Forum de fansub, de traductions et de discussions françaises autour du groupe japonais Arashi. |
| Lun 15 Avr - 13:44 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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Humeur : variable
| Tout d’abord je dois préciser que je ne connais pas grand-chose d’Arashi, aussi je présente mes excuses aux fans. C’est ma première fanfic, Neko-San m’a encouragé à le faire, et comme j’aime les nouvelles expériences je me suis lancée. Je vous souhaite une bonne lecture !
Certains d'entre vous ont sans doute déjà lu cette fic, mais pour certains ce sera peut-être une découverte.
N'hésitez pas à laisser un message !
Prologue
« Voilà on y est » Je crois que Léna et moi avons pensé la même chose en trainant nos énormes valises dans l’entrée de ce nouveau chez nous. Les mains sur les hanches et le souffle court, j’examine d’un œil distrait notre logement, là, pour le moment tout me va, je veux juste me poser. La première chose dont nous prenons possession est ce canapé qui a le goût du paradis. Je refuse de bouger, mon regard se perd dans le vide.
Après ce moment de recueillement, Léna me lance :
« On fait un tour dans le quartier ? J’ai faim ! »
C’est ainsi que commence mon aventure au Japon. | | | Lun 15 Avr - 13:46 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 1 saison 1:
Point de vue d’Enora
Voici maintenant six mois que je suis arrivée, j’avoue avoir encore un peu de mal à trouver mon rythme de croisière, mais c’est mieux. L’aisance avec laquelle Léna évolue dans cet environnement est juste bluffant, et quelle chance de l’avoir près de moi. Nous avions raison nous sommes faites pour vivre ensemble.
Nous enseignons dans la même école, nous faisons beaucoup de projets en commun et notre folie est un atout, il reste que je me demande quand même si ce pari un peu fou, n’est pas un acte désespéré, mais il est vrai, que cette coupure me fait du bien, la reconstruction passe par là.
Pourtant ce matin, je ne peux pas m’empêcher d’angoisser, le directeur de l’école, m’a demandé de venir le voir dans son bureau, il ne m’en a pas dit plus et je n’ai pas eu le réflexe de demander l’objet du rendez-vous, alors, depuis hier, je ressasse des différentes hypothèses, sans que rien de probant ne sorte de ce brainstorming. Cela semblait important, en plus. Léna a tenté tant bien que mal de me rassurer, mais bon je verrai bien.
J’apporte un soin particulier à ma tenue, on ne sait jamais, bon, vérification du sac à main et du sac de cours, c’est fait, je ferme la porte et me dirige vers l’arrêt de bus.
Euh, c’est moi ou le bus traine ce matin ? J’ai pris mon agenda ? Je devrais vérifier, non ? Je suis sûre d’avoir oublié quelque chose ! Rhââ c’est tout moi ça !!
Et voilà comment j’ai failli rater l’arrêt. Vraiment ça commence mal cette journée. Par chance, je suis un peu en avance, je m’annonce et m’assois dans le couloir, je sors un livre, et alors que je relis pour la quinzième fois la même phrase, le directeur m’invite à entrer dans son bureau.
Pendant que nous nous installons, il ne semble ni énervé, ni agacé. Après les banalités d’usage, il prend la parole :
« Je vois que vous avez fait du théâtre pendant de nombreuses années ?
- Oui, c’est exact. »
Mais que fait-il avec mon CV dans les mains ?
« Et vous avez une certification TEFL /TESOL ? - Oui, c’est ça. » Hmmm, où veut-il en venir ? Il veut me donner des cours en plus ? Me faire intervenir ailleurs ?
« Je vous ai convoquée, parce que j’ai reçu une demande particulière, et que votre profil est celui qui conviendrait le mieux… »
C’est donc ça !
« Votre expérience est un atout essentiel pour cette mission. La demande vient d’une maison de production qui cherche un répétiteur de français pour un acteur qui doit jouer dans un drama, ils m’ont contacté et j’ai tout de suite pensé à vous. Aux vues de vos expériences. »
Mais de quelles expériences parle-t-il ?
« Bien entendu, je vous laisse un délai de réflexion, sachez que c’est la première fois que nous avons une demande de ce genre, c’est un enjeu important pour notre école, un vrai tremplin, de nouveaux contrats en perspective, mais je suis certain que vous en êtes pleinement consciente. » Et voilà comment je me fais piéger, si je dis non, je joue mon poste, si je dis oui et que j’échoue, je joue mon poste.
« Je vous ai dit d’où vient la demande ?
- Eh bien non. »
- C’est la Johnny’s, un membre du groupe Arashi tourne dans un nouveau drama et son personnage parle un peu français. »
Ok, euh là je ne me sens pas bien du tout.
« Comme c’est assez urgent, je ne peux vous laisser que quelques heures de réflexion, vous m’appelez avant 14 heures ?
- Oui, bien entendu.
- Je vous communiquerai toutes les informations à ce moment là.
- Oui, merci, au revoir, je vous contacte tout à l’heure. » Je referme la porte du bureau et déambule comme un zombie, c’est quoi ce… Alors que j’arrive à l’arrêt de bus, je reprends mes esprits, j’appelle Léna, l’heure est grave, réunion de crise. « Voilà, tu en penses quoi ? Et puis pourquoi il a tant insisté sur « l’expérience » je ne vois vraiment pas de quoi il… »
Oh si, maintenant je vois, l’expérience se résume sans doute aux trois chiffres qui suivent la mention, née le, sur mon CV.
Léna me le confirme dans un grand éclat de rire et me dit que je dois dire oui, je n’ai rien à perdre. Elle finit par me convaincre et je recontacte le directeur qui me communique les coordonnées et l’heure du rendez-vous, aujourd’hui 19h30.
| | | Ven 19 Avr - 17:17 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
Age : 40
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Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Ohhhh ! Super bon début ! Hâte de voir comment Enora va s'en sortir ^^ | | | Lun 22 Avr - 9:12 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - chap 2 saison 1:
Point de vue d’Enora J’ai espéré jusqu’au dernier moment un appel m’indiquant l’annulation du rendez-vous, mais non. Je tapote désespérément sur mon écran ; ni appel, ni message. Pourtant j’avais décidé de jouer franc jeu, avant de raccrocher, le directeur m’a dit que la Johnny’s voulait que je réponde à deux questions :
« vous connaissez les ARASHI ? - oui - Votre membre préféré ? - Aiba »
Il n’a pas transmis les réponses ou quoi ?
Je pensais que ces deux réponses m’écarterais d’office et que quelqu’un d’autre serait proposé. Heureusement Léna peut m’accompagner, elle m’attendra dans un café pour le debrieffing à froid. Elle tente de me dérider, mais rien ne fonctionne. Je dois rencontrer l’interprète japonais/anglais aujourd’hui. Il faut avouer que mon japonais se limite à quelques balbutiements pas de quoi engager une conversation.
Vraiment ça sent le piège.
« Enora, respire, ça va aller - oh excuse, c’est pas sympa, tu m’accompagnes et je ne te réponds même pas. Allez ok, de toute façon je ne joue pas ma vie non plus, hein ? - C’est ça »
Me voilà devant le bâtiment, relativement discret en fait, j’entre après avoir montré patte blanche, je me présente, je patiente à peine quelques minutes lorsqu’une charmante jeune fille m’accueille, c’est Yoko, l’interprète, elle me fait remarquer que je suis en avance.
« je suis toujours en avance lorsque j’ai un rendez-vous - C’est bien, nous allons pouvoir discuter un peu en attendant. J’étais un peu angoissée - Pas autant que moi »
Et nous avons toutes les deux éclatées de rire, la glace était brisée.
Soudain Yoko se fige et me laisse planter là. Je me retourne et vois arriver Aiba accompagné d’une personne que Yoko semble connaître. Le petit groupe se dirige vers moi, et je me décide enfin à bouger. Je me présente rapidement en évitant de croiser le moindre regard et je suis Yoko.
Nous entrons dans une pièce où se trouve un canapé et deux fauteuils qui lui font face. Yoko et moi nous installons dans le canapé, Aiba et son coach nous font face. Aussitôt la conversation commence en japonais, je suis rapidement perdue et j’admire le bout de mes chaussures. Tout à coup, Yoko sursaute, ce qui me tire de mon état contemplatif, et se confond en excuse d’avoir ainsi entamer la conversation. Je vire au rouge pivoine, en bafouillant que tout va bien et que c’est plutôt à moi de m’excuser de mon niveau de japonais plus que médiocre. J’en profite pour poser la question que me tarabuste depuis un moment :
« Excusez-moi Yoko, serait-il possible d’avoir une version anglaise du script et scénario. - Oui bien sûr, j’ai moi-même une version japonais/anglais, cela vous convient ? - C’est parfait, merci »
Alors que Yoko cherche le document dans son sac, le coach l’interpelle, elle me tend les documents et me demande de bien vouloir l’excuser.
Elle rejoint le coach dans le couloir, ne reste donc dans cette pièce que moi face à Aiba. L’option « oh, quelles sont belles mes chaussures » n’est plus crédible. Je plonge dans mon sac pour en sortir, un bloc-notes, mon bic quatre couleurs et un crayon et je commence la lecture des documents. Aiba semble faire de même, cependant je sens parfois un regard insistant se poser sur moi. Je réalise alors que le « clic clic » du quatre couleurs doit lui taper sur les nerfs. Avant d’avoir pu m’en excuser le coach et Yoko arrivent.
Yoko pose un regard discret sur mes notes et m’interroge sur ma méthode de travail. Je lui explique alors ne pas avoir voulu mettre mes observations directement sur le document, ne sachant pas si c’était le mien. « J’ai fais un repérage des difficultés pour voir comment les travailler. Je dois trouver des outils pratiques, l’acquisition doit être rapide, ça ne va pas être simple ».
Yoko se retient de poursuivre la conversation et se retourne vers Aiba pour lui faire un rapide résumé de notre échange. J’ose alors, pour la première fois, lever la tête et souffle à Yoko :
« je sais cependant que Monsieur Aiba va faire de son mieux, je suis confiante. »
Yoko s’empresse de retransmettre le message, et j’entends Aiba dire :
« Merci »
Sur ce, cette première rencontre se termine, nous nous fixons rendez-vous pour la première séance de travail. Je demande si Yoko peut être présente. Je sors enfin de ce bâtiment, complètement épuisée, je respire profondément, et me dirige vers le café où m’attends Léna. point de vue d’Aiba
« Tu en penses quoi ? »
Coach et moi venons de quitter la pièce, et il se retourne pour me poser cette question :
« ça te convient ? » - oui, je pense que ça va aller »
Je n’en suis pas si sûr, bizarre, mon coach m’accompagnait parce qu’il craignait des débordements, il semblerait que se soit une fan, mais son attitude me laisse penser que non. Elle a dû répondre au hasard ou par politesse.
« Tu l’as trouvé comment ? - Elle a l’air très pro »
En fait, elle m’a surtout semblé mal à l’aise, je n’ai pas pu lui parler, j’espère qu’elle n’a pas remarqué que je la dévisageais. Elle m’a intrigué, je l’avoue. Avant cette rencontre, j’étais mal à l’aise, lorsque j’étais dans le couloir avec coach j’ai entendu des rires et j’ai aperçu Yoko, notre interprète, elle est d’ailleurs venue à notre rencontre. La personne qui l’accompagnait, s’est retournée un peu après, je n’ai pas vu son visage, nous sommes entrés dans la salle et je me suis assis en face d’elle. Elle a dû fixer ses chaussures pendant un bon moment. Lorsque nous nous sommes retrouvés seuls dans cette salle, je n’ai pas osé lui parler. D’habitude je me lance, mais là je ne sais pas pourquoi, je n’y suis pas arrivé. Lorsqu’elle a enfin levé le visage, j’ai découvert des yeux bleus, je suis resté sans voix, elle a terminé avec des mots d’encouragement, et je me suis dit que je lui donnais sa chance, et puis Yoko semble l’apprécier, elle sera aussi présente au prochain rendez-vous, j’espère que je pourrai enfin lui parler.
| | | Lun 22 Avr - 16:32 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
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Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Oooow, c'est que ça s'annonce sacrément bien ! Je note "tarabuste", je ne connaissais pas du tout ce mot | | | Lun 29 Avr - 8:35 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 3 saison 1:
Point de vue d’Enora
Lorsque je rejoins Léna, mes jambes ne me portent plus, je m’affale plus que je ne m’assois. Léna attend sagement que je sorte de cet état second pour commencer son interrogatoire.
« Alors il est comment en vrai ? -Tu lui a parlé ? -Il a dit quoi ? - Allez raconte !!!! - Chui trop nulle ! - Mais non dis pas ça. Allez racontes, je suis sûre que tu as assuré. - Tu parles je n’ai fait que regarder mes chaussures et écouter, c’était pathétique, je suis sûre que je suis passée pour une gourde de première. - Il était seul ? - Non, un coach l’accompagnait, Aiba ne semblait pas très à l’aise non plus d’ailleurs - L’interprète elle est comment ? - Très sympa, le courant est passé tout de suite. J’aimerai bien l’interroger sur son boulot. - Ben tu vois - pfff tu parles, je ne suis même pas sûre qu’ils vont me garder - Mais si tu vas voir »
Je bois une gorgée de thé tout en fermant les yeux, ne pas trop penser, de toute façon je ne peux plus rien faire désormais. Léna profite de ce moment pour réattaquer.
« Alors vous vous êtes parlé ? - Non, même lorsqu’on étaient seuls on n’a pas parlé. - Tu as été seule avec lui ??!!! - oui - et - ben rien, j’ai commencé à lire le scénario et lui aussi je crois. - Pourquoi il n’était pas seul Aiba ? - Je n’en sais rien. - Le prochain rendez-vous c’est quand ? - Après demain »
Ce sujet me mets mal à l’aise, pour faire diversion je lance : « Tu as faim ? - oui, on se fait un resto ce soir ? - OK, ça marche ! »
Rien de tel que de se retrouver dans un petit restaurant sympa pour oublier ce cauchemar. Je me détends enfin et me décide a raconter plus en détail ce premier rendez-vous. La présence du coach reste pour Léna et moi la grande inconnue. Léna pense que j’ai eu la bonne attitude.
« On ne sait jamais, y’avait peut-être des caméras. - Génial, je suis au moins dans le top 10 du grand bêtisier de la Johnny’s, Yepah !! »
Nous éclatons de rire et continuons notre repas en délirant sur mon discours lors de la remise des prix.
| | | Lun 6 Mai - 8:40 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - chap 4 saison 1:
Point de vue d’Enora
Aujourd’hui je suis motivée et confiante. J’ai balayé toutes les hypothèses, bossée comme une dingue. J’ai prévu une séquence de travail intense et variée pour maintenir l’attention de notre idole, et surtout la mienne en fait.
Lorsque j’arrive, Yoko m’attends, elle m’accueille avec un grand sourire et me propose d’entrer dans la pièce qui nous est réservée. C’est parfait. Nous nous installons et elle me demande si je peux lui expliquer comment j ’ai prévu de travailler. J’allume mon portable tout en sortant la version papier de la séance. J’avoue encore hésiter sur une activité, je demande à Yoko ce qu’elle en pense. Je n’ai pas pu tester le niveau d’Aiba, je me suis donc basée sur les difficultés que rencontrent mes étudiants, mais est-ce suffisant ? Nous sommes en plein débat lorsqu’Aiba lance un joyeux :
« Bonjour »
Il s’installe et Yoko et moi nous lui demandons s’il souhaite travailler quelque chose en particulier.
« Non, je vous fais confiance. - Merci, on commence ça va ? - humm »
Je le vois se tenir droit sur la chaise, je m’adresse à Yoko pour lui expliquer que nous allons d’abord travailler le son, la musique de la langue à partir des phrases du drama. Je donne une feuille à Aiba et demande à Yoko de lui dire que je voudrais qu’il lise la phrase en japonais et ensuite, à mon tour je lirai une phrase.
« Je vous écoute, à vous »
Je l’invite d’un signe de la main à commencer.
Quelle idée j’ai eu moi. Purée cette voix, je ne vais pas réussir à me concentrer à ce rythme. J’aime vraiment le timbre de sa voix, finalement, c’est plutôt surprenant. Je suis encore plongée dans mes pensées, quand je constate qu’un silence gêné c’est installé.
« Oh pardon, je réfléchissais »
Je lis à mon tour et demande
« Que trouvez-vous de différent au niveau du son, de la musique de ces deux phrases ? »
Aiba semble ne pas comprendre ma question, j’interroge Yoko du regard, elle s’adresse à Aiba et me dit
« Il souhaite savoir si l’on peut recommencer, il est surpris par votre question, il voudrait réécouter ».
Je propose à Yoko de lire la phrase en japonais pour qu’Aiba ne se concentre que sur le son, Yoko accepte. Lorsque Yoko lit, Aiba semble très concentré, je prends le relais et fais une pause, puis j’invite Aiba à parler. Après que Yoko ait traduit ce qu’Aiba avait relevé, j’ai su que le pari était gagné, grâce à la musique et sa curiosité, ce garçon avait déjà saisi pas mal de nuance.
Yepah ! le boulot va être intéressant, allez on continue.
« Hum, hum, très bien, très intéressant on y reviendra. Je voudrais maintenant proposer un autre exercice, pouvez –vous fermer les yeux et juste écouter ? »
Aiba ferme les yeux.
Je me lève, me place derrière lui, me penche à son oreille pour lui dire la phrase en français.
« Hein !!!! »
Je n’ai pas pu retenir cette exclamation lorsqu’Aiba a sursauté. J’ai été surprise. Je commence à rire en m’asseyant sur la chaise à côté de lui, Aiba lui est déjà hilare et Yoko se joint à notre fou-rire. J’essaie en vain de reprendre mon sérieux.
Comment ai-je pu oublier que ce grand dadais et un vrai trouillard ? Bon sang, j’espère qu’il n’est pas trop choqué ? C’est bien ma veine, je viens de traumatiser une idole.
J’attends qu’il se remette de ses émotions et demande s’il souhaite refaire l’expérience. Je propose de l’aménager, en lui parlant, il gardera les yeux ouverts, et je lui signalerai ma présence dans son dos avant qu’il ferme les yeux, je resterai aussi plus éloignée s’il le souhaite. Après la traduction de Yoko sa réponse fuse.
« On refait comme tout à l’heure »
Puis il enchaîne en disant qu’il est prêt à recommencer. La deuxième tentative est un succès. Avant de faire une nouvelle gaffe, je décide de jouer la prudence, et propose un exercice de prononciation-répétition même si comme m’a prévenue Léna :
« Il faudra faire attention au mouvement de ses lèvres » Pas d’image mentale, par pitié ! J’explique à Yoko le déroulement de cette nouvelle activité, en précisant qu’Aiba devra être attentif au mouvement de ma bouche et je lui ferai signe lorsqu‘il le faudra. Aiba semble avoir compris et je me lance. Je saccade ma diction pour qu’il puisse se repérer, je m’arrête et demande si ça va. Aiba hoche la tête, je replonge dans la diction puis lève la tête pour répéter la phrase sans la lire, je fais signe à Aiba de me regarder. Lorsque je réalise que c’est Aiba que j’ai en face de moi, il est déjà quasiment allongé sur la table et ses yeux ressemblent à des billes qui scrutent mes lèvres.
