Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
| Dim 14 Avr - 15:21 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! Aujourd'hui, pas de nouveautés mais une fiction que j'affectionne particulièrement. Cette histoire est une fiction UA. Je l'ai écrite il y a maintenant près de 10 ans. A part pour le prologue et l'épilogue, chaque partie raconte l'histoire du point de vue d'une personne différente. Cependant l'histoire est toujours à la 3ème personne. | | | Dim 14 Avr - 15:23 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici aujourd'hui le prologue de cette histoire. Enjoy! - Prologue:
26 Décembre 1993 : Drame de Noël La tempête d’hier sur l’océan pacifique a provoqué un terrible naufrage. Le « Blue Dream », petit bateau de croisière construit il y a une vingtaine d’année, n’est plus. Selon les témoignages des survivants, la tempête se serait abattue brusquement sur le navire et la houle aurait fortement secouée le bateau. Il semblerait que celle-ci aurait entrainé un incendie dans les cuisines qui n’aurait pu être maîtrisé. Sur les deux cents passagers et membres d’équipage, 34 seraient encore portés disparus au moment où nous mettons sous presse.
| Refermant son journal Kitagawa-san partit répondre au téléphone. - Foyer St John. - Kitagawa-san. C’est Fujisawa. Avez-vous entendu parler du naufrage ? - Hai. Pourquoi ? - Il y a cinq enfants dont les parents ont disparu. Ils ne semblent pas avoir de famille. Ils sont choqués, mais n’ont aucune blessure physique. Ils vont sortir de l’hôpital. Je cherche un endroit où ils pourraient être accueillis ensemble car personne ne s’est manifesté pour les recueillir…. - C’est d’accord. Je vous attends. Quelques heures plus tard, une jeune femme descendit d’un monospace devant l’orphelinat. A son bord, cinq garçons mutiques aux regards rougis. A l’invitation de Fujisawa-san, ils sortirent du véhicule. - Bonjour les garçons. Je suis Kitagawa-san, le directeur de cette maison. Entrez, une tasse de thé et des gâteaux vous attendent. Une fois les enfants entrés dans la maison, l’homme se retourna vers la jeune femme. - Des nouvelles de leurs familles ? - Ils sembleraient que les derniers corps aient été retrouvés mais pour le moment nous attendons les identifications définitives pour leur annoncer. - Soka. Dès que vous avez des nouvelles prévenez-moi. Plus vite ils seront mis au courant, plus vite ils pourront commencer leur deuil; et plus vite nous pourrons les aider à surmonter le traumatisme. Le lendemain, on annonça aux garçons le décès de leurs parents. Les trois plus jeunes fondirent en larmes, s’écroulant au sol. Les yeux des deux plus âgés se mouillaient également mais ils luttaient contre les larmes serrant leurs poings. Se jetant un bref coup d’œil, ils s’agenouillèrent devant les petits et les bercèrent. A la vue de cette scène, Kitagawa eut une idée. Quelques jours plus tard, en l’absence de toute autre famille que les cinq enfants, les parents furent inhumés. Une fois sur le chemin du retour, Kitagawa leur exposa l’idée qu’il avait eu quelques jours avant. - Les garçons, voulez-vous former une famille tous les cinq ? Si oui, je vous invite à vous choisir un nom. Quelque chose qui vous réunit qui vous parle. Discutez-en tranquillement, entre vous, et venez me voir quand vous aurez pris une décision. Un peu plus tard, Kitagawa entendit frapper à la porte de son bureau. - On a trouvé, déclara le garçon une fois qu’il eut pénétré dans le bureau. - Je t’écoute Satoshi. - On s’appellera Arashi. - En effet, on peut dire que c’est ce qui vous a réuni. J’ai compris, vous serez donc les Arashi.
N'hésitez pas, lâchez un comm'! | | | Sam 20 Avr - 13:23 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour! Je vous propose aujourd'hui au menu de samedi de Pâques la première véritable partie de cette histoire. - Chapitre1:
Décembre 2009 Dans deux jours ils se retrouveraient enfin. Ils se retrouveraient comme tous les ans depuis maintenant dix ans, et le temps de quelques journées, ils redeviendraient Arashi, cette famille qu’ils avaient créée de toute pièce, quinze ans auparavant, à la suite du drame qui avaient détruit leurs familles. C’est ce à quoi pensait Satoshi, en regardant partir les élèves de son dernier cours de danse de l’année. Après le nouvel an, il irait avec Kazunari et Yuri chez son oncle et sa tante, afin de prolonger l’illusion, puis ils se sépareraient tous de nouveau, pour de longs mois entrecoupés de quelques lettres. Mars 1999 C’était lui qui avait été l’instigateur de ces retrouvailles. Pourquoi lui ? Parce qu’il était l’aîné, et, qu’il avait profité de son départ pour l’université, pour partir à la recherche des autres. Cela faisait plus de quatre ans qu’ils s’étaient séparés, et qu’il n’avait plus eu de nouvelles de ses amis, non de ses frères. Il les revoyait le jour de son départ : ils n’étaient plus que deux dans le centre, les deux autres étant déjà partis chez leurs nouveaux parents. Lui, allait habiter chez des parents éloignés qui avaient accepté de devenir ses tuteurs jusqu’à la fin de sa scolarité. Pour cela, il partait à des centaines de kilomètres de là où ils étaient. Ses deux cadets étaient devant la porte du centre, les larmes aux yeux, regardant celui qu’ils avaient choisi pour aîné, partir à son tour. - Ni-chan, on se reverra ? avait demandé le plus jeune. - Je vous le promets. Je reviendrai dès que je le pourrai. - Mais tu vas si loin Satoshi-Nii. Je suis sur que tu pourras pas. L’ainé ouvrit les bras, pour accueillir ses deux cadets qui se précipitèrent dans le cercle créé. - Je vous promets que quoi qu’il arrive, je partirai à votre recherche le jour où je pourrai quitter la maison. Je vous fais cette promesse comme je l’ai faite aux autres, quand ils sont partis. Après une dernière étreinte, il les avait détachés de lui, et, sans plus se retourner, afin de leur cacher ses larmes. Il était monté dans la voiture de cet oncle, qu’il voyait pour la seconde fois de sa vie… peut-être. Jusqu’à l’année précédente, il avait été choyé par ses parents, puis, après le naufrage, les quatre autres s’étaient accrochés à lui comme à une bouée de sauvetage, et lui avait choisi de les protéger. A 