me présenter. - On peut même dire que tu nous fuyais, ajouté-je pour la taquiner. - Oh elle rougit, Kawaï commente Aibaka, faisant rougir Aëlle-chan de plus belle avant de se faire taper par Ohno qui passait par là. - Si nous changions de sujet, proposé-je. Tu ne nous as pas dit comment tu nous avais découvert. - Grâce à mes élèves, répondit-elle du tac au tac. Ceux de mes cours particuliers comme ceux de l’université. En réalité je vous avais entendu à la télé et à la radio depuis mon arrivée au Japon. Comme je pratique le piano 6 heures par jour en dehors des cours, j’ai besoin parfois de me changer les idées et je mets la radio ou la télé sur des stations musicales qui passe de tout sauf du classique pour me tenir au courant des courants musicaux actuels. Ça faisait un an et demi que j’étais arrivée au Japon quand que je suis passée près d’un groupe d’étudiantes. Elles parlaient de votre dernier clip. C’était Happiness et il se trouvait que je l’avais entendu le matin même et je l’avais trouvé vraiment sympa. Alors je me suis incrustée dans la conversation et même si elles étaient gênées au départ de mon intrusion du fait de mon statut elles ont rapidement trouvé amusant de devenir un quelque sorte professeurs ès Arashi de leur professeur de piano. Elles m’ont même aidé à m’inscrire au fan-club. Alors messieurs vous avez devant vous une véritable fan. L’alcool aidant Emmanuelle était de plus en plus détendue et cette fois ci c’est elle qui se mit à poser des questions auxquelles nous répondions de bonne grâce. Cependant je me mêlais de moins en moins à la conversation et me sentis glisser dans le sommeil. ********** Alors que je discutais avec mes idoles, je sentis petit à petit la présence de Nino s’affaiblir son souffle se ralentir. Il s’était endormi et brutalement il s’effondra sur moi. - Ano… Nino-kun tu es lourd, va te coucher ailleurs, s’il te plait, pas sur moi. Sho et Jun vinrent à mon secours et secouèrent Nino jusqu’à ce qu’il reprenne suffisamment conscience pour tenir debout. Pendant ce temps Ohno s’était éclipsé et lorsqu’il revint se fut pour l’emmener se coucher. A son retour, ils m’expliquèrent que Nino avait été malade et qu’il entrait tout juste en convalescence, puis ils me demandèrent de garder ces informations pour moi. J’acceptais ne voyant pas pourquoi je révélerais ces informations alors qu’ils m’avaient accueillie et s’étaient confiés avec tant de gentillesse et de naturel. Puis me sentant également un peu fatigué je voulus me relever pour prendre congé quand je m’aperçus que j’avais du boire plus que prévu : je ne pouvais plus tenir sur mes jambes. Quand je leur dis, ils se mirent à rire et Ohno partit faire du café pour tous ; les trois autres devant également rentrer chez eux. Je fermais quelques instants les yeux, bercée par les voix de mes idoles et nouveaux amis. Quand je les rouvris, le silence régnait dans la pièce. Puis je me rendis compte que si j’étais toujours sur le canapé j’étais maintenant allongée une couverture sur moi. Je consultai ma montre et constatai qu’il était 6h00 du matin.
Voilà... A la semaine prochaine ! Mais en attendant n'hésitez pas à laisser un comm' | | | Sam 13 Juil - 10:28 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
Age : 44
Localisation : Osaka!!! enfin!!!!
Loisirs : lire, fansubber, checker, chanter...
Humeur : en plein jetlag
| Coucou Voilà le chapitre du jour! Après le réveil d'Emmanuelle en fin de chapitre 12... un autre... se réveille... vous devinez qui? Dozo - Chapitre 13: Prise de conscience:
Mes souvenirs me revenaient les uns après les autres dans un demi-sommeil. Mon réveil à l’hôpital et le médecin Ninja, ma sortie sous surveillance, entrainant un passage chez moi pour récupérer quelques affaires.
Flashback
- Puisque tu vas habiter chez Riida, il faut que l’on passe récupérer quelques affaires chez toi. - … - Nino ? - … - Arrête de bouder tu n’as pas le choix, parce que temps qu’on n’aura pas résolu le mystère de la voisine tu vas continuer à ruminer et chez toi tu reprendras tes mauvaises habitudes. Je savais que Matsujun avait raison mais rien ne m’exaspèrait plus que de l’entendre me sortir des vérités quand je ne pouvais pas riposter sans être de mauvaise foi. Nous arrivâmes devant mon immeuble et j’entrai suivi par Jun et Satoshi qui se lancèrent des regards inquiets que j’aperçus grâce aux miroirs le long des murs du couloir. Dans l’ascenseur je baissai les yeux : - Gomen. Je ne savais pas comment m’en sortir surtout je ne comprends pas pourquoi elle s’est incrustée dans mon cerveau comme ça. - Tu devrais parler au lieu de tout garder pour toi. Tu te détruis quand tu fais ça. Tu sais on sait à quoi tu ressembles. Et tu n’imagines pas les questions que les secours nous ont posées en te voyant. - Non Riida, ne tourne pas autour du pot il faut qu’il réalise. L’ascenseur s’arrêta et nous nous dirigeâmes vers mon appartement. Une fois à l’intérieur, les garçons me désignèrent un fauteuil pendant qu’ils s’asseyaient l’un sur l’accoudoir du canapé l’autre sur la table basse. - Nino les secours ont cru en te voyant aussi squelettique que tu te droguais. D’ailleurs les premières analyses à l’hôpital avaient pour but de vérifier cette hypothèse. Je restai stupéfait devant ces révélations. - Qui est au courant pour ces rumeurs ? - A priori, juste Sho et nous deux, Aiba n’a réalisé ton état que tout à l’heure. - Wakatta. Je ferai attention, et je vais me remplumer. Je suis vraiment désolé de vous avoir inquiété. Allons chercher quelques fringues. Je veux aussi mes consoles et ma guitare dis-je en me dirigeant vers la chambre. 20 minutes plus tard, nous repartîmes avec 2 sacs bien remplis et mon étui à guitare dans lequel j’avais ajouté sous une impulsion un boitier de CD.