Ne pas rire, ce gars est sérieux ? Je dois faire une pause.
Je lui propose de répéter après moi les différentes syllabes, il y met tout son cœur, et la seule réflexion qui me vient est:Pas d’image mentale !
Je sens qu’Aiba commence à fatiguer, je propose que nous en restions là pour cette séance. Je demande comment il se sent, si quelque chose l’a dérangé. Je m’excuse encore de l’avoir surpris et lui promet de ne plus recommencer. Je lui demande quelle technique il utilise pour mémoriser les chansons. Il m’explique qu’il les écoute. Je lui demande alors s’il souhaite un enregistrement pour pouvoir travailler seul.
« Oh, oui »
Je le lui promets pour notre prochaine séance, je le remercie de son attention et le félicite. Il semble ravi, me gratifie d’un merveilleux sourire et rejoint son coach qui est apparu dans l’encadrement de la porte.
Point de vue d’Aiba :
J’étais méfiant, mais ce fou-rire a été le moment où les choses ont pris une nouvelle dimension. Je souris encore en y pensant. J’ai apprécié qu’elle ne me demande pas la raison de mon sursaut de tout à l’heure. Je n’aurai pas pu l’avouer, en fait, c’est sa voix et la sensation de sa présence qui sont à l’origine de ma réaction épidermique. J’en suis moi-même un peu surpris.
| | | Lun 13 Mai - 8:10 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 5 saison 1:
]Point de vue d’Enora
Depuis le début du tournage de son drama, je n’avais pas eu de nouvelle d’Aiba. Nous avions développé une franche amitié, nous étant trouvés de nombreux points en commun. Je n’ai donc pas été surprise lorsqu’il m’a appelé pour me demander si je pouvais l’aider. Il avait un timing serré et m’a demandé de passer le voir chez lui. J’attends donc que son manager passe me prendre. C’est une première, je n’ai pas, jusque- là, eu l’occasion d’aller à son appartement.
Lorsque le manager sonne, la porte s’ouvre presque instantanément et deux boules de poils foncent vers moi, instinctivement je me mets à leur hauteur, et Aiba claque, par erreur, deux bises à son manager qui n’en revient pas. Moi, je continue allègrement de papouiller ses adorables créatures quand se portent à la hauteur de mon regard, quatre pieds à l’aise dans des chaussons. Je me relève avec toute la dignité qu’il me reste et lève la tête en marmonnant les salutations d’usage. En face de moi, Nino, un sourire moqueur aux lèvres. Bien entendu, Aiba a déjà entrepris de me présenter ses compagnons à quatre pattes.
Après qu’Aiba m’ait demandé de le suivre dans un coin du salon, Nino s’installe sur le canapé et nous ignore. Aiba me fait part de ses difficultés et nous commençons la séance, rythmée par… la sonnette de la porte, grrr !
Piouff et ben pas simple. Bon essayons de rester concentrée mais… c’est Sho ! Euh, c’est une caméra cachée ou quoi ? Je fais les frais d’un nouveau jeu inventé par Aiba ?
Aiba m’explique, tout en rejoignant Sho, qu’ils doivent travailler ensemble après. Les deux hommes se saluent, échangent quelques mots et Sho et Aiba me rejoignent. Aiba me demande si Sho peut rester avec nous.
« Oui bien sûr. »
Sho aide Aiba et lorsqu’il a une question s’adresse à moi en anglais. Les soucis de prononciation réglés je m’apprête à partir quand Aiba me demande de rester encore un peu, si cela est possible. J’ai à peine le temps d’acquiescer qu’il disparait me laissant en compagnie de Sho. Je ne peux m’empêcher de lui dire :
« Vous parlez très bien anglais - Merci. Vous aussi - J’aimerai parler japonais comme vous parlez anglais - vous comprenez déjà pas mal de mots, je peux vous poser une question ? » - oui, je vous en prie. - vous avez fait comment pour communiquer avec Aiba ? »
J’ébauche un sourire :
« Nous avons trouvé notre propre langage, ce n’est pas forcément une bonne chose, mas le temps était limité, il a fallu s’adapter. »
Nous avons ensuite discuté de choses et d’autres, jusqu’au moment de l’arrivée de Jun et Ohno.
J’ai profité de ce moment pour me lever, les saluer, faire des calinous d’adieu aux petites boules de poil et prendre congé, Aiba me raccompagne jusqu’à l’entrée. Point de vue d’Ohno :
Je rêve ou il vient de faire la bise à son professeur ??!!! Mais qu’est ce qui ne va pas chez lui ?
« Aiba j’ai rêvé ou tu lui as fait la bise ? - Ben oui pourquoi ? - C’est ton professeur !!! - C’était mon professeur, maintenant c’est une amie »
dit ce crétin avec un sourire encore plus grand que d’habitude.
Hum je n’aime pas ça.
Alors que j’allais tenter de remettre les idées en place à ce grand dadais, Sho a enchaîné :
« Elle est intéressante, cultivée, elle parle bien anglais et comprend plutôt bien le japonais, elle me plaît bien. »
Nino poursuit :
« Et tu n’as pas été témoin de son arrivée, Aiba risque d‘avoir des problèmes avec son manager »
Glousse t-il.
« Ah bon, pourquoi ? - Il lui a fait la bise ! - HEIN ??!!! »
Nous nous sommes tous retournés vers Aiba qui se contente de sourire à nouveau.
« C’est pas à lui que je voulais faire la bise, mais Enora s’est baissée et lui était juste là, alors voilà. - Y’a un truc que tu nous cache ? » - non. - Pourquoi elle vient chez toi ? - Pour mon drama, j’avais des questions elle est venue m’aider c’est tout - Pourquoi pas à la Johnny’s ? - Parce que j’avais pas le temps, voilà. »
Jun toujours aussi perspicace lance alors :
« Mais tu ne m’avais pas dit que les cours étaient finis ? - Si mais là elle me rend service ». Le silence qui s’installe en dit long. Aiba prend alors son portable et envoie un message.
Jun nous rappelle que nous sommes là pour travailler. On s’installe tous et… notification de message. Aiba saisit son portable, lit le message en souriant et avec un regard baigné de douceur.
| | | Mar 14 Mai - 21:16 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
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Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Owww mais dites-moi, ça avance bien. Je suis la seule qui a eu des idées perverses à la vue de "leur propre langage" ? Le temps était limité, il fallait s'adapter, ce n'était pas forcément une bonne chose... NAH pas d'image mentale on a dit | | | Lun 20 Mai - 13:47 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - chap 6 saison 1:
Point de vue d’Enora Depuis hier, nous sommes très embêtées, Lena et moi, qu’est-ce que l’on va porter à cette satanée soirée.
Lorsque Yoko m’a appelé, j’étais ravie, nous nous étions promis de nous revoir mais n’en avions jamais eu l’occasion, nous communiquions surtout pas mail. Après avoir échangé sur ce que nous devenions elle m’a soudain demandé :
« Tu viens à la soirée de clôture du drama ? - Euh non pourquoi ? - Je suis sûre qu’une invitation a été envoyée, tu ne l’as pas reçue ? - Ah, c’est sans doute notre directeur qui l’a reçu alors. - tu sais tu peux venir avec quelqu’un si tu veux, ce serait une bonne occasion pour se revoir. - Je pense que c’est notre directeur qui s’y rendra, d’autant plus qu’il ne m’en a pas parlé. - Oh, je suis déçue je voulais vraiment te revoir. C’était le moment idéal - Nous allons nous revoir ne t’inquiètes pas. Je te rappelle pour que l’on trouve un moment ».
Deux jours plus tard, le directeur me demande de passer le voir, pour me donner une enveloppe à l’intérieur de laquelle se trouve, une invitation pour deux personnes pour la soirée officielle de la fin du drama d’Aiba. Alors que je découvre ce document, le directeur précise qu’il sera aussi présent.
Et flûte, pas possible de décliner l’invitation.
Voilà la raison pour laquelle nous sommes toutes les deux devant notre placard, le regard perplexe. Nous n’avons jamais eu, ni l’une ni l’autre, l’opportunité d’aller à ce genre de soirée et les questions se bousculent : « Quelle est la tenue la plus appropriée pour ce genre de soirée ? - hum, pas la robe crayon. - Une robe noire, alors ?» Adjugé, vendu, la classe à la française, bien entendu, le tout agrémenté de notre touche de fantaisie, il ne faut pas non plus exagérer.
J’avais rappelé Yoko, et nous avions convenu de nous rejoindre et de nous rendre ensemble à cette soirée. Lorsque nous sommes arrivées près de la salle de réception, Yoko nous attendait. Après les présentations, nous pénétrons dans le bâtiment et nous dirigeons vers la salle de réception. Notre entrée est remarquée et nous tentons de nous rendre invisibles en nous installant dans un coin reculé, mais c’est sans compter sur la discrétion légendaire d’Aiba, qui nous ayant aperçu, agite sans fin ses mains en nous faisant un magnifique sourire.
Après plusieurs tentatives, Aiba arrive enfin à nous rejoindre, il me claque deux bises, se dirige confiant vers Lena, qui se fige lorsqu’il lui fait la bise, elle plonge immédiatement son nez dans son verre pour se donner une contenance. Yoko et lui se lancent dans une conversation et nous sommes rapidement rejoints par Sho et Nino. Une joyeuse pagaille s’installe au sein du groupe, les allées et venues ne cessent, cependant je remarque qu’Ohno nous lance un regard noir de temps en temps.
Au fil du temps, Sho et Nino se sont éclipsés, et je constate que Lena aussi a disparue. Aiba nous abandonne, pour rejoindre l’équipe du drama. Je réalise alors que Lena n’est toujours pas revenue. Je décide de partir à sa recherche. Première étape, les toilettes, elle est peut-être malade, elle a pas mal bu, signe qu’elle s’ennuie ferme et puis la présence des Arashi, bonjour le stress. Je me dirige d’un bon pas vers les toilettes lorsque machinalement je jette un œil dehors, et là, je m’immobilise.
Je rêve, c’est Lena, mais elle est avec qui là ??!! Ni une, ni deux, je fais demi-tour, je sors et me dirige vers le petit groupe, bizarrement, les voix me semblent familières mais je ne comprends vraiment rien. Plus je m’approche, plus la scène que je vois me semble surréaliste ; Lena, Nino et Ohno sont tous autour d’une table, j’entends des reniflements, je crois même que quelqu’un pleure.
Je découvre alors l’étendue des dégâts : Lena a trop bu, elle est en mode déprimée, Ohno, visiblement bien imbibé, renifle, et Nino soutient les deux comparses en essuyant ses larmes.
Bon l’heure est grave, comment faire pour que ce petit monde bouge et retourne à la soirée ? Je tente de convaincre Lena, mais elle refuse de bouger, alors que je m’apprête à la consoler tout en me rapprochant d’elle, je me sens soudain agrippée ; Ohno pleure désormais copieusement sur mon épaule, je lui tapote légèrement le dos en lui parlant doucement, j’entends un léger bruit et je vois Jun qui arrive d’un pas décidé. Il me regarde d’abord, puis devant mon air désespéré, il analyse de nouveau la situation. Ohno est de plus en plus un poids mort.La vache, il est lourd, et il renifle allègrement sur ma robe, je ne sais pas vraiment à quoi je ressemble en ce moment, mais au regard de Jun ça ne doit pas être super.
Jun me décharge d’Ohno, et prend les choses en main, il me mime le fait de rester sur place et d’attendre son retour. Quelques minutes plus tard, Jun revient accompagné de Sho qui en me voyant me lance :
« Comment ça va ? - Euh, ça va. Je suis désolée, je cherchais Lena et je les ai trouvé ici tous les trois. Lena peut marcher, Nino, pas sûre, et Ohno ne va vraiment pas bien ».
Jun après avoir décroché Ohno avait réussi à le faire asseoir, mais je continuais à lui tapoter le dois pour tenter de le calmer. Il fallait réfléchir vite, retourner à cette soirée était la pire des options, mais quel plan B élaborer ? je peux appeler un taxi et m’éclipser avec Lena mais que faire avec Ohno et Nino ? Jun discute avec Sho et disparaît, Sho m’informe qu’il va chercher Aiba. Je tapote toujours le dos d’Ohno c’est devenu machinal.
Point de vue d’Aiba
Finalement elle est là. Lorsque Yoko m’avait annoncé qu’Enora n’avait pas eu l’invitation j’étais en colère contre moi, j’aurais dû préciser au staff que je voulais l’inviter elle et non une invitation au nom de son école. Yoko a été efficace et une nouvelle invitation a pu être adressée. Lorsque Yoko est entrée avec Enora et son amie, un léger bruissement a eu lieu. Elles étaient ravissantes, très classe, chic, cette tenue lui va parfaitement. J’étais impatient de la retrouver et de pouvoir être présenté à son amie. Mais pas facile de se débarrasser de tous ces gens qui voulaient me saluer. Lorsqu’enfin j’ai pu atteindre les trois femmes, je me suis senti mieux, Lena a eu l’air surprise que je lui fasse la bise, mais on fait comme ça en France, non ?
Sho et Nino nous on rejoint, nous avons beaucoup ri, puis Sho et Nino sont partis rejoindre Jun et Ohno. Tout en continuant de discuter je me suis rendu compte que j’aurai voulu être seul avec Enora. Cette pensée m’a perturbé. C’est de la faute de Nino qui n’arrête pas de me demander ce qu’il y a entre elle et moi. J’ai beau lui répéter que c’est une amie, j’ai toujours l’impression qu’il n’est pas convaincu.
C’est avec regret que j’abandonne Enora mais je dois faire un discours. En traversant la salle, je cherche le groupe du regard, Jun et Sho sont là mais Ohno et Nino sont introuvables.
Pont de vue d’Enora
Lena est vraiment déprimée, je veux la prendre dans mes bras, lui dire des mots tout gentil mais j’ai vraiment peur qu’Ohno ne recommence à pleurer. Jun prend le relais auprès d’Ohno et je peux enfin passer mes bras autour des épaules de Lena, je lui dis tout bas que Jun est là et qu’elle a réussi un exploit, elle est avec Ohno et Nino. Elle sourit vaguement et replonge dans sa déprime, mais ça va. Je reprends ma place auprès d’Ohno et Jun se cale entre Lena et Nino.
Point de vue d’Aiba
Discours terminé, je cherche du regard Enora mais je ne vois que Yoko avec quelques membres du staff, je la rejoins et lui demande où est Enora, elle me dit qu’elle était partie à la recherche de Lena. C’est à ce moment- là que j’ai vu Jun parlé avec Sho, ils sont sortis tous les deux, je voulais les suivre mais le réalisateur tenait à me présenter quelqu’un.
Peu de temps après, Sho est revenu, il m’a demandé d’aller vers le jardin, Jun avait besoin de moi. Je suis sorti rapidement, quelques mètres plus loin, par la baie, j’ai aperçu un groupe, il me semble qu’une femme est debout une main frôlant le dos d’un homme assis, une autre femme et deux hommes sont !!! Mais c’est Jun et !!! Nino et Ohno et cette femme est !!!Enora !
Depuis quand est-elle aussi proche d’Ohno ? Ils se sont évités toute la soirée, et Ohno m’a dit qu’il ne l’appréciait pas. Pourquoi je réagis comme ça moi ?
En entendant mes pas Jun vient à ma rencontre.
Point de vue d’Enora :
Aiba vient d’arriver, je suppose que Jun tente de lui expliquer rapidement la situation. Aiba et Jun reviennent vers nous. Alors que Jun se dirige vers Nino, la main d’Aiba frôle mon dos, lorsqu’il me demande si ça va. Il me prend alors par les épaules et m’écarte doucement d’Ohno. Désormais Aiba se charge d’ohno, Jun de Nino et moi de Lena qui me glisse à l’oreille :
« Je suis bourrée mais pas aveugle » Je rougis jusqu’à la pointe des cheveux. Pioufff il fait chaud là non ? Le fait qu’Aiba soit tactile ne m’étonne plus je le sais et je suis pareille mais pourquoi aujourd’hui je le note ? Aiba agit comme d’habitude, je prends donc le parti de ne pas y faire attention, je suis fatiguée et surtout inquiète. Comment je vais ramener Lena à la maison, moi ?
Stratégiquement, Aiba doit retourner à la soirée, son absence risque d’être remarquée. Jun décide de rester avec lui et Sho est chargé de trouver le moyen de nous faire quitter discrètement les lieux. Nous convenons que Lena et moi prendrons un taxi et le manager de Sho viendra récupérer Nino et Onho. Aiba et Jun repartent.
Le téléphone de Sho sonne, après avoir raccroché, il m’informe que son manager est arrivé. Nous décidons d’y aller ensemble et le taxi ne tarde pas à arriver. Alors que Sho fait entrer Ohno et Nino dans le van, Lena s’installe à l’arrière du taxi, je m’apprête à en faire autant lorsque j’entends :
« Enora !! »
Aiba arrive, me prends dans ses bras, me remercie d’être venue et me souhaite une bonne nuit, je lui souhaite bonne nuit et m’engouffre dans le taxi.
Point de vue de Sho
Elle est vraiment sympa, elle a gérée la situation, elle n’a pas protestée, elle a été patiente avec Ohno. D’ailleurs je ne sais pas s’il va s’en rappeler. Bon maintenant, déposer Ohno et Nino, je dois tenir Jun au courant.
J’ai attendu que le taxi arrive, je voulais m’assurer que les deux femmes partent quand soudain Aiba a pris Enora dans ses bras.
Quoi ?! C’est quoi cette relation ? Aiba ne nous a rien dit ? Non, ça n’en a pas l’air. Ils sont amis, et Aiba fonctionne aussi comme ça avec nous. Arrête ! Mais en même temps, ils sont chouettes tous les deux.
Point de vue d’Enora
Enfin dans le taxi, cette soirée m’a épuisée, je ne sais pas de quoi j’ai l’air mais ça ne doit pas être brillant. Je m’enfonce dans la banquette arrière et repense au déroulement de la soirée. On en rira sans doute bientôt mais là franchement. Nous sommes arrivées, je paye le taxi, nous prenons l’ascenseur, j’ouvre la porte de l’appartement, Lena se dirige vers sa chambre.
Lena dort, je devrais faire pareil mais trop de choses dans ma tête. Je suis échouée sur le canapé, les idées s’emmêlent.
Lorsque j’ouvre les yeux, je réalise que je me suis endormie sur le canapé. Je me lève, je prépare le petit déjeuner, pause.
| | | Lun 27 Mai - 11:57 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 7 saison 1:
Point de vue de Sho :
Evidemment Nino et Ohno dorment encore. Allez un bon café pour se réveiller et puis il va falloir que ces deux-là s’expliquent. Hier soir, Nino a tenu des propos un peu bizarre, je veux en avoir le cœur net. Il parlait d’Enora et de son amie. Est-ce qu’Aiba est au courant ?Mon portable sonne, c’est Jun, il me demande si les deux sont réveillés et si j’ai des nouvelles d’Aiba.