14 ans, il avait commencé une nouvelle vie avec son oncle et sa tante, dans une petite ville de pécheur sur la côte occidentale du Japon. L’oncle était pécheur, et, les jours de congé, il emmenait son neveu en mer. Ce dernier avait pris goût pour ce métier, et s’il n’avait pas voulu tenir sa promesse envers ses cadets, il aurait sans doute laissé tomber ses études, pour lesquels il n’avait jamais eu aucun goût ni aucun talent, pour suivre les traces de son oncle. Au lieu de cela, il avait persisté, et, grâce à cela il avait découvert le chant. Lors d’un cours de musique pendant sa première année de lycée, la prof l’avait repéré et l’avait encouragé. C’était grâce à son soutien, qu’il avait réussi à obtenir une bourse. Et grâce à elle et à ses résultats aux examens, il pouvait quitter le village pour entrer à la prestigieuse Université des Arts de Tokyo. Ses projets étaient simples. La veille il avait été diplômé, et aujourd’hui il faisait ses adieux à son oncle et sa tante. Il les remercia pour avoir pris soin de lui ces dernières années et leur promit de revenir aux vacances d’été pour quelques jours. - Tu vas les rechercher ? - Oui. - Mais s’ils ne se souviennent pas de toi ? Ou qu’ils veulent oublier le passé ? - Je ne pense pas mais si c’était le cas… Et bien je les laisserai vivre leur vie. Après tout, je ne veux que leur bonheur. C’est ainsi qu’il était parti vers la capitale, sac au dos. Dès qu’il eut pris possession de son dortoir, il repartit pour se diriger vers l’orphelinat où il avait vécu quinze mois. En arrivant devant le portail, il s’arrêta pour observer les gosses qui jouaient dans la cour. Sur le pas de la porte, un petit garçon semblait attendre quelqu’un. Sans prévenir, un souvenir refit surface. -Flash Back- « Ni-chan ! » Alors qu’il revenait du collège en compagnie de Sho. Les deux benjamins s’étaient précipités sur lui, Masaki sur leurs talons. Ils vivaient dans ce foyer depuis deux mois déjà, et tous les soirs, les deux plus jeunes surveillaient leurs retours pour raconter en détails tout ce qu’ils avaient faits pendant leurs absences. C’est seulement sous la surveillance de Sho, que les deux polissons consentaient à faire leurs devoirs et même les éducateurs avaient renoncé à convaincre Kazu et Jun de se mettre au travail plus tôt. -Fin du Flash Back- Il s’approcha du gamin et s’assit à côtés de lui. - T’attends quelqu’un ? - Oniichan. Déclara le gamin de sa voix flutée. - Ton frère ? - Oui. A la rentrée il sera au lycée, et moi j’entrerai à l’école. - Tu t’appelles comment bonhomme ? - Chinen Yuri. - Et ton frère ? - Kazunari. - Kazunari ? Ninomiya Kazunari ? - Haï. - Tu sais quoi. C’est mon frère aussi. Mon petit frère. - C’est toi Satoshi ? - Haï. Le silence reprit ses droits, et les deux garçons, le grand et le petit, se mirent à guetter le retour du collégien. Quand celui-ci franchit le portail, il s’agenouilla tendant les bras pour accueillir le petit garçon qui l’avait adopté comme son frère, quand il vit celui qui était assis à ses côtés. -Ni-chan ? - Haï. Sourit Satoshi. Kazunari reposa le petit pour se précipiter sur l’aîné, qui à son tour ouvrit les bras. L’adolescent s’y blottit quelques secondes, avant de reculer et de demander. - Tu es revenu ? Tu n’as pas oublié ? - Bien sûr que non. Après quelques minutes, le collégien partit faire ses devoirs; le petit garçon le suivit, comme un poussin suit sa mère. Satoshi, lui, se rendit dans le bureau du directeur. Quelques heures plus tard, le dîner terminé, les deux garçons s’étaient installés sur le pas de la porte. Ils se racontèrent leurs années de séparations. Yuri, qui avait refusé d’aller se coucher en l’absence de Kazunari, s’était dormi dans les bras de l’aîné. - Tu sais Kazu, tout à l’heure, j’ai demandé au directeur s’il avait eu des nouvelles des autres. Mais il m’a dit qu’il n’en n’avait pas eu depuis leur départ. Il a refusé de me donner leurs adresses. Je suis parti avant Masaki. Est-ce que tu sais où il est ? - Nan, enfin pas vraiment. Je sais juste qu’il a été adopté par une famille qui tient un restaurant à Chiba. - Merci. J’ai quelques semaines avant la rentrée. Je vais essayer de le retrouver. - La remise des diplômes est demain et après je suis en congé puisque je suis accepté au lycée du secteur. Je veux venir avec toi. - Moi je veux bien, mais il faut que le directeur soit d’accord. Rentrons et allons lui demander, d’accord Kazu ? Ils rentrèrent, commencèrent par coucher le petit garçon dans son lit, puis se dirigèrent vers le bureau du directeur.
Qui sera le sujet de la prochaine partie? A vos marques, prêt, parlez!!!! | | | Sam 27 Avr - 8:20 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour à tous/toutes Aujourd'hui, je vous propose la deuxième partie de cette histoire. - Chapitre 2:
Décembre 2009
- Kazu-ni ?? - Hai ? - Tu pars quand ? - Demain, tu le sais parfaitement. Et dès samedi matin tu nous rejoins pour les vacances. - Pourquoi pas vendredi ? - Non samedi. Le 25 décembre, tu le passes comme prévu au foyer, pour fêter Noël avec Kitagawa-san et les autres enfants. - Pfff - Nani ? - Hai. Hai. J’irai, promis… Le lendemain, dans le train qui l’emmenait vers ses frères, Nino ne put, comme toujours, empêcher ses souvenirs de remonter. D’abord, ce jour de joie : l’anniversaire de ses 20 ans, où il avait obtenu le droit de garde de celui qu’il considérait comme son petit frère. Bien sûr, ce n’était pas tout les jours rose, surtout maintenant que Yuri avait atteint l’adolescence. Mais, depuis que celui était arrivé à l’orphelinat quelques jours après le départ de Satoshi, et quelques temps avant celui de Masaki, il avait été sa bouée de sauvetage, la seule personne qui lui avait permis de tenir, alors pas question de laisser tomber, même quand c’était dur. Ensuite il y a dix ans, la première fois où ils s’étaient tous retrouvés, grâce à l’ainé qui avait arraché les autorisations à tous leurs tuteurs. Le 25 décembre ne serait plus jamais un jour de joie pour eux, mais au moins, depuis ce jour-là, c’était moins dur pour lui parce qu’ils étaient ensembles. Il y avait eu aussi, quelques mois avant leur premier Noël à cinq, les retrouvailles avec Satoshi puis avec Masaki.