Fin du Flash back
Une porte claqua. J’ouvris les yeux. Où étais-je ? Ah, oui, chez Oh-chan. Quelle heure était-il ? Je tendis mon bras vers le réveil posé sur la table de chevet et m’aperçus qu’il n’était que 06h15. Je me levai d’un pas incertain pour me diriger vers la salle d’eau ; de la chambre d’Ohno me provint la respiration régulière d’un dormeur. Je parvins aux toilettes. En sortant de celles-ci, j’aperçus de la lumière filtrer de sous la porte de l’atelier. Intrigué je poussai lentement la porte et découvris Oh-chan assis devant son établi, la tête reposant sur ses bras, à ses côtés une nouvelle sculpture : L’artiste avait encore pris le pas sur l’idole pendant la nuit. J’attrapai un plaid qui trainait sur le divan de la pièce et le posai sur les épaules de mon ami avant de sortir le plus silencieusement possible. De retour dans le couloir je m’aperçus que la respiration précédemment entendue dans la chambre d’Ohno était toujours audible, elle s’était même renforcée. Je décidai de regarder lequel de mes amis avait décidé de squatter le lit d’Ohno en l’absence de ce dernier et découvris Aiba allongé à plat ventre au milieu du lit les bras écartés avec à sa droite Sho dormant droit comme un I et à sa gauche Jun en boule comme dans son carton de Kimi wa petto. Souriant je ne pus m’empêcher de souhaiter avoir un appareil photo pour immortaliser ce spectacle. Je réalisai que je pouvais le faire au moyen de ma DS qui devait se trouver dans un des sacs laissé hier dans l’entrée et partis la chercher. En entrant dans le salon je remarquai que sur le canapé trainait une couverture et poursuivis ma quête. DS en main je pris le chemin inverse et immortalisai le trio. En attendant le réveil de mes amis, je retournai dans le salon pour jouer en toute tranquillité. Une fois vautré sur le canapé je m’apprêtai à lancer une partie de Mario quand quelque chose sur la terrasse attira mon regard. Je me relèvai, ouvris la porte fenêtre et me dirigeai vers la balustrade. Sur le rebord en béton gisait une tasse à moitié pleine de café froid. Depuis combien de temps avait-elle été abandonnée ici, me demandai-je en la ramassant pour aller la vider dans la cuisine. Là, je trouvai les vestiges de notre repas de la veille posés sur le plan de travail et alors que j’allais vider la tasse dans l’évier je découvris une seconde tasse dans celui-ci. Une image émergea de mon cerveau : je me revis il y a une semaine me verser un café dans une tasse semblable en tout point à celle-ci. La tasse de la terrasse daterait-elle de la même époque ? Si j’ajoutai ces deux tasses à la phrase interrompue de Jun sur leur inquiétude je réalisai que pleinement combien mon malaise les avait perturbés. Et dans un élan de gratitude je commençai par nettoyer et ranger le désordre de la cuisine avant de mettre en route la cafetière pour préparer le petit déjeuner. J’ouvris ensuite les placards afin de trouver de quoi sustenter le groupe mais ne trouvai que les quelques provisions apportées hier par le Sakuraiba. Je décidai alors de me rendre à la boulangerie. Vingt minutes plus tard, douché et habillé je sortis et tombai nez à nez avec Emmanuelle. - Ohayô ! Aëlle-chan. - Ohayô, murmura-t-elle, se prenant brutalement la tête entre les mains. - Gueule de bois ? - T’as pas idée, acquiesça-t-elle. - Sais-tu où est la boulangerie la plus proche ? - Je passe devant tous les matins, je peux te guider si tu le désires. - Onegaï shimasu Mettant de concert nos lunettes de soleil sur le nez, nous sortîmes et nous dirigeâmes vers la boulangerie, papotant de tout et de rien comme deux amis d’enfance. Arrivé devant la boulangerie nous nous saluâmes puis je la regardai s’éloigner sa canne tapotant devant-elle pour repérer un éventuel obstacle.
Allez... Laissez un comm' | | | | | | | | | |
| | | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | |
| |
|