« Non, pourquoi ? »
Il me dit l’avoir trouvé un peu bizarre hier.
« Oui, moi aussi j’ai eu cette impression, il est resté longtemps à fixer l’endroit où le taxi qui ramenait les filles chez elles a tourné. Il ne nous a même pas vus. »
Il me demande de le rappeler dès que Nino et Ohno se réveillent.
« OK »
Point de vue de Jun :
J’aurai dû m’en douter, ils ne sont pas réveillés, il va falloir qu’ils aient une bonne excuse parce que sinon… Aiba, après avoir dit au revoir à Lena et Enora, semblait abattu.
Lorsque je l’ai rejoint dans la salle de réception, il m’a demandé comment allait Enora, il y a quelques jours je l’aurais taquiné mais au moment où j’allais répondre, Sho m’a envoyé un message pour me dire que le taxi était arrivé. J’en ai informé Aiba qui est sorti aussitôt.
Yoko est aussi venue aux nouvelles, elle avait reçu un message d’Enora lui disant que son amie n’allait pas bien et qu’elles rentraient.
Point de vue d’Aiba
Pourquoi ces deux-là semblaient si proches ? Je n’ai pas pu poser la question à Jun ou Sho. Ohno va devoir répondre. Pas de nouvelles d’Enora depuis son départ hier, cela ne lui ressemble pas. Est-ce que je l’appelle ou pas ? A ce moment-là mon téléphone sonne, c’est Jun :
« Je viens d’avoir Sho, il m’appelle dès que Nino et Ohno se réveillent. Tu nous rejoins chez Sho ? - ok »
Point de vue de Nino
Oulà j’ai mal à la tête moi. Je suis où ? En tout cas pas chez moi. Ah oui, je suis chez Sho. Ah, Ohno dors encore. Visiblement Sho est réveillé, j’entends du bruit. Qu’est-ce que je fais ? Je le rejoins ou j’attends qu’Ohno se réveille ?
Ah, le téléphone de Sho sonne, Oh c’est Jun ! Aïe, je sens que je vais passer un sale quart d’heure.
Point de vue d’Ohno :
Hein, je suis où là ? J’ai dormi avec quelqu’un ? Ah, j’entends Sho et Nino, ils sont là. Ah oui, je dois être chez Sho. Je ne me souviens pas de grand-chose. J’ai sans doute trop bu. Bon, je vais prendre un café, cela me fera sans doute du bien.
Point de vue de Sho
Nino vient de se lever, nous prenons le café sans se parler. Jun veut les « interroger » lorsqu’ils seront tous les deux réveillés. J’attends donc qu’Ohno apparaisse. Et voilà, la Belle au bois dormant arrive. Je lui tends du café et envoie un message à Jun.
Nino file sous la douche, après m’avoir emprunté des vêtements. Ohno semble absorbé par son café.
Dans quelques minutes nous aurons sans doute une idée plus précise de ce qu’il s’est passé hier.
Point de vue d’Aiba
Je n’ai pas appelé Enora et pourtant je meurs d’envie de lui poser la question. Mais hier, avant qu’elle ne monte dans le taxi, je l’ai découverte fragile. Déjà lorsque je l’ai prise par les épaules pour l’éloigner d’Ohno, j’ai réalisé combien elle semblait légère, et lorsque je l’ai prise dans mes bras, j’ai eu soudain envie de la garder près de moi. Et puis, je me suis souvenu de combien elle semblait proche d’Ohno. Lorsque le taxi a disparu, je me suis senti vide, mais je devais retourner à la réception.
Je regarde pour la nième fois mon portable, pas de message.Soudain il sonne, c’est Jun, Nino et Ohno sont debout, rendez-vous chez Sho.
Enfin !
Point de vue de Jun
J’espère qu’Aiba ne va pas trop traîner, plus vite cette affaire sera réglée et mieux ce sera. Quand je pense que j’ai failli m’énerver après Enora, heureusement que j’ai croisé son regard et compris qu’elle avait besoin d’aide. Et Ohno qui pleurait dans ses bras, j’espère qu’il va s’en rappeler, sinon je vais me charger de lui rafraîchir la mémoire. Pourvu que Sho n’ait pas commencé à parler à Nino et Ohno.
Point de vue de Sho
Jun vient d’arriver, Nino est assis dans le canapé, Ohno sous la douche et moi je fais du café car je crois que tout le monde va en avoir besoin. Ne reste plus qu’Aiba et nous serons au complet.
Point de vue d’Aiba
En arrivant chez Sho, j’ai soudain eu un doute, est ce que je dois y aller ou pas ? Bien sûr, je veux savoir ce qu’il s’est passé hier et en même temps il y a des réponses que je redoute. Je me décide enfin et débarque dans le salon de Sho au moment où Ohno sort de la salle de bains.
Il a la tête des grands jours, il a vraiment dû beaucoup boire hier. SI ça se trouve il ne se souvient de rien.
Depuis mon arrivée, Jun et Sho m’observent, Nino semble vouloir rassembler ses idées. Une nouvelle fois je regarde mon portable, toujours pas de message.
Point de vue de Sho
A peine installé, Jun attaque, il se tourne vers Ohno et lui demande ce qu’il s’est passé hier. Je vois Aiba serrer la mâchoire. Ohno dit se souvenir d’avoir rejoint Nino et une femme, mais pas de la suite, alors les regards se tournent vers Nino. Sauf Aiba qui regarde toujours sa tasse sans broncher. Nino explique alors qu’il avait remarqué que Lena faisait de nombreux aller-retour avec plusieurs verres, cela l’a intrigué et il a décidé de la suivre. Il l’a vu, installée dehors et l’a rejoint. Ils ont commencé à bavarder et à se relayer pour aller chercher les verres. Au bout d’un moment Ohno les a rejoint. C’est lorsque Nino a demandé à Lena pourquoi elle était venue au Japon que les choses se sont gâtées. De ce qu’a alors compris Nino, c’est, que les deux femmes ont pas mal galérées avant d’arriver au Japon et que c’était pour elles l’occasion d’un nouveau départ, un vrai projet de vie. Elles continuaient de se construire leur petit monde mais parfois les souvenirs douloureux les rattrapaient, et Nino d’ajouter :
« Hier avait été une journée difficile pour toutes les deux. »
Jun lance un rapide coup d’œil à Aiba qui se lève et regarde par la baie vitrée. Il n’a pas desserré les dents et je réalise soudain que Nino n’aurait sans doute pas dû en dire autant.
Le téléphone d’Aiba vibre, il le consulte, lit un message et remet le téléphone dans sa poche puis il dit :
« Et toi, Ohno, tu jouais à quoi hier ? »
La fin de la question se termine dans un souffle.
Aiba ne se retourne pas, Ohno est sonné par la question, il nous regarde comme pour chercher de l’aide mais cette question, tout le monde se la pose. Jusqu’à présent, j’étais persuadé que seuls Aiba et moi apprécions Enora, alors voir Ohno être réconforté par elle hier, forcément ça interroge, et le ton d’Aiba aussi.
Ohno fait des efforts pour tenter de se souvenir de quelque chose puis abandonne avant de lancer :
« tu parles de quoi ? - je parle d’Enora ! »
Aiba a presque hurlé, Ohno est encore plus surpris, il commence à sourire ouvre la bouche pour répondre, mais Jun intervient :
« Permets moi de te rafraîchir la mémoire, hier soir tu pleurais dans ses bras. »
Ohno referme la bouche, il est K.O. debout.
| | | Lun 3 Juin - 11:54 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 8 saison 1:
Point de vue d’Enora
Lena dort encore, moi, je me prépare un petit déjeuner en essayant de recoller les moments de cette folle soirée. Je pense que nous allons nous faire un bon debrieffing. J’en suis là de ma réflexion quand je réalise que je n’ai pas envoyé de message à Aiba. Je regarde l’heure, avec un peu de chance il dort encore. [ Désolée, je n’ai pas donné de nouvelle. Hier, Lena a eu une journée difficile j’espère que tu comprends. Tu vas enfin pouvoir profiter d’un peu de temps libre. Reposes toi et vas voir les gens que tu aimes. Comment vont Nino et Ohno ? ]
Je fais un peu de ménage, tente de plonger le nez dans mes cours sans grande conviction. Lena émerge, enfin. Je la laisse tranquille, nous avons le temps. Soudain elle lance : « tu as bien dormi ? - j’ai dormi sur le canapé, je devais être bien crevée, finalement. Et toi, bien dormi ? - Bof. Tu as des nouvelles d’Aiba ? - Non, il doit dormir. Il a quelques jours de libre, il doit en profiter - Et toi et Aiba ça se passe comment ? - Hein, comment ça ? - Eh,eh, tu crois que je ne vous ai pas vu flirter hier. C’était pas discret en tout cas. Il te cherchait du regard et quand il est venu nous parler, plus rien n’existait pour toi ! - Tu exagères !!! - Vraiment ?! Tu m’as vu partir ? »
Glups, bon ok 1 point.
« Non, j’avoue que non, je discutais avec… - AIBA !!! Alors, ça y est vous vous êtes embrassés ? - Mais ça va pas ???!!! - Ben vous attendez quoi ??!!! vous deux c’est tellement évident. - Ouais bon ben c’est pas le moment. Et si tu me disais plutôt comment tu as fait pour te retrouver avec Nino et Ohno ? - N’essaies pas de changer de conversation, alors ! - Non, on flirte point. Il n’est pas intéressé. - Quoi ! Pas intéressé ! tu rigoles, il te dévore des yeux - Mais non - Mais SI, tu n’as pas vu comment il te regarde ??!!!! - Non, pour tout te dire j’évite son regard - Ah oui , pourquoi ? - Parce que mon regard ne peut pas mentir, et hier par moment j’étais vraiment troublée, va falloir arrêter ce jeu - Pourquoi ? - Je suis égoïste, j’aime sa présence, je ne veux pas que cela s’arrête, enfin pas tout de suite - pourquoi ça s’arrêterai ? »
SILENCE
Lena savait aussi bien que moi que pour l’instant rien n’était possible, je devais d’abord régler certaines choses en France. Dans quelques semaines je quitte Tokyo. Le directeur de l’école n’a accepter ce départ anticipé qu’à la condition que j’accepte la demande de la Johnny’s. Quelle ironie du sort.
Lena rompt le silence :
« C’est Nino qui m’a rejoint en premier. Comme je m’ennuyais ferme et que toi et Aiba flirtiez sans vous soucier du reste du monde, j’ai pris quelques verres et j’ai cherché un endroit tranquille. Visiblement Nino a eu la même idée, nous avons commencé à discuter et à prendre le relais pour aller chercher les verres, puis Ohno nous a rejoint. Après la journée d’hier j’avais besoin de ça. Mais quand Nino m’a demandé pourquoi nous étions venues au Japon, ben j’ai eu un gros coup de déprime. J’ai raconté notre histoire, j’avais besoin de vider mon sac. Nino traduisait ce qu’il pouvait à Ohno. A un moment, Ohno s’est mis à pleurer puis tu as dû arriver un peu après. La suite tu l’as connais. - Tu t’es rendue compte que Jun était assis à côté de toi ? - Non, pas vrai ! - Si. Je pensais que tu l’avais vu. - Franchement non. Par contre Aiba te prenant par les épaules, sa main dans ton dos et son câlin, ça j’ai vu. »
Elle est désespérante, j’ébauche un sourire. « Tu as raison, c’était pas comme d’habitude. AIba fait toujours ça mais là j’ai eu l’impression que c’était différent, alors que d’habitude je n’y fais pas attention, bizarre non ? - Non tu es amoureuse c’est tout » Je souris à nouveau, je me lève m’approche d’elle, je l’a prends dans mes bras et murmure :
« je ne t’abandonne pas, je te promets de revenir dès que possible. Tu vas me manquer. »
Point de vue de Sho
Voilà c’est dit. Pour l’instant il y a encore de la tension dans l’air mais au moins l’abcès est percé. Ohno semble ne pas avoir encore compris ce que Jun vient de lui dire. Aiba nous tourne toujours le dos. Ohno, tête baissée, ses yeux fixant le sol avoue ne pas se souvenir, il avait vraiment beaucoup bu, il se tourne vers Nino.
« J’ai fait quoi hier ? »
Point de vue de Nino
Il va falloir que j’ai une sérieuse discussion avec Aiba. Je crois que j’ai fait une gaffe mais je pensais qu’Enora lui en avait parlé. Ils semblent super proches, je me suis trompé ? Pourtant hier, je les ai bien vu flirter, non ? Visiblement Jun se pose la même question en regardant le dos d’Aiba. Je me sens un peu désolé pour Ohno, mais si je ne dis pas ce qu’il s’est passé, le malentendu ne va pas se dissiper, et je n’ai pas envie qu’Aiba aille lui-même demander des explications à Enora. Je retrace les grandes lignes de la soirée, jusqu’à l’arrivée d’Enora.
« … tu t’es levé et lorsqu’Enora est arrivée près de toi tu as agrippé son bras et tu as pleuré sur son épaule. Elle ne t’a pas repoussé, elle te consolait, c’est Jun qui a réussi à te faire te rasseoir, mais elle a continué à te tapoter sur l’épaule et dans le dos, je ne sais pas si elle s’en rendait compte, c’était presque machinal. C’est seulement quand Aiba l’a pris par les épaules qu’elle a arrêté."
Point de vue de Jun
Quand je pense que j’aurai pu me mettre en colère contre elle, heureusement que je ne l’ai pas fait, Aiba ne m’aurait jamais pardonné. Il semble contrarié, c’est visiblement lié à cette femme mais je n’en vois pas la raison. Nino a bien résumé la soirée, alors que je me tourne vers l’endroit où est posté Aiba depuis un moment, il se retourne enfin et en regardant Ohno, lui dit :
« Et en plus elle s’inquiète pour toi ! » Point de vue d’Aiba
Je n’aurais sans doute pas dû élever la voix, mais il fallait que je sache. Cette image ne me quittait plus. Mais ce que je redoutais était en train d’arriver ; pourquoi Enora ne m’a-t-elle jamais parlé de ses difficultés ? Là encore, son message se veut rassurant mais elle ne parle pas d’elle. Je crois que les gars s’interrogent encore plus qu’avant sur la nature de notre relation. Pour l’instant, je ne saurai quoi répondre.
Point de vue de Sho
Voilà, ça y est, explication terminée. Tout le monde se détend enfin. Je m’adresse à Ohno en disant : « Elle n’est vraiment pas rancunière. »
Nino renchérit :
Ah oui, c’est sûr. Moi je t’en aurai voulu. »
Eclat de rire général !
Aiba revient s’asseoir, je sens que nous avons tous très envie de savoir ce qui se passe entre lui et cette femme. Hier, j’ai vraiment été surpris, même si je savais que ces deux-là se voyaient et se contactaient régulièrement mais hier soir cela ressemblait sérieusement à du flirt me semble t-il ? Je me tourne vers Aiba pour lui demander :
« Et elles vont comment aujourd’hui ? - Je ne sais pas, elle me dit de profiter de mon temps et demande des nouvelles de Nino et d’Ohno. - Même pas de nous ?! - non -Tu es jaloux ? - Oui »
Aiba est de retour ! enfin une réponse vive. J’aurai bien continué ce jeu de question/réponse mais Nino me supplie du regard, alors je change de cible :
« Alors leader, remis de tes émotions ? - J’ai vraiment fait ça ? - OUI »
Avant de nous séparer nous nous commandons à manger. Aiba a quelques jours de repos avant de reprendre les répétitions avec nous.
Point de vue de Nino
Enfin le moment idéal. Après avoir laisser Sho et Ohno, Jun, Aiba et moi sommes rentrés chez nous. Voici donc le moment de vérité. Aiba est allongé sur le canapé, il ne semble pas surpris de me voir.
« Tu vas faire quoi maintenant ? - Je ne sais pas. - Tu sais que je parle d’elle ? - oui - Tu es amoureux ? - Peut-être. - Comment ça peut-être ? - Je crois que oui, mais de son côté, je crois qu’elle ne fait que flirter. » « Ne le prends pas mal, mais je te conseille de régler ça avant la tournée. Tu sais comment est Jun ? - Je sais. De toute façon, je veux aussi savoir où j’en suis. Je m’en suis rendu compte hier soir ».
| | | Lun 10 Juin - 10:09 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 9 saison 1:
Point de vue d’Enora
Cela fait plus d’une semaine que je n’ai pas eu de nouvelles d’Aiba, j’espère qu’il a pris du temps pour lui. Lena me demande tous les jours si j’ai eu des nouvelles, cela me fait rire. Pour l’instant j’ai hâte de rentrer à la maison et de me poser devant un thé. Lena est déjà là, j’entends son
« Alors des nouvelles ? »
Lorsque mon portable vibre. C’est un message d’Aiba :
[Enora, tu peux venir chez moi vendredi soir ?]
Je m’assois sur le canapé
« Ben justement je viens d’avoir un message. - oh, oh - Quoi, oh,oh ? - Ben c’est bien non ? il t’invite ! - Mouais, pas sure que ce soit une invitation, mais je suis contente d’avoir des nouvelles. - Tu lui as répondu ? - Euh non pas encore. - T’attends quoi - D’abord un thé et après je vois »
Lena scrute le moindre de mes gestes, elle sait que je lutte contre moi-même. J’avais fini par reconnaître que j’étais sans doute amoureuse d’Aiba, j’ai alors listé tout ce qui rend impossible cette relation. Lena a balayé tous mes arguments, j’ai dû admettre que j’étais venue au Japon pour entamer une nouvelle vie et que j’avais juré de ne pas renoncer et de ne pas me mettre de limite.
Lena avait donc décrété que si Aiba dévoilait ses sentiments, je ne pourrai pas me réfugier derrière ces arguments. J’avais accepté, intimement convaincue que cet homme ne pouvait pas être amoureux de moi. Lena attend toujours. Je prends mon portable et répond : [D’accord pour vendredi. A quelle heure ?] [19 heures] [ok] Un sourire de satisfaction éclaire le visage de Lena.
Point de vue d’AIba
Elle a dit oui. Avec Nino nous avons essayé de savoir comment je pourrai agir pour qu’elle ne se doute de rien. Nino m’a posé pas mal de questions puis il m’a ouvert les yeux, je commence à avoir des sentiments pour cette femme, nous sommes proches.
Nino m’a proposé de ne pas la contacter pour savoir si elle me manquait ou pas. Aujourd’hui j’ai craqué parce qu’elle me manque vraiment. Enora n’appelle jamais, elle m’a dit que connaissant un peu mon emploi du temps, elle préfère que ce soit moi qui la contacte. Elle n’a pas répondu tout de suite, j’ai cru qu’elle allait dire non.