Mars 1999
En découvrant Satoshi sur la marche du porche de l’orphelinat à côté de Yuri, Il s’était demandé s’il ne rêvait pas. De même, lorsque que le directeur, Kitagawa-san, avait accepté qu’il passe les quelques jours avant sa rentrée au lycée avec l’ainé, pour rechercher Masaki et les autres, il n’avait pas réalisé. Il avait commencé à y croire quand pendant la cérémonie de remise de diplôme. A ce moment-là, Nino avait aperçu dans le fond de la salle, Yuri juché sur les épaules de Satoshi, les deux lui faisant de grands signes et manifestant bruyamment leurs joies. - Vous avez des supporters Ninomiya, alors accrochez-vous ! lui avait soufflé le directeur du collège tout en lui remettant son diplôme. Après s’être incliné, il s’était retourné vers l’assemblée des élèves et de leurs familles. C’est là qu’il avait aperçu la « sienne ». Après il avait fallu convaincre le petit qu’il reviendrait. En effet, celui-ci refusait de les laisser partir, et avait commencé à pleurer dès qu’ils avaient fait mine de s’éloigner. Personne n’avait pu le convaincre que son absence n’était pas un départ définitif, et ils avaient repoussé leur départ jusqu’à ce que le petit s’endorme d’épuisement dans les bras de Kazu. Il avait alors laissé Yuri dans ceux du directeur, avant de partir à la nuit, vers le dortoir de Satoshi, où ils dormiraient avant de commencer leurs recherches. Ils devaient juste appeler le foyer une fois par jour pour rassurer les éducateurs et parler à Yuri.
Ils étaient à présent dans le train qui les emmenait à Chiba, où ils partiraient à la découverte des restaurants chinois. Kitagawa leur avait révélé cette information à la vue de leur détermination. Quand ils lui avaient affirmé la veille, être prêt à visiter l’intégral des restaurants de la préfecture, Kitagawa avait alors lâché que le restaurant qu’ils cherchaient se trouvait dans la ville même de Chiba. La veille au soir, une fois arrivés dans la chambre de Satoshi, ce dernier avait montré une liste sur la table. Dessus il avait noté toutes les adresses des restaurants chinois de la ville… - Toshi-ni, tu crois qu’il pense encore à nous ? - Tiens tu ne m’appelles plus Ni-chan. - J’entre au lycée la semaine prochaine ! - Ohh ! Je vois. Pour répondre à ta question je n’en doute pas une seconde. Tu sais, tous les jours je revoyais vos deux visages mouillés le jour de mon départ. C’est pour eux que je suis revenu à Tokyo, autrement je serai sûrement sur un chalutier à pêcher. - Beurk. Comment peux-tu remonter sur un bateau après ce qui est arrivé ? - Je ne sais pas. La première fois, j’étais un peu paniqué. Mais contrairement au bateau de croisière, sur le bateau de mon oncle on sent qu’on est sur la mer. - Arrête, rien que d’en parler j’en suis malade. Satoshi regarda le plus jeune et vit qu’il était vert. Peur ou mal des transports, impossible de le déterminer, mais l’ainé lui tendit le sac en papier qui se trouvait dans la pochette devant lui avant de le pousser vers le couloir en disant: - S’il te plait vas te soulager aux toilettes. De retour à sa place quelques minutes plus tard le cadet se blottit contre l’aîné et s’endormit, épuisé par les événements des deux derniers jours. - Il n’a pas tellement changé, murmura Satoshi calant confortablement Kazu contre lui.
Arrivé en gare de Chiba, leur première tâche fut de s’orienter avant de se diriger vers la première adresse. Il était tôt et les boutiques n’étaient pas encore ouvertes. Mais ils regardèrent autour d’elles, essayant de trouver une trace de la présence d’enfants de leur âge autour de celles-ci. Vers 15h00, ils arrivèrent devant une porte, et là, ils surent instinctivement qu’ils étaient à la bonne adresse. Ils se regardèrent, et, plutôt que d’entrer dans le restaurant, décidèrent de faire le tour de la maison. Arrivés derrière, au niveau de la palissade du jardin, un concert d’aboiements les accueillit. Kazunari s’accrocha précipitamment au bras de Satoshi qui le regarda surpris avant de se moquer de la couardise de son ami. - J’ai pas eu peur, j’ai juste été surpris ! marmonna l’adolescent… Cette remarque fit redoubler les rires de l’aîné ce qui vexa encore plus le cadet. - Qui est là ? demanda une voix féminine derrière la palissade, avant que celle-ci ne s’ouvre à leur niveau, faisant glapir Kazunari qui se réfugia derrière l’aîné. - Qui êtes-vous ? demanda la femme un tablier autour de la taille et un foulard sur la tête. - Nous sommes les frères… euh… nous sommes à la recherche d’un ami que nous avons perdu de vue ces dernières années. Il s’appelle Masaki est-ce-que vous le connaissez ? - Vous êtes les … deux des membres d’Arashi ? C’est ça ? Se tournant vers Satoshi elle déclara : - Toi, le zen, tu dois être Satoshi-kun. Tu es venu tenir ta promesse c’est ça ? - Hai. - Dozo, Masaki est encore à l’école : il fait parti du club de basket. Une fois les deux garçons installés au bar du restaurant un verre de jus de fruit devant eux, la mère de Masaki, Aiba-san comme elle s’était présentée s’était tournée vers Kazu. - Toi, le trouillard… enfin le grand nerveux, sourit-elle avant de reprendre, je parie que tu es Kazu. … Mais dites-moi vous n’avez pas séché au moins. - Non, pas du tout. Je rentre à l’université dans un mois, Kazu, lui, vient d’être diplômé du collège. La rentrée au lycée est la semaine prochaine, alors… -Bien, bien, je vois. A ce moment-là, une voix joyeuse se fit entendre à la porte. - Tadaima ! - Okaeri Ma-chan. Tu as de la visite. La longue silhouette de Masaki apparut dans l’embrasure de la porte. Quand ses deux amis se retournèrent pour l’accueillir, il s’accrocha au chambranle pour ne pas tomber. - Toujours aussi émotif, Masaki-ni ! sourit le sale gosse. - Kazu ? Toshi-ni ? C’est vous ? C’est vraiment vous ? - Hai. Viens t’asseoir avant de tomber dans les pommes t’es vraiment trop grand pour que je te porte maintenant.
N'hésitez pas. Laissez un comm'! | | | Sam 4 Mai - 10:50 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Voici le nouveau chapitre. Dozo - Chapitre 3:
Décembre 2009 - Ittekimasu… - Itterashai, Aiba-sensei… Bonnes vacances… - Arigatou gozaimasu. Masaki sortit de la clinique vétérinaire où il exerçait, depuis qu’il avait terminé ses études. Il déposa sa sacoche sur le siège passager, et, avant de démarrer la voiture, il sortit son téléphone. - Je suis parti, j’arrive dans 10 minutes. Il tourna la clé de contact et la voiture partit sur la route. Il se gara devant le restaurant. - Tadaima. - Okaeri mon chéri. - Maman, c’est sûr que je peux tout te laisser ? - Oui, tu peux me laisser toute ta ménagerie sans problème. - Merci maman… voilà les clés de l’appartement. Sa mère lui donna une chiquenaude sur le front. - Garde tes clés, j’ai ton double… mais par contre, n’oublie pas ton bagage… - C’est vrai j’avais oublié ; Arigatou. Sou ! Ittekimasu ! - Itterashai. Sois prudent sur la route, et bon anniversaire je te le redirai demain. - Babaï !! Une fois dans la voiture, il ouvrit la fenêtre et, alors qu’il partait, il passa le bras à l’extérieur pour lui faire un dernier signe d’au revoir. Alors qu’il était entré sur l’autoroute, un bip résonna et un voyant se mit à clignoter. - Yabaï, j’ai encore oublié de remettre de l’essence dans le réservoir. Si je leur dis, ils vont encore se foutre de moi. Par chance, un panneau indiquait la présence d’une station service à trois kilomètres… - Bonsoir que prendrez-vous ? - Le plein de GPL s’il vous plait et, … est-ce que vous pouvez nettoyer les vitres ? - Hai. Pendant que l’employé de la station service s’occupait de la voiture il en sortit pour aller chercher un thé dans la boutique. Devant le gobelet remplit d’un liquide jaunâtre, il regarda le soleil se coucher et soudain se souvint… Flash back « Ô tanjobi Omedeto Masaki ! » Ses parents avaient attendu son réveil, près de sa couchette sur le bateau où ils avaient décidé de fêter le 11ème anniversaire de leur fils unique, les fêtes de Noël, et la nuit du réveillon. Ils y avaient beaucoup de famille sur le bateau, car dans le programme il y avait beaucoup d’activités prévues pour les enfants, et cela avait attiré les parents qui pouvaient profiter en toute tranquillité de leurs propres activités. Mais ce jour-là, il avait passé sa journée avec ses parents. Le lendemain, le club junior proposait une chasse au trésor par équipe. C’est ainsi qu’il s’était retrouvé avec les quatre garçons qui étaient maintenant ses frères. Tout était arrivé très vite. L’orage avait éclaté. La mer s’était creusée, puis une explosion s’était fait entendre et une odeur âcre de fumée s’était fait sentir. Soudain un membre de l’équipage était apparu devant eux. Il les avait équipés de gilets, puis les avaient fourrés dans un canot juste avant que celui-ci ne soit descendu. » Fin du Flash-back - … est fait. Monsieur ? … Vous allez bien ? - Nani ? Oh Gomen nasai. Je vais payer. Je vous dois combien ? Masaki regagna son véhicule après avoir avalé le pseudo thé déjà froid, et reprit la route qui le conduisait vers ses frères. Alors que la route défilait sous ses roues, ses souvenirs défilaient dans sa tête : Les retrouvailles avec Satoshi et Kazu, celles avec Jun et Sho l’été suivant, et l’apparition quelques années plus tard du petit Yuri dans leurs familles. Du moins, c’était l’impression qu’il avait eu à l’époque. 26 Décembre 2003 Depuis le réveil, Kazu semblait nerveux, mal à l’aise. Il ne cessait de s’agiter pianotant sans cesse sur la table de petit déjeuner au lieu de manger. Il jetait des regards suppliant à Toshi-ni qui lui répondait par des regards, qui au début était encourageant, mais qui, à présent, signifiait plus ‘débrouille-toi tout seul c’est ton problème’. Les trois autres observèrent ce manège pendant un moment, puis décidèrent de l’interrompre. - Kazu accouche ! déclara Jun - Kazu, quel est le problème ? De toute évidence, tu veux nous dire quelque chose alors pourquoi hésites-tu ? - Vous lui faites encore plus peur, déclara Masaki en voyant Kazunari faire la tête du veau que l’on emmène à l’abattoir… à la fois résigné et affolé. Ce dernier lança un regard reconnaissant à son aîné, puis inspirant profondément, il se jeta à l’eau. - Ben voilà, Masaki-ni est ce que tu pourras m’emmener à la gare tout à l’heure ? - Bien-sûr … mais pourquoi ? Tu veux déjà partir ? - Non, je dois aller y chercher quelqu’un… quelqu’un que je veux vous présenter … car … il est aussi ma famille. - Qu’est ce que tu racontes ? Sois plus clair ! S’énerva le benjamin de la fratrie. - Jun, tu te calmes. Kazu, explique- toi mieux que ça. Autrement ils vont se faire des idées fausses, dit Satoshi. - Masaki-ni tu te souviens du bébé qui est arrivé au foyer après le départ de Ni-chan ? - Celui qui pleurait tout le temps et qui arrêtait quand tu t’occupais de lui ? - Hai. Et bien j’ai continué à m’en occuper, il vous a, en quelque sorte, remplacé…. Et … depuis ma majorité… je…heu… - Vas-y. Lance-toi, Kazu. L’encouragea Sho. - Je suis son tuteur. Annonça le cadet. - C’est tout !? demanda Jun. Je pensais que tu allais nous présenter ta fiancée ou je ne sais quoi… ! - Non ! Mais du coup… t’es plus le plus jeune. Maintenant, c’est Yuri mon plus petit frère… et … le vôtre si vous voulez bien. Je ne veux pas qu’il soit avec nous le 25, il est trop jeune, c’est pas son histoire non plus, mais… je ne veux pas le renvoyer à l’orphelinat pour toutes les vacances, maintenant qu’il est sous ma responsabilité. Donc il arrive tout à l’heure. … Tant que j’y suis, je vous annonce que j’ai arrêté mes études aussi. - Quoi ? Rugit Sho. Baka ! C’est quoi cette idiotie et ton futur alors ? - Tout va bien Sho-ni. Je gagne ma vie plus que correctement, tu sais. J’ai découvert un métier que j’aime, qui me permet de travailler chez moi à 95%, et grâce auquel je suis sûr que je gagne plus d’argent que vous autres. Enfin … peut-être pas Jun, mais les autres si. Alors voilà : Je suis concepteur de jeu-vidéo. Suite à ces révélations, le silence s’était abattu autour de la table. Satoshi termina son bol et demanda. - Kazu, à quelle heure arrive Yuri ? - 10h30 - Alors faudrait voir à se secouer, il est presque dix heure et il y a vingt minutes pour aller à la gare… - Masaki-ni prends ton temps, c’est moi qui vais accompagner Kazu-ni. - Merci Jun.