Nino m’a conseillé de rester le plus naturel possible, de ne pas faire de plan, d’agir comme je le sens. Il m’a aussi demandé si elle était romantique. J’ai éclaté de rire, c’est bien la dernière chose à laquelle je pense en voyant Enora. Elle est terre à terre, drôle et cynique, ça oui, mais pas romantique. Puis Nino, avec le plus de précaution possible, m’a demandé si je connaissais son âge.
« oui - Alors - Alors quoi ? - Tu es ok avec ça. Elle est vraiment plus âgée que toi ! - C’est juste un chiffre. - Tu dis ça maintenant mais tu es sûr que ce n’est pas un problème ? - sûr »
Je savais bien que ça aussi ça finirait par arriver, les obstacles sont bien plus nombreux que d’habitude. Enora les cumule, elle est étrangère, plus âgée, divorcée et j’en passe. Ohno ne l’apprécie pas et Jun ne m’en a pas parlé. En plus dans quelques semaines commence la tournée.
Au début, je pensais pouvoir attendre la fin de la tournée mais l’idée de partir sans la revoir est tout simplement insupportable.
Point de vue d’Enora
Depuis hier j’ai une boule au ventre, je déteste cette sensation. Alors que j’arrive à l’école, mon portable sonne, je décroche, cette voix je la redoutais.
Dans 3 jours je vois AIba, dans 3 jours je quitte Tokyo. Que cette journée fut longue. Je viens de réserver mon billet pour un retour en France de plusieurs semaines. Je regarde Lena.
« J’annule pour vendredi soir ? - ça changerai quoi ? - Je ne sais pas. Je ne sais plus. - Tu vas lui dire que tu pars ? - A quoi ça va servir. De toute façon la tournée commence bientôt, non ? - C’est vrai, mais pourquoi tu ne lui dirais pas ? - Je crois que je n’en aurai pas le courage. - C’est mieux si tu lui dis. - Je sais »
Point de vue de Lena
Dans quelques heures Enora va chez Aiba et quelques heures plus tard elle sera dans un avion en partance pour la France. Il faut qu’Aiba lui avoue ses sentiments ! Comment ces deux-là font-ils pour être les seuls à ne pas reconnaître qu’ils sont amoureux ? Enora encore, je comprends mais Aiba ? C’est tellement évident, lorsqu’il pose son regard sur elle, cet homme ne sait pas mentir. Enora aura-t-elle le courage de lui dire qu’elle part ?
Point de vue d’Aiba
Enora va bientôt arriver. Je suis impatient. J’aime sa présence, je suis moi-même, vrai, dès notre première rencontre, j’ai eu l’impression que cette femme me le permettait. Nino m’a demandé si j’en étais tombé amoureux lors de la soirée de clôture du drama.
« Euh, non pourquoi ? - Alors tu es amoureux d’elle depuis quand ? - Je ne sais pas »
Je me pose encore la question, quand ?
Ça sonne, c’est elle. Dès que j’ouvre la porte, Enora salue d’abord les chiens, ôte ses chaussures, se relève en me souriant et vient vers moi. Je la prends dans mes bras et lui fait la bise. Je suis tellement heureux qu’elle soit là.
Elle me demande si j’ai pu profiter de mes quelques jours de repos. Je lui raconte ce que j’ai fait tout en m’affairant en cuisine. Le plateau repas est enfin prêt. Je saisis deux verres lorsque je l’entends parler, je regarde et je la vois jouer avec les chiens. Je l’observe un moment en souriant, soudain je réalise que j’ai enfin la réponse à la question de Nino, sa voix, sa présence, je suis troublé, comme je l’ai été ce jour-là. Pendant que nous mangeons et discutons, je m’aperçois qu’elle évite mon regard, quand elle ne le voit pas je la regarde, parfois son regard est triste, mais dès qu’elle se rend compte que je l’observe, elle me sourit et je fonds.
J’ai assuré à Nino, que je pourrai facilement avouer mes sentiments, j’ai eu tort, j’ai peur de sa réaction et je veux encore profiter de sa présence. Nous sommes assis côte à côte sur le canapé, je lui montre certains des costumes de la tournée. J’ai déjà remarqué qu’Enora avait de bonnes idées et j’aime parler de mon travail avec elle. Il y a longtemps que je sais qu’elle est fan des Arashi, alors je n’hésite pas. Je ne sais pas combien de fois j’ai voulu l’embrasser, j’ai l’impression de manquer d’air. J’ai soudain un sentiment d’urgence.
Enora se lève et me dit qu’elle va rentrer. Je dois agir !
Elle prend son sac et se retourne vers moi pour me dire au revoir. Je m’approche d’elle, pose ma main droite sur sa joue, de ma main gauche je saisis sa taille et pose un léger baiser sur ses lèvres, elle ne réagit pas, seuls ses yeux se ferment. J’éloigne mon visage du sien sans la lâcher. Alors que mon visage s’approche à nouveau du sien, je sens ses mains se poser de chaque côté de ma taille et ses doigts serrer mon tee-shirt, mon baiser se fait plus appuyé, elle ne me repousse pas et je sens ses doigts se crisper un peu plus. J’éloigne de nouveau mon visage du sien, elle entrouvre les yeux et fixe mes lèvres, je tente un ultime baiser, mes lèvres se posent à nouveau sur les siennes, lorsqu’elle répond à mon baiser, je crois que mon cœur va exploser. Notre échange est de plus en plus audacieux, je m’éloigne avant de perdre le contrôle.
Enora n’a pas bougé, ses yeux sont clos, je la prends dans mes bras, je sens ses doigts se desserrés, ses mains remontent le long de mon dos, parcouru de frissons, ses mains s’immobilisent. Nos corps s’éloignent, elle ouvre les yeux, se retourne, mets ses chaussures et murmure :
« Bonne nuit »
La porte se referme.
Point de vue d’Enora
J’ai à peine eu la force de refermer la porte, j’ai le souffle court je me sens tellement vide. Je dois avouer que ce qui vient de se passer me bouscule plus que prévu. Mon cœur bat à 100 à l’heure. Ce premier baiser me semblait la suite logique de cette soirée. Aiba et moi avions allègrement flirté, multipliant les contacts physiques, son regard m’a semblé parfois plus insistant mais de là à imaginer la suite. Ma tête me disait de ne pas céder mais mon cœur n’a rien voulu entendre. Au deuxième baiser, mon corps a réagi, j’ai agrippé le tee-shirt d’Aiba puis j’ai légèrement ouvert les yeux, pour découvrir à quelques centimètres de mes lèvres, les lèvres d’Aiba, je ne pouvais pas en détacher 32 mon regard, je voulais un nouveau baiser. Aiba a sans doute compris le message, lorsque pour la troisième fois ses lèvres se sont posées sur les miennes, j’ai perdu le contrôle, nos baisers se sont alors répondus jusqu’à ce qu’Aiba s’éloigne. Tant que j’en avais encore la force, il fallait que je parte.
Je ne lui ai pas dit pour mon départ de Tokyo. Je sais que si j’y retourne maintenant, je ne serai pas en mesure d’en repartir. Je finis par me persuader que cette séparation va faire du bien. Je vais pouvoir faire le point sur mes sentiments et Aiba sera plus libre pour la tournée des Arashi qui commence bientôt.
| | | Ven 14 Juin - 15:43 | | | Kanoko Lucky Man Messages : 199
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Localisation : France
Loisirs : Passer mon temps à espionner la vie d'Arashi haha
Humeur : Triste suite à l'annonce d'Arashi, mais emplie de fierté. Je profiterai pleinement pendant encore 1 an, et j'attendrai leur retour, autant de temps qu'il le faudra.
| Oooow, mais ça devient sérieux, tout ça ! J'espère qu'Enora reviendra vite au Japon, parce-que là, on attend les scènes X Oupsi, le scènes romantiques bien sûr ! | | | Lun 17 Juin - 9:17 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
Loisirs : Fansub, traduction, lecture.
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| - Chap 10 saison 1:
Point de vue d’Enora
J’arrive bientôt à Paris, j’ai juste eu le temps d’envoyer un message laconique à Aiba.
[Masaki, merci pour cette soirée. Je ne vais pas être joignable ces prochains jours. Bonne tournée à tous. Prends soin de toi ]
Je ne vais pas lui annoncer mon départ par message. Déjà que Lena m’a lancé un regard noir, quand je lui ai avoué ne pas en avoir parlé. Je ne peux pas lui en vouloir, elle a sans doute raison. Non, elle a raison. Alors que j’émerge de ma léthargie, je réalise que j’ai fait une erreur. J’aurai dû lui dire.
Je n’ai pas voulu aborder le sujet, Masaki était adorable et j’avais besoin d’un moment comme ça. C’est au moment de le quitter que j’ai voulu lui en parlé mais son premier baiser m’a surprise, le deuxième bouleversée, et au troisième j’ai perdu pied.
J’ai quitté la douceur du monde de Masaki pour devoir affronter la violence et la méchanceté du monde que j’avais fui il y a quelques mois. Bien sûr, je savais cette fuite provisoire, mais durant ces quelques mois j’avais fini par baisser la garde et envisager un avenir. Ces quelques semaines allaient être terribles.
Entre le décalage horaire, le boulot pour Lena et le procès pour moi, nous avions fini par réaliser que se contacter serait quasi impossible. Nous échangerions en différé.
J’ai trouvé un hôtel à côté du Tribunal, cela sera plus simple. Inutile de dire que la nuit blanche est à l’ordre du jour. Ma décision est prise, quelque-soit le verdict, je repars au Japon. Si je dois tout recommencer ce sera là-bas.
Après avoir défait ma valise, je me pose enfin. Finalement j’ai bien fait de ne rien dire à Masaki, la tournée des Arashi commence bientôt et il ne pourra de toute façon pas me contacter. Et puis… je suis perdue,ses baisers, ça voulait dire quoi ? Jusque-là il était acquis que nous flirtions, mais est-ce toujours d’actualité ?
Point de vue de Lena :
Je le savais, elle ne lui a rien dit. Je suis fascinée par sa capacité à ne pas voir lorsqu’un homme s’intéresse à elle. Elle m’a encore certifiée, que Masaki flirtait avec elle, sans plus, mais je parie que lorsqu’il va se rendre compte qu’elle a quitté Tokyo, ça va être le bazar. Bien entendu, Enora compte sur la tournée des Arashi pour me dire qu’il ne s’apercevra même pas de son absence, mais je pense qu’elle a tort. J’espère au moins qu’elle lui a envoyé un message pour dire qu’elle ne sera pas joignable. J’aurai voulu l’accompagner mais c’est impossible, elle va en baver, c’est sûr.
Elle m’a fait promettre de ne rien dire, mais je vais faire comme je le sens, parce que le plan d’Enora me parait vraiment trop simple.
Point de vue d’Aiba
Je m’en doutais, Nino vient d’arriver, il veut que je lui raconte ce qu’il s’est passé, il veut savoir si son plan a marché. Je m’apprête à le lui dire, lorsque je reçois un message, c’est Enora. Je relis le message plusieurs fois, je ne suis pas sûr de comprendre mais comme Nino insiste avec ces « Alors » à répétition je finis par dire :
« oui »
Un sourire de satisfaction c’est dessiné sur son visage, il était satisfait, puis dans un murmure il me demande :
« Enora est encore là ? - Non pourquoi ? »
Je regrette aussitôt ma question en voyant le regard qu’il me lance.
« Alors raconte, qu’est-ce qu’il s’est passé ? - on s’est embrassé. - wow, ça y enfin ! Et c’était comment ? - Agréable - et - ça suffit, parlons d’autre chose. - ah oui à ce point-là… Tu la revois quand ? - Je ne sais pas. Entre son travail et notre tournée ça va être difficile. - mais tu voudrais la revoir avant le début de la tournée, non !? - Oui, bien sûr - Ben fais lui une surprise ! - hein ??!! - Ben oui, attends la sur son lieu de travail, c’est cool non ? - Mais je ne connais pas ses horaires ? - Ben appelle l’école pour savoir ! - Je n’ai pas le numéro, c’est mon manager qui l’a. - Ben demande lui d’appeler »
Je n’avais jamais fait ça avant, mais je me laisse persuader par Nino et je demande à mon manager de se renseigner. Il me rappelle peu de temps après : « Il semblerait qu’elle ne travaille plus dans cette école. Je n’en sais pas plus. »
« Masaki, mauvaise nouvelle ? - A priori elle ne travaille plus là-bas, c’est bizarre non ? »
Est-ce que c’est de ça dont elle parlait dans son message ? Hier soir, elle semblait un peu préoccupée mais elle aurait pu m’en parler. J’ai un drôle de pressentiment, je vais l’appeler pour en avoir le cœur net. Zut, répondeur ! je vais lui laisser un message, elle me répondra rapidement.
Nino me rappelle que l’on doit se dépêcher pour la répétition.
Point de vue de Nino
Hmm, j’ai l’impression que notre Aiba ne me dit pas tout. D’habitude il est moins secret. Mais là il semble commencer à s’inquiéter alors c’est plus prudent de le traîner jusqu’à la salle de répétition de la Johnny’s. Je dois avouer que c’est une bonne idée, Jun nous a épuisés et Aiba est en nage allongé par terre. C’est la première pause de la journée. Aiba se lève, cherche son portable, l’allume, son regard s’assombrit et le portable disparait aussitôt dans sa poche. A priori toujours pas de nouvelle. Connaissant Masaki il doit cogiter à toutes les éventualités. Pourvu que Jun ne se rende pas compte qu’il n’est pas dans son assiette aujourd’hui.
En même temps cela ne ressemble pas à Enora. Elle a peut-être un problème ? Je vais voir ça après la répétition si Jun a l’intention de nous libérer.
Sho a dû remarquer que j’observe Aiba, il arrive à ma hauteur et lance :
« Masaki n’a pas l’air en forme, tu sais pourquoi ? »
Je lui aurai bien expliqué mais Jun est là et semble très agacé. Alors qu’il se dirige vers Aiba, je l’interpelle pour lui demander un détail sur la chorégraphie. Jun n’est sans doute pas dupe mais il revient vers moi.
Point de vue de Jun
Mais qu’est-ce que ce grand dadais a encore fait ? J’ai bien vu que quelque chose n’allait pas, mais à quelques jours de la tournée, j’ai mis ça sur le compte de la fatigue, sauf qu’Aiba n’y est pas du tout et que ça m’agace au plus haut point. Nino l’observe du coin de l’œil et Sho est allé aux nouvelles, j’ai voulu en avoir le cœur net mais Nino m’a retenu. Mais Aiba ne perd rien pour attendre. Il va falloir qu’il se ressaisisse, son attitude est inacceptable. Je parie que c’est encore cette femme, finalement Ohno avait peut-être raison, il s’est méfié dès le début. Qu’est ce qui se passe ?
Point de vue de Sho
Jun nous a enfin libéré, je n’ai qu’une envie, dormir, mais avant il faut que je parle à Nino. Justement le voilà qui accoure vers moi, il me met rapidement au parfum. C’est vraiment curieux de la part d’Enora, cela ne lui ressemble absolument pas, Aiba a vraiment fait une connerie ? Je propose à Nino d’essayer de joindre Enora.
« Tu as son numéro ? » - oui, je le lui avais demandé lorsqu’elles sont parties en taxi, au cas où - bien joué - si elle te répond tiens-moi au courant, moi je vais essayer de savoir ce qu’il s’est passé - Il va falloir parce que Jun est sur les dents et Ohno commence à s’agacer. Pourvu que tout rentre dans l’ordre avant le début de la Tournée.»
Alors que je compose le numéro d’Enora, Aiba arrive, il semble épuisé, je m’éloigne et laisse un message :
« Enora, c’est Sho, rappelle-moi quand tu as ce message. A bientôt »
Je me mets au volant de ma voiture, allez je rentre. Nino et Aiba font de même.
Point de vue de Nino
Bon, ben je vais rester avec Aiba ce soir parce que ce n’est vraiment pas la forme. J’attends un peu pour voir si je peux aborder le sujet « Enora » ou pas. Même les chiens ont sentis que leur maître n’allait pas bien.
« Tu as eu des nouvelles ? «
J’ai pris le ton le plus détaché possible.
« non. -Tu penses à quoi ? -Comment ça ? -Il c’est passé quoi hier soir ? -Tu veux dire quoi par- là ? Tu crois que j’ai fait un truc pas bien ? -Non, non, je ne dis pas ça, mais il y a peut-être quelque chose qui t’a frappé. - Elle semblait préoccupée, mais sans plus - Comment ça préoccupée ? -Ben par moment, elle semblait pensive, mais cela ne durait pas longtemps. - Tu n’es pas allé trop loin ? - Hé tu me prends pour qui ? on parle de Enora là !!! »
Waouh, je ne l’ai jamais vu dans cet état-là. Sho a raison, il faut savoir ce qui se passe et vite. Aiba vérifie de nouveau son portable, pousse un long soupir, se prend la tête dans les mains et ne bouge plus.
Je vais nous préparer à manger, je reviens avec le plateau. Aiba est affalé dans le canapé le regard perdu dans le vide.
Nous mangeons en silence, il prétexte la fatigue pour disparaître dans sa chambre.
J’en profite pour faire un rapide retour à Sho. On fera le point demain.
Point de vue d’AIba
Je me repasse cette soirée en boucle. Qu’est-ce que j’ai fait ? Est-ce que je suis allé trop loin ? Je n’aurai pas dû l’embrasser, mais elle a répondu à mes baisers, pourquoi ? Et ce message ça veut dire quoi ? Elle avait prévu tout ça ? Pourquoi elle n’est plus joignable ? Pourquoi a-t-elle quitté son travail ? Où est-elle ? Je suis mort d’inquiétude. Je déroule les souvenirs de notre première rencontre jusqu’à cette soirée et nos baisers. C’est vrai, ce premier baiser, c’était pour moi la suite logique de notre jeu, nous avons flirtés toute la soirée, mais j’ai été surpris, au contact de ses lèvres, alors j’ai voulu vérifier avec un deuxième baiser , lorsque j’ai senti les doigts d’ Enora froisser mon tee-shirt, j’ai compris que notre relation allait changer, lors du troisième baiser, elle n’a pas bougé, j’ai failli renoncer mais lorsqu’elle m’a rendu mon baiser, mon cœur a failli s’arrêter, je voulais continuer, mais j’ai préféré arrêter avant de perdre le contrôle. Je venais de réaliser que cette femme me troublait plus que je ne l’imaginais.
J’ai dû tomber d’épuisement, je suis encore habillé, Nino est dans la cuisine, visiblement. Je regarde mon portable, toujours aucune nouvelle.
| | | Lun 24 Juin - 10:26 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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| - Chap 11 saison 1:
Point de vue de Jun
C’est bien ce que je craignais, Aiba a une tête à faire peur, Nino semble préoccupé et Sho pensif. On va voir comment va se dérouler la répétition mais je vais être intransigeant, Arashi passe avant tout. Aiba à l’air de s’en souvenir, il fait son maximum mais il n’y est pas du tout, Ohno s’est mis à côté de lui pour répéter la chorégraphie, mais le corps d’Aiba semble peser des tonnes. Nino apporte sa contribution et Sho profite de ce moment-là pour regarder son portable, je lui fais vertement remarqué que nous sommes en pleine répétition. Il s’excuse et rejoint les trois autres.
Ah non, Aiba ça suffit, Sho ne va pas s’y mettre
Je ne les lâche pas, plus ils travaillent moins ils pensent et j’ai l’impression que c’est ce dont tout le monde a besoin en ce moment. Je distille aussi quelques mises en garde que j’essaie de doser, je rappelle que nous sommes Arashi et pourquoi nous sommes là. Aiba fait vraiment de gros efforts pour tenir le rythme et au fil de la journée le regard e Nino ne dissimule plus son inquiétude.
Point de vue d’ Ohno
Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Aiba est complètement absent, il ne retient rien des chorégraphies, et pourtant il semble faire des efforts mais rien n’y fait, j’ai essayé de l’aider un peu mais il n’y arrive pas, Nino est venu à la rescousse sans plus de succès. Jun à l’air de soupçonner quelque chose mais il se retient d’exploser. Moi, par contre, ça m’agace, je ne sais pas ce qui me retient de lui dire de se secouer. Mais l’atmosphère est un peu bizarre, moins tendue qu’hier mais pas encore au beau fixe, pas de quoi travailler dans de bonnes conditions. Nino et Sho me donne l’impression de savoir ce qu’il se passe et moi j’aimerai bien savoir pourquoi Aiba se comporte comme ça, si c’est encore à cause de cette femme, je vais me charger de lui remettre les idées en place. Il est vraiment trop naïf.
Ah ça m’agace, il n’apprend donc rien !!!
Point de vue de Nino
Aiba dépérit à vue d’œil. Plus il essaie de se concentrer moins il y arrive. Ohno est au bord de la rupture, je m’approche donc d’Aiba au cas où. Étrangement, Jun ne le harcèle pas même s’il reste sur son dos. Il le fait travailler encore et encore. On dirait qu’il cherche à l’épuiser. Sho n’a pas été discret tout à l’heure, mais il s’en est bien sorti. Vu son manque de réaction, il n’a visiblement pas eu de nouvelles. J’espère que nous allons trouver un moyen de savoir ce qui est arrivé à Enora. Je commence à avoir mal partout. Jun nous mène un rythme d’enfer, il semble increvable, mais pour nous cela devient difficile.
Nous avons fait une mini-pause, mais pas suffisante pour recharger les batteries, en plus il se fait tard, je commence vraiment à sentir la fatigue. Est-ce que Jun l’a compris ? En tout cas il annonce :
« Bon les gars, ça suffit pour aujourd’hui. Je vérifie encore quelques trucs mais vous pouvez rentrer, à demain. Ah oui demain après-midi, pas de répétition en salle mais je compte sur vous pour bosser chez vous. »
Point de vue d’Aiba
Je suis épuisé, j’ai mal partout, le seul avantage c’est que Jun nous a tellement fait travailler que je n’ai pas eu une minute pour penser. Je n’ai pas encore regardé mon portable et je redoute ce moment. La tournée des Arashi commence bientôt, je dois être opérationnel, alors si je n’ai pas de nouvelles d’Enora aujourd’hui, je renonce.
J’y ai pensé toute la nuit, Arashi c’est ma vie, cette tournée est importante. J’ai bien vu que tout le monde essaie de m’aider mais je n’y suis vraiment pas. Je dois me concentrer sur nos concerts, si je ne prends pas des mesures radicales, je n’y arriverai pas.
Nino a visiblement décider de squatter chez moi, en fait je suis ravi. Je l’attends il devait voir un truc avec Sho. Je repense à Enora, elle me manque et je suis vraiment inquiet. J’ai failli appeler les hôpitaux hier, mais je ne savais pas quoi dire. Je sais que je vais souffrir. Nino arrive, enfin une nouvelle journée se termine.
Point de vue de Sho Je commence aussi à être inquiet, aucune nouvelle d’Enora. Nino de son côté est convaincu qu’Aiba a dit la vérité, donc il y a une autre raison à ce silence mais laquelle ?
Demain après-midi, il n’y a pas de répétition, j’ai donc décidé d’aller à l’école d’Enora pour essayer d’en savoir plus. Je pense même voir son amie, elle doit être au courant, au moins on en aura le cœur net. Aiba faisait peine à voir aujourd’hui. Il fait de son mieux mais il est vraiment secoué, c’est pour ça que Nino ne veut pas le laisser seul. Dès que j’ai des informations je dois l’appeler.
Point de vue de Lena
Pas de nouvelle d’Enora, je sais qu’elle a un emploi du temps de dingue, tant mieux, elle n’aura pas le temps de penser à Aiba. D’ailleurs, je finis par me demander si elle n’avait pas raison avec son histoire de tournée.
Lorsque j’arrive à l’école, une des secrétaires me dit que quelqu’un avait demandé les horaires d’Enora. Oh,oh, ce serait Aiba ?
J’enchaîne mes heures de cours, je croise quelques collègues qui me demandent des nouvelles d’Enora, je mens avec un grand sourire : « Elle va bien »
Nous allons nous contacter ce week-end seul moment compatible avec nos emplois du temps. Enora m’appelle d’un téléphone qu’elle n’utilise qu’en France. L’autre est chez nous dans le tiroir de son bureau, je l’ai découvert par hasard, hier. Elle ne se connecte plus, on dirait qu’elle a disparue. Heureusement que je sais pourquoi elle est partie, elle mérite une paire de baffes, franchement elle aurait dû le dire à Aiba, je suis sure qu’il est hyper inquiet.
Bon allez, il est temps de rentrer, je range mon cartable, quitte la salle et prend le chemin vers l’arrêt de bus, quand je vois une silhouette qui me semble familière, bon en même temps, casquette, lunettes de soleil et masque ça peut être n’importe qui. Arrivé à ma hauteur la silhouette dit :
« Tu es Lena, je peux te parler un instant ? »
Ah ben ça alors c’est Sho
« Euh, oui on retourne à l’école ? - Non, on peut trouver un endroit plus discret ? -oui »
Je l’emmène dans le parc de l’école, à cette heure-ci il n’y a plus personne. Nous nous asseyons sur un banc, je le sens très mal à l’aise en plus il m’a carrément tutoyé. Il doit se passer un truc grave, Aiba ?!
Je romps le silence :
« Tu veux me parler d’Enora ? »
Il se détend :
« Oui, je suis inquiet pour Aiba, il n’a plus de nouvelle et il est vraiment mal. Tu sais ce qui se passe ? - Enora m’a fait promettre de ne rien dire - Ah » La déception est grande. « Mais comme elle n’a pas tenu sa promesse de le dire à Aiba, je vais t’expliquer ».
Il semble tellement soulagé, il est tout sourire.
« Enora a quitté Tokyo. Elle a dû retourner en France car elle est convoquée par la justice. Elle ne sait pas si elle revient ou pas et en tout cas elle ne sait pas quand. Elle pensait qu’avec la tournée, Aiba serait occupé. Je lui ai dit que ça ne marcherai pas mais elle ne m’a pas écoutée. - Elle n’a pas répondu à mes messages. - Normal, elle n’a pas pris son téléphone et elle ne se connecte sur aucun réseau social. -C’est si grave que ça ? - Oui et non, c’est surtout une nouvelle épreuve pour elle, elle est un peu perdue. Elle ne voulait pas qu’Aiba sache pourquoi elle partait. -Sauf qu’Aiba du coup pense que c’est de sa faute. - Ben oui je m’en doutais, je lui ai dit que son idée était trop simple. - Je peux te demander un service ? - oui. - Est-ce que tu pourrais me tenir au courant pour Enora ? Je donnerai des nouvelles à Aiba, cela l’aidera. - Bien sûr, par contre Enora ne doit pas le savoir.»
Nous avons échangé nos coordonnées et décidé que je donnerais des nouvelles quand je pourrai. D’ailleurs, il sait que je contacte Enora ce week-end. Alors que nous nous quittons je vois arriver quelqu’un, je me fige, Sho se retourne.
Point de vue de Jun
A la tête de Sho je peux dire que la surprise est totale, et pour Enora ça risque d’être un choc, mais là ça suffit ! Alors que je m’approche je réalise que Sho est avec l’amie d’Enora, zut, elle n’est pas là ?! Sho se précipite vers moi, il pense sans doute qu’il va pouvoir m’arrêter. Je m’avance d’un pas décidé et me plante devant la jeune femme. Sho arrive à notre hauteur va-t-il se risquer à tenter de temporiser, mais là trop c’est trop !
« Où est Enora ? »
Je ne m’attendais pas à sa réaction.
« Waouh, on se calme. D’abord bonjour, et ensuite, Enora est en France. - QUOI »
Le sourire satisfait de Sho m’agace.
« Ben alors, pourquoi tu es là, toi ? »
Instantanément le sourire s’efface.
« Pour savoir où était Enora. - Ben alors pourquoi Aiba fait cette tête- là ? - Parce qu’il ne sait pas qu’Enora est partie ! » Me répond Lena sur un ton très agacé. Je propose que l’on discute de tout ça ailleurs que là. Lena nous parle d’un café tranquille pas très loin. Nous la suivons, après s’être installé, je réattaque.
« C’est quoi cette histoire ? Et d’abord pourquoi elle est partie sans le dire à Aiba ? »
Ohno a raison, il est vraiment trop naïf notre Aiba.
Sho me résume la situation et se tourne vers Lena quand je demande des explications.
Lena s’adresse alors directement à moi :
« Je comprends ta réaction, mais Enora pensait bien faire, elle n’aurai jamais fait ça si elle avait imaginé un seul instant faire souffrir Aiba . - Ben pourtant c’est fait ! Franchement comment elle a pu faire un truc pareil ? Je ne laisserai pas passer, elle se rend compte qu’elle met Arashi en danger ! - Bien sûr que non, sinon elle ne l’aurait pas fait. Enora n’est pas de ce genre- là, elle a ses raisons. - En tout cas cela ne change rien. La tournée commence et c’est le bazar, alors vous vous débrouillez, mais je veux qu’Aiba soit opérationnel ! »
Je me lève et quitte le café.
Point de vue de Lena
Non mais oh ça va ! Il se prend pour qui. Bon je sais qu’il n’a pas un caractère facile, mais j’y suis pour rien, moi.
Ceci dit la colère lui va bien. Je le dirai à Enora lorsqu’elle sera de retour à Tokyo.
Je sors de ma rêverie quand Sho s’adresse à moi :
« Je suis désolé, mais il est vraiment à cran, et il s’inquiète pour Aiba. - J’imagine, je vais faire ce que je peux. Enora a fait une énorme erreur, moi aussi je suis en colère, mais je la connais je ne veux pas que l’on croit qu’elle a fait ce choix sans réfléchir. - Je dois partir, merci beaucoup Lena, j’attends de tes nouvelles »
Sho se lève à son tour, et voilà ce que je redoutais vient d’arriver.
| | | Lun 1 Juil - 8:55 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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Humeur : variable
| - Chap 12 saison 1:
Point de vue d’Aiba
Hier, j’ai enfin réussi à dormir, ce matin je me sens mieux et surtout j’ai pris la décision qu’il fallait. Nino me regarde encore du coin de l’œil, mais je vais y arriver. Nous arrivons à la salle de répétition bien évidemment Jun est déjà là. Il me scrute, j’ai l’impression d’être analysé, mais il ne dit rien, Ohno passe dire bonjour et Sho arrive.
Jun ne nous laisse pas le temps de bavarder, et nous commençons la répétition. J’ai regardé les vidéos pour mémoriser les mouvements, je me concentre, je suis Jun, je redouble d’efforts, j’essaie de rester dans le rythme et dès que mon esprit vagabonde vers Enora, je chasse ces pensées, pour revenir à la danse. D’ailleurs j’ai pris des dispositions drastiques pour qu’Enora ne soit plus dans ma tête ; je n’ai pas allumé mon téléphone, d’ailleurs je suis avec Nino 24/24 donc cela n’est pas utile.
Jun comme à son habitude, nous fait travailler sans relâche, parfois je me demande si ce type est humain, c’est une vraie machine. Il bosse comme un dingue pour Arashi. Je suis tiré de ma rêverie par la voix de Jun
« Aiba c’est quoi ça ?! »
Ben voilà, dès que mon esprit vagabonde je n’y suis plus.
« Désolé, on peut reprendre les gars ? »
Jun acquiesce.
Et c’est reparti, personne n’a protesté, chacun se concentre à nouveau sur la chorégraphie.
Jun propose de faire un break, ouf ! Je suis claqué, je m’allonge sur le parquet, à bout de souffle, Jun sort de la salle, seuls Nino et Sho sont encore là, c’est le moment
« Au fait, les gars, j’aimerai que l’on ne parle plus d’Enora, OK ? »
Point de vue de Sho
Jun ne parle pas d’hier, il est très concentré sur les détails. Aiba a visiblement répété pour être à la hauteur, même si là il vient de décrocher. Avec Nino on a prévu d’attendre la fin de la répétition pour parler avec Aiba du départ d’Enora. Au moins il aura un début de réponse. En tout cas il semble allé mieux, cela me rassure un peu.Waouh, Jun propose une pause, il quitte la salle pour vérifier un point sur le programme de la tournée, Nino s’hydrate et Aiba s’effondre au sol, alors que j’allais prendre la parole il me devance.
HEIN,QUOI ??!! J’ai bien entendu, Aiba ne veut plus parler d’Enora ??!!! Mais qu’est ce qui lui prend ? Nino vient d’avaler de travers et tousse bruyamment, tout comme moi, il semble tenter d’intégrer l’information. On échange un bref regard et je fais signe que non.
La tournée commence bientôt, alors si Aiba a décidé ça, autant en rester là. Il a dû se passer quelque chose. Je vais attendre que Lena appelle pour voir si elle est au courant de quelque chose.
Point de vue de Nino
Aiba est étrangement lui-même depuis ce matin. Il a visiblement répété hier, même s’il fait encore des erreurs, il est beaucoup plus concentré. Finalement, aujourd’hui semble le bon moment pour lui dire ce que nous avons appris sur le départ d’Enora. Nous sommes tous à fond sur la chorégraphie, Jun propose de faire un break car il doit vérifier un point sur l’éclairage, il quitte la salle, ne reste que Sho et Aiba. Je meurs de soif, je trouve une bouteille d’eau, Aiba est affalé sur le sol, en nage, comme d’habitude. Je fais un signe à Sho pour qu’il se lance, mais Aiba le devance avec son :
« Au fait, les gars, j’aimerai que l’on ne parle plus d’Enora, ok ? »
Je viens d’avaler de travers, je tousse et je regarde Sho qui se demande s’il a bien entendu. Je fais signe à Sho de continuer mais il me fait « non » de la tête. Je suis un peu perdu, qu’est-ce que ça veut dire ?
Point de vue de Jun
Je savais bien qu’Aiba allait se réveiller. Aujourd’hui, il est vraiment à ce qu’il fait. Il a enfin retrouvé ses esprits. Je me suis peut-être fait des idées, ça n’a à priori rien à voir avec Enora. Sho et Nino se sont affolés pour rien. Certes, Aiba est un grand naïf et il s’emballe vite, mais jamais il ne sacrifierait Arashi pour une fille. Sho pensait que c’était du sérieux et Nino commençait aussi à y croire. A priori, moins de casse que prévu, ceci dit, il n’en reste pas moins que la réaction d’Enora est stupide et que je le lui ferai savoir, on ne joue pas avec mes nerfs !
Bon le problème technique est résolu, on va pouvoir reprendre la répétition. J’ai aperçu Ohno et je lui ai dit qu’Aiba avait repris ses esprits, mais il n’a pas semblé plus soulagé que ça. Ce leader restera toujours un mystère.
J’entre dans la salle
Mais qu’est ce quil s’est passé ?
Nino éponge le sol, Sho consulte ses messages et Aiba est perdu dans ses pensées.
Ah non, ça ne va pas recommencer ?!
| | | Lun 8 Juil - 9:23 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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Humeur : variable
| - Chap 13 saison 1:
Point de vue de Lena
« Enora, décroche !!! »
Je viens de le dire à haute voix quand enfin un
« Allo - Oh Enora, je suis super contente d’entendre ta voix, comment tu vas ? « ça va et toi ? »
Ben voyons avec ta voix d’outre-tombe tu crois que je vais gober ça. J’entre donc dans le vif du sujet
« Le procès ça avance comment ? - C’est difficile, les attaques sont mesquines, en plus, je suis beaucoup sollicitée par les médias, mais je me méfie je ne veux pas qu’un article me fasse du tort, et puis… »
Un silence s’installe. Je reprends
« Hmmm, et puis - Je suis une crétine, j’ai fait une énorme erreur, partir sans le dire à Aiba c’est impardonnable. J’y pense beaucoup. Je me rends compte que de ne pas avoir de nouvelle de quelqu’un c’est affreux, même si Aiba va vite s’en remettre, pour moi c’est dur. Je voudrais pouvoir m’excuser, j’espère pouvoir le faire à mon retour. - Mais qu’est- ce que tu racontes ? - Aiba ne pardonnera jamais ce que j’ai fait et c’est normal. Je luis ai fait du mal et ça je ne le supporte pas. Aiba ne mérite pas ça. J’ai agi comme une idiote. - Ne dis pas ça tu n’en sais rien. » Si elle n’avait pas été au bout du monde, je l’aurai secouée, mais là, au ton de sa voix je peux deviner que c’est compliqué en ce moment et qu’elle est sans doute plus accro qu’elle ne veut bien l’admettre. Je poursuis :
« Prends les choses une par une. Pour l’instant concentre-toi sur le procès, tu y verras plus clair après. - Mouais - S’il a des sentiments pour toi, il te pardonnera, c’est Aiba. - Il ne va pas m’attendre non plus. Et puis avec la tournée, enfin j’espère juste que tout va bien se passer, savoir que je l’ai blessé est insupportable »
Je voudrais lui dire que si, que tout va bien se passer, lui raconter ma rencontre avec Sho et Jun, mais je ne sais pas pourquoi, quelque chose me retient. Je change de sujet.
« Tu sais que tu manques beaucoup aux élèves. Dès que je les croise ils me demandent de tes nouvelles. Tu vas même trouver ça bizarre, mais le directeur m’a aussi demandé comment tu allais ? »
Je crois deviner qu’elle sourit enfin.
« Ils me manquent tous en fait. Je ne pensais pas que je m’étais si vite habituée à ma vie à Tokyo mais visiblement si. - Tu rentres quand ? »
Point de vue d’Enora
« Allo ! »
Je l’ai presque dit de manière désespérée, Lena me manque, nos discussions et nos fous-rires à l’appartement aussi. Entendre sa voix c’est un petit bout de Tokyo qui arrive jusqu’à moi. Lorsque je parle d’Aiba, je repense à cette soirée, à nos baisers, et ne peux pas m’empêcher de me dire que j’ai tout gâché.