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| Bonsoir!! Cette fois vous allez découvrir la vie de... - Chapitre 4:
Décembre 2009 - Matsujun-san, prenez l’ours en peluche dans vos bras s’il vous plait. - Honto ? demanda-t-il sceptique. - Oui… oui ! C’est exactement ça ! Souriez. … - OK desu. Merci à tous, c’était du bon travail… Sortant du décor dans lequel il avait posé, Jun s’approcha du commanditaire. - Excusez-moi, mais quand sortiront ces photos déjà ? - Pour le spécial Noël, il sera dans les kiosques dès le 25. Jun fit une grimace intérieure et remercia pour l’information. Il devait le dire à ses frères et ils n’avaient pas fini de se foutre de lui, une fois qu’ils auraient vu la photo de lui et de Teddy. Cela faisait des années qu’il n’avait pas fait ce genre de Shooting. Il était Top et non pas Idol. Pourquoi l’agence l’avait envoyé ici ? Il se posait encore la question en sortant du studio pour regagner son appartement. Ses frères, il les voyait rarement avec tous ses voyages. D’ailleurs, demain, il repartait pour l’Europe et ne rentrerait que pour l’anniversaire de Masaki. Enfin, même s’il ne les voyait que peu, ils étaient importants pour lui, ils lui offraient l’équilibre qu’il avait perdu lors du drame et, que la famille dans laquelle il avait été placé, n’avait pas pu (/ voulu ?) lui apporter. ………………….. ………………… - Ano… - Hai ? Baissant le bandeau qu’il avait sur les yeux, il jeta un regard exaspéré vers la jeune femme qui venait de lui adresser la parole. Si, à peine assis dans l’avion, il le mettait, c’était d’abord pour éloigner toutes ces midinettes écervelées les hôtesses de l’air qui tentaient de le draguer à chaque voyage. - Pour le plateau repas vous voudrez de la viande, du poisson ou un plateau végétarien ? Demanda la pauvre fille, complètement déstabilisée par le regard noir et froid du célèbre mannequin. La jeune femme se demandait pourquoi il se comportait ainsi, alors que sur les affiches ou les magazines, il avait un regard tellement envoutant. - Poisson. Merci. Jun remit son masque sur les yeux et laissa ses pensées vagabonder. Pour finir, il n’avait pas prévenu les autres pour le shooting. Après tout, il y avait peu de chance pour qu’ils achètent un magazine pour ado, et c’était là qu’allait être diffusées les photos. L’adolescence,… Les ados étaient-ils tous aussi superficiels ? Non il le savait d’expérience… Goldenweek 1999 - Si tu sors, tu n’oublieras pas de fermer les fenêtres en notre absence. - Je le ferai. - On te confie la maison. - Hai. - A bientôt Oni-chan ! - Bonnes vacances bout’chou. Jun regarda ses parents adoptifs et leur petite fille de quatre ans monter dans la voiture familiale. La petite voulut se retourner encore une fois, mais sa mère lui pris la main et la fit grimper dans la voiture. Cette dernière démarra rapidement, le laissant seul dans cette maison où il n’était plus sur d’avoir une place. Il avait été le premier à quitter le foyer, le premier que des étrangers avaient souhaité adopter. A ce moment, là ils semblaient être si heureux de l’accueillir, ils l’avaient gâté et lui, petit garçon de 10 ans, avait eu l’impression de trouver de nouveaux parents et d’être dans un rêve… Alors que l’adoption venait d’être entérinée et qu’il renaissait sous le nom de Matsumoto Jun, une merveilleuse nouvelle s’était annoncée en la personne d’Aiko. Il lui semblait à ce moment là que tout était parfait, mais ce bonheur n’avait pas duré. Petit à petit, il avait réalisé que ses nouveaux parents se désintéressaient de lui, maintenant qu’ils avaient un enfant de leur sang. Bien sûr, ils ne le maltraitaient pas vraiment, mais ils étaient devenus indifférents à ce qu’il faisait. Et maintenant, il ne l’emmenait même plus en vacances avec eux : il était assez grand pour se débrouiller seul, lui avaient-ils dit. Jun regardait toujours la route sur laquelle avait disparu, depuis longtemps déjà, la voiture. Soudain, il fit demi-tour et pénétra dans la maisonnette, pris son sac à dos, y enfourna quelques vêtements, et, après s’être assuré que toutes les fenêtres étaient bien fermées, il ferma la porte de la maison et se dirigea vers la station de train. C’était la golden week, et Satoshi avait prévu de rentrer chez son oncle et sa tante, mais avant de partir, il voulait prévenir Kazu et Yuri de son absence. C’est pourquoi il était passé par l’orphelinat. En en sortant, son sac à l’épaule, il percuta un gamin qui observait l’établissement à travers les planches du portail. - Où tu te crois ? On n’est pas dans un zoo. Ce ne sont pas des animaux mais des enfants qu’il y a dans ce « Home ». - Je sais, j’y ai vécu… murmura le gamin. La voix de l’enfant interpella Satoshi, qui releva le môme, avant de l’observer de la pointe des chaussures à celle de ses cheveux. - Jun ? C’est toi ? Qu’est ce que tu fais là ? L’adolescent leva enfin le regard vers celui qui l’appelait par son prénom. - Satoshi-ni ? - Hai. Mais dis-moi que fais-tu seul ? Tes parents ? - J’ai 15 ans. Je suis capable de me débrouiller seul. - Mouais. - Je rentre chez moi. Veux-tu venir ? Satoshi sentait que Jun avait un problème. Il ne voulait pas le laisser seul et, puisqu’il était venu de lui-même, mais qu’il n’avait pas franchi la porte, pourquoi ne pas l’emmener avec lui ? Il attrapa le benjamin par l’épaule, et l’entraina à sa suite vers la gare. Cette semaine-là, Satoshi ne vit pas Jun sourire une seule fois, alors que, quatre ans avant, il avait été le seul à partir sans pleurer. - Jun, avait-il déclaré le premier soir alors qu’il était assis sous le porche de la maison, je ne te demanderai rien mais, si tu veux parler, souviens-toi que tu seras toujours mon petit frère. - Merci. Et tu sais… je ne vous ai jamais oublié. Toi aussi tu as été placé ? - Nous sommes tous partis. Tous, sauf Kazu. C’était lui que j’étais venu voir hier. - Il va bien ? - Oui, Masaki aussi. Il veut devenir basketteur et il en a le physique et toi ? - Je me fous du basket. - Ce n’est pas ce que je voulais dire et tu le sais. Le silence avait remplacé les mots. Après un moment, l’aîné avait ébouriffé son cadet, s’était relevé et lui avait tendu la main. - Il est temps d’aller se coucher. - Hai. Chaque soir, les deux garçons prirent l’habitude de discuter à cet endroit. Et, petit à petit, Jun se livra. Pendant la dernière soirée, l’aîné avait suggéré au plus jeune de réfléchir à un projet, qui lui permettrait d’aller de l’avant. Cette idée fit son chemin, et se concrétisa quand quelques mois plus tard, alors qu’il rentrait du lycée, il fut arrêté par un chasseur de tête de l’agence de mannequinat dans laquelle il deviendrait la ‘super star’ sous le nom de Matsujun. 26 décembre 2003 A la gare, un éclair s’était précipité dans les bras que Kazunari avait juste eu le temps d’ouvrir. Et, c’était avec le petit dans les bras, qu’il avait remercié Fujizawa qui avait accompagné Yuri jusqu’à eux. Après le départ de l’assistante sociale, Jun avait demandé : - Tu nous présentes Kazu-ni ? - Moi je sais qui tu es, déclara le bébé koala. Tu es Jun-ni. Tu es mannequin, et, sur les affiches, on t’appelle Mastujun. Moi je suis Yuri. Arashi Yuri ? - Yu !! gronda Nino. - Chinen Yuri. - Maintenant que les présentations sont faites, tu nous ramènes ? Demanda l’aîné des trois, à un Jun abasourdi par le phénomène. Ce microbe avait lâché sa tirade en le regardant droit dans les yeux, puis avait caché sa figure dans l’épaule de Kazu, comme pris d’une timidité dont il était dépourvu la seconde précédente…