Parler de l’école et des élèves me fait réaliser que je veux retourner dès que possible là-bas, et reprendre le cours de ma vie.
Et voilà la question :
« Tu rentres quand ? - Si je peux, je veux rentrer le plus tôt possible. Le procès se termine bientôt, je vais passer un peu de temps en famille pour me remettre de tout ça et je prends l’avion pour Tokyo. Je dirai dans un mois et demi au plus tard. - J’ai hâte que tu reviennes - Moi aussi tu me manques. On s’appelle la semaine prochaine. »
Je raccroche rapidement, les larmes coulent sans que je cherche à les retenir.
Point de vue de Sho
Demain la tournée commence. Mon portable sonne c’est Lena :
« Allo - Allo ! j’ai eu Enora ça ne va pas fort. Aiba a pris l’info comment ? » Aïe « Euh ben en fait je n’ai rien dit. - QUOI ?!! »
J’éloigne le téléphone de mon oreille.
« En fait, Aiba nous a demandé de ne plus parler d’Enora. - QUOI ?!! »
J’éloigne de nouveau le téléphone de mon oreille.
« Oui je sais, mais aujourd’hui Aiba nous a demandé de ne plus lui parler d’Enora. J’étais tellement surpris que je n’ai pas su quoi dire. Nino a même failli s’en étrangler. - Pffff ils sont vraiment pénibles ces deux-là. Quand je dis qu’ils ont des points communs, j’ai raison. Est-ce qu’ils ont tous les deux décidé de s’enfermer dans leur grotte. En tout cas, c’est visiblement l’option d’Enora. - Ah, je me demande si Aiba ne fait pas pareil. »
Re Aïe
Lena ne cache pas son agacement
« A ce rythme-là, ces deux-là ne sont pas prêts de s’avouer leurs sentiments. »
Je n’avais pas envisagé qu’ils puissent avoir le même fonctionnement. Mais ceci explique cela, Aiba et Enora ça paraissait tellement évident quand ils étaient ensemble.
« Qu’est-ce qu’on peut faire ? »
Cette question que j’énonce à voix haute est la conclusion de ma réflexion, mais je ne m’attendais pas à une réponse de Lena.
« Ben faut agir, sinon c’est mort. » Point de vue de Nino
J’ai beau connaître Aiba depuis des années, sa logique m’échappe. Alors qu’il semblait prêt à vivre son histoire avec Enora, le voilà qui renonce sans même tenter. Il semble avoir fait un trait sur cette histoire, sans aucune difficulté.
Après sa sortie inattendue, je l’ai observé. J’ai cherché une faille, mais Aiba n’a rien laissé paraître, il a assuré la répétition et semblait assez détendu. Je me suis dit qu’une fois de retour à son appartement, il allait me dire ce qui se passait, mais pas du tout, il a agi comme si de rien n’était. Le Aiba d’avant Enora, était de retour, mais je ne sais pas si je dois m’en réjouir.
Pour Arashi et la tournée c’est une très bonne chose, mais je reste sceptique et je me demande s’il n’en fait pas trop. Certes Aiba n’a jamais eu à se battre pour une fille, mais j’étais sûr qu’il y avait quelque chose entre eux, cela semblait tellement naturel. Je n’arrive pas à croire, qu’Aiba ne faisait que s’amuser avec cette femme.
Mon portable sonne, c’est Sho, par chance Aiba est sous la douche, je décroche et je dis :
« Aiba est sous la douche. »
Sho semble soulagé.
« Ah tant mieux parce que j’ai eu l’amie d’Enora au téléphone, et je crois qu’il y a un problème. - Euh oui j’avais compris. - Non, ce que je veux dire c’est que c’est plus compliqué qu’il n’y paraît, et l’amie d’Enora est en colère, elle crie fort. - Elle t’a dit quoi ? - Qu’Aiba et Enora fonctionnent pareil, et que là ils vont rester dans leurs grottes. - Hein ? - En gros, ils sont tous les deux en train de se persuader que tout va bien et qu’ils ne sont pas amoureux. Ils sont malheureux et aucun des deux ne fera le premier pas. - Waouh ! - Jun ne doit absolument pas être au courant, sinon il va devenir dingue. - Mais tu n’as pas peur qu’il le découvre ? - Il faut tout faire pour que non, Lena l’amie d’Enora m’as dit qu’il fallait agir. - Ben oui mais on fait quoi ? - Avec la tournée, on ne va pas pouvoir faire grand-chose. Il faut surveiller Aiba et surtout Jun. - Et Ohno ? - Euh, je ne sais pas trop ce qu’il en pense. Mais il vaut mieux éviter de lui en parler, c’est plus prudent. »
Point de vue d’Aiba
Cette résolution va être plus difficile à tenir que prévu.
J’ai lutté toute la journée, j’ai chassé sans relâche tous les souvenirs d’Enora. Je suis épuisé. Je réalise que dès que je ferme les yeux, c’est elle que je vois. J’aurai dû m’en douter, j’ai cette femme dans la peau, voilà, c’est tout. Mais penser à elle, me fait mal, je ne comprends pas son silence, ça me rend dingue. Je dois me concentrer sur la tournée, je ne dois penser à rien d’autre. Cette situation me mine, j’ai du mal à respirer, je me sens oppressé, et tellement triste. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sous la douche, je crois entendre la voix de Nino, je me sens tellement vide. Je me rends compte que cette femme a pris une vraie place dans ma vie, chaque moment passé avec elle est précieux pour moi.
Je sais qu’elle n’est pas hospitalisée, j’ai demandé à mon manager de vérifier. J’ai croisé Yoko, qui m’a dit ne plus avoir de nouvelles.
C’est peut-être un choix. Enora avait peut-être besoin de ce moment, mais pourquoi elle ne m’a rien dit ? Je lui en veux de ne pas m’en avoir parlé. Est-ce qu’elle ne me faisait pas confiance ? Est-ce que je n’étais qu’une aventure pour elle ? M’a-t-elle menti ? Est-ce que je me suis trompé sur ses sentiments ? Je suis vraiment si naïf que ça ? Je crois que je suis autant en colère contre Enora que contre moi. Je suis vraiment un crétin.
Je suis toujours immobile, laissant l’eau couler, submergé par mes pensées. Est-ce que c’est parce que je sais que c’est le seul moment où je peux m’autoriser à penser à elle, mais j’ai soudain envie de rester sous cette douche, jusqu’à ce que j’ai enfin une explication.
Point de vue d’Ohno
Ça y est ! C’était le dernier concert de la tournée. Je ne sais pas comment nous avons tenu, Aiba s’est effondré lors de la dernière chanson et j’ai bien cru qu’il n’allait pas pouvoir remonter sur scène pour le « encore ».
Jun vient d’entrer dans la loge
« Félicitations ! tu as encore fait un sacré boulot ! - Non, c’est rien. Merci Leader tu as assuré. Pour la prochaine tournée on remet ça. - Eh ! Tu es fou, on vient juste de finir celle-là. Laisses moi souffler. Et tu as intérêt à te reposer un peu, ok ? - oui,oui. » Ben voyons, ce oui évasif est bien peu convaincant, je suis sûr qu’il pense déjà à de nouvelles idées pour la prochaine tournée.
« Tu sais où est Aiba ? » - Il n’est pas sous la douche ? - Non, il y avait seulement Nino et Sho. Mais il est passé où ce crétin ? »
Jun ressort.
J’ai la vague impression que quelque chose m’échappe. Pendant la tournée, Aiba a dépéri à vue d’œil. Nino et Sho avait l’air de comploter. Jun était tellement obnubilé par les concerts qu’il n’a sans doute rien vu…ou pas.
Pourquoi est-ce qu’il cherche Aiba,au fait ! Il y a un souci ? Il est malade ? Ben pourquoi il n’a rien dit ? Nino et Sho arrivent
« T’as pas vu Aiba ? - Non, Jun le cherche aussi d’ailleurs. - Ah bon !! »
Oulà ça sonne faux, on dirait que ces deux-là cachent vraiment quelque chose.
« Il y a un problème avec Aiba ? - Hein, euh non, enfin je ne crois pas. »
Bafouille Nino. Sho lui fait semblant d’être plongé dans la lecture de son journal.
Point de vue de Sho
Aiba s’est effondré, j’ai cru qu’il ne se relèverait pas. J’espère que l’amie d’Enora a une idée parce qu’il ne va pas bien du tout. La tournée l’a épuisé.
Je pars prendre ma douche avec Nino.
« Dis tu penses qu’Aiba a récupéré ?» - QUOI ? »
Me dit Nino qui n’a rien entendu avec le bruit de l’eau. Alors je le dis plus fort :
« Est-ce que tu penses qu’Aiba a récupéré ? -Non, je ne crois pas, je ne sais pas comment ça va se passer là. - Moi non plus, je suis un peu inquiet. Il a réussi à donner le change, mais là, qu’est-ce qu’on va faire ? - Tu as eu l’amie d’Enora ? -Non, elle m’avait dit qu’elle ne me dérangerait pas pendant la tournée. J’espère qu’elle va pouvoir faire quelque chose. -Oui, sinon il va falloir trouver Enora et vite. »
Silence
« Tu sais, je m’en veux encore de ne pas l’avoir dit à Aiba. -Oui, moi aussi. -Je ne sais pas pourquoi j’ai voulu attendre la fin de la répétition. - eh, culpabilises pas c’était aussi mon idée, et ce n’était pas la bonne. Maintenant à nous d’aider Aiba. -oui, mais ça ne va pas être facile. - Dès que tu es chez toi, contacte l’amie d’Enora, et tu me tiens au courant. Moi je vais squatter chez Aiba en attendant. - ok »
Ah, mince, j’ai cru entendre quelqu’un. Zut, c’est Aiba ?
Point de vue de Jun
Ouf, la tournée c’est fini ! Comme à chaque fois, je suis submergé par des émotions contradictoires ; soulagé que ce soit terminé et en même temps une certaine nostalgie. Cette tournée c’est bien passée. L’équipe à bossé sérieusement et Arashi a tout donné.
A tel point qu’Aiba s’est effondré à la fin du concert.
D’ailleurs, il est passé où ?Ah, il prend peut-être sa douche ?
J’ouvre la porte des douches et j’entends Sho hurler pour parler à Nino. Je suis sur le point d’appeler Aiba quand j’entends Nino demander
« Tu as eu l’amie d’Enora ? »
Mais qu’est-ce qu’il raconte ? Je croyais cette histoire réglée. C’est vrai, qu’avec la préparation de la tournée, je n’ai rien demandé à Sho, et comme Aiba s’était repris, j’ai tout simplement pensé que tout était rentré dans l’ordre.
Je reste encore un peu.
Je suis d’accord avec eux sur un point, il va falloir trouver Enora, et rapidement. Je me suis dit que j’en avais suffisamment entendu et je m’apprêtais a faire demi-tour quand je découvre que Sho n’a rien dit à Aiba. Je n’y crois pas. Mais alors… Il faut que je trouve Aiba.
Je vais du côté des loges, il n’y a qu’Ohno qui visiblement n’est au courant de rien. Je ressors dès que possible pour tenter de mettre la main sur ce crétin. Il a forcément trouvé un endroit à l’écart, je parcours la scène et j’interroge le staff qui la démonte. Ils ont vus Aiba mais ne savent pas où il est à présent. Soudain, je le découvre, il est assis à même le sol, les genoux repliés et la tête entre les mains. J’hésite à le déranger mais je décide de m’asseoir à côté de lui. Il semble soudain se rendre compte de ma présence.
« Ah Jun, alors ça va tu es content de la tournée ? - Oui, et toi ça va ? Tu m’as fait peur tout à l’heure. -Hmm, un peu de fatigue, tu me connais j’en fais toujours un peu trop. -Te fous pas de moi, tu veux. - Hein, pourquoi tu dis ça ? -Eh, je te connais, tu me la fais pas à moi, ok ? -Jun, on peut en parler plus tard, j’ai pas l’énergie là. Je vais aller prendre ma douche si ça ne te dérange pas ? »
Il se lève et disparaît vers les douches. Il semble porter sur ses épaules toute la misère du monde. Ma décision est prise, je vais avoir une sérieuse discussion avec cette Enora.
Point de vue d’Aiba
J’ai tenu jusqu’à la fin de la tournée, mais que cela m’a coûté. Je suis à bout de force. Je me suis effondré à la fin du concert et j’ai puisé dans mes dernières forces pour achever le « encore », mais je n’ai pas eu le courage de rejoindre le groupe dans les loges. J’avais besoin d’un moment seul. La tournée a été intense, merci à Jun, grâce au rythme d’enfer qu’il nous a fait mener, je n’ai pas eu le temps de réfléchir. Je tombais d’épuisement dès que je rentrais à l’hôtel. C’est comme ça que j’ai tenu. Mais là tout à coup, je réalise que mes pensées vont de nouveau être envahies par l’image de cette femme. Rien que d’y penser je prends ma tête entre mes mains, c’est à ce moment-là que Jun est arrivé.
Je suis sous la douche, l’eau ruisselle sur mon corps, mais pas moyen de me détendre. Je suis sur le qui-vive, comme si je redoutais quelque chose. J’entends la porte qui s’ouvre :
« Aiba, on t’attend. »
C’est Jun, ce ton veut dire : « Sors de la douche et rejoins nous immédiatement. »
Point de vue de Nino
Aiba nous a enfin rejoins. Il a l’air fatigué, mais je suppose que nous le sommes tous.
Jun prend la parole :
« Merci à tous, cette tournée a été une bonne tournée, vous avez tous fait un bon boulot. Demain tout le monde sera chez lui, profitez-en, vous avez été super, santé ! »
Tout le monde lui répond puis va se chercher de quoi manger et boire. Les groupes se forment, les ambiances de fin de tournée c’est toujours particulier. Les Juniors sont surexcités.
J’ai l’impression que Jun est un peu chiffonné. Il regarde Aiba du coin de l’œil. Il y a eu un clash ? Inutile de dire qu’Aiba est complètement absent. Sho est à côté de lui et tente de lui arracher un mot ou un hochement de tête, de temps en temps.
Jun s’approche de moi et dit :
« Occupe-toi d’Aiba, s’il y a quoique ce soit, tu m’appelles. - Oui, ne t’inquiète pas. - Ses parents ne doivent pas le voir dans cet état. Débrouilles toi mais il faut qu’il se requinque avant. »
Jun a raison, si les parents d’Aiba le voient dans cet état, ils vont être fous d’inquiétude.
| | | Lun 15 Juil - 9:00 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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Humeur : variable
| - Chap14 saison 1:
Point de vue de Lena
La tournée des Arashi est terminée, et dans une semaine Enora est de retour. Elle me l’a dit hier, j’étais surprise et soulagée. Je profite donc de ma journée, mon portable sonne :
« Allô - Allô, c’est Sho, je suis désolé de te déranger mais est-ce que par hasard Enora a prévu de contacter Aiba ? - Euh, je ne crois pas, en tout cas elle ne m’a rien dit. Qu’est ce qui se passe ? - Aiba ne va pas bien du tout. Nino est avec lui pour le moment. Nous sommes inquiets. - Ben forcément, vous espériez quoi, un miracle! Cette Histoire m’énerve, je veux parler à Aiba. - Hein - Si tu l’avais fait, je n’aurai pas eu besoin de m’en mêler, tu organises une rencontre avec lui dès que possible, point barre ! »
Et je lui raccroche au nez, non mais, il faut vraiment s’occuper de tout. Cela fait un moment que je retiens ma colère mais là je n’en peux plus. Mon téléphone sonne de nouveau.
« C’est Sho, demain, chez moi à 14 heures ça ira ? » - Parfait, demain je n’ai pas cours. » - Mon manager, passera te chercher. A demain. »
Enfin un peu d’efficacité, il était temps, je commençais à désespérer. Je n’ai pas été très diplomate sur ce coup-là, mais il faut que ça bouge. J’ai tellement réfléchi à ce que j’allais faire et dire que je suis presque impatiente d’être à demain. Il doit y avoir urgence pour que Sho ait réagi si vite.
Hier, Enora semblait nerveuse à l’idée de revenir dans quelques jours, je crois que c’est surtout le problème Aiba qui l’angoisse. Elle sait qu’à son retour, elle devra le revoir au moins une fois pour s’excuser.
Maintenant que le procès est terminé, je veux qu’Enora puisse enfin redémarrer, alors cette rencontre ce sera quitte ou double, et j’ai décidé de mettre mon grain de sel.
Point de vue de Sho
Ah tiens Nino m’appelle :
« Allô - Allô, je t’appelle parce qu’Aiba ne va pas vraiment mieux. Il semble vraiment déprimé et j’hésité à appeler Jun. La mère d’Aiba m’a contacté elle est inquiète, elle a sentie qu’il n’allait pas bien, je ne savais vraiment pas quoi dire. - Oh zut, c’est pas bon ça, je vais essayer d’appeler l’amie d’Enora. - Pourquoi ? - Elle aura peut-être une idée. Je n’ose plus aborder le sujet « Enora » avec Aiba, j’ai peur d’ouvrir de vieilles blessures. - Je t’avoue que moi non plus. J’évite même le sujet. Je crois qu’Aiba lit en boucle le dernier message qu’il a eu d’Enora avant qu’elle parte, et ça le déprime encore un peu plus à chaque fois. - Bon, je vais appeler Lena.» - Ok tu me rappelles après pour me dire ce qu’elle t’a dit. »
Je fais donc le numéro de Lena, d’emblée je lui fais part de mon inquiétude et je veux savoir si Enora a contacté AIba. Lena me dit que non, mais sa réponse quand je lui ai parlé de la déprime d’Aiba, surtout le « je veux parler à Aiba » m’a soufflé.
Eh, elle me raccroche au nez en plus. Bon ceci dit elle n’a pas tort. J’envoie un message à Aiba pour savoir quand il est disponible, il me répond :
[ Demain, je n’ai rien. ]
Je saisis l’occasion. [ Ok viens à la maison demain à 14 heures ]
Je rappelle Lena immédiatement, elle sera là. Je fais de nouveau le numéro de Nino
« Alors ? - Elle m’a raccroché au nez, elle est vraiment en colère. - Ah mince - Elle veut voir Aiba demain, ce sera chez moi. Je ne sais pas trop comment ça va se passer, mais au moins Aiba va enfin savoir ce qui s’est passé. - oui j’espère que ça l’aidera. - Tu me rappelles demain ? - oui »
Point de vue de Nino
J’ai appelé Sho parce qu’en arrivant chez Aiba, ben, je ne l’ai pas trouvé en forme et comme j’avais eu sa maman au téléphone qui s’inquiétait, je me suis dit qu’avant d’appeler Jun, j’allais d’abord voir avec Sho.
Quelque part, cela me fait plaisir que l’amie d’Enora rencontre AIba, au moins il aura les réponses qu’il attend depuis des semaines, et il pourra peut-être aller un peu mieux. Pourvu qu’il ne prenne pas une décision sur un coup de tête.
De toute façon demain, je serai chez lui, il risque d’avoir besoin de vider son sac. D’ailleurs, il ferait mieux parce que le fait de tout garder pour lui, le mine, c’est évident.
J’ai presque envie de passer le voir maintenant, mais il m’a dit qu’il voulait être un peu seul. Je vais l’appeler :
« Allô -Masaki c’est Nino, ça va ? - oui, je viens d’avoir un message de Sho, je passe chez lui demain, tu veux venir ? - Euh, non demain je ne peux pas j’ai un rendez-vous »
Je ne suis pas sûr d’avoir envie d’être là-bas.
Point de vue d’Aiba
Je voulais avoir une journée à moi. Depuis la fin de la tournée, Nino est chez moi. Je venais à peine de m’affaler sur le canapé que mon portable sonne, c’est un message de Sho, me demandant quand je suis disponible.
Pourquoi pas demain, je n’ai rien de prévu de toute façon. Je préfère attendre un peu avant d’aller voir ma famille, j’ai une tête de déterré, ce n’est pas génial. Finalement, sortir un peu et me changer les idées me fera peut-être du bien.
Mais c’est pas vrai, ils se sont passés le mot ou quoi ?!!!
« Allô - Masaki, c’est Nino, ça va ? « Je lui dis que j’ai eu un message de Sho et que je dois passer chez lui demain.
« Tu veux venir ? «
Il décline l’invitation, bon, ben ok alors.
« Tu voulais me dire quelque chose ? - oui, tu veux que je passe ce soir ? - Non, ça va aller. Par contre si tu veux passer demain soir, je te ferai à manger,ok ? - Ok, à demain. »
Nino est inquiet, je le sais, en fait je crois qu’ils sont tous inquiets. Jun m’envoie un message par jour et … tiens un message d’Ohno.
[ Masaki, tu vas bien ? Regarde ce que j’ai pêché ! En plus je suis tout bronzé, viens avec moi la prochaine fois ! ]
Je souris, c’est vrai qu’aller pêcher avec Ohno c’est vraiment un bon moyen de décompresser. Je lui réponds
[ Promis, la prochaine fois je viens avec toi. ]
Je me dis soudain qu’il ne manque plus qu’un message d’Enora pour que ce soit une belle journée. Je souris et je jette mon portable sur la table, je sais bien que cela n’arrivera pas. Je me rallonge sur le canapé, un avant-bras replié sur mes yeux, je me sens tellement vide et épuisé.
Point de vue d’Ohno
J’ai décidé d’aller pêcher pour évacuer toute la tension de la tournée. Ici au milieu de rien c’est vraiment génial. Alors que je contemple l’étendue de l’océan, mes pensées se focalisent sur Aiba. J’avoue que lorsque Jun m’a dit que l’affaire était réglée, je me suis senti soulagé. Cette histoire Enora-Aiba, je ne la voyais pas d’un bon œil, même si cela ne me regarde pas.
Les voir flirter m’agaçait souvent, mais je me disais aussi que cela n’irait pas plus loin. Pourtant en y repensant, Aiba n’était pas bien pendant la tournée, il était souvent perdu dans ses pensées, très pro sur scène, mais ce n’était pas le Aiba de d’habitude. J’ai eu peur lorsqu’il s’est effondré. Le public n’a pas pu se rendre compte qu’Aiba était épuisé, mais moi si. Et puis du coup je m’interroge, s’il est dans cet état, c’est à cause d’elle ? Quand est-ce que le flirt a laissé place à une relation sérieuse ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et si cette femme était vraiment destinée à Aiba ? Je secoue la tête, mais ça ne va pas,non ! C’est quoi cette idée ? Puis pourquoi j’y pense maintenant ?
Je prends mon téléphone et j’envoie un message à Aiba, en lui joignant une photo de ma magnifique prise du jour. Il me répond tout de suite, il doit être chez lui, seul. Je ne pense pas qu’il soit encore allé voir ses parents. Point de vue de Sho
Mon manager est parti chercher Lena, et Aiba, je l’espère, sera à l’heure. Je lui ai rappelé ce matin, notre rencontre, mais visiblement il ne l’avait pas oublié. Je ne sais pas pourquoi mais je me sens super nerveux. J’espère que Lena sera moins énervée parce que sinon ça risque d’être vraiment compliqué. Mon manager arrive, accompagnée de Lena, puis il fait demi-tour. Lena et moi nous saluons.
« Bonjour » - Bonjour, tu vas bien ? »
Silence
« Aiba ne devrait pas tarder, tu veux boire quelque chose ? » - Je veux bien un café, s’il te plaît. »
Ah ben voilà pourquoi elle est énervée. Aiba arrive enfin, je lui ouvre la porte et lui annonce qu’il y a quelqu’un d’autre. Aiba pâlit dès qu’il voit Lena, il ne veut visiblement pas croiser son regard. Je sens que Lena se contient de lui faire une remarque. Je sens une certaine tension.
Nous nous installons. Aiba regarde ses mains, tête baissée, ne sachant visiblement pas quoi dire. C’est Lena qui va briser le silence. « Aiba, je peux savoir pourquoi tu ne m’as pas contacter pour avoir des nouvelles d’Enora ? - Je ne sais pas - Comment ça tu ne sais pas ? Tu te fiches de moi ! Même Sho et Jun ont réussi à venir me voir, et toi tu ne sais pas ?!!! »
Oulà le ton monte et vite. « J’ai contacté l’école et laissé des messages à Enora. - Et ? Tu es sûr que tu l’aimes ? Parce que franchement ça ne se voit pas ? Alors si tu as vraiment des sentiments pour elle il va falloir te bouger parce que moi j’en ai marre de tout gérer à distance ! - A distance ? - Bravo, tu viens de comprendre, ceci dit, si tes « amis » avaient eu plus de courage, tu l’aurais su avant la tournée des Arashi. - Su quoi ? - Enora, est en France depuis presque deux mois ! et toi y’a rien qui te choque, bravo ! Tu ne t’es pas dit que c’était quand même curieux ! - Si bien sûr que si Et ?!! »
Waouh Aiba passe un sale moment, et Lena n’a visiblement pas prévu de lâcher.
« J’ai pensé qu’Enora avait peut-être besoin de temps, que j’avais peut-être fait ou dit quelque chose qui l’avait blessée. - Aiba, tu te fiches vraiment de moi ?!! »
Lena l’a pratiquement dit en rigolant, elle semble atterrée par la réponse d’AIba. Aiba sursaute et lève enfin les yeux vers Lena, il est perdu et quelque peu chamboulé. Je ne sais pas vraiment si Lena en a conscience.
Point de vue de Lena
« Et donc tu as préféré hiberner dans ta grotte, et Enora de son côté à fait la même chose, ben bravo tous les deux ! Non mais c’est pas vrai ! «
Bon maintenant que j’ai pu dire ce que je voulais, je vais reprendre depuis le début pour Aiba, au moins il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. « Aiba, lorsqu’Enora est allée chez toi, elle voulait te dire qu’elle partait, mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu… »
Aiba vient de sursauter à ces mots.
« Ce que je veux dire, c’est qu’elle n’a pas trouvé le moment et le courage de te le dire. Elle prenait l’avion peu de temps après, alors elle t’a envoyé un message en espérant que cela suffirait. Tu l’as reçu ? - oui »
Sa voix est très faible. « Enora, ne voulait pas que tu connaisses la raison de son départ, car elle ne voulait pas que tu t’inquiètes et elle voulait surtout que la tournée des Arashi se passe bien. Je crois aussi qu’elle avait peur que vous soyez mêlés à son histoire en France. - C’est grave, elle ne reviendra pas ? - Le procès est terminé. - Le procès !!! »
Aïe, ben oui, bon va falloir développer.
« Oui, Enora a dû rentrer en France pour assister à son procès. Je te rassure, elle n’a tuée personne. Elle a été assignée en justice par son ancien employeur, qui n’a pas apprécié le livre qu’elle a écrit. Elle risque de tout perdre, elle n’a pas encore le verdict. » Oula, Aiba a blêmit d’un coup. Je le vois qui lutte intérieurement, je crois qu’il est complètement déstabilisé.
« Je ne dis pas ça pour te faire culpabiliser. Enora a été stupide et crois- moi qu’elle va m’entendre quand elle va rentrer. - Elle revient ? - oui - Elle revient quand ? - Dans une semaine. »
Aiba semble agité, je regarde Sho qui me fait signe que ça va, que je peux poursuivre.
« Enora a prévu de venir te présenter des excuses, je voulais te dire tout ça avant pour que tu saches ce qu’il c’était passé avant de prendre une décision. - Quelle décision ? -Pffff, franchement à ton avis ? Tu es bien conscient que si Enora vient te présenter des excuses et que tu ne fais rien, tout est fini, tu le sais, j’espère ! »
Aiba hoche la tête
« Voilà, maintenant tu sais tout, mais je confirme ; tu as été un crétin tu aurais dû me contacter ! »
Point de vue d’Aiba
Pourquoi Sho insiste tant sur notre rencontre aujourd’hui. Il m’a encore rappelé que c’était à 14 heures, ça va j’ai compris. Je n’ai pas franchement envie de sortir, mais bon je n’ai pas le choix. J’arrive chez Sho à l’heure. Il m’accueille et me dit qu’il y a quelqu’un d’autre. Lorsque j’ai reconnu l’amie d’ Enora, mon cœur s’arrête, j’imagine le pire,
il est arrivé quelque chose à Enora ?
C’est la seule chose qui me vient à l’esprit, j’imagine le pire, si bien que lorsque Lena me demande pourquoi je ne l’ai pas contactée, je suis surpris. Jusque-là j’ai été incapable d’ouvrir la bouche, ou de la regarder, tellement je redoute d’entendre ce qu’elle va m’annoncer. Alors je ne sais pas quoi répondre. C’est vrai, pourquoi ? bon, autant être honnête
« je ne sais pas »
Lena ne semble pas vouloir se contenter de cette réponse, elle insiste et finit par s’énerver. Je tente, en vain, de dérouler une certaine logique à mon attitude mais elle contre carre tous mes arguments, et je me rends compte qu’elle a raison, je me suis conduit comme un idiot.
Le premier choc a été d’apprendre que Sho et Jun avaient rencontré Lena, mais j’ai cru mal comprendre quand elle a parlé de « procès », plus elle développe plus je me sens mal. Quel sombre idiot je suis, Enora a dû traverser ça seule parce que je n’ai pas compris son silence et que j’ai préféré opter pour une explication simple, d’ailleurs, Lena ne se gêne pas pour le faire comprendre. Mais les mots qui m’ont fait le plus mal sont ceux-là :
« Tu es sûr que tu l’aimes ? Parce que franchement ça ne se voit pas ! »
Le coup est violent, je suis sonné. Pendant que Lena continue, je réalise qu’Enora est une femme forte et indépendante, qu’elle n’a pas besoin de moi. Je suis désemparé, je me sens inutile, peu à peu la colère et la frustration montent en moi. Lena lance alors l’ultimatum. «Je voulais te dire tout ça avant pour que tu saches ce qui c’était passé avant de prendre une décision. »
Moi qui pendant des semaines n’ai rêvé que de voir Enora, je redoute désormais ce moment. Il n’y aura pas de deuxième chance, je sais qu’elle a raison, mais pourquoi faut-il qu’elle soit si réaliste.
« …si Enora vient te présenter des excuses et que tu ne fais rien, tout est fini, tu le sais, j’espère ! »
Cette semaine va être la plus compliquée depuis le départ d’Enora. Lena m’achève en me disant que j’ai été un crétin, je ne lui en veux pas, elle a peut-être raison après tout. Sho prend alors la parole
« Masaki, je voulais te le dire, mais tu as demandé que l’on ne parle plus d’Enora et puis avec la tournée, tout s’est enchaîné, tu connais Jun, il n’aurait pas supporté un souci de plus, je ne savais pas quoi faire. Mais j’ai compris que tu n’allais pas bien alors j’ai appelé Lena - Aiba, si ça peut te rassurer, je me suis aussi mise en colère contre Sho, et j’attends Enora de pied ferme, elle doit d’ailleurs avoir la même tête que toi, en ce moment. Franchement vous deux !!! … ah oui, j’allais oublié, Enora a laissé son portable ici, et elle n’a pas consulté les réseaux sociaux de tout son procès, pour ne pas être encore plus perturbée, alors elle n’a eu aucun de tes messages, si tu lui en a envoyé - hmmm »
C’est la seule chose que je suis capable de dire. Lena se lève
« Je suis désolée d’avoir dû te dire ça comme ça, mais tous les deux vous êtes vraiment impossibles ! je te laisse le temps de réfléchir avant son retour. «
Sho la raccompagne jusqu’à la porte.
| | | Lun 22 Juil - 8:51 | | | Chu_Chu Modérateur Messages : 501
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Humeur : variable
| - Chap15 saison 1:
Point de vue de Sho
Lena vient de partir, Aiba me semble encore plus misérable que tout à l’heure. J’avoue ne pas non plus être très à l’aise. Si j’avais parlé à Aiba, il n’en serait pas là. Je m’en veux aussi par rapport à Enora, parce que je réalise que ces deux-là étaient fait l’un pour l’autre. Aiba n’a pas bougé. Je vais chercher des bières dans le frigo, on va en avoir besoin. Je mets une main sur l’épaule d’Aiba
« Masaki, ça va ? Pas trop secoué ? »
Il prend la bière, l’ouvre, en prend une gorgée et me sourit tristement
« J’ai connu mieux. - Je suis vraiment désolé, je n’ai pas assuré. Même là je ne sais pas quoi te dire. Tu as dû en baver et ce n’est pas fini, tu penses faire quoi ? - là je n’en sais rien. Je suis en colère, je m’en veux et j’en veux à Enora, je ne comprends toujours pas ce qu’elle a fait. - Lena, t’a expliqué, c’est à cause du procès, je crois qu’Enora n’était pas forcément elle-même, elle devait déjà être préoccupée, tu ne crois pas ? - Ouais, sans doute. »
Visiblement la soirée va être longue. Aiba descend sa bière et va en chercher une autre. Il semble de plus en plus en colère. Je dois trouver quelque chose pour faire tomber la pression, mais je n’en ai pas le temps, et Aiba lance : « Pourquoi Jun a rencontré Lena ? »
Au point où on en est autant dire la vérité, il aurait fini par l’apprendre de toute façon.
« Il m’a suivi lorsque je suis allé voir Lena pour avoir des nouvelles d’Enora. - Comment ça suivi ? - C’était notre après-midi de repos, il a joint tout le monde, je suis le seul à ne pas avoir répondu, il a contacté mon manager qui lui a dit que j’étais à l’école où travaillait Enora. Il est arrivé au moment où je quittais Lena - Pourquoi tu ne m’as rien dit ? »
Sa voix est éteinte.
« Je ne sais pas pourquoi. Je voulais attendre le bon moment, je voulais t’en parler le jour où tu nous as demandé de ne plus évoquer Enora. J’étais tellement surpris que je n’ai pas trouvé les mots qu’il fallait à ce moment-là. Tu m’en veux ? - Oui, désolé - Non, je comprends. Je sais que tu tiens beaucoup à cette femme. Mais c’est un tel bazar maintenant. Je me sens responsable envers toi et envers elle. Parce que je ne te l’ai jamais dit, mais elle me plaît bien, Enora. »
Il sourit tristement
« Moi aussi, elle me plaisait bien… » Silence. Aiba reprend
« Si je comprends bien j’étais le seul à ne rien savoir ? «
Il rit de dépit;
« Non, Ohno n’est pas au courant non plus. - Ah bizarre, je pensais qu’il savait quelque chose. - Pourquoi ? - Comme ça, pour rien » Point de vue d’Aiba
En gros, je suis le seul à ne pas savoir qu’Enora est partie en France. La colère monte encore d’un cran. Comment j’en suis arrivé là ? Cette histoire prend une tournure que je déteste. Je hais les secrets et les mensonges. Je suis incapable de gérer ça et je n’en ai pas envie. Une décision s’impose et elle doit être rapide.
Sho semble très mal à l’aise, mais ce qui me frappe c’est qu’ils ont tous eu le réflexe de contacter Lena sauf moi. En même temps j’avais tellement confiance en Enora, que je n’y aurai même pas pensé. Je me sens trahi par Enora et incapable de pardonner. Alors j’avale bière après bière en laissant Sho s’excuser.
Lorsqu’il m’avoue que le jour où j’ai demandé de ne plus parler d’Enora, il voulait me dire qu’elle était partie en France, j’arrive à me convaincre que c’est le destin et que nous sommes voués à ne plus nous revoir. Le
« …mais elle me plaît bien, Enora. »
Me fait réaliser que
« Moi aussi elle me plaisait bien. »
Sho a-t-il remarqué que j’en parle déjà au passé ? En tout cas il ne trouve pas de réplique.
L’alcool m’aide à ne pas trop penser et me permet de poser les questions qui m’empoissonnent. Je peux enfin dire que j’ai l’impression de passer pour un imbécile. Soudain, je me rappelle que Nino doit passer ce soir à la maison, j’appelle mon manager pour qu’il passe me prendre et je quitte Sho qui me prend dans ses bras et me serre comme un dingue en me disant « Courage, prend le temps de réfléchir, tu me le promets ? - hmmm »
Point de vue de Nino
C’est bien ma veine, je suis arrivé super tôt chez Masaki pour savoir ce qui s’est passé et il n’est pas là, pffff.
Mon portable sonne « Salut, c’est Sho, Masaki vient de partir, ça ne s’est pas bien passé, je préfère te le dire. Tiens-toi prêt. - Oh, non c’est pas vrai. Je me disais que s’il apprenait la vérité, il irait mieux. -Non et là en plus il est en colère, il a déjà bu ici, mais je crois qu’il a besoin de continuer et de ne plus penser pour l’instant. Tu peux rester avec lui ? » - Bien sûr, je m’en occupe. »
J’avoue que là, je l’attends avec un peu d’appréhension, mais qu’est ce qui s’est passé, bon sang ?! Ah Masaki arrive. « Salut Masaki, je t’attendais. Ben dis donc ça va pas ? - Tu savais qu’Enora était en France ? - oui -Pourquoi tu n’as rien dit ? - Tu nous as demandé de ne plus en parler, alors je n’ai rien dit. Tu semblais aller mieux et tu semblais déterminé à ne plus y penser. En plus, tu ne nous a jamais dit que c’était sérieux avec elle. - Laisse tomber, de toute façon c’est trop tard. Tu veux une bière ? - oui »
On s’installe sur le canapé, après quelques gorgées Masaki semble vouloir vider son sac.
« Lena, l’amie d’Enora était chez Sho elle m’a dit pourquoi Enora était partie et elle m’a passé un savon, elle m’a engueulé parce que je ne l’avais pas contactée, mais en fait je m’en fous, j’ai l’impression que tout le monde m’a menti et je ne le supporte pas. »
Je ne peux pas lui donner tort, Enora, encore a l’excuse de ne pas bien le connaître, mais nous, franchement, comment on a pu ne pas penser à ça, Masaki déteste le mensonge.