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| Bon ben voilà le nouveau chapitre. Nous approchons du dénouement à grand pas puisque, après cette partie, il n'en restera qu'une ainsi qu'un épilogue Sans plus attendre, la suite, et le point de vue .... .... du squatteur!!! - Partie 5:
25 Décembre 2009 Il avait désobéi ; du moins en partie, puisqu’il avait été au foyer jusqu’à ce matin. Mais maintenant il était dans le train qui roulait jusqu’à la petite ville portuaire, où les Arashi passaient traditionnellement Noël et le nouvel an. Il savait que si les autres, et Kazu en particulier, ne voulaient pas de sa présence aujourd’hui, c’était entre autre, pour le protéger, mais, il voulait être avec eux quand même. Alors, pendant que les pensionnaires s’amusaient avec leurs cadeaux, lui avait filé jusqu’à la gare, échangé son billet, et était monté dans le train avec l’angoisse de se faire attraper. Mais maintenant qu’il était parti, cette dernière s’était envolée : dans une heure et demi il serait à la gare, et, au pire une heure après, il serait dans la maison qu’ils louaient tous les ans. Pourquoi avait-il pris cette décision ? A cause de la conversation qu’il avait surprise la veille entre Kitagawa-sensei et Fujisawa-san : Après le départ des autres, Kazu avait refusé d’être adopté pour rester avec lui. Alors il voulait être près de lui, même quelques instants, même si c’était pour subir sa colère en ce jour de tristesse pour eux cinq, lui qui, grâce à eux, et surtout à Kazu, ne s’était jamais vraiment senti abandonné… Combien de fois, petit, il avait dormi avec ce dernier, c’était lui qui l’avait accompagné à son premier jour d’école, et qui avait toujours été présent pour les événements scolaires, quitte à se faire punir pour avoir séché l’école après. Les souvenirs défilèrent… La rencontre avec Toshi-ni le leader de la fratrie, celui autour duquel tous se rassemblent. Son quotidien avec Kazu… Alors qu’une fois leur diplôme en poche, les enfants du foyer se dépêchaient, en général, de le quitter pour un studio ou une résidence étudiante, ce dernier avait demandé à rester, et s’était vu accorder le grenier comme chambre. A l’époque Yuri ne s’était pas posé de question, il était juste heureux de pouvoir toujours rester avec son ‘grand-frère’, et le soir, il montait faire ses devoirs à côté du grand. Il n’avait compris que deux ans plus tard… au 20ans du Geek. Quelques mois après, il rencontrait enfin Jun-ni La Star, puis les deux autres. 26 Décembre 2003 Une fois blotti à l’abri dans les bras de Kazu, Yuri s’était découvert un courage qu’il ne se connaissait pas. Le ton ironique, que Jun avait utilisé pour dire ‘Kazu-ni’, l’avait fait sortir de ses gonds, et c’était pourquoi il s’était présenté ainsi au grand. Maintenant, il avait honte et peur, parce qu’il ne voulait pas décevoir Kazu, ni même Satoshi, ce grand-grand frère qu’il admirait. Quand quelques dizaines de minutes plus tard ils arrivèrent devant la maison, il s’accrocha à la main de Kazu. - De quoi t’as peur Chibi ? Ils vont pas te manger. C’est moi l’ogre de la bande … et tu m’as cloué le bec tout à l’heure, déclara Jun, pour tranquilliser le gamin. Ce dernier avait levé les yeux, et avait timidement souri au grand. Il prit la main qu’il lui tendait avant de se retourner vers la porte qui venait de s’ouvrir. - Dépêchez-vous d’entrer ! Il pince dehors, vous allez attraper la crève, et je refuse de jouer les infirmiers cette année encore… - Hai, dirent en chœur Jun et Kazu, avant de se précipiter dans la maison tirant derrière eux Yuri. Une fois à l’intérieur, le petit s’était sentit scruté par deux paires d’yeux, l’une sérieuse l’autre pétillante. - Je comprends… avait dit Sho. Aiba avait, lui, grondé Nino et Ohno qui avaient osé garder le petit pour eux toutes ces années. - C’est un être humain Masaki-ni, pas un jouet ou un animal de compagnie, et puis tu serais venu me voir au foyer, tu l’aurais rencontré. Depuis ce jour là, il avait toujours rejoint les autres le 26 décembre. Ce jour là, quand Kazunari l’avait déposé au centre le 24 au matin, Yuri lui avait demandé pourquoi il ne pouvait pas partir en même temps que lui. Le grand avait répondu qu’il devait d’abord parler aux autres, et, qu’en plus, il pourrait fêter noël au foyer alors qu’eux ne le feraient pas. L’année suivante, la réponse avait été la même, et quand il avait insisté, le regard de Nino s’était fait si froid et si triste que Yuri n’avait plus jamais osé poser la question. Il avait grandi ainsi. Cette année, il était rentré au lycée, et rien n’avait changé, sauf qu’il voyait Sho tous les jours maintenant… Avril 2009 Sho était devant la salle de classe de la 1-A, dont il était le professeur principal. Il redoutait un peu la réaction de l’un de ses élèves. Quand il avait vu son nom la veille, il s’était jeté sur son téléphone pour appeler Kazunari. Flash-back - Moshi, moshi ? - Sho-ni ? entendit-il à l’autre bout. - Hai… Yuri passe-moi Kazu s’il te plait. - Mais … c’est qu’il est en plein encodage. Il déteste être interrompu dans ces moments là… - Tu lui dis que c’est important. - Mouais… - Yu, tu dis à Sho-ni que s’il ne peut pas attendre cinq minutes que je finisse je le rappellerai, annonça le geek sans quitter des yeux son écran, continuant à taper des lignes et des lignes de programmes. - T’as entendu ? - Oui, alors tu es prêt pour ta rentrée au lycée ? - Hai. - J’ai fini ! Yu, le téléphone… - Jaa ne, Sho-ni. - Oyasumi… Yuri donna le téléphone à Kazunari et sortit du salon, pour laisser aux grands la possibilité de discuter tranquillement. - Pourquoi t’appelles ? - Yuri va être dans ma classe à partir de demain. - Et ? C’est quoi le problème ? - Crois-tu qu’il faille le prévenir ? - Pas besoin… - OK. Par contre n’oublie pas au lycée je suis Sakurai-sensei, pas Sho-ni, tu ne seras plus mon petit frère, mais le tuteur de Yuri. - Hai Sho-Sensei! - Baka… Oyasumi! - Oyasumi Sakurai-ni… Fin du Flash-back Sho pénétra dans la salle de classe où bruissaient ses élèves. - Bonjour à tous, je suis Sakurai Sho, votre professeur principal et de mathématiques. Avant de commencer la classe, je vais faire l’appel et vous vous présenterez brièvement à ce moment-là. Pendant le discours de son professeur, Yuri avait ouvert des yeux grands comme des soucoupes, puis un sourire se dessina sur son visage. Maintenant il connaissait la raison de l’appel de la veille… et, quand vint son tour de se présenter, il déclara avec aplomb et le regard malicieux: - Je suis Chinen Yuri et je suis aussi le petit frère de notre professeur… -… Ce qui ne l’autorisera pas pour autant à ne pas respecter le règlement. Chinen-kun au lycée je suis Sakurai-sensei ne l’oublie pas, coupa Sho avant d’appeler l’élève suivant. 