« Je ne sais pas si j’ai envie de revoir Enora et je ne veux pas de ses excuses… - Mais elle a sans doute des choses à te dire. - Mais ça ne servira à rien, je suis trop en colère ! - C’est normal que tu le sois, mais prend le temps de réfléchir, ne passe pas à côté d’une formidable rencontre. Tu as des sentiments pour cette femme, alors ne gâche pas tout sur un coup de tête. - Facile à dire. - Masaki, je n’ai rien dit jusque- là, mais il y a quelque chose de fort entre elle et toi, ça m’a sauté aux yeux dès le début, mais vous sembliez juste vouloir vous amuser alors je n’ai pas creusé. Mais j’ai compris pendant la tournée que c’était plus sérieux que ça, tu as réussi à tenir je ne sais trop comment, mais tu nous as vraiment fait peur. - Je ne voulais pas être un poids pendant la tournée, c’était mon problème, point barre. Et Jun m’aurait tué. -Ah oui ça c’est sûr, mais il est aussi inquiet pour toi, tu sais ? -hmmm -Si tu veux passer ta colère sur moi, vas- y, après tout je le mérite autant que d’autre. »
Il sourit et nous trinquons.
« Je ne sais pas comment je vais réagir face à elle, je ne sais plus ce que je ressens pour elle, je ne sais même pas si je la connais vraiment. Lena m’a dit qu’Enora avait été stupide de me faire ça. - Elle t’a dit quoi d’autre ? - Que j’avais agi comme un crétin, et qu’Enora avait été stupide. - Ah oui - et que je devais savoir la vérité avant de prendre une décision. - Hein, quelle décision ?! - Enora veut me présenter des excuses… - Et ! - et si je ne fais rien, Enora et moi on ne se verra plus. - hé ? - Elle m’a dit que si je ne fais rien, Enora partira. Donc lorsqu’Enora me présentera ses excuses je devrais choisir. -oh, oh, faudra passer au sérieux. - Non, ça c’est déjà fait. »
Vu la tête de Masaki, il vient de se rendre compte qu’il avait trop parlé, je le regarde en espérant qu’il poursuive, mais il se contente d’un
« Laisse tomber »
Avant de fermer les yeux.
Point de vue de Lena
Je suis sur le chemin de l’aéroport, l’avion d’Enora a dû atterrir il y a quelques minutes. J’ai hâte de la revoir. En plus le timing est parfait, nous avons trois jours de repos, juste ce qu’il faut pour que je lui passe le savon de sa vie. Bon là, je lui fiche la paix mais demain, j’attaque. Je suis sure qu’elle va vouloir voir Aiba rapidement.
J’arrive au moment où les premiers passagers sortent. Tout à coup je l’aperçois, elle est affreuse, elle a maigri, elle a les traits tirés, elle semble absente. Son visage s’illumine lorsqu’elle me voit, allez je fonce, je la prends dans mes bras.
Enora en est toute surprise, je ne suis pas du genre tactile mais là, ben je me suis laissé aller.
« Coucou toi ! - Coucou ma Lena, je suis super contente de te voir. Câlin ! - ça va. On rentre. - hmm hmm » Nous parlons peu pendant le trajet. Enfin, Enora pose sa valise dans notre appartement pour la deuxième fois en moins d’un an.
« Tu veux faire quoi en premier ? -Ranger cette valise ! - Ok, je nous prépare à manger. »
Enora disparait dans sa chambre. Lorsque tout est prêt, je me décide à aller voir ce qu’elle fait, je frappe
« Entre - C’est prêt, tu viens ? -J’arrive »
Tout en disant ça, Enora pose sur le lit, le téléphone qu’elle avait laissé, elle a visiblement envoyé un message, sans aucun doute à Aiba. Finalement, je regrette de lui avoir suggéré de régler ça le plus tôt possible parce que là, elle est vraiment toute fragile, je ne sais pas si elle a les ressources pour affronter la colère d’Aiba. La voilà enfin.
« hmm, ça sent bon, et tout ça m’a manqué, ça fait du bien d’être de retour chez soi. - Tu as l’air fatiguée. - C’est le voyage, ne t’inquiète pas. »
Au fil du temps, Enora se détend, elle me raconte le procès, les horreurs qu’elle a entendue, la joie de revoir sa famille puis l’envie de plus en plus forte de rentrer.
« Tu ne pas savoir comme tout me manquait, c’est dingue quand même, je te jure même l’école me manquait. »
Elle évite soigneusement le « sujet AIba » puis la fatigue se fait sentir, elle part se coucher.
Point de vue d’Enora
Lorsque j’ouvre les yeux je suis dans ma chambre, je ne réalise pas encore que je suis définitivement de retour. J’ai pourtant dormi, mais j’ai mal à la tête et je ne me sens pas super bien. Je ne sais pas quelle heure il est. Je reste dans mon lit, tentant de me repasser ces dernières heures. Revoir Lena à l’aéroport était extra, une soirée cool, je la remercie de ne pas avoir parlé d’Aiba. Dans quelques heures je vais le revoir et ce, sans doute, pour la dernière fois. Hier en terminant de ranger ma valise, j’ai décidé de lui envoyer un message. J’avais demandé à Lena de charger mon portable avant mon arrivée.
[ Aiba C’est Enora. J’espère que tu vas bien ? Tu es disponible demain ? Je souhaiterai te parler. Félicitations pour la tournée. J’attends ta réponse. ]
En allant me coucher j’ai remarqué que j’avais un message. [ Je serai chez moi vers 15 heures. Je t’attends. Le code n’a pas changé. ]
C’est brutal et sans appel. Je sens sa colère. Je l’ai mérité.
Je décide finalement de me lever, je commence à avoir faim et je dois de toute façon affronter cette journée. J’ai presque fini mon petit déjeuner quand Lena apparaît, pour elle comme pour moi, le petit déj’ signifie silence et c’est sacré, je file dans la salle de bains dès que j’ai terminé. Lorsque je reviens, Lena est toujours là devant sa tasse de café, j’ai l’impression qu’elle m’attendait.
Je m’apprête à faire le tri dans mon sac à main quand Lena attaque.
« Tu fais quoi aujourd’hui ? - Je dois voir Aiba - Hein tu es sérieuse ? - oui pourquoi ? - tu aurais pu attendre. - non c’est déjà assez difficile comme ça, je ne veux pas attendre encore. - C’est comme tu le sens après tout, tu le vois à quelle heure ? - 15 heures. - tu sais ce que tu vas lui dire ? - oui, ça fait deux mois que j’y pense tous les jours. - pfff franchement quel gâchis, tu pensais vraiment que ton plan bidon marcherait, ben c’est le fiasco total. Depuis ton départ c’est un bazar sans non et j’en ai marre de gérer les Arashi. Franchement tu es dingue d’avoir fait ça, imagines dans quel état doit être Aiba. Je ne veux même pas savoir pourquoi tu as agi comme ça, mais maintenant tu es de retour alors débrouilles toi, je suis fatiguée de cette histoire. - Je sais, j’ai pas assuré. -C’est pire que ça, je ne crois pas que tu aies bien compris. Tu as tout fichu en l’air. Mets-toi à sa place, tu aurais envie de revoir une personne qui t’as fait ça. - Non, mais je veux lui présenter mes excuses, je sais bien qu’il est trop tard. -C’est de ta faute, ne t’en prends qu’à toi, si tu m’avais écoutée, tu n’en serais pas là. »
Waouh, autant je me préparais à recevoir la colère d’AIba mais je n’avais pas imaginé que celle de Lena serait aussi forte.
« Tu as raison, je le sais bien. Non seulement Aiba souffre, mais je me rends compte que cela te pourri aussi la vie. Je sais aussi qu’il est trop tard pour rattraper le coup. - Franchement tu as été trop crétine sur ce coup-là. Je n’en reviens pas, tu as eu faux sur toute la ligne. Comment tu as pu penser un truc pareil ? Surtout avec Aiba, c’était évident que ça ne marcherai pas. Tu fais quoi s’ il te jette ? - Je devrais accepter, je n’ai pas assuré c’est tout. J’espère juste qu’il me laissera le temps de parler. - Et s’il ne te jette pas »
Je ne peux pas répondre, je ne l’envisage pas.
« D’accord tu n’as pas assuré, mais s’il t’aime je crois qu’il fera un effort, Aiba ne sait pas faire semblant. - Justement c’est ça le problème. »
Il me reste encore du temps, je reste dans le salon.
« Tu veux que je t’accompagne ? Que je t’attende ? - Non ça va. Enfin j’espère que ça ira. »
Point de vue d’Aiba
Une semaine que je rumine et que je compte les jours. Enora est arrivée, je le sais parce que j’ai reçu un message d’elle et dans quelques heures elle sera là. Je n’ai jamais ressenti un tel sentiment, je me disais, il y a quelques jours, que cette histoire devait se terminer là, mais maintenant je ne sais plus. Je repasse les images de notre histoire, et il n’y a pas de doute, notre entente était parfaite.
J’ai voulu faire le point mais j’ai vite abandonné. J’ai jeté la feuille de rage. Je tourne comme un lion encage, les minutes ne passent pas. Le fait de savoir qu’elle sera là bientôt me rend nerveux. Il y a quelques jours encore tout paraissait simple mais hier, Nino m’a mis en garde et il m’a conseillé de faire confiance à mes sentiments. J’hésite à suivre son conseil. Hier je suis allé déposer ma ménagerie, chez mes parents, ne sachant pas ce qui allait se passer cela m’a semblé plus prudent. Ma mère m’a trouvé fatigué et nerveux, j’aurais tellement voulu me confier à elle mais c’était impossible.
Je sursaute dès que j’entends les portes de l’ascenseur, les battements de mon cœur s’accélèrent encore lorsque je comprends qu’Enora compose le code, elle apparaît dans l’encadrement de la porte, elle enlève ses chaussures, enfile les chaussons et me salue d’une voix à peine audible.
« Bonjour Aiba, comment vas-tu ? Merci d’avoir accepté de me recevoir. »
Je suis choqué, elle a visiblement maigri, elle semble si menue, elle flotte dans ses vêtements, je perds un peu d’assurance en la voyant.
« Bonjour Enora, tu veux boire quelque chose ? - Merci, ça va, je ne serai pas longue, je ne vais pas t’importuner longtemps. Ah, c’est pour toi. »
Elle dépose un sac qui contient un paquet et une enveloppe, de ce que je peux deviner. Elle prend la parole
« Je voulais te… »
Je la coupe avec de le réaliser et dis
« Je ne veux pas de tes excuses. »
Le temps semble comme suspendu, elle est déstabilisée, cherche ses mots et reprend. « Je ne le ferai pas, ce que j’ai fait est impardonnable et je le sais. Je t’ai fait souffrir, j’ai été stupide et j’ai tout gâché, je n’ai aucune excuse. »
Elle a dit ça le regard fixé au sol, elle sert ses mains tellement fort qu’elles ont blanchies. Je résiste comme je peux à l’envie de la prendre dans mes bras. De nouveau la colère et la frustration monte, je n’y peux rien.
« Je voulais te dire que j’ai apprécié chaque moment passé avec toi depuis notre première rencontre. Tu as illuminé un moment de ma vie. Je ne sais pas comment te remercier. Je ne veux pas être un souci pour toi. J’ai compromis la tournée des Arashi, c’est irresponsable. Je sais que tu es en colère et que tu m’en veux et… »
Je ne la laisse pas terminer, j’emprisonne son visage entre mes mains, et je l’embrasse sans ménagement, je veux la faire souffrir comme j’ai souffert, je veux qu’elle ressente ma colère, ma frustration. Malgré la force et la détermination que j’y mets, Enora ne cherche ni à fuir, ni à se protéger, comme sans volonté. Lorsque ma colère retombe, je m’écarte d’elle et ôte mes mains de son visage, elle baisse la tête et fait demi-tour.
Elle part, c’est fini. Les mots de Lena me reviennent en mémoire
« Si tu ne fais rien, tu ne la verras plus. »
Je l’attrape par les épaules, je réalise qu’elle pleure, je la prends dans mes bras, je la serre fort au risque de l’étouffer et je lui dis :
« Reste »
Enora ne réagit pas, elle semble sans vie. Je ne relâche pas mon étreinte, j’ai soudain peur de la perdre, peur de la voir franchir cette porte pour la dernière fois. Je répète :
« Reste »
Un léger mouvement de tête de sa part, me fait comprendre qu’elle a entendu, elle se détend un peu dans mes bras, je la serre toujours aussi fort.
Point de vue d’Enora
Lorsque je compose le code d’Aiba, mes mains tremblent, je sais que je n’aurai pas la force d’affronter son regard. J’ouvre la porte, j’enlève mes chaussures, mets les chaussons, je sens sa présence avant de le voir, j’arrive à articuler une phrase incroyablement vide de sens. Je dois faire vite pour ne pas craquer. J’ai la gorge sèche et la voix mal assurée.
Lorsque qu’Aiba m’interrompt je perds mes moyens. Je ne pensais pas qu’il réagirait ainsi. Je sers mes mains tellement fort que cela me fait mal.
Je me reprends enfin, mais je sens la colère qui monte en lui et lorsqu’il s’approche de moi, je suis pétrifiée. La violence de ses baisers est sans aucun doute à la hauteur de sa colère et de sa frustration. Je ne bouge pas, j’attends que la tempête passe, je réalise aussi la force de ses sentiments et je sens les larmes monter sans que je puisse faire quoique ce soit. Dès que je le sens plus calme et qu’il s’écarte de moi, je fais rapidement demi-tour pour cacher mes larmes. Plus que quelques pas avant d’atteindre la porte, quand soudain la main d’Aiba s’abat sur mon épaule, il me fait pivoter et je me retrouve dans ses bras, il me serre tellement fort que j’ai du mal à respirer, je l’entends dire
« reste » Je suis incapable de bouger, je ne suis pas sûre d’avoir bien entendu, alors j’attends. Aiba dit de nouveau
« Reste"
J’arrive alors à faire un léger mouvement de tête mais Aiba me serre toujours aussi fort. Une de ses mains s’aventure dans mes cheveux, il se penche légèrement, je sens son souffle dans mon cou et ses lèvres y déposent un léger baiser. Après la violence de tout à l‘heure je suis surprise par la douceur de ses gestes. Il desserre enfin son étreinte, tout en continuant ses bisous dans mon cou, je me blottis contre lui et mes mains caressent tendrement son dos. Je veux lui transmettre douceur et tendresse pour lui faire oublier sa colère. Je suis prudente, j’ai peur qu’il ne décide tout à coup de me lâcher de nouveau. Je me laisse guider par l’intensité de ses caresses, de ses baisers. Mes caresses s’affirment, je descends le long de son dos et mes mains s’aventurent sous son tee-shirt, tout à coup Aiba se fige.
Point de vue d’Aiba
Enora a enfin réagi. J’ai desserré mon étreinte, une de mes mains s’aventure dans ses cheveux, l’autre caresse son dos pendant que mes lèvres pianotent dans son cou et que je découvre un peu de son parfum. Enora s’est blottie contre moi, ses mains effleurent mon dos puis je sens la pression et la douceur de ses caresses, je me souviens de ce jour où j’étais tellement jaloux d’Ohno, dont Enora caressait le dos, et je réalise que ses caresses m’apaisent. Je ne veux pas qu’elle arrête, elle poursuit son exploration un petit moment puis ses mains descendent le long de mon dos, alors que mes baisers arrivent au creux de sa clavicule. Soudain, je suis comme électrisé, je m’immobilise. Le contact des mains d’Enora sur ma peau m’a donné des frissons. Je m’écarte, elle redresse la tête, m’interroge du regard, je plonge mon regard dans le sien, lui renvoie un sourire coquin et tendre et ôte mon tee-shirt.
Ses mains n’ont pas quitté mes hanches, l’initiative d’Enora m’a surpris, c’est maintenant à mon tour ; avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, j’emprisonne de nouveau son visage dans mes mains, je dépose un baiser sur son front, ses yeux, son nez, ses joues et je m’empare de ses lèvres, d’abord très très tendrement, puis mes baisers se font plus insistants, plus pressants, elle y répond de la même manière, nous voici de nouveau au point de départ de notre relation, mais je ne la laisserai pas partir.
Pendant que nous échangeons nos baisers, les mains d’Enora continuent de se balader sur mon torse et dans mon dos, à chaque fois j’en frisonne, aucun centimètre ne lui échappe, c’est une sensation incroyablement agréable. Mes baisers reprennent le chemin de son cou et Enora pose ses lèvres sur mon torse, j’ai l’impression que ma peau brûle. Point de vue d’Enora Lorsque mes mains sont passées sous le tee-shirt d’Aiba, il s’est immobilisé. Mes mains sont restées sur ses hanches et je l’ai regardé, surprise par sa réaction un peu inattendue. Son regard a plongé dans le mien, il m’a adressé un sourire coquin et a ôté son tee-shirt. Je comprends qu’il veut prendre le contrôle des opérations, je réponds à ses baisers et mes mains continuent de découvrir son corps.
Lorsqu’Aiba décide de poursuivre la ronde des baisers dans mon cou, je ne résiste pas à l’envie de poser mes lèvres sur sa poitrine, j’aime le goût de sa peau et je continue d’y goûter. J’explore sans retenue ce nouvel univers. Je réalise que tout cela est si naturel, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Et soudain, je sens les mains d’Aiba se glisser sous ma tunique, il attend ma réaction. Je réponds par un baiser encore plus appuyé. Aiba s’enhardit, ses mains remontent le long de mon dos, il me presse un peu plus fort contre lui. Alors que ses mains continuent de monter le long de mon dos, Aiba m’enlève ma tunique. Ses caresses sont douces et expertes, et ses baisers s’impriment de plus en plus fort. Le contact de nos peaux me fait trembler. Il m’entraine lentement sur le canapé, il s’arrête, me regarde, je l’embrasse, il poursuit.
Point de vue d’Aiba
Les baisers d’Enora et ses caresses sont autant d’impacts sur mon corps. Je désire cette femme plus que tout au monde. Je passe mes mains sous sa tunique, la douceur de sa peau me fait littéralement fondre. Je la serre encore un peu plus contre moi, mes mains remontent le long de son dos, et je me débarrasse de sa tunique pour sentir sa peau. Je la guide sur le canapé pour que nous reprenions notre exploration. Je m’arrête, car si elle ne me dit pas de m’arrêter maintenant, je sais que dans quelques instants je vais perdre le contrôle. Lorsque mon regard croise le sien, j’y vois tellement de tendresse, sa réponse ne se fait pas attendre, elle m’embrasse et je reprends mes caresses sur son corps après nous avoir recouverts d’un plaid.
Je décide de l’effeuiller, mes mains dessinent le contour de son corps et je sens le désir m’envahir.
Nos caresses et nos souffles se mêlent dans une parfaite harmonie, nos corps se répondent, je sais désormais que j’aime cette femme, je n’écoute plus que mon cœur et mon désir.
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