25 Décembre 2009 « Nous arrivons en gare de F. ,, les voyageurs descendant à cette gare, sont priés de vérifier de n’avoir rien oublier dans le train. » Yuri attrapa son sac à dos et se dirigea vers la portière de la voiture. Alors qu’il descendait du train, un frisson lui parcourut l’échine. Il regarda vers la sortie, et aperçut deux hommes (un grand et un petit), encapuchonnés à cause du froid, qui observaient les passagers. ‘Choppé à l’arrivée, pensa-t-il. Bon, au moins je n’aurai pas à faire 10 bornes à pieds jusqu’à la maison par ce temps.’ - Bonjour. … C’est moi que vous attendez ? demanda-t-il aux garçons, en arrivant à leur niveau, un sourire contraint aux lèvres. - Dépêche, on va dans la voiture dit le grand en claquant des dents. Une fois à l’intérieur de celle-ci, les deux adultes ôtèrent leurs capuches. Le grand était bien Sho, mais il eut la surprise de découvrir Satoshi dans la doudoune de Kazu. - Pourquoi ? demanda-t-il à la fois soulagé et inquiet de l’absence de son tuteur. - Parce que c’est moi qui ai décroché le téléphone, répondit l’aîné. - Pourquoi t’es-tu enfui du foyer ? demanda le second. - Parce que je voulais être avec vous aujourd’hui, parce que je voulais parler à Kazu, parce que… parce que… Gomen, termina Yuri en fondant en larmes. - Kazu et les deux autres ne sont pas encore au courant, reprit Satoshi pendant que l’autre appelait Kitagawa pour le prévenir. - Merci. Après avoir raccroché, Sho démarra et le silence régna dans l’habitacle. Au bout de quelques minutes, Yuri remarqua qu’ils ne se dirigeaient pas vers la maison, mais, devant le mutisme des deux autres, il n’osa pas poser de question.
Après un moment, le véhicule s’arrêta devant un temple face à l’océan.
A vous de parler! | | | Sam 25 Mai - 20:49 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Aujourd'hui je poste la dernière partie avant l'épilogue... J'espère que vous aimerez - Partie 6:
25 Décembre 2009 Ce temple et cet océan, il les aimait et les détestait tout à la fois. Il se souvint d’une phrase prononcé par il ne savait plus qui : « Les sentiments de haine et d’amour ne sont pas les deux extrêmes de la palette, mais en réalité ce sont des couleurs voisines tellement proches qu’il est parfois difficile de les démêler » ; et c’était exactement ce qu’il ressentait à cet instant, comme tous les ans quand ils venaient ici. Lentement, il passa sous le portail du temple à la suite de Satoshi. Soudain, il se retourna pour apercevoir Yuri qui regardait alternativement ses aînés, l’océan, le portail, ne sachant de toute évidence pas quoi faire. Sho revint sur ses pas, et, ancrant son regard dans celui du petit lui dit. - Arrête d’hésiter. Puisque tu as choisi de venir, tu dois aller jusqu’au bout. Tu n’as que deux choses à faire : observer et te taire. Puis, cessant apparemment de s’occuper du petit, Sho franchit de nouveau le portail souriant le temps d’une seconde, en entendant des pas crisser derrière lui. 25 Décembre 1999 Pour la première fois depuis 6 ans, les voilà réunis à l’endroit où ils avaient faits leurs adieux à leurs parents. Cela, ils le devaient à la ténacité de Satoshi. Ce dernier avait d’abord tenu la promesse qui leur avait faite, de les réunir dès qu’il le pourrait. Pour se faire, il avait eu de la chance il faut bien le dire. Quoique… était-ce vraiment de la chance ? N’était-ce pas plutôt la volonté de leurs défunts parents, qui lui avait permis de les retrouver, aux moments où ils en avaient besoin ? Flash-back : Quelques mois plus tôt Qu’est ce qu’il faisait là ? Honnêtement, Sho se posait la question, mais sans avoir réellement envie d’y répondre. Il savait qu’il partait en vrille, et qu’il ne faisait rien pour s’en sortir, mais, en même temps, il espérait. Il espérait que quelqu’un réalise, réagisse et l’oblige à s’en sortir. Voilà pourquoi il était là, au milieu de cette bande de voyou, la clope à la bouche. - Qu’est-ce qu’on fait ce soir ? demanda-t-il. - Ce soir, on fait de l’art, déclara le chef. Allez, on décolle. Le groupe quitta la ruelle à la suite de leur meneur. Quand ils approchèrent de leur but, le chef sortit un foulard de sa poche, à sa suite, Sho recouvrit de sa capuche sa coupe de hérisson décoloré. Dix minutes plus tard, bombe de peinture en main, il taguait un mur dont il ignorait tout, sauf qu’il ne plaisait pas au chef de la bande dans son état virginal originel. Il était au milieu d’une magnifique arabesque, quand, un coup de sifflet fit s’égayer la bande aux quatre coins cardinaux. Enfin, tous sauf lui, car il avait mis les écouteurs de son baladeur sur ses oreilles, et il n’avait rien entendu. Ce n’est que lorsqu’il sentit une main se poser sur son épaule ,et qu’il se retourna, qu’il comprit qu’il venait de plonger dans les ennuis. - Toi, tu vas payer pour tes potes ! Promis l’homme en le poussant devant lui, vers une porte en verre dépoli qui laissait passer une vive lumière. Les gars ! hurla-t-il, j’en ai choppé un cette fois-ci. Des portes s’ouvrirent sur des garçons qui entourèrent Sho. Ils avaient vraiment l’air furieux. - Vous en avez pas marre de faire toujours la même chose, demanda un. - Ouais, ça fait trois fois ce mois-ci qu’on est obligé de repeindre ce mur. A cause de vous, le loyer augmente déclara un autre. - Cette fois-ci, c’est toi qui va payer, conclut un troisième. C’est à ce moment-là, que Satoshi avait pénétré dans l’entrée du dortoir. Il revenait tout juste d’une journée bien chargée : fac, job d’étudiant, rendez-vous avec Jun et enfin une petite visite à Nino et Yuri, ce qui lui avait permis de manger à l’œil… En voyant l’attroupement de ses colocataires dans l’entrée, il avait demandé ce qu’il se passait. Une fois renseigné, il était passé derrière le voyou, pour tirer sur la capuche qui lui cachait toujours le visage. Il l’avait regardé, et s’apprêtait à poursuivre son chemin pour poser ses affaires, quand il s’arrêta et revint sur ses pas. - Toi ? Sho ? Ohno se retourna vers ses camarades. - Je m’en occupe, faites-moi confiance, celui-là ne recommencera pas. Après avoir prononcé ces mots, il attrapa Sho par le bras et le tira jusqu’à sa chambre. Le signe que Sho attendait, était apparu. Fin du Flash-back Après ces retrouvailles, Satoshi l’avait écouté vider son sac, puis, sans un mot, l’avait raccompagné jusque chez lui. Là, quand ils avaient sonné, le majordome avait ouvert et s’était empressé auprès d’eux. A partir de ce jour, Satoshi était venu le voir régulièrement, seul ou avec Kazu ou/et Jun, il n’avait vu Aiba qu’à la fin de l’été, quand ils étaient sortis tous ensemble pour une journée au parc d’attraction. C’est là que Satoshi avait émis l’idée qu’il passe la dernière semaine de décembre ensemble chaque année. Idée à laquelle ils avaient tous adhérés, même si Kazunari avait eu une lueur étrange dans le regard. Satoshi s’était alors occupé de tout. Il avait persuadé les parents et autres tuteurs de chacun, puisqu’ils étaient encore tous mineurs, puis il avait trouvé un logement. Et, finalement, ils étaient tous là, devant l’autel du temple pour déposer de l’encens et prier. Masaki sanglotait, les larmes dévalaient les joues de Kazu en silence, Jun, avait les yeux rougis et Satoshi fixait obstinément un point en face de lui. Sho les regardait. Il comprenait leurs réactions, en revenant ici pour la première fois, mais pour lui, c’était un peu différent, car ses parents l’y avaient conduit tous les ans jusqu’à cette année, puisqu’il y était venu avec Eux. il réalisait, qu’ayant fait cela, il était plus avancé dans son chemin de deuil que les quatre autres. Après un long moment, voyant que les larmes ne se tarissaient pas et que Jun pleurait à présent, il s’était approché de ses trois cadets et les avaient guidés vers l’extérieur. Là, refaisant un geste qu’il n’avait plus fait depuis quatre ans, il les avait pris dans les bras pour les consoler. 25 décembre 2009 La même scène se déroulait depuis dix ans devant ses yeux. Depuis dix ans, Masaki, Jun et Kazu pleuraient devant l’autel. Sho se doutait que s’était pour cela, que ce dernier ne voulait pas que Yuri vienne le 25. Il ne voulait pas qu’Il puisse le voir dans cet état… Traditionnellement, ces trois là partaient tôt le matin pour se rendre à pieds au temple, et, quand ils repartaient tous les cinq dans la voiture quelques heures plus tard, les yeux étaient rougis mais leurs cœurs étaient remplis de courage pour affronter une nouvelle année… Malgré un silence qui pouvaient se prolonger jusqu’au dîner, leurs sourires réapparaissaient peu à peu. Yuri était sous le choc, il n’avait jamais vu son frère, non, ses frères ainsi. Masaki était un cœur tendre et, bien sûr, il avait déjà vu ses larmes couler, mais, celles-ci semblaient renfermer une telle souffrance… Quant à celles de Matsujun ou de Nino, c’était une première pour lui et il comprit. Il comprit pourquoi Kazunari refusait sa présence ici, et à son tour, il se mit à sangloter. Le retour à la maison entraina le retour à la réalité pour tous, et une mise au point sévère pour Yuri. Au milieu du salon et devant tous les autres Nino explosa : - Qu’est ce que tu fous là ? Sans laisser le temps à son pupille de répondre, Nino déversa la colère, l’inquiétude et la honte, qui étaient montées en lui, depuis qu’il avait aperçu Yuri en sortant du temple. Pour finir il se tut, et le benjamin, la tête baissée et les yeux fixés au sol, murmura. - Gomen Nii-chan, gomen. Je voulais te parler, je voulais te demander pardon, je voulais te remercier et… je ne voulais plus attendre. A ces mots, Kazu prit le menton de Yuri et lui fit relever la tête avant d’ancrer ses pupilles dans les siennes. Lisant en elles toute la sincérité du petit, il sentit sa colère retomber. - Soka, lâcha-t-il finalement, soulagé parce qu’il avait pu lire. Tu dois appeler le directeur pour t’excuser de ta fuite, et puis … tu seras de vaisselle ce soir, ajouta-il en s’efforçant de garder une mine sévère. - Haï. Kazu prit alors Yuri dans ses bras et lui murmura à l’oreille « merci d’être venu ». Puis il le relâcha et lui tendit son portable, lui indiquant du menton une chambre. - Arashi Yuri existe vraiment aujourd’hui, murmura Sho, quand ils eurent la certitude que ce dernier ne les entendait pas. Les quatre autres confirmèrent cet état par un hochement de tête.
Et voilà... reste l'épilogue. A la semaine prochaine | | | Dim 2 Juin - 18:09 | | | Ann-Liz Modérateur Messages : 404
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| Bonjour, Voici l'épilogue (court) qui termine ici cette histoire. Dozo - Epilogue:
24 Décembre 2010 Un an s’était écoulé, un an remplit joie et de peine, de rencontre et de rupture, de choix, de vie. Yuri avait rompu avec sa première véritable petite amie. Jun avait annoncé sa retraite en tant que mannequin, et voulait tenter sa chance de l’autre côté de l’appareil photo. Nino avait terminé, ce que les spécialistes appelaient ‘un chef d’œuvre’ dans le monde du jeu vidéo. Aiba avait du surmonter la perte de l’un de ses compagnons d’enfance et, pour cela, avait reçu l’aide bienveillante de l’une de ses assistantes... Sho se dévouait à ses élèves. Ohno avait demandé en mariage sa petite amie, avec qui il sortait depuis cinq ans à la surprise générale. - Kazu-ni dépêche-toi ! On va louper le train. - Mais non, ne t’inquiète pas. On ne prend pas le train pour finir. -Hein ? Pour la première fois, cette année là, Yuri n’allait pas passer la nuit du 24 décembre loin de ses frères mais avec eux. Pour cela, au lieu de partir en fin de matinée comme il en avait l’habitude, Nino avait décalé le départ à la sortie de cours de Yuri, qu’il avait attendu avec les bagages devant le portail du lycée. Cependant malgré l’arrivée de celui-ci, il ne semblait pas pressé de partir au grand étonnement du benjamin. Un énorme 4X4 sortit du lycée et s’arrêta devant eux. - Alors, vous montez ou vous voulez geler sur place ? demanda Sho depuis le siège du conducteur. Ce soir là, dans la maison Arashi, on fêta joyeusement le 28ième anniversaire de Masaki. Le lendemain, après un copieux petit déjeuner, les six frères sortirent de la maison pour se diriger ensemble vers l’océan et un petit temple qui le dominait depuis une falaise.
N'hésitez pas à laisser vos impressions... | | | Ven 21 Juin - 13:41 | | | Manue33 Carnival Night part 2 Messages : 466
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| oui je l'aime toujours celle là...attention j'aime toujours les autres aussi